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3.89/5 (sur 90 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Boulogne-sur-mer , le 13/05/1968
Biographie :

Jean Wacquet est un scénariste français de bande dessinée.

Il est actuellement directeur général éditorial des éditions Soleil.
La découverte de Rahan et des comics Marvel à l'âge de 7 ans développent sa passion pour la bande dessinée.

Dès 1982, il lance des fanzines (Vibro, Dangereuses Visions) puis participe à des publications comme Scarce, Les Cahiers de la bande dessinée, Sortez la Chienne, L'année de la BD... Il participe également au lancement de Mangazone, le premier fanzine français consacré au manga.

En 1987, il fonde à Lille (81 rue de la Monnaie) la librairie Dangereuses Visions, spécialisée en import USA, qui deviendra vite le principal importateur, distributeur et vépéciste spécialisé en comics et dérivés. Dangereuses Visions obtient un award aux États-Unis au début des années 1990 pour la qualité de ses services.

En 1990 et 1991, il organise à Villeneuve-d'Ascq le premier Festival de la BD anglo-saxonne, qui accueille pour la première fois en France des auteurs aussi prestigieux que Dave McKean, David Lloyd, Jamie Hewlett, Mike Zeck ou Bill Sienkiewicz.

De 1996 à 1999, il est directeur de collections aux éditions Le Téméraire qui publient Preacher, Sandman, Strangers in Paradise. Entretemps, il ferme sa librairie en 1998 afin de mieux se consacrer à sa carrière éditoriale.

En 1999, il devient directeur de collection (comics et beaux livres) aux éditions Soleil. Il initie notamment le premier beau livre consacré aux héros Marvel. Devenu directeur éditorial chez le même éditeur en 2001, il crée publieurs collections (Latitudes, Mondes Futurs, Soleil Levant, XII Septembre...)

Il est également l'auteur de Paroles de Poilus, Paroles de Verdun, Polnareff : suite de bulles, Coluche en BD et d'un livre consacré à l'illustrateur japonais Yoshitaka Amano.

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Bande annonce Marie des Dragons T1 .
Bande annonce de la bande dessinée "Marie des Dragons" tome 1. Scénario : Ange. Dessin : Démarez. Couleurs Nicolas Bastide. Une collection dirigée par Jean Wacquet. Parue aux éditions Soleil le 28 octobre 2009. Marie a 12 ans quand elle retrouve son village détruit, ses parents assassinés, ses frères et soeurs réduits en esclavage. Elle fuit, jurant, un jour, de se venger....


Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
On sait rire de pas grand chose finalement... C'est l'homme qu'est fait comme ça... Qu'il peut se fendre la tirelire pour un rien, même au cœur de la misère... C'est pas toujours de bon gout, mais ça fait du bien, on supporte un peu mieux le reste après...
Léon Penet, poilu
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Le chevalier poilu

Sans être tout petit, je ne suis pas trop grand.
À mon front large on voit tout au sommet des bosses.
Je suis doux et timide avec des airs pervers.
J'ai les cheveux très bruns avec des fils d'argent...
J'ai la moustache en çrue du Kaiser allemand.
Ma parole facile aime les phrases rosses ;
Je fais pour m'amuser des piqûres atroces.
Mon sourire est amer ; mon rire décevant.
J'ai le nez gros et gras-nez de caricature.
Ma lèvre est rouge comme une fraîche blessure.
Au fond de mes yeux danse une froide lueur.
Je suis inélégant avec désinvolture.
Je suis le chevalier de la piègre figure...
Mais une que je sais ne voit pas ma laideur.

Henri Aimé Gauthé
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J'étais l'autre jour dans les tranchées, (des Joyeux). Je n'ai jamais rien vu de si horrible. Ils avaient étayé leurs tranchées avec des morts recouverts de terre, mais avec la pluie, la terre s'éboule et tu vois sortir une main ou un pied, noirs et gonflés. Il y avait même deux grandes bottes qui sortaient dans la tranchée, la pointe en l'air, juste à hauteur, comme des porte-manteaux. et les "Joyeux" y suspendaient leurs musettes, et on rigole de se servir d'un cadavre boche comme porte-manteau. (p. 54)
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La brave sœur qui m'a sauvé veut retourner dans les salles : un blessé est resté dans son lit et va périr écrasé sous les éboulements ; les femmes et les enfants ne veulent pas la laisser sortir de la cave car c'est aller à une mort certaine, et puis ils lui disent que c'est un Allemand. "C'est un homme", répond la brave sœur, et elle sort, suivie du vieux jardinier. (p. 37)
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La guerre ne sert qu'à faire mourir les hommes et enrichir les marchands de canons.
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La marque extérieure de la distinction du militaire est la blancheur des mains.
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" Le plus difficile est de dire en y pensant ce que tout le monde dit sans penser. "
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Hélas, je n'ai pas été bien loin, une balle allemande m'a arrêté dans ma course sans arrêter pour cela la location de mon compteur qui, elle, continuait inexorablement sa marche ascendante, et je frémis d'épouvante en songeant que je pouvais être tué et que la location de mon compteur aurait continué jusqu'à la consommation des siècles (la seule qui soit gratuite).
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Je suis blessé très légèrement une première fois, une balle traverse mon sac placé devant moi.
Je continue le combat, lorsque mon camarade Loiseau est atteint à la jambe.
Je vois aussi mon lieutenant tomber traversé par une balle.
Une grande quantité de mes camarades sont couchés morts ou blessés autour de moi.
Je suis atteint d’une balle au côté gauche, je ressens une grande douleur comme si l’on me brisait les os.
La balle m’a traversé dans toute ma longueur en passant par le bassin et s’est logée au-dessus du genou, aussitôt je ressens une grande souffrance et une fièvre brûlante.
[…]
Le combat est terminé.
Tout mes camarades ont battu en retraite.
Et nous, les blessés, nous restons abandonnés, sans soins, mourant de soif.
Quelle affreuse nuit !
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Les 45 premiers jours de la guerre font plus de 600 000 morts, blessés ou disparus. La guerre va tuer plus de poilus en 6 mois qu’elle n’en tuera dans les 4 ans qui suivront… on comprend pourquoi l’armée française ne publie pas ses pertes…
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