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Critiques de Jean Van Hamme (2630)
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Arlequin, tome 1 : Les Eléphants se plument à l..

Une histoire qui va à deux cent à l'heure!

Le graphisme de Dany est aussi percutant que les dialogues de Van Hamme!
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Arlequin, tome 1 : Les Eléphants se plument à l..

Après la réussite d' "Histoire sans héros" le duo Dany/Van Hamme se retrouve pour une série d'action. Chez Van Hamme, on trouve dans cette série les prémices de XIII et Largo Winch, mais on y est encore pas tout à fait. Les ficelles sont un peu plus grossières, mais le rythme et le montage scénaristique sont déjà là et les thèmes du monde des affaires et de l'espionnage aussi. C'est un épisode prometteur : Une société fait appel à une sorte d'agent secret privé pour protéger une affaire en cours, mais l'affaire en question est déjà éventée et les adversaires sont déjà sur le coup. L'histoire commence par l'action avant de rentrer dans les explications et on est tout de suite dans le bain.

Une série qui mériterait d'être redécouverte.
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Arlequin, tome 1 : Les Eléphants se plument à l..

Arlequin est un personnage multiforme, aux mille visages, qui se fait engager comme "service secret privé". Dans ce premier tome, virevoltant et emmené à toute allure, il démarre comme un clone de Burt Reynolds (R.I.P.), fait moult cabrioles, séduit quelques belles, change de visage pour apparaître sous les traits d'un cadre supérieur bien inoffensif, etc. Il nous fait prendre des vessies pour des lanternes... oui, mais lui ne se brûle pas (merci à Pierre Dac).



Dany et Van Hamme nous livre une histoire d'espionnage commercialo-industriel très classique mais avec quelques touches de comique de situation (parfois un brin excessif) qui font passer le tout. On est dans une agréable série B de fin de soirée, qui se laisser regarder sans devoir trop réfléchir, tant les ficelles sont grosses et expliquées plusieurs fois.



Le trait de Dany manque de finesse, mais il passe quand même. Par contre, la mise en couleur de mon édition était particulièrement mauvaise. couleurs décalées, nuances inexistantes, etc. Ce n'était pas une franche réussite.



Cela dit, pendant toute la lecture, je n'ai pu me départir du sentiment d'assister à la genèse de Largo Winch. Le personnage d'Arlequin créé par Van Hamme possède cette vista, cette aura, cette aisance, cette audace presque irréelle, cette morgue, cette harangue que l'on va retrouver chez Largo Winch. Mais Arlequin reste très en marge de la loi et des règles. Il agit comme "service secret privé", et la fin justifie les moyens. Je mettrai ma main à couper que nombre d'idées de Van Hamme, pondues pour Arlequin, ont été recyclées chez Largo (ou XIII, mais j'en suis moins sûr).
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Arlequin, tome 2 : As, Roi, Dame et Valet

arlequin travaille comme

agent secret pour la chaîne

hôtelière paradis inc .

et pour cela il a recours à

de multiples déguisements.

sur un scénario de van Hamme,dany le dessinateur d,Olivier rameaux et de Bernard prince nous entraîne dans

une aventure originale,

rythmée par des répliques

qui fussent,et une touche

d,humour.
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Arlequin, tome 2 : As, Roi, Dame et Valet

On sent que van Hamme n’est pas au sommet de son art, le méchant est assez artificiel, le genre méchant de James Bond, l’effet mystérieux du personnage masqué est un peu trop cliché, pareil pour le héros qui se déguise et joue deux rôles à la fois, il est toujours le plus malin et les hommes de main du méchant sont vraiment stupides. On est encore loin de XIII, avec un scénario plus surprenant et plus solide à la fois et des personnages plus complexes. Quant à Dany, je le préfère dans un registre plus enfantin, plus onirique, celui d’Olivier Rameau où son imagination est beaucoup plus débridée, ici, les décors, les ambiances sont trop calqués sur les séries TV américaines. L’histoire reste cependant assez agréable à lire, mais n’est absolument pas incontournable.
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Arlequin, tome 2 : As, Roi, Dame et Valet

Dany restera toujours pour moi le dessinateur onirique d'Olivier Rameau et de Colombe Tire-d'aile. Les séances de dédicaces auxquelles je participais il y a bien longtemps le poussait à dessiner ses héroïnes nues le plus souvent. D'ailleurs, il ne se prive pas sur la couverture de ce deuxième tome d'Arlequin de nous montrer une bimbo, hanches généreuses, taille fine et poitrine fière.



