Jean Van Hamme

Jean Van Hamme fait partie des meilleurs scénaristes de B.D. que je connaisse. Largo Winch, malgré son succès phénoménal, n'est pas sa plus grande réussite. J'ai d'abord aimé cette série puis, au fil du temps, j'ai persisté avec de moins en moins d'intérêt. Mais comme chaque lecteur de B.BD. la tendance obsessionnelle compulsive m'a poussé à continuer. Jusqu'à ce que Van Hamme sorte de la série. Ce fut pour moi le blanc-seing qui me permit enfin d'arrêter.

La lecture de ce second tome a été pour moi un véritable régal, avec des personnages particulièrement bien vus, notamment les femmes (ce qui change de façon heureuse de la série des Largo Winch, où elles sont trop souvent réduites à un rôle purement décoratif...).

Les aventures des ascendants de Largo sont pleines d'imprévu, racontées avec humour et virtuosité, tout ça dans un contexte historique plutôt bien rendu, de la première guerre mondiale à la crise des année 1930.

J'ai tout de même une petite réserve concernant le dessin, que je trouve un peu sage, mais cette remarque n'enlève rien à la séduction de l'ensemble.

Après plusieurs albums excellents, ce tome 18 est clairement un ton en dessous et pourrait sans doute être qualifié d’album de transition, car Thorgal, qui vient de quitter sa famille, y retrouve Kriss de Valnor ce qui va à coup sûr pimenter son voyage.

"H" comme héroïne.

Alors qu'il est à la tête de la multinationale Winch, Largo est dans le pétrin : il est soupçonné par la police anglaise, hollandaise et la DEA américaine d'être à la tête d'un vaste trafic d'héroïne !

De plus, Hadès, trafiquant authentique, veut le mettre à l'ombre aussi.

Simon et Largo déjoueront-ils les pièges tendus ?



Humour et jolies filles en quête de sensations viennent au secours de nos deux héros.

J'aurais bien vu Belmondo dans le rôle, mais c'est trop tard, RIP !

Tomer Sisley est beau et excellent dans la peau de Largo !

On s'en doutait : Thorgal n'est pas un homme comme les autres. Ses premières aventures nous avaient mis la puce à l'oreille... maintenant l'enfant des étoiles est-il bien fils de dieu ? Et si, oui, duquel ? Les vikings en ont tellement ! Ce 7ème tome des aventures de Thorgal est un régal. Un menu de chef, un festin de Dieu. Un repas 3 étoiles.



En entrée, Van Hamme et Rozinski nous raconte la découverte du nouveau-né. Nous sommes pris en pleine tempête avec les rares vikings, que des hommes, à la recherche de meilleures terres. À bord du drakkar la lutte pour le pouvoir fait rage. Ambition et trahison vont de pair.



Le plat de résistance est un véritable conte fantastique : la première quête de Thorgal à peine âgé de 6 ans. Son premier don aussi et son premier combat... d'adulte. Si ! Et comme l'amour est plus fort que la mort, ce don au pays des nains aura une contrepartie dans sa propre patrie.



En dessert, un plateau magique nous fait admirer et savourer le mystère des origines de l'enfant des étoiles. Pas la peine d'en dire plus. Le lecteur aura la réponse aux questions posées plus haut. Et à bien d'autres aussi. Le secret du courage et de la loyauté de Thorgal a un nom : la transmission.



Récit marin, conte enfantin façon heroic-fantasy, fable spacio-temporelle, les trois aventures de ce 7ème tome, nous donnent toutes les saveurs de Thorgal en concentré. Et les deux maîtres aux fourneaux - et aux forges ! - se régalent aussi.



Van Hamme donne libre cours à son imagination, livre des récitatifs épiques et poétiques et cisèle des dialogues aussi tranchants que l'acier d'une lame, ou le cœur d'un enfant. Rosinski n'a peut-être jamais été aussi bon : il alterne de vraies illustrations façon conte illustré avec de pures cases de bd. Dans les deux cas, il fait mouche, tant avec ses décors, où les éléments nous portent, qu'avec ses personnages où les émotions nous transportent.



Un album indispensable et initiatique pour la suite. Sans spoiler, on y trouve en effet non seulement le secret des origines de Thorgal mais aussi une belle clé pour la naissance d'Aaricia. Si !

