Jean Verney

1948. France. Département des Landes. Base secrète 51.



- La France est occupée !

- Par les Allemands ?

- Mais d’où sortez-vous ? Vous avez hiberné pendant trois ans ou quoi ?

- Ben…

- Après l’occupation allemande, c’est l’occupation américaine. De Gaulle, le général de brigade à titre temporaire, est dans son presbytère de Colombaye-les-deux-Eglises, Le gouverneur du SHAEF, McCarthy, un vrai dur anti-cocos, veut sa peau après qu’il ait déclaré que la France subissait sa seconde occupation. Le gouvernement de l’amiral Darlan envisage de poursuivre Charles de Gaulle en justice…

- C’est qui ce de Gaulle ?

- Vous ne lisez pas les journaux, vous n’écoutez jamais la radio, vous ?

- Ben, quand on est berger dans les landes, les moutons, on a beau les compter, ils ne sont pas très causants. Du coup, les nouvelles ne vont pas vite…

- De Gaulle, c’est ce type, ce colonel nommé général de brigade, attention, à titre temporaire, qui s’est ramassé une rouste contre les Allemands en 40 lors de la plus grande bataille de chars en Europe de l’Ouest qui s’est tenue en Belgique. C’était soi-disant un spécialiste des chars. Il a foutu le camp à Londres après ça où il a créé les Forces françaises dites libres. Après le débarquement en Afrique du Nord des Amerloques, ces derniers ont préféré traiter avec Darlan qu’avec ce prétentieux qui se hissait du col et voulait jouer à l’homme d’état. Paraitrait qu’il l’a mal supporté. Depuis, il se la joue le petit martyre qui, seul contre tous, exige que les mastiqueurs de chewing-gum se cassent de l’hexagone.

- Il a p’têt pas tort…

- Mais de quelle planète débarquez-vous ? Vous avez déjà entendu ce qui se passe à l’est ? Vous savez que la guerre continue à l’est ? Et que les Allemands sont devenus nos amis ? Ils se font étriller contre les Soviets pour qu’ils viennent pas jusque chez nous !

- Mais les Russkofs, c’étaient pas nos alliés ?

- Mon pauvre ami, vous retardez… Et pas qu’un peu…





Critique :



Bienvenue dans cette uchronie. Après mon introduction, que vous ne trouverez pas dans l’album et que je me suis autorisée afin de bien contextualiser les circonstances dans lesquelles se déroule cette aventure, j’espère que vous saisirez mieux de quoi il en retourne dans ce second tome de « USA über alles ».

Vous y découvrirez un concepteur d’avions hors-pair, Marcel Bloch ! Pardon, j’ai oublié que, malgré la défaite allemande, il ne fait toujours pas bon être juif, c’est pourquoi il est devenu Marcel Dassault !

Vous y entendrez parler de Philby… Il y est question de marins-pêcheurs qui semblent pêcher davantage de renseignements sensibles sur les oiseaux volants que sur les poissons… Et puis, d’un pilote, civil, d’exception, Nicolas Charlier, fraîchement arrivé en France après s’être évadé d’un bagne soviétique, et aussitôt engagé par son ancien employeur, Marcel Dassault.

Cette évasion est vue comme très suspicieuse par les services de renseignement américains qui se demandent par quel miracle cette évasion a pu avoir lieu. Dans la base, du côté des Français, Charlier ne compte pas que des amis…



Dans cet album, Jean-Pierre Pécau a glissé beaucoup d’humour… très caustique, voire noir. L’intrigue est intéressante. Côté dessin, les avions et autres engins s’en sortent plutôt bien… Ce qui n’est pas vraiment le cas des humains…



Une histoire plaisante à lire.

Février à novembre 1946. Le gang des tractions terrorise la France et réalise le casse du siècle en braquant la Poste de Nice. Menée par Pierrot le fou qui devient le premier malfaiteur de l’histoire à porter le titre « d’ennemi public n°1 », la bande écume Paris et la province semant la mort et la désolation sur son passage.



Rodolphe adapte ici plus ou moins fidèlement son récit publié en 2015 « La légende de Pierrot le fou ». La chronologie est davantage bousculée, c’est plus rythmé, plus visuel (forcément !) mais les nombreuses ellipses risquent de perdre en route plus d’un lecteur peu au fait de l’histoire du fameux « gang des tractions » ayant terrorisé pendant quelques mois une France à peine libérée de l’occupant allemand.



