AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.93/5 (sur 104 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Jess Swann est originaire du charmant département des Ardennes où elle réside toujours, entourée de ses deux chattes. Grande lectrice, elle écrit des fanfictions depuis une quinzaine d’années et tire son inspiration de la culture populaire (Star Wars, Pirates des Caraïbes, Vampire Diaries…) ainsi que de la littérature anglaise (Jane Austen, les sœurs Brontë…). Après cinq romans parus chez divers éditeurs et ayant pour toiles de fond la romance, la littérature gothique ou le fantastique, elle s’aventure à présent dans l’univers de la chick-lit.

Ajouter des informations
Bibliographie de Jess Swann   (7)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Était-ce donc cela l'Angleterre ? Un bout de terre entouré de grisaille, battu par les éléments et humide ? Le cœur lourd, la jeune fille observa les falaises peu hospitalières qui s'étendaient à l'horizon.
Commenter  J’apprécie          120
Le maire termina son discours trop vite à mon goût et la musique reprit sur un tempo plus sensuel. J’inspirai alors que les premiers accords d’une salsa s’élevaient.
— Il me semble que vous m’aviez promis une danse.
Drayton. Je ne pouvais pas me dérober sans être impolie, et j’acceptai la main qu’il me tendait.
Son bras enserra ma taille avec fermeté et son corps épousa le mien tandis que la mélodie langoureuse s’élevait dans la pièce. Je réalisai qu’il était bon danseur, et je me détendis tandis qu’il me guidait sur la piste. Mon regard accrocha le sien et je restai silencieuse avant de réaliser l’incongruité de la situation. Alors que je m’étais promis de ne pas côtoyer Drayton plus que nécessaire, voilà que je dansais la salsa dans ses bras ! Je pivotai légèrement et il me ramena contre lui avec aisance. J’inspirai. Me retrouver aussi proche de lui me troublait plus que je ne l’aurais cru. Cela augmenta encore ma contrariété et je pinçai les lèvres, bien décidée à ne pas lui adresser un mot, avant de me souvenir qu’il n’appréciait pas particulièrement devoir bavarder.
Commenter  J’apprécie          70
- Je croyais que vous n’aimiez pas danser.
- Vraiment ? s’étonna Drayton. Au contraire, j’adore ça.
Je pris brusquement conscience de la chaleur de sa main contre mon dos et je déglutis.
- Vous savez qu’il est parfois appréciable de discuter avec son partenaire ?
Je sentis ses doigts s’affermir autour des miens tandis qu’il me faisait à nouveau tourner avant de me ramener contre son torse.
- De quoi souhaitez-vous que nous parlions Cassandra ?
Je ne répondis tout d’abord pas, en vérité, j’éprouvais de plus en plus de peine à penser à autre chose qu’à son corps contre le mien. Je me forçai à reprendre mes esprits et lui souris.
Commenter  J’apprécie          60
Il se pencha sur moi. Surprise par son geste, je ne songeai pas à bouger. Ses lèvres se posèrent sur les miennes pour un baiser léger avant de s’enhardir. Mon cœur accéléra et je m’abandonnai dans ses bras. Je n’avais pas la force de résister. Je n’en avais aucune envie. Il m’enlaça, étroitement alors qu’il continuait à m’embrasser avec fougue. Je perdis pied pour de bon. Je ne savais plus où j’étais. Plus rien ne comptait à part sa bouche sur la mienne. Ses mains caressèrent mon dos et je l’étreignis à mon tour. Ses cheveux soyeux glissèrent sous mes doigts et je sentis son parfum délicatement musqué alors qu’il me pressait conte lui. Une vague de désir monta en moi et je m’accrochai à lui, le cœur battant à tout rompre. Je ne voulais pas que ça s’arrête. Jamais.
Commenter  J’apprécie          30
Tout en parlant, il me guida pour une autre figure, puis son bras m’enlaça de nouveau.
— Vous ne paraissez pas être le genre de femmes qui manquent de conversation, au contraire.
Sa main glissa lentement sur mon dos et je m’écartai légèrement. Qu’est-ce qu’il faisait chaud dans cette maudite salle !
— Pourtant, je peux vous assurer que je peine souvent à trouver quelque chose à raconter et que je dois me forcer pour bavarder. En fait, je pense que nous nous ressemblons sur ce point, nous n’aimons pas parler pour ne rien dire et ne brillons pas par notre sociabilité.
Un léger sourire aux lèvres, Drayton me répondit tout en me ramenant contre lui.
— Je vous trouve sévère avec vous-même, Cassandra.
— Et avec vous aussi sans doute."
Commenter  J’apprécie          30
Non, c’était une plaisanterie, ce n’était pas possible. Je devais mal entendre, il ne pouvait pas être en train de me faire une déclaration ! Pas lui ! Je plongeai dans son regard et mon souffle de bloqua dans ma poitrine. Il semblait vraiment sincère.
Commenter  J’apprécie          40
J'avais rarement vu un homme aussi séduisant.
Il avait les cheveux très sombres et son visage aux traits bien dessinés suffisait à le faire remarquer, mais, plus que le reste, ce furent ses yeux qui retinrent mon regard; de couleur claire, j'imaginai qu'ils étaient bleus. Quel dommage qu'il affiche une mine aussi renfrognée ! Je me demandai qui il était ... Un frère ? Non, l'article publié dans le journal ne mentionnait qu'une soeur, peut-être était-il son fiancé ? Je me penchai à l'oreille d'Emily. Elle, qui était toujours au courant de tout serait sûrement capable de me renseigner
Commenter  J’apprécie          30


Main dans la main, les deux jeunes filles descendirent l’escalier. Au pied de ce dernier, elles faillirent percuter Andrew. Le jeune homme les fixa d’un air nonchalant puis ses yeux se posèrent sur Violet. Son visage se contracta brusquement et, avant qu’elle ait pu prévoir son geste, il referma ses doigts sur le collier offert par Constance.

« Retirez cela tout de suite. Ce bijou n’a rien à faire autour de votre cou ! »

Toute joie envolée, Violet blêmit et Andrew tira sur son collier d’un geste sec. Un petit cri effrayé s’échappa des lèvres de la jeune fille alors que son cousin lui ôtait de force le bijou, arrachant au passage quelques mèches de ses cheveux.

« Non ! Ne faites pas ça. Andrew… » gémit Constance qui paraissait tout aussi terrorisée que sa cousine.

Les yeux gris d’Andrew se posèrent sur sa sœur et il se détourna sans un mot, le collier dans son poing serré.

Secouée, Violet frémit et Constance la prit par la main.

« Je suis navrée… Je ne pensais pas que nous le rencontrions, je croyais qu’il était sorti. »

Incapable de répondre, Violet se laissa aller contre le mur, les jambes flageolantes. Elle entendit vaguement sa cousine appeler Fanny et lui demander des sels, avant de sombrer dans l’inconscience.



*

* *



Lorsque Violet reprit connaissance, elle reconnut le décor désormais familier de sa chambre. Elle avait à peine ouvert les yeux qu’une femme se pencha sur elle. La jeune fille reconnut l’austère madame Hodges, l’intendante de la demeure.

« Vous voici de retour parmi nous », constata cette dernière sans la moindre chaleur.

Violet se redressa légèrement, les tempes douloureuses.

« Que s’est-il passé ? Où est Constance ? s’inquiéta-t-elle aussitôt.

— Mademoiselle Constance se repose dans sa chambre, elle a eu une crise après votre évanouissement », l’informa la domestique, un brin accusatrice.

Le cœur de la jeune fille se serra à cette nouvelle.

« Je vais aller la voir.

— Certainement pas ! Vous en avez assez fait pour aujourd’hui. Ce dont mademoiselle a besoin c’est de sommeil et de calme. Votre présence ne ferait qu’empirer son état. Le mieux est que vous restiez où vous êtes. Je vais vous faire monter du thé et de quoi vous restaurer. »

Découragée par l’attitude de l’intendante, Violet n’insista pas et reposa sa tête sur son oreiller. Les yeux clos, elle songeait avec angoisse à son altercation avec Andrew lorsque des bruits de voix lui parvinrent.

« Père c’est immoral ! Comment pouvez-vous cautionner une telle abomination ?

— Silence ! Vous ferez ce que je vous ordonne, Andrew, ou sinon… »

La fin de la phrase de William se perdit dans le fracas de la porte qui claquait et Violet sursauta. Le cœur lourd, elle ruminait la haine que lui vouait son cousin lorsque madame Hodges pénétra à nouveau dans la pièce, la même expression placide sur son visage.

« J’imagine que vous souhaitez dîner ici ce soir », commença-t-elle.

Agacée par son attitude, Violet rétorqua sans réfléchir :

« Au contraire, je me sens mieux et je serais heureuse de tenir compagnie à mon oncle, du moins si ma présence est la bienvenue. »

Les lèvres de la femme se pincèrent un peu plus.

« Soit, mademoiselle ».

Elle n’ajouta rien mais Violet crut l’entendre marmonner que c’était une pitié de voir des sauvages se remettre aussi rapidement alors que sa pauvre cousine était alitée.
Commenter  J’apprécie          10
Nous passions désormais la majorité de nos soirées chez Ross et Darla. Pour ma part, j’étais fatiguée de devoir sans cesse me rendre chez eux plutôt que de profiter des expositions ou des autres manifestations qu’offrait la ville de Chester, mais le petit groupe que nous constituions était tributaire des exigences de Ross Junior que Darla se refusait obstinément à confier à une tierce personne. Je plaquais donc un sourire de façade sur mes lèvres soir après soir tout en rêvant de nouvelles rencontres et d’activités plus stimulantes pour l’intellect. Helen ne semblait pas être gênée par la routine dans laquelle nous nous étions laissé piéger et elle était tout sourire à chacune des blagues éculées de Ross.
« Ta sœur est resplendissante ce soir, soupira James. Quel dommage qu’elle n’ait pas l’occasion de découvrir d’autres personnes, de sortir, de voir des expos… À son âge, elle devrait en profiter pour découvrir le monde au lieu de s’encroûter dans son histoire avec Vane. »
Surprise par l’amertume de son ton, je lui jetai un regard de biais tandis qu’il reposait son verre, les yeux sur Helen. Loin de sembler s’en apercevoir, ma sœur se pencha sur Oliver pour un baiser qui n’avait rien de chaste.
« Elle est amoureuse », soupirai-je, consciente que mes propos ne feraient qu’ajouter à sa tristesse.
James ferma brièvement les yeux puis posa son regard délavé sur moi.
« C’est sérieux à ce point ? »
J’en étais venue à considérer James comme un ami et je renâclais à le peiner, mais je ne pouvais pas l’encourager à espérer qu’ils rompent.
« Elle dit qu’il est son âme sœur…
— Alors elle n’aimera jamais un autre que lui, sourit tristement James. C’est ce qu’elle m’a dit une fois : “ Lorsqu’on trouve son grand amour et qu’on le perd, on ne peut plus jamais aimer ” », cita-t-il.
Je grimaçai en reconnaissant les paroles de ma cadette.
« Helen est encore très jeune. Elle a la tête pleine d’idées romantiques… » l’excusai-je instinctivement.
James se força à sourire pour saluer mon effort puis secoua la tête.
« Je pense pourtant qu’elle devrait rencontrer d’autres personnes, sortir d’ici. J’ai une idée. Un de mes partenaires commerciaux est un amoureux des arts et possède une collection de tableaux absolument magnifique : Turner, Gainsborough, Degas et d’autres impressionnistes… Il vit à Liverpool. Nous pourrions louer quelque chose et y passer le week-end. »
Commenter  J’apprécie          10
Drayton inspira lourdement et me fixa.

— Je… je ne peux plus résister. J’ai essayé de me raisonner mais je n’y arrive pas, lâcha-t-il d’une voix hachée.
[...]

— Tu me plais. En fait, je n’ai jamais désiré aucune femme autant que toi. J’ai cru que ce n’était qu’une attirance passagère et qu’une fois parti de Limerick, je t’oublierais, mais je pense sans arrêt à toi. Quand j’ai appris que tu étais à Dublin, si proche de la maison de ma tante, j’ai su qu’il fallait que je te revoie même si c’était déraisonnable.

Mon cœur accéléra encore, je n’arrivais même plus à penser correctement.

— Je me sens bien avec toi, tu es intelligente, amusante, spontanée et tu as les plus beaux yeux que j’ai jamais vus. Je n’ai jamais ressenti une chose pareille. Je sais que c’est de la folie, mais tu es la seule femme qui me fait cet effet-là. Il y a quelque chose chez toi qui m’attire et que je n’arrive pas à ignorer. Pourtant, j’ai essayé ! s’enflamma-t-il.

Non, c’était une plaisanterie, ce n’était pas possible.
Je devais mal entendre, il ne pouvait pas être en train de me faire une déclaration !
Pas lui ! Je plongeai dans son regard et mon souffle se bloqua dans ma poitrine. Il semblait vraiment sincère.

— Je sais bien que dès que notre relation sera connue, les journaux à scandale en feront des gorges chaudes. Ils publieront des articles sur toi, sur ta famille, et je passerai pour un con. Mais, je m’en fiche. Peu importe la grossièreté de ta mère et de tes sœurs, je ferai avec. Etre avec toi a plus d’importance que ma réputation.

Oh le…

— J’ai tenté de combattre mes sentiments. Mais je n’y arrive pas. Je suis tombé amoureux de toi, murmura-t-il.
[...]

— Je suis sûre que beaucoup de femmes seraient heureuses de t’entendre dire de telles choses, mais pas moi. Je n’ai jamais voulu te séduire et encore moins que tu tombes amoureux de moi. Je suis désolée, mais je ne ressens absolument rien pour toi. Tes inquiétudes pour ta réputation étaient donc inutiles. Je suis certaine que, grâce à elles, tu surmonteras très vite ta déception.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jess Swann (106)Voir plus

Quiz Voir plus

Correspondances artistiques (1)

D'une Joconde à l'autre, séparément et chacun à sa manière à des dates différentes, deux artistes français ont célébré Mona Lisa en chanson (indice : Aigle et tête de choux) :

Serge Gainsbourg et Léo Ferré
Léo Ferré et Anne Sylvestre
Barbara et Serge Gainsbourg

10 questions
269 lecteurs ont répondu
Thèmes : peinture , musique , histoire de l'art , Instruments de musique , musiciens , art , artiste , symphonie , mer , Japonisme , impressionnisme , sécession viennoise , Abstraction , Côte d'Azur (France) , romantisme , pointillisme , symbolisme , Pique-niques , joconde , leonard de vinci , renaissance , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..