Publié dans la prestigieuse collection « Signé » des éditions du Lombard, ce magnifique one-shot, est le premier album en couleur directe de l’illustrateur polonais.
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Eh ben voilà ! C'est gagné ! Vous me direz, il fallait s'y attendre. Avec tout ce que Van Hamme leur fait subir, Thorgal et Aaricia n'ont plus qu'une envie. Aller au bout du monde, là où il n'y a pas d'homme pour s'y installer et y être heureux. Et nous alors ? Ils y ont pensé à nous, pauvres lecteurs ? Que va-t-on devenir ?



Maintenant, avec ce que ce 6ème album leur réserve, on les comprend. Des luttes à mort et querelles fratricides pour un même trésor, un même trône, un château royal en haut des rochers. Ok, la vue de là-haut est imprenable mais la flotte de 40 drakkars amassée pour le prendre bien menaçante...



Une fois encore le scénario de Van Hamme est un feu d'artifice de suspense et d'action et regorge de personnages au caractère aussi trempé que l'acier - même Aaricia s'y met et retrouve l'esprit viking à l'approche de la flotte de Jorund - et aussi haut en couleurs que le château perché sur son éperon rocheux. Sa plume distille des dialogues au cordeau et son imagination plante des décors évocateurs et puissants.



Une fois encore Rosinski se régale avec toute cette matière. Sa mise en scène varie les plans avec des angles de vue impressionnants, du plus près de l'action au plus panoramique. C'est magnifique. Son dessin joue la carte d'un réalisme à la fois poussé et poétique, très pictural, pour les décors - on pourra s'amuser à comparer ses miroirs d'Archimède à ceux d'Alix dans l'Ile Maudite - et les costumes. Et d'une forte caractérisation aussi pour les corps et les visages saisis dans la force, la sensualité ou la brutalité de leur expression. C'est à juste titre et justement, saisissant.



J'interromps cette critique un instant excusez-moi. On me souffle une heureuse et inattendue nouvelle dans l'oreillette. Thorgal et Aaricia reviendraient sur leur décision. La Chute de Brek Zarith qui clôt, et de quelle manière, le cycle entamé avec La Galère Noire, ne serait pas le dernier album de la série. L'enfant des étoiles, sa femme et le petit Jolan - il y a eu un heureux événement chez les  Aegirrson - accepteraient de rependre du service et renonceraient à leur exil calme et solitaire pour de nouvelles aventures.



Par Odin, qu'est-ce-que c'est bien ! Et que le lecteur est heureux !

Encore un très bon tome où l'on retrouve avec plus ou moins de joie des personnages croisés dans les tomes précédents : du côté des gentils il y a la Gardienne des Clés et le nain Tjahzi, mais malheureusement on croise aussi le fourbe Volsung et le serpent Nihogg.

Avec un tel casting, vous vous doutez que l'album sera riche en rebondissements, d'autant plus que Volsung va prendre l'apparence de Thorgal, ce qui va donner lieu à un ressort scénaristique très bien exploité par Van Hamme.

Au niveau des dessins, Rosinski nous régale avec ses univers féériques au fur et à mesure que Thorgal passe de monde en monde, même si je n'aime pas trop l'illustration choisie pour la couverture.

L'autre bémol, c'est le choix que Thorgal fait à la fin de l'album, qui rend forcément le lecteur un peu triste même si cela signifie que la série va continuer d'une autre manière.

Il fallait s'y attendre. 46 planches c'est trop étroit pour caser les aventures d'un héros comme Thorgal. L'enfant des étoiles a besoin de plus de place : la galère noire ouvrait bien un cycle. Et comme celui-ci va le conduire au-delà des ombres, le lecteur a intérêt à s'accrocher !



Loque humaine après la disparition d'Aaricia, Thorgal va-t-il remonter la pente ? Vous le saurez en lisant ce tome 5 où Van Hamme et Rosinski s'en donnent à cœur joie.