Mais ramener Dany à Olivier Rameau, c'est hyper réducteur. Car il se débrouille fort bien dans le dessin réaliste. A l'aise dans les portraits et dans l'action, il a une touche bien à lui qui ajoute au caractère comico-aventurier du récit imaginé par Van Hamme.



L'histoire, justement, est assez simple, par rapport à ce que Van Hamme nous a habitué à pondre. On navigue dans le milieu hôtelier à Las Vegas avec une banale extorsion de fonds.



Et durant toute la lecture, on ne peut s'empêcher de se dire "tiens, Arlequin me fait penser à", "il ressemble à", "on dirait"... plein de choses et plein de personnages différents. Entre Largo Winch, Bernard Prince, des situations à la Hermann, Fantomas... on n'a que l'embarras du choix.



Et c'est ce qui m'a le plus gêné dans l'histoire, cet aspect melting-pot, ce côté bricolo-rigolo-gigolo du héros. Cela dit, ce n'est pas mauvais, cela se laisse lire, on sourit, on admire l'aisance du héros, le fait qu'il floue tout le monde avec ses déguisements (sauf le lecteur), mais cela manque de personnalité et d'originalité.
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Arlequin, tome 3 : La baleine qui chantait ..

Arlequin, c'est un de ces beaux gosses de la Bande dessinée, magnifié par l'aisance graphique ahurissante de Dany!

Arlequin, c'est le personnage du van Hamme qui créera Largo Winch et XIII.

Arlequin, ce sont des scénarios à l'humour punchy et à l'action sans trêve.

Arlequin, c'est une série à découvrir ou redécouvrir, tant c'est plaisant et bien fait!

Et le titre n'est pas pour rien, qui se veut pastiche de certains romans d'espionnage des années 60...

Du bel ouvrage, par deux grands artistes de la BD francophone.
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Arlequin, tome 3 : La baleine qui chantait ..

Le magnat de l'immobilier pour lequel travaille Arlequin a trouvé LA perle rare, l'île paradisiaque quasiment vierge, idéale, peuplée seulement de quelques indigènes attardés, vénérant quelques dieux étranges et parlant un sabir que personne ne comprend. L'endroit rêvé pour y élever deux tours de 10 étages. Rentabilité assurée. Touristes repus. Actionnaires heureux.



Noix de coco, vahiné, plage de sable fin et eau turquoise... clap de fin.



Ce serait sans compter sur Arlequin. Il a bien senti qu'il y avait anguille sous roche et que quelqu'un essayait d'arnaquer le groupe immobilier qui l'emploie.



C'est vif, frais, printanier, les filles sont belles, pulpeuses, et les méchants sont démasqués. Arlequin se déguise toujours et mystifie son monde. Et les prétentions de développement durable et d'écologie ne sont pas loin.



Sans doute le meilleur tome de la série, Dany faisant des merveilles sous le soleil des tropiques et Van Hamme trouvant un vrai souffle pour son héros.



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Arlequin, tome 4 : La suite 13

La première chose qui marque lorsqu'on ouvre le tome... c'est le changement de charte graphique. On regarde la couverture, non, c'est du Dany... puis on regarde mieux. Et on lit les petits caractères en page 2. On a un nouveau dessinateur et Dany a composé la couverture. La couverture est d'ailleurs de très bonne facture. Le dessin, par contre, est plus brouillon, haché, sombre, cassé. On n'a plus les rondeurs de Dany. On n'a plus les couleurs franches qui faisaient la marque de fabrique des 3 premiers tomes.



Côté scénario, on a Van Hamme, mais il semble secondé.