L’album s’ouvre sur la mort de Pierrot, fait un crochet par sa rencontre avec Joe Attia en Tunisie pendant son service militaire, s’attarde sur la formation du gang, revient sur le passé de résistant et de collabo de son chef. Se dresse au fil des pages le portrait d’un opportuniste prêt à tout pour s’enrichir, d’un homme à femmes séducteur, d’une tête brûlée préparant méticuleusement chacun de ses coups mais capable de coups de sang ravageurs.



C’est bien mené, prenant, la narration est fluide, le dessin parfaitement au service du récit. Beaucoup de choses restent en suspens à la fin de ce premier tome, même si on sait depuis le début comment tout cela va se terminer puisque l'album s'ouvre sur la mort de Pierrot. Quoi qu'il en soit, vivement la suite.




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Cette série avait un très bon potentiel de départ mais elle n'a pas su l'employer correctement et c'est bien dommage...



Le premier tome démarrait fort bien puisqu'on était plongé dans une terre du futur qui ressemblait à celle des empires mayas.



Le second tome n'avance pas très rapidement et cela traîne un peu des pieds avec tous ces chassés croisés inutiles. On a l'impression de faire du sur-place même si des révélations sont faites.



Le troisième et dernier tome vient totalement détruire la magie du mythe avec une aventure totalement spatiale qui ne justifie plus le titre de la série.



Gageons que les auteurs puissent un jour créer l'exploit au cours d'une autre série car ils ne manquent pas d'imagination et c'était très agréable à lire.



Cependant, dans le même genre, on préfèrera de loin l'excellente série H.O.P.E..

Premier constat de ce second tome, les dessins. Bien moins réussis que dans le premier, à tel point que les personnages se ressemblent. Certains "indiens" sont très proches et seules quelques détails anodins, tels qu'une plume, permettent de les différencier. Les couleurs en revanche sont toujours aussi belles et justes.

L'intrigue poursuit son chemin nous révélant peu à peu ce qu'il en est, mais rien de bien extra ordinaire ou en tous cas d'inattendu et de surprenant. Mis à part peut être l'habile façon que trouve l'auteur pour verser dans la sf, et je vous laisse découvrir comment.

Ce tome plutôt orienté action, se lit bien, facilement et donne envie de connaitre le dénouement de toute cette histoire, même si l'on s'y attend quelque peu.

Dernier point qui me plaît: la religion est abordée dans cette série de manière annexe et même si elle tient une place importante sans en être toutefois le centre, l'auteur nous montre comment des croyances et une foi aveugle se mettent en place et naissent en nous pour s'y ancrer profondément.

Je tombe par hasard sur cette trilogie dans ma bibliothèque favorite. L'aspect extérieur m'attire en premier lieu, la couverture est très attrayante et promet des aventures quelque peu exotique. En feuilletant un peu, je me laisse convaincre d'autant que tous les volumes sont disponibles. J'ai horreur de commencer un cycle sans que tous les tomes soient disponibles ou que la série n'est pas terminée.

Je tiens donc dans les mains un joli tome aux dessins plutôt agréables et aux couleurs chatoyantes. Les dessins ne révolutionnent pas le genre mais les couleurs utilisées permettent de créer des ambiances justes et cohérentes. Les tons monochromes pour les scènes de nuit et se déroulant dans une semi obscurité sont particulièrement réussies à mon goût.

L'histoire enfin nous plonge dans une sorte de survival où 28 personnes, 28 élus, 27 hommes et une seule femme, triés sur le volet, sont choisis pour repeupler la Terre 30000 ans après la disparition de l'espèce humaine. Rien de moins! Cette ébauche rappelle vivement le postulat de départ de nombreux " bouquins pour ados" tels que Hunger games, Maze runner ou encore Divergente, surtout lorsque le récit laisse entrevoir la forte probabilité qu'il s'agisse d'un test. L'histoire donc débute ainsi et nous plonge directement dans l'action lorsque les survivants sont confrontés à leur premières expériences de survie, et non des moindres! A ce stade là, je pense fortement à une bd telle que "Les naufragés d'Ythaq".... Les survivants continuent leur petit bonhomme de chemin refusant d'endosser le rôle de proies qui leur est prédestiné, découvrant petit à petit, et nous avec, ce qu'il en est. jusqu'à un dénouement final, tenant sur la dernière page, et ouvrant des perspectives plus qu'inquiétantes.

