Citations de Jérémie Pichon (26)
On fait de belles économies quand on arrête de consommer n'importe quoi !
Exemple : l'alimentation. En mangeant bio, local et de saison, je demande à avoir une offre de produits bio, locaux et de saison, qui se cumule à la demande des autres et crée un marché auquel l'offre va s'adapter. Plus nous serons nombreux à avoir cette demande et plus l'offre classique sera affaiblie et le système agricole pourra changer. Mon euro est mon pouvoir dans un système basé sur l'offre et la demande. En mettant mon euro au bon endroit, je décide du monde dans lequel je veux vivre. C'est la même chose pour ma banque, ma maison, mon électricité, mes vêtements. En soutenant une filière, je la développe.
Faisons le point. La surface de la Terre est de 510 millions de km2, à 7 milliards d'individus, cela nous laisse en théorie 7,6 ha de surfaces bioproductives disponibles pour chacun. Retirons du compte les océans, la Sibérie et autres déserts inhabitables, ce chiffre passe à 1,7 ha. Que l'on doit partager avec l'ensemble des autres êtres vivants (oiseaux, mammifères...) et les forêts.
A l'heure actuelle, nous consommons plus que ces 1,7 ha d'espaces productifs. C'est-à-dire plus que ce que la Terre peut nous donner et cela ne lui laisse pas le temps nécessaire pour se régénérer. Nous épuisons nos ressources. Chaque année, nous vivons à crédit à partir du mois de juillet environ.
Le mot le plus important à coller à ce bilan est REFUSER. Refuser de se faire emballer, suremballer. Refuser un système qui dégénère, nous coûte cher et hypothèque les chances de nos enfants à vivre aussi bien que nous ou nos parents. Refuser de brûler des déchets organiques. Refuser un sac plastique. Refuser de faire comme les autres. Refuser est le début du changement. Refuser, c'est renoncer. Mais franchement, on s'en fout royalement de ne plus manger de chips en sachet à l'apéro. Bien au contraire.
Selon le PNUE (Programme des Nations Unies pour l'Environnement), 200 kg de déchets arrivent chaque seconde dans nos océans.
Le problème du monde c'est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes, alors que les personnes stupides sont pleines de certitudes.
Ceux qui n'y croient pas sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
Les usines de production de vêtements utilisent le plus de produits chimiques au monde après l'industrie pétrolière !
Les fabricants en mettent en grande quantité pour rendre les vêtements beaux et colorés, et pour les transporter par bateau depuis l'Asie. Mais ces produits sont très dangereux.
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui le regardent et ne font rien.
Contrairement à ce que certains médias et tenants du système caricaturent à longueur de journée, l'écologie ce n'est pas revenir à l'âge de pierre, ni se priver de tout ! C'est trouver d'autres solutions que celles que l'on vous met sous le nez ou que la pub vous vend. Redevenez acteur. Choisissez ce que vous voulez acheter, manger, vivre chaque jour.
En consommant moins nous dépensons moins et donc travaillons moins. La sobriété volontaire permet de gagner ce qu'il y a de plus précieux aujourd'hui : le temps.
Nous stigmatisons trop souvent l'obsolescence programmée par les fabricants mais nous en sommes les premiers responsables à travers la mode et nos achats trop fréquents et nombreux.
Les technologies vertes perpétuent l'idée de croissance-consommation basée sur de nouveaux besoins. La réponse se trouve en fait bien dans la redéfinition de nos besoins, la sobriété technologique et le partage.
Le dentifrice : la recette...
...Le bicarbonate de soude est utilisé pour avoir de jolies dents blanches (Attention a son utilisation car il est corosif. Vous pouvez en mettre moins, 1/2 cuillère suffit)
- Le sel est antiseptique et antifongique
- L'argile blanche est assainissante et anti-infectieuse
- L'huile essentielle de menthe donne une haleine fraiche, on peut aussi utiliser de l'HE de citron qui est antiseptique et bactéricide.
Voilààààààà, j'ai promis, j'ai fais!
Par mes choix de vie, de consommation, d'implication citoyenne, je suis le facteur clé du changement. En arrêtant de consommer, en refusant d'acheter en grande distribution, en plaçant mon argent sur des fonds solidaires, en choisissant des filières locales et vertueuses, en participant à la vie quotidienne. Ma vie quotidienne, mes achats, mon travail sont des choix de société.
En changeant l'individu et les mentalités, on amorce un changement collectif.
C'est inutile de se mettre tout le monde à dos et passer pour le donneur de leçon rigide. Vous ne rendez pas service à l'écologie non plus en la servant à l'apéro avec une sauce à la culpabilité et aux reproches. Contre-productif.
En France, ce sont 80% des 3,3 millions de tonnes de déchets plastiques produits chaque année qui partent en fumée ou dans un trou.
A l'échelle mondiale, c'est 95% !
Et concernant les jouets et autres plastiques des enfants, c'est 100%. Pas moins.
Noël ou la grand-messe du déchet. Il faut voir ce qu'on emmène à la déchetterie à la fin du déballage des cadeaux. Plastique, carton, attache plastique, papier coloré, polystyrène... Votre coffre de voiture est aussi plein que le coffre à jouets. Mais estimez-vous heureux car vous avez maintenant un superbe couteau électrique à saucisson. Ça vous manquait.
Anaïs LOUZON
pour avoir cru en nous et nous avoir sortis du caniveau où on était,
Elvire SIEPRAWSKI
pour sa relecture attentive et sa tentative de nous mettre au zéro gros mot,
Sophie PEÑA GARZON pour les fotes d’ortaugrafe,
Emilie ALART
pour ses recettes au miel quicollentmaisquimarchent,
Raphael PRIMET pour être là encore une fois,
Eloise DESMIETTESDANSMONSLIP pour sa motivation et son soutien sans faille,
Audexter ROSIER
la psychopathe allemande du français,
Ilse DETHUNE
pour sa connerie world class,
Philippe VALETTE pour son gros Georges,
Nathanaelle COURTOIS pour son soutien,
toute la communauté Zéro Déchet
qui nous suit et nous donne matière à réfléchir chaque jour,
les associations environnementales et leurs militants qui tiennent bon depuis des années contre vents et marées,
à nos parents
qui y comprennent quedal mais qu’on aime quand même,
à nos enfants
qui continuent de pourrir notre bilan déchet annuel,
à nous deux
pour cet énième écoprojet mené à fond,
à notre planète,
seule et unique, si belle, si fragile et si peu respectée.
En consommant peu, en n’achetant pas en grande distribution, en choisissant des filières locales et vertueuses, en plaçant mon argent dans des fonds solidaires, en privilégiant les transports doux, en adoptant la sobriété numérique, je peux être un facteur clé du changement