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3.72/5 (sur 242 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Liège , le 14/03/1966
Biographie :

Jean-Philippe Stassen est un auteur belge de bande dessinée.

A 16 ans, il réalise son premier travail rémunéré : une histoire sur l’immigration marocaine, commanditée par une association d’extrême gauche panarabe laïque.
Au lendemain de ses humanités, il opère comme "homme à tout faire" (barman, cuisinier, commissaire d’exposition...) au Tous à Zanzibar, un restaurant liégeois.

Dans les années 1990, le TàZ est le lieu de rencontre de tout ce que Liège compte comme créateurs. Les revenus du restaurant, du bar et des soirées servaient à financer ces rencontres interdisciplinaires. Sa signature apparaît en 1985 dans L’Écho des Savanes, avec une série de récits scénarisés par Denis Lapière, qui seront repris dans "Bahamas" (1988) et "Bullwhite" (1989).

Nomade dans l’âme, Stassen part en voyage vers l’Afrique. Ses pas le mènent alors au Maroc, au Sénégal, au Mali et au Burkina Faso.

Son troisième album, toujours avec Lapière, "Le Bar du vieux Français" (1992), évoque cette expérience. En 1993, le tome 1 se verra consacré par de nombreux prix dont le Grand Prix de la Critique et le Prix Révélation au festival international de la bande dessinée d'Angoulême.

Pour les albums suivants, il opère comme auteur complet. "Louis le Portugais" (1996) et "Thérèse" (1999) sont suivis de "Deogratias" (2000). Avec cet album "de combat", il est parmi les premiers auteurs occidentaux à dénoncer le génocide perpétré au Rwanda. Pour cet album, Jean-Pierre Stassen a reçu le prix René Goscinny et le Prix France Info 2001. En revanche, il a refusé de recevoir le Prix du jury œcuménique de la BD en raison, selon lui, du rôle de l'Église dans le génocide au Rwanda.

"Pawa" (2002) dressera ensuite sa vision de l’histoire des relations entre les peuples des Grands Lacs et les colonisateurs. Le récit "Les Enfants" (Dupuis, 2004) prend également place dans cette région qui lui tient à cœur.

En 2012, il adapte dans une version très libre, "L’île au trésor" de Stevenson aux éditions Futuropolis.
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Source : www.actuabd.com
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Jean-Philippe Stassen - I comb Jesus .
A l'occasion du Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre 2015, rencontre avec Jean-Philippe Stassen autour de son ouvrage "I comb Jesus" aux éditions Futuropolis. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/stassen-jean-philippe-comb-jesus-autres-reportages-africains-9782754811750.html Note de Musique : "Punch It" (by UncleBibby) - Free Music Archive. www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/LibrairieMollat Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
- ...Hutu, Tutsi... ce sont les blancs qui ont inventé ces différences entre nous ! ils ont inscrit ces mots sur nos cartes d'identité ! ...
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Il y a quatre mois, j'ai sauté le pas : je ne croyais définitivement plus à la victoire. Je me suis rendu aux Casques bleus. On m'a fait passer par le centre de transit et puis je suis arrivé ici. Je crois avoir fait le bon choix. J'ai suivi des cours très intéressants, ici. Celui qui m'a le plus intéressé, c'est le cours sur l'histoire de notre pays. On y apprend comment vous, les Belges, nous avez montés les uns contre les autres, nous, les Rwandais, Hutu et Tutsi.
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Merde ! Ce sont toujours les mêmes questions que posent les étrangers. Pourquoi les Blancs d'Afrique du sud devraient-ils être plus attentifs et se sentir davantage concernés par les problèmes et l'histoire des Noirs de leur pays ? Pourquoi le devraient-ils plus que les Européens par rapport aux ressortissants de leurs anciennes colonies ?
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Une question à laquelle je n'ai pas de réponse: les histoires, qu'est-ce qu'elles deviennent quand il n'y a plus personne pour les raconter?
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Pour ressentir de la sympathie, il faut reconnaître sa propre humanité chez l'autre.
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Dans un seul cercueil, on met les os de plusieurs personnes.
Après, on essaye de faire pour le mieux, de mettre du côté des morts toutes les chances d'être enterré dignement et de se reposer, enfin tranquille.
On invite un curé, un pasteur, un imam, un ministre, un hôte étranger, tout ce qu'on peut...
On dit des prières, on fait des discours...
Mais dans le fond, on n'est pas tout à fait sûr de tout bien faire comme il faudrait.
C'est que, pour un enterrement normal, on sait ce qu'il y a à faire.
Mais pour un génocide...
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- Déogratias, quelle est la signification de ce...rite ? Pourquoi a-t-elle goûté l'Urwagwa avant de nous le donner ?
- Pour nous montrer qu'il n'est pas empoisonné, pardi !
- Empoisonné ?
- Et de la même façon, quand nous quitterons cet endroit en demandant à la cabaretière qu'elle remplisse la bouteille vide, que nous avons apportée, elle goûtera le breuvage afin de nous prouver qu'il ne contient nul poison et que nous pourrons nous en délecter chez nous en confiance.
- Mon Dieu ! Quelle étrange habitude !
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Les crimes commis pendant le génocide, la débauche de détails monstrueux, leur irréalité, leur inconcevabilité ; le nombre des victimes qui dissout les individus dans une masse impersonnelle.
Tout çà fait qu'en fin de compte, rien ne nous dit plus rien.
En effet, que........
...........
Que peut bien nous dire encore : un million de morts, ou 500.000,ou 800.000 , ou entre 500.000 et 800.000, ou même 1.074.017 (Bilan officiel annoncé en 2002 par le gouvernement rwandais.)
Tout ça ne peut rien nous dire. Nous ne pouvons y reconnaître notre humanité.
Nous ne pouvons pas comprendre.
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C’est pourquoi la plus belle invention de l’homme, ce n’est pas l’élevage, la roue ou l’écriture. Sa plus belle invention, c’est la société, c’est l’idéal de règles communes, acceptées par tous et permettant à tous de vivre ensemble et de progresser. Bien sûr, pour que cela fonctionne, il faut certains hommes, des hommes qui contraignent les bandits à accepter les règles communes. L’idéal, évidemment, c’est lorsque ces règles sont acceptées par tout le monde, quand elles ne sont pas imposées par un tyran. Aujourd’hui, nous vivons dans cet idéal. C’est magnifique. J’aime cet idéal. (…) Mais pour que le système fonctionne, il faut beaucoup d’argent : de l’argent pour se réunir, pour réfléchir, pour décider et pour convaincre. Il faut beaucoup d’argent. Or si l’on ne comprend pas cet idéal, on ne comprend rien. On ne fait pas le lien entre l’idéal et l’argent. On croit même que l’argent est contraire à l’idéal. Mais il est juste le moyen de l’idéal ! Heureusement, il existe des hommes qui comprennent cet idéal et j’en suis un. Il existe de l’argent qui sert cet idéal et c’est le cas des mallettes que nous recherchons tous ici
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" On croit toujours que la vie est différente ailleurs... non, ce n'est pas la vie qui change, c'est le voyageur "
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Doublets lexicaux

« Nota. La maison A. Popinot tient également des huiles de la droguerie, comme néroli, huile d'aspic, huile d’[amygdale] douce, huile de cacao, huile de café, de ricin et autres. » (Balzac, César Birotteau, 1837)

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