L'intrigue n'est pas des plus originales et semblent brasser des choses déjà vu ou lu. Néanmoins, elle se lit agréablement et je me surprend à tourner la dernière page assez rapidement, preuve que l'histoire m'a suffisamment convaincu pour m'y immerger et avoir envie d'ouvrir le tome suivant.

Un second volet qui intrigue toujours et qui donne envie de vite lire la suite de cette uchronie assez réussie.
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Nouveau tome et nouvelle orientation dans cette histoire. J'ai l'impression d'explorer tous les possibles de ce type de SF.

Mais au moins je ne m'ennuie pas. Ça reste assez divertissant.

Plus qu'un tome pour enfin connaître l'épilogue, mais je crois que ça pourrait durer encore longtemps.

J'ai été surprise par ce second tome. Ça ne prend pas de tout la direction que j'avais imaginé.

Et c'est très bien parce que cette histoire m'a l'air un peu plus complexe que ce que le premier tome laissait entrevoir.

Et petite cerise sur le gâteau, il ya une situation géographique à cette histoire.

A suivre donc

Ce troisième tome de "Terra Incognita" signe la fin du cycle 1 de cette série.



Nous quittons la Terre pour la poursuite de l’aventure au sein de la station spatiale où les survivants de l’humanité se sont réfugiés il y a des milliers d’années, suite à la fin de l’espèce humaine sur Terre.



Tout est question de temporalité, de survie des uns, d’utilisation des autres comme donneurs d’organes ou cobayes pour évaluer la possibilité de revivre sur Terre…



L’intrigue va vite, c’est difficile à suivre, on se sépare de personnages qui avaient leur importance jusque-là de façon brusque… et la fin arrive sans crier gare.



A mon sens, ce dernier tome aurait mérité un développement bien plus posé et donc plus long avec 1 ou 2 tomes supplémentaires. Tout cela fait un peu travail bâclé. C’est vraiment dommage, j’avais vraiment apprécié cette histoire et son développement jusque-là.



Peut-être le cycle 2 sera plus réussi : à suivre : )

Terra Incognita c’est cette Terre du futur, cette Terre dévastée par les Hommes qui ont programmé eux-mêmes leur extinction à force de guerres…



Nous commençons donc cette histoire dans le futur en 2154. Erwan est journaliste et, malgré les bombes qui tombent autour de lui, il mène l’enquête sur des disparitions mystérieuses. Sans laisser ni indice ni trace, des hommes et femmes disparaissent. Il va alors se rendre compte qu’ils sont tous descendants de peuples ancestraux et fondateurs de l’humanité.



Je ne vous en dirais pas plus, cela serait spoiler et vous dévoiler une partie de la surprise de l’intrigue de cet ouvrage.



J’ai beaucoup aimé, le dessin est beau, fourmille de détails, très coloré, ce qui lui donne beaucoup de dynamisme.



L’histoire est très sympathique, assez en tout cas, pour que je tourne rapidement les pages et ai envie d’ouvrir le deuxième tome, ce premier tome se terminant par une révélation.



A priori, il y a 4 tomes dans cette série : espérons que la suite sera aussi réjouissante que ce premier tome fut prometteur.

L'histoire de Pierrot le Fou : c'est fait proprement, avec un dessin clair et basique.



On y découvre le personnage, avec le grain de folie qui lui a valu son surnom. Si on est un peu surpris par le début de cette BD qui s'ouvre sur la mort de Pierrot le fou, on rentre vite dans l'histoire.



Intéressant !

Changement de papier pour ce tome 3 plus granuleux alors que les deux premiers tomes proposaient un papier glacé. Alors je n'y connais rien et je ne sais pas si c'est lié mais les couleurs en prennent un coup et sont plus ternes. En revanche le papier est très agréable au toucher et rappelle la texture du papier recyclé ( que j'encourage). Ce troisième tome boucle le cycle autant parce qu'il est le dernier qu'au niveau de l'intrigue et je vous laisse découvrir comment car depuis le premier tome, il est question de temps...