Moralité: on a un tome assez convenu, racontant une malédiction qui pèse sur un hôtel de la chaîne qui emploie Arlequin, et qui n'est en fait qu'une arnaque. C'est capillotracté, comme d'habitude, Mais c'est poussif, le dessin fluctue, l'atmosphère est assez peu emballante, Arlequin lui-même est moins flamboyant, et son faire-valoir un brin falot. Rien de mémorable.
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Arlequin, tome 7 : Game over

Suite et fin du tome 6. Suite et fin de la série.



Il est dommage de clore sur un si mauvais tome. Arlequin et Bertie sont prisonniers de la nouvelle invention de la Paradise Inc. pour développer le tourisme du XXIè siècle. Le voyage virtuel dans des mondes exaltants. Quelque chose entre "Matrix" et "Mondwest".



Seulement, pas trop au point, l'invention est piraté par une société concurrente, Rainbow Inc. dont la présidente a réussi à intégrer le monde virtuel. Rien n'est épargné à Arlequin et Bertie qui ne peuvent mourir mais ne peuvent pas sortir non plus.



Le principal concepteur du projet décide alors de se faire projeter dans la réalité virtuelle. C'est ce qu'attend Eve Rawson de Rainbow Inc. car elle envisage de le soudoyer.



Le reste est pitoyable. Et c'est avec soulagement que l'on termine cette saga qui, sans jamais avoir été une bande dessinée révolutionnaire, ne méritait pas une telle déchéance.
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Avant Blake et Mortimer, tome 2 : La Flèche a..

80 ans après, une suite ce n’est pas rien car il fallait coller à l’ambiance de l’époque, sans trahir, ni rajeunir trop ouvertement, suggérer aussi que les personnages étaient bien les prédécesseurs de Blake, Mortimer, Olrik et Nasir pour attirer les lecteurs.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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Avant Blake et Mortimer, tome 2 : La Flèche a..

Pause déjeuner agréable à lire cette suite du rayon U. Dagon semble aussi "indestructible" qu'Olrik (à vérifier s'il y a un tome 3 dans le futur...).



Univers mi-futuriste mi-"retro atlantide" avec les Iles Noires mixant univers Aztèque et îles de Pâques. Un bon melting-pot pour jouer à "quelle civilisation a donné cet élément (vêtement, architecture,...)?" De nombreuses heures d'amusement en perspective...



Ce soir, il faudra que je relise le Rayon U (suivi d'une relecture de la Flèche Ardente bien sûr).
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Avant Blake et Mortimer, tome 2 : La Flèche a..

Nous avons vraiment l'impression de lire une histoire écrite dans la période des années 1940. Tout est parfait dans cette intrigue : les dialogues, les textes, la façon d'être racontée. Van Hamme s'est réellement mis dans la peau de Jacobs pour cette aventure.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Avant Blake et Mortimer, tome 2 : La Flèche a..

Ligne claire elle aussi absolue, trait volontairement épuré, ambiances et attitudes assez raides, bien entendu théâtrales : tout est fait pour respecter le style Jacobs ancien. Un exercice de style en quelque sorte, dont les auteurs se sortent avec efficacité et même brio.
Lien : http://bdzoom.com/185473/act..
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Avant Blake et Mortimer, tome 2 : La Flèche a..

Fallait-il faire une suite au rayon U. Si l'on se réfère à la série et reprises de Blake & Mortimer, qui sont de bonne qualité, la réponse est oui.

Bien entendu si cela doit rester qu'une suite purement commerciale, ce sera non.

Ne boudons pas notre plaisir et profitons de ce dénouement. Fin d'une guerre de conquête, celle de l'iradium avec un message final : "Les guerres ne peuvent-elles prendre fin un jour et servir la science qui servira l'homme.

Le travail de suite est encore une fois une belle réussite.
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Avant Blake et Mortimer, tome 2 : La Flèche a..

Cailleaux, Van Hamme et Schréder se coulent avec facilité dans le monde du Rayon "U" plus de 70 ans après. Ce n'est pas trop compliqué compte tenu du contexte de l'époque : Jacobs proposait un substitut à Flash Gordon, "comic" de science-fiction rudimentaire en vogue dans les années 30. La copie surpassa d'ailleurs largement l'original, avec une inspiration allant du Monde perdu de Conan Doyle au King-Kong de Cooper et Schoedsack.