Toujours aussi moral - Shaniah en proie au remords... - mais aussi un poil subversif - ... mais Shaniah toujours amoureuse et embrassée ! - Van Hamme nous entraîne là où il aime. Accueilli - plus ou moins - dans une taverne glauque, un cocher masqué nous conduit sur une lande brumeuse et mystique. Le voyage qui suit sera aussi intérieur qu'exotique, initiatique et fantastique. Tentation, ruse et sacrifice sont au rendez-vous avec encore un nouveau cran franchi par rapport aux 3 vieillards du pays d'Aran.



Rosinski déplace ses personnages de plus en plus forts en émotion et caractère dans des décors qui font nos délices, des plus réalistes et fouillés aux plus abstraits et suspendus, comme le temps. On apprécie aussi son goût pour l'anatomie, mise au service des héroïnes que Van Hamme appelle ici un peu comme il l'avait fait avec Cuvelier pour Corentin. Il n'y a pas que Thorgal qui remonte le temps !



Un album captivant et puissant, au centre du cycle de Brek Zarith.

Dur dur d'être un héros quand vous êtes le fils des étoiles, élevé par les vikings, jeune marié avec la douce Aaricia et futur papa d'un tendre bébé. Vous avez beau essayer de vous convaincre, vous et votre femme, que la vie de paysan au village est tout ce qu'il vous faut, il y a toujours quelqu'un ou quelque chose pour vous rappeler qu'un sang de guerrier coule dans vos veines et qu'un souffle d'aventure vibre dans l'air que vous respirez.



Dans ce 4ème album de la série, ce rappel au désordre prend la forme d'une jeune et jolie jeune fille aux 16 petites années et charmantes tâches de rousseur. Son amour pour notre héros est-il aussi fort que l'envie d'une autre vie que celle de son père et ses villageois ? Il soumet en tout cas Thorgal à une nouvelle épreuve et le condamne à une galère noire, toutefois riche d'un trésor, de nouvelles rencontres et de retrouvailles.



Toujours aussi loyal, défenseur des opprimés et respectueux de la morale de ses jeunes lecteurs, Thorgal prend avec cette galère un nouvel élan. Son couple et la future naissance y feront-ils obstacles à l'aventure ? Pour lui comme pour Aaricia et ce qu'on en sait dans cet album la réponse est non. La famille n'est pas une galère. Pour un super-héros comme Thorgal, ce sont juste de super-responsabilités. Et de super-galères !



Avec celle-ci Van Hamme et Rosinski ont trouvé leur ton et leur parfaite harmonie. Un autre couple est né. Et leur enfant, d'encre et de bulles, bien lancé !

En pleine lune de miel, Thorgal et Aaricia tombent sur un drôle de nain. Dans le village où il les conduit, un superbe collier attend la jeune épousée pour la tenter. Une première énigme à résoudre - Aaricia va la trancher à la Alexandre le Grand - et c'est parti ! On ôte Aaricia à Thorgal, les énigmes s'enchaînent, les combats et les fourberies aussi. Le voyage de noces du fils des étoiles se transforme en lutte pour sa survie et contre le temps pour retrouver sa chère et tendre.



Il fallait s'y attendre. Avec Van Hamme au scénario, quand on vous marie, c'est vraiment pour le meilleur ET pour le pire. Le meilleur quand vous êtes comme seuls au monde dans des décors superbes. Nature et soleil à l'unisson pour commencer. Le pire quand la tentation vous écarte du droit chemin et vous conduit à affronter des éléments déchaînés, des brutes épaisses et de véritables traîtres.



Van Hamme coule son scénario dans l'archétype du jardin d'Eden et s'amuse à y semer des personnages - le nain, la brute, le fourbe et les tyrans - et des scènes bien... tentantes : ah, la sorcière-arbre ! Moral comme il se doit pour les jeunes lecteurs du Journal Tintin, mais aussi un peu subversif et - un poil ! - provocateur, ce Van Hamme me régale et rappelle son travail avec Cuvelier pour Corentin.



Cuvelier, parlons-en ! Rozinski s'avère ici un de ses plus fidèles successeurs avec des scènes d'action pleines de mouvement vues sous de nombreux plans, des paysages exotiques magnifiques et des personnages aux traits, allures et costumes bien tranchés. Peut-être encore un peu trop... mais le léger décalage entre les risques pris par le scénario - la critique du capitalisme à travers la tentation et l'exploitation - et les personnages dessinés façon archétypes - le chevalier blond et blanc à la Lancelot, les villageois exploités et zombiesques - participe du charme de ce Thorgal.