Ce volume surprend par bien des points; que ce soit par les choix de résolution de l'intrigue, le destin de certains personnages et certains parti pris par l'auteur. Le choix de fin semble le plus logique même si je ne suis pas d'accord avec l'orientation prise par l'auteur. Mais je ne suis pas l'auteur...

Les dessins sont un peu mieux réussis même si, à part les 3 ou 4 personnages centraux, la plupart manquent cruellement de caractérisation, graphiquement comme "scénaristiquement" (oui je sais!! ce mot n'existe pas!!!).

Dans l'ensemble, j'ai apprécié cette trilogie même si j'aurais aimé voir plus de profondeur dans le traitement des personnages principaux ( ils ne sont pas plus attachants que cela et semblent même interchangeables). L'intrigue aurait mérité quelques tomes supplémentaires ne serait ce que pour développer les idées à peine suggérées. La conclusion est plus que rapide et entendue....

J'aime bien le postulat de départ : 28 représentants de grandes civilisations terriennes choisis pour une seconde chance humaine 30000 ans plus tard.

Par contre je reste assez incrédule après l'hécatombe dans lew élus dès le premier tome.

C'est clairement un divertissement. Par contre je ne suis pas du tout fan de la représentation physique de l'unique élue féminine... devait elle forcément ressembler à Lara Croft ?

"J'sais pas quoi faire, qu'est-ce que je peux faire ???"



Alors non, ce n'est pas le remake du film de Godard, ni la BD du film, mais une BD qui reprend plus ou moins fidèlement l'histoire du tueur Pierrot le Fou des années 40/50.



Cette bande dessiné est plutôt réussi, elle se lit facilement et plutôt vite, les dessins sont bien fait avec une couleur plutôt sombre.

Ce que je reproche un peu c'est que l'on passe de flashback à flashback, du re-flashback... enfin parfois j'ai dû revenir un peu en arrière pour tout bien comprendre.

Ou alors c'est moi qui est idiot !

Dans ce second tome, nous retrouvons nos 3 survivants : Jézabel, Sal et Erwan, accompagnés du petit indien fait prisonnier, et bien décidés à délivrer leur compagnon pris par la troupe d’enfants qui a exécuté leur groupe.



Ils vont découvrir cette ville étrange, apparentée maya, dirigée et habitée que par des enfants ou de jeunes adultes. Tous les dix ans, les jeunes adultes sont enlevés par une mystérieuse lumière blanche venue du ciel, après qu’un groupe d’une trentaine d’adultes ait « atterri » sur leur planète, groupe d’impurs qu’il aura fallu décimer pour ne pas contrarier la lumière blanche et que la prophétie s’accomplisse.



J’ai été séduite par ce second tome. Les dessins sont réussis et les couleurs sont toujours belles et vives, ce qui participe encore une fois au dynamisme de l’histoire. Les personnages ont de la consistance et sont intéressants à suivre.



J’ai aimé les deux côtés anticipation et science-fiction mêlés de cette histoire.



Par contre, je n’ai pas comparé le nombre de pages, mais il m’a semblé que ce tome-ci était bien plus court que le premier… A tel point, qu’en tournant la dernière page, je me suis dit « déjà ?? ».



Je vais me plonger avec plaisir dans le troisième tome de cette série.

Dans ce dernier tome, l'auteur pointe définitivement sur la folie de Loutrel. On comprend mieux son surnom : il usait d la gâchette inutilement !

Un dernier tome qui conclue une série courte, mais claire.

La suite de l'histoire de Pierrot le fou, qui présente de nombreux flash-back sur son histoire durant la seconde guerre mondiale. On s'étonne qu'un tel personnage ait pu passer entre les mailles de la police, pendant aussi longtemps.

A l'image du premier tome, le dessin et les couleurs sont très agréables.

"A la vie, à la mort !", ce cri du cœur résume la vie violente et solidaire de l'association des criminels qui se firent connaître sous le nom du Gang des Tractions Avant. Une évocation très réussie, et qui dépasse le cadre de la chronique judiciaire pour plonger dans l'ambiance historique de l'époque : passionnant !
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Morts ou vifs ! À force de jouer avec le feu, on finit par se brûler. Pierrot le fou aura marqué les esprits de son temps et particpé à définir un archétype culturel encore largement en usage aujourd’hui.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..

Une deuxième volée biographique d’une légende de la criminalité française relatée avec brio.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..