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EAN : 9782883533493
172 pages
Jouvence (12/11/2003)
4.25/5   8 notes
Résumé :
L'empathie est au cœur même de la Communication Non-violente, c'est une écoute globale et profonde, qui ne cherche pas à influencer l'autre. C'est être pleinement dans l'instant et offrir une attention bienveillante aux besoins de l'autre. Etre détaché et ne pas mettre son ego dans la relation. C'est aussi permettre une connexion avec l'autre, quelle que soit sa souffrance et sans s'identifier à elle. Autant dire qu'écouter avec empathie n'est pas le quotidien de ch... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Me voilà complètement ressourcée et nourrie par ce livre. J'en retiens de nombreux passages (voir citations). J'espère que je pourrai m'approprier tout cet enseignement afin que l'empathie devienne familier pour moi, comme une seconde nature. J'ai surtout envie de conserver au plus profonde ma conscience et de mes tripes tout ce qui touche à l'accueil de la souffrance d'autrui. Pour moi qui côtoie de nombreuses personnes âgées tant au niveau professionnel que personnel, cela me semble encore plus fondamental. Je n'ai pas le pouvoir de leur rendre leur jeunesse. En revanche, j'aimerais tellement contribuer à rendre leur vie plus belle en rajoutant de la vie aux années qu'il leur reste à vivre. Et si je garde la conscience que leur bonheur dépend avant tout d'elles, quel soulagement pour moi. J'espère pouvoir délivrer ce message d'empathie aux bénévoles qui rendent visite à nos vieux amis. Je nourris la confiance que la force de la CNV m'en donnera les moyens.
Longue vie à la CNV.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
p.151 "Les besoins d'empathie vont chercher à se satisfaire, consciemment ou inconsciemment, quelle que soit l'organisation mise en place sur un lieu de travail... A notre sens, bien des mesures de coaching ont d'abord pour fonction de répondre à cette faim d'être écouté. Elles permettent de soutenir ou d'accompagner les personnes les plus solitaires dans les entreprises : les dirigeants.
A quand la prise en compte de cette nécessité dans le cahier des charges des personnes chargées des responsabilités sociales ou humaines ? A quand la création d'espaces d'accueil qui fourniraient un soutien empathique, sans conseils, ni élaborations de stratégies ?
L'importance de cette attention nous paraît vitale, surtout pour les personnes appelées à donner régulièrement de l'écoute et pour celles qui doivent gérer des situations de stress. Nous rêvons de la création de services S.O.S - écoutants frustrés, S.O.S - responsables surchargés."
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p.15 "Le plaisir de contribuer au bien-être des autres.
L'être humain est naturellement porté à contribuer au bien-être des autres, pour autant qu'il se sente en sécurité et qu'il soit suffisamment à l'écoute de l'ensemble de ses besoins. L'acte de donner comble un besoin fondamental : retrouver du sens à sa vie. C'est peut-être lorsqu'il n'a pas suffisamment pu manifester cet élan, qu'il lui est difficile de recevoir.
Chacun détient la clé des difficultés qu'il rencontre.
L'être humain possède ses propres ressources pour résoudre les problèmes qui se présentent à lui, à la condition de pouvoir s'accueillir, ou être accueilli, dans ce qu'il ressent. Cette conscience contribue à donner un sens aux difficultés qui surgissent sur son chemin."
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p.34 "Les besoins sont des énergies fondamentales, communes pour tous les êtres vivants. Leur satisfaction produit un bien-être essentiel, tandis que s'il restent insatisfaits, il s'ensuit un mal-être, pouvant conduire jusqu'à la mort -qu'il s'agisse de besoins physiologiques, comme la respiration, le toucher, ou liés à l'intégrité, telles l'estime de soi, la recherche de sens.
Ces forces ont pour caractéristique de ne pas être liées à un lieu, une personne ou un moment donné. Notre besoin ne saurait être que notre femme nous aime, que nos enfants obtiennent des notes supérieures à X à l'école ou que notre patron nous fasse des compliments. Ces actions représentent des stratégies, vraisemblablement bien plaisantes, pour satisfaire NOS besoins de tendresse, de reconnaissance, d'appréciation et de sécurité. Séparer le plan du besoin de celui de la stratégie nous permet de mettre l'accent sur nos élans fondamentaux et de ne pas nous enfermer dans la croyance que telle ou telle personne, tel travail, peut contribuer à notre bien-être.
Cette conscience est le socle de l'autonomie, elle nous permet de reprendre le pouvoir dans notre vie, notre bonheur ne dépend alors plus des évènements extérieurs."
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p.99 "C'est souvent l'impuissance que nous ressentons face à la souffrance de l'autre, qui nous fait craquer et tomber dans le piège de vouloir faire quelque chose. Notre réaction reflète notre difficulté à accueillir la souffrance. Plus généralement, elle peut être vue comme le miroir de notre confiance en nous et en l'autre. Pour avoir foi en les ressources de l'autre, nous devons avoir foi en les nôtres. C'est cette confiance qui nous aide à accepter notre impuissance foncière face à la douleur de quelqu'un. Nous pouvons alors rester en connexion avec lui, en ayant l'assurance que c'est la meilleure manière pour lui d'arriver à une solution qui lui appartienne."
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p.130 "On a besoin de s'assurer que l'on peut être une aide pour une personne qui souffre. Pour cela, nous devons avoir confiance en nos propres moyens pour gérer ce qui nous habite. C'est ce qui nous donne, par effet de miroir, le pouvoir d'accueillir l'autre en sécurité, où qu'il soit.
L'empathie est également un bon test de notre faculté de lâcher prise, quand nous sommes confrontés à notre impuissance foncière face aux aléas de l'existence. Nous sommes alors testés dans notre confiance en notre manque de moyens, c'est-à-dire dans la vie.
Enfin, nous éprouvons notre capacité à rester centrés, même si nous ne savons pas, la seconde d'avant, ce qui va être dit, ni comment nous allons nous y prendre pour écouter et reformuler les propos de notre interlocuteur. Nous travaillons ainsi notre confiance en l'instant."
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