Une belle histoire au récit haletant, entre aventure exotique et heroic-fantasy, et décors immersifs et prenants. Avec aussi 2 ou 3 planches à se rouler par terre tellement qu'elles sont belles, ce 3ème album monte la série d'un cran !

Comme souvent, « Thorgal, volume 4, la galère noire » est encore une fois une aventure magistrale matinée d'un exotisme oriental bienvenu.



Le scénario construit autour de la jalousie d'une jeune fille est brillant, les péripéties nombreuses et cette fois le style de Rosinski plus abouti que lors des premières planches des aventures du héros, touche sa cible.



Parfaitement maitrisé, ce volume 4 renforce le sentiment d'excellence du duo Van Hamme/Rosinski !
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Comme souvent, « Thorgal, volume 1, la magicienne trahie » constitue un coup de maitre.



Le scénario concocté par Van Hamme est formidable, délicieusement épique et contient tous les ingrédients qui font le succès des grandes sagas nordiques : nature sauvage, périls, trahison et présence du merveilleux...



Le style de Roskinski n'est certes ni le plus élégant ni le plus spectaculaire, mais il est suffisamment efficace pour incarner la dimension de ce nouveau héros ressemblant à un Ulysse scandinave.



Bravo !
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Une seule histoire pour ce 2ème album de la série initiale, mais quelle histoire ! Le jour promis pour leur mariage, deux aigles géants enlèvent Aaricia à Thorgal. Lancés en drakkar à la recherche de la fille de leur chef, les vikings se rebellent. Thorgal et son plus proche rival, le frère d'Aaricia, sont laissés dans une barque à la dérive au cœur des mers gelées...



Quand on est un héros de bd et qu'on a Van Hamme au scénario, il y a intérêt à avoir le coeur bien accroché. Enlèvement, trahisons, rêves inaccessibles, combats musclés, rencontres  improbables, retrouvailles magiques : le scénariste éprouve à chaque page de cet album, le courage, l'adresse et la loyauté de notre héros des brumes du nord préféré.



Et comme Van Hamme aime aussi à le faire voyager, le dessin souple, épique et réaliste de Rozinski s'en donne à cœur joie. L'Île des mers gelées est loin d'être un paradis blanc pour celles et ceux qui y vivent. Immenses et perdus, magiques et contrastés, les lieux et les climats du Nord inspirent les plumes et la palette du dessinateur et régalent l'œil du lecteur. Les personnages du tome 1 et la galerie des nouveaux émergent de l'eau, de la glace et de la terre, battus par l'air, les vents et le froid. Leurs traits, leurs regards, leurs attitudes et leurs vêtements, disent la vie et le feu qui brûlent en eux, comme un puits d'émotion. Ou le reflet des étoiles.



Un album magique et fondateur où le héros, secoué par tous les vents, apprend aussi d'où il vient.

Nerio a pris la tête des entreprises familiales et n'a qu'une seule passion, qu'un seul objectif : agrandir toujours et encore son empire financier au point d'être le plus grand milliardaire du monde.

Mais après lui, il n'y a personne. Qui donc héritera de l'empire Winch ? Il paraît que au Monténégro des membres de sa famille vivraient encore...



Voici le dernier tome de cette trilogie qui retrace les origines de l'empire Winch, le dernier maillon que représente Nerio qui va adopter Largo.

Nous avons en parallèle les années que Nerio passent à agrandir son lucratif empire. Quitte à employer des moyens pas jolis jolis, et de l'autre le destin des derniers représentants de la famille Winczlav au Monténégro. Il s'agit de Aliana et sa fille Danitza qui tentent de survivre dans l'insécurité, la prostitution et les malheurs qui s'enchaînent.

Une trilogie assez intéressante et pas seulement réservée aux fans de Largo Winch. Le destin de cette famille d'immigrés qui va devenir richissime est dessinée dans une ligne claire efficace.

En un album et deux récits le ton est donné et la saga lancée : Thorgal, l'enfant des étoiles, vivra ses aventures entre vengeance et désirs, entre monde réel et rêves et cauchemars tout droit tombés du ciel ou sortis des légendes vikings.



