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Critiques de Jim Carrey (50)
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Mémoires flous

Si tu aimes Jim Carrey autant que moi alors ce roman est fait pour toi. Si tu ne l'aimes pas ça va être un petit peu compliqué mais tu peux au choix : 1. tenter de découvrir ce roman (seuls les imbéciles ne changent pas d'avis) ou 2. courir te procurer la bio d'Ophélie Winter qui sort ce mois-ci.



You're welcome ! Oh toi lecteur qui aime Jim Carrey autant que moi. Je t'offre un voyage en first class digne d'un trip sous LSD, pas de retour possible, chez Jim Carrey la descente n'existe pas. C'est que le soleil tape fort à Los Angeles mais je te préviens tout de suite nous n'aurons pas le temps de siroter des cocktails et de bronzer tout nu au bord de la grande piscine que Jim a fait installer dans sa somptueuse villa-cube en verre car la fin du monde est proche, tout juste le temps de participer à une séance de thérapie régressive sous la houlette du célèbre gourou Natchez Gushue dans la villa de Kelsey Grammer sur les hauteurs de Malibu en la charmante compagnie de Gwyneth Paltrow, Sean Penn, Goldie Hawn et Nicolas Cage, il faut bien refaire le monde avant qu'il ne disparaisse...



"La maîtresse dit que la vraie beauté vient de l'intérieur, c'est vrai ? Non, non ça c'est des mensonges de bonnes femmes laides." (Menteur, menteur 1997).

Nous sommes en Californie, tout le monde il est beau, tout le monde il est... gentil ? Gentil non, beau oui et ce n'est pas Georgie DeBusschere qui nous dira le contraire. Vous ne connaissez pas Georgie ? C'est la nouvelle bombe dont Jim s'est entiché, ancienne candidate de téléréalité (Survivor l'équivalent de notre Koh-Lanta en France), un petit peu actrice aussi à ses heures perdues et qui a tout de même le mérite d'avoir fait émerger Jim de sa léthargie. C'est qu'il nous a fait un petit coup de mou l'ami Jim, il s'est un peu empâté à force de passer ses nuits scotché sur son écran géant, lobotomisé par moult séries sur Netflix, attendant désespérément le rôle qui relancerait sa carrière. Qu'à cela ne tienne, ce que Jim Carrey veut, Jim Carrey l'obtient et une union karmique plus tard (c'est très à la mode chez les stars et cela évite les divorces coûteux), quelques billets lâchés ici et là dont trois millions de dollars et des poussières pour l'acquisition d'une toile de Frida Kahlo aux enchères chez Christie's à New-York (faut bien gâter la dame) voilà donc notre Jim heureux en ménage, pour un temps seulement car la belle s'esbroufe, le visage déformé par les injections de Vividerm, entre un rendez-vous chez son chirurgien esthétique et une audition à Palm Springs pour le prochain Tarantino, tentant d'égaler le jeune sosie de Marylin Monroe qui a pris place dans le lit conjugal depuis peu.



"Chacun de nous accepte la réalité du monde auquel il est confronté." (The Truman Show, 1998).

A-t-on seulement le choix ? Jim Carrey a une technique imparable lui pour mieux l'accepter : il s'en moque, il s'en moque éperdument, il s'en moque brillamment, aussi il n'hésite pas à se foutre de la gueule de ses congénères acteurs, artistes, qui, tous autant qu'ils sont dans ce roman, Nicolas Cage, Charlie Kaufman, Sean Penn, Gwyneth Paltrow, Anthony Hopkins parmi les plus cités, sont tous dotés d'un égo à dimension cosmique. Bipolaires, schizophrènes, ils ne recherchent qu'une seule chose : