C'est en repérant par hasard la tranche de ce livre à la BM que j'ai déniché ce premier roman australien, Le grand ordinaire écrit par Jeremy Chambers. La quatrième de couverture aura fini de me convaincre. Me voilà embarquée avec Smithy dans une bourgade perdue de la région de Victoria, au sud-est de l'Australie, où triment, jour après jour, sans autre horizon que les centaines d'hectares de vignobles, une poignée de saisonniers.
Cernés par les ceps, la chaleur et l'ennui - ces hommes, le soir venu, filent au pub se saouler à ne plus tenir debout. Oublier cet environnement de désolation, oublier le désespoir ambiant, oublier cette vie de dur labeur sans espoir, Smithy, le personnage principal, ancien tondeur de moutons et buveur invétéré est aujourd'hui contraint à ne plus toucher à une goutte d'alcool pour des raisons de santé. Sans l'alcool, la chape de nuages se lève et Smithy voit la vie telle qu'elle est.
Sa vie, celle de son fils, Spit et de ses amis. Il observe ainsi ses compagnons de travail se détruire à petit feu, les anciens embarquant les plus jeunes au pub. Smithy se joint à eux sans réelle envie, sa consommation de limonade étant devenue un sujet de moquerie. Mais lorsque cet homme rentre chez lui, son passé lui revient : son mariage malheureux, son amour de jeunesse disparu. Puis peu à peu, Smithy se souvient des fantômes de son passé : ses premières années dans un orphelinat tenu par des sœurs catholiques au nord de l'Australie, dans le bush où avec quelques autres têtes blondes il côtoyait les négrillons et accompagnait parfois le Père dans ses tentatives d'évangélisation de ces aborigènes qui l'impressionnait fortement.
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la suite sur mon blog pour connaître les raisons d'un tel coup de coeur !
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