Jean-Pierre présente son livre "Ma mère arménienne".
Il est certain que c'est la chauve-souris qui a le plus contribué à incruster dans l'imagination des crédules mortels les mythes plus ou moins fabuleux du griffon, du dragon, de la chimère. (...) Le diable de la légende catholique, apostolique et romaine, le diable chrétien, qui a tant tripoté avec les âmes et fait donner par testament tant de bonnes terres aux prêtres, le diable chrétien n'est lui-même qu'une contrefaçon très heureuse de la chauve-souris, sur le front de laquelle on a vissé les deux cornes du satyre antique pour dissimuler le plagiat.
Alphonse Toussenel (1803-1885)
"Après cette mise au point, vous pouvez faire des excuses à votre chien et lui promettre de ne plus le traiter de sac à puces !"
"De nos jours, les rennes sont devenus des visiteurs occasionnels, ou plutôt des travailleurs émigrés saisonniers. [...] Attelés au traîneau de père Noël, ils parviennent tant bien que mal à préserver leurs emplois anachroniques malgré motoneiges et achats en ligne."
La Corse, arche de Noé ? Pas vraiment, cela n'a échappé à personne, il n'y a ni ornithorynques ni oryctéropes... de même qu'il n'y a pas non plus de vipères, de taupes, de blaireaux, d'écureuils, de chevreuils, ni d'ours ni de loups... Pourquoi ? Ostracisme certainement pas, insularité à coup sûr. Quand on est une île depuis dix-huit millions d'années, on est peuplée d'habitants, hommes et animaux, forcément un peu différents. La hasard et la nécessité, ces deux tyrans régissant l'évolution, ont voulu qu'il en soit ainsi... L'explication est fulgurante de simplicité.
Sa seule préoccupation est de ne pas changer de cap et de ne pas revenir sur ses pas à la rencontre de son passé. (page 56)
Au commencement Dieu créa la terre et les cieux.
L'histoire est censée être connue depuis bien longtemps. Le travail fut considérable mais néanmoins rondement mené. Pensez donc ! Le quatrième jour, Il essayait déjà les premiers poissons, les premiers oiseaux. Au cinquième, ce fut le tour des reptiles et des mammifères. Au sixième, la semaine ayant été longue et éreintante, pour se reposer, Il créa l'homme et la femme. Il se dit : "Faisons-les à notre image divine afin qu'ils dominent les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, le bétail de la terre."
Excès de confiance ! Très vite, ces humains se prirent pour Dieu le Père et n'eurent de cesse que de bousculer l'ordre des choses.
Nous nous sommes émerveillés à la révélation que nos vers en question représentent 80% du poids total des animaux présents sur cette terre ! Une masse colossale de protéines qu’on a bien failli faire disparaître au nom de l’agriculture moderne.
Les Manneken-pis s'en donnent à coeur joie. C'est parti ! Ça pisse aussi dru que le lait du pis de Pâquerette, la vache qui fait la fierté de l'étable familiale. Ça ne tiendrait pas dans un panier à salade, estiment les deux lurons, fins connaisseurs. Leurs torrents se précipitent. Aidés par la pente, ils triomphent aisément des premiers obstacles. Mais au bout de quelques pauvres petits mètres, ils se noient dans la poussière. Celui de Basile s'y essouffle, perd son avance et disparaît comme un oued dans le désert.
Chez les Fleury, rue de la Passardière à Donville-les-Bains, ce n’était pas l’odeur de la dinde qui parfumait la Noël – trop grosse, nous n’étions que quatre, Georges, mon grand frère, faisait déjà la guerre en Algérie, pas de famille, pas d’amis, car nous n’invitions personne – mais bien celle du bastourrma venu de la planète Mars, exactement d’un endroit que l’on me dit s’appeler « Bérouteauliban ».