On retrouve dans La Flèche ardente la ligne claire, les guerres, les volcans, les animaux préhistoriques, de l'action "à l'ancienne" agrémentée de mésaventures sentimentales. La parodie est absente. Pas de complexité excessive dans le scénario, mais des rebondissements incessants. Pas de cadrage alambiqué. Une ambiance graphique qui apparaît aujourd'hui dépourvue d'originalité. Les auteurs n'ont pas cherché à renouveler le genre et n'ont pas eu grand mal à réussir leur opération. Ce qui était, admettons-le, relativement facile. En résumé : pas si mal, mais ça ne casse pas trois pattes à un canard.
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Avant Blake et Mortimer, tome 2 : La Flèche a..

Inspirée du comics américain Flash Gordon, elle décrit un monde imaginaire où s’affrontent héros et tyrans pour la possession d’un mystérieux minerai, appelé uradium.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Avant Blake et Mortimer, tome 2 : La Flèche a..

J'attendais avec impatience cette suite au célèbre rayon U de Jacobs pilotée cette fois par Van Hamme : scénariste réputé.



La ligne claire et les décors épurés rappellent les oeuvres des années 50 et nous restons donc dans l'ambiance de l'époque de sortie de l'album de Jacobs.



Je dois cependant dire que je suis déçu. Par le graphisme tout d'abord : les personnages sont marqués par une disproportion entre les jambes et le buste souvent raplaplaté, sans parler des têtes souvent elles mêmes aplaties, ce qui donne à nos bons hommes des airs de culbuto.



LE scénario ensuite avec une fin en happy end tirée par les cheveux et parfaitement improbable. C'est l'essence même d'une oeuvre de fiction allez vous me dire, mais il y a quand même des limites et ces jets d'eau de rose en fin d'album sont un peu trop pour moi.
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Avant Blake et Mortimer, tome 2 : La Flèche a..

Après le tome 1, bond dans le temps avec le deuxième (je n'ose pas dire second...) opus, réalisé presque un siècle après...

Rappelons : cette "suite" n'est pas indispensable, le "Rayon U" était une histoire complète se suffisant à elle-même. Elle avait le charme désuet des récits un peu datés. Ici, il fallait prolonger le récit en tentant un grand écart avec la modernité et une certaine installation de canons modernes de la bande dessinée.

Côté graphisme, on retrouve une ligne claire et des couleurs peut être moins marquées, dues sans doute à l'utilisation de l'ordinateur (en attendant l'intelligence artificielle).

Côté scénario, il s'emboîte bien dans l'histoire précédente mais la rupture imaginaire est violente. On pouvait déplorer le mélange préhistoire, civilisations perdues, modernité imaginée dans l'original. Ici, tout rentre dans l'ordre. Dans l'Ordre même. Les méchants sont cruels à souhait, les gentils sont tous animés des meilleures intentions. On croirait une guerre racontée par un de nos journaux télévisés. Embarqué. Côté gentils. C'est donc une bande dessinée pour adolescents, voire moins.

Le plus marquant est l'acceptation de l'incapacité de ce public à lire des textes. La marque de fabrique du précédent était cette description systématique de l'action qui accompagnait les vignettes, à "l'ancienne". Ici, c'est très lacunaire... Il est vrai qu'il n'y a pas grand chose à comprendre, c'est net, bien que des détails interrogent parfois. Blessé à la main, on saigne du bras juste après... Manque de soin? Fatigue?... Paresse? Dommage, la légitimité de cette fausse suite était justement de faire "à la manière de" ... par respect...

Enfin le pire : le cœur du scénario : de l'eau de rose. Amourettes croisées et camp du bien qui triomphe, c'est presque une insulte à l'intelligence.

Pour résumer : une bande dessinée destinée à un public jeune (très jeune) ayant vibré lors de sa sortie en 1943 aux aventures des précurseurs de Blake et Mortimer.
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Avant Blake et Mortimer, tome 2 : La Flèche a..

Quatre-vingts ans après la parution du mythique «Rayon U», le créateur de Thorgal et XIII lui donne une suite 100% rétro-nostalgique.
Lien : https://www.tdg.ch/jean-van-..
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