Condamné à mort par le père de celle qu'il aime, le Blueberry des brumes du nord doit sa vie à une belle et étrange femme à l'œil gauche blessé et l'imposante chevelure rousse. Qui est-elle et que va-t-elle faire de l'année que lui donne Thorgal à son service ? Redoutable pacte, redoutables anneaux - le premier trésor qu'elle lui demande de conquérir pour elle - et redoutable dilemme pour ce récit de 30 planches au dessin admirable plein de réalisme et d'émotions dans des décors et avec une action à couper le souffle.



Le second, sur 16 planches où les décors alternent et contrastent encore avec force, conduit Thorgal au paradis... ou presque. Faut-il en sortir et si oui comment ? Nouveau dilemme. Après la loyauté et l'indépendance du héros éprouvées dans le récit initial, voici Thorgal plongé dans la quête qui va, avec son amour pour Aaricia, nourrir sa saga : la lutte pour la rédemption et le triomphe de la vérité entre les mensonges des hommes et ceux des dieux. Le dessin a le réalisme qui sied au héros et sa quête pour que le lecteur l'aime et l'y suive.



En bref, deux épisodes de nordic-fantasy héroïque, envoûtante et captivante. Que demander de plus ? Les plus grands épisodes sont à venir, mais le ton est bien plus que donné. La bd tient son héros des brumes nordiques au sang chaud et son couple maudit façon Tristan et Iseut chez les Vikings.

J'apprends que cette BD est adaptée d'un roman (au moins les premiers tomes). La BD semble avoir mieux fonctionné ;)



J'ai vraiment passé un bon petit moment ! C'est une BD à l'ancienne, avec un dessin à l'ancienne, de même que la composition. J'aime bien !



En revanche, ça ne fait pas dans la dentelle, c'est un peu violent non ? M'enfin, ça passe quand même finalement.



On est clairement sur un tome 1 de diptyque 1 (les tomes fonctionnent 2 par 2). Les personnages se dessinent mais on attend d'en savoir plus. Pour l'instant, j'apprécie Largo mais sans plus. L'histoire également n'est que esquissée. À voir, à développer. Mais je vais poursuivre, c'est sûr !

Jean Van Hamme qui fut jadis mon auteur préféré, celui qui m'a fait véritablement venir à la bande dessinée grâce notamment au fameux « Le grand pouvoir du Chninkel » a désormais 85 ans. Il est surtout connu pour avoir créé et scénarisé les aventures de trois personnages de la bande dessinée belge à savoir Thorgal, XIII et Largo Winch. Non des moindres !



Son grand âge ne l'empêche pas de produire encore quelques BD notamment ce recueil de nouvelles confiées à différents auteurs de la génération actuelle : Bazin, Bertail, De Jongh, Djief, Durieux, Efa et enfin Munuera.



Sur les 6 nouvelles, la première sort incontestablement du lot pour nous proposer quelque chose de vraiment original. Les dents de l'amour m'ont un peu horrifié par rapport à la chute finale même si le scénario était plutôt basique. J'ai également aimé comment avoir sa statue sur la place Joachim XIII par son côté assez espiègle de l'arroseur arrosé.



Comme d'habitude dans ce genre d'exercice avec une multitude d'auteurs différents, il y a des hauts et des bas ce qui donne la moyenne.

Tout s’accélère dans ce tome 4.

Il y a des révélations, des rebondissements et des sacrés dessins.

Des barbouzes, des secrets d'états, des filles sexy, des salopards et une démocratie en danger ; voici les ingrédients qui nous tiennent en haleine.

Néanmoins, je ne doute pas que tout ce que nous avons compris s'effondre dans le prochain tome.

"La marque des bannis" est un magnifique album qui relance complètement cette grande épopée. Pour une fois, le héros central n'est pas là et c'est sa famille qui doit surmonter seule de lourdes épreuves. Je pense que j'ai adoré car la magie est peu utilisée, laissant la place aux interactions humaines des comportements les plus héroïques aux pire bassesses dictées par la bêtise et la jalousie : une vraie histoire de vikings dans son jus.