Pendant ce temps, à Paris, les évènements, une fois de plus, se précipitent. Pendant fixer la Révolution par la guerre, le gouvernement venait de pousser le roi (et surtout la reine) à la déclarer, ce que celui ci avait fait de bonne grâce pensant que l'inévitable écrasement de son pays lui rendrait ses droits et sa puissance perdus.
"Les signatures données par les membres de l'ancien Comité de Salut-Public étaient une formalité prescrite par la loi mais absolument insignifiante par rapport à celui qui était tenu de la remplir. Ce n'était, de sa part, ni une adhésion expresse ni même un acquiescement donné de confiance. Elles n'ont jamais été que de simples vues, une opération purement mécanique qui ne prouve rien, qui n'atteste rien, sinon que le rapporteur, c'est-à-dire le premier signataire de la minute s'est acquitté de la formalité prescrite de soumettre la pièce en question à l'examen du Comité." Carnot
Pour comprendre les révolutions et ceux qui y participent, il faut à la fois les observer de très près et les juger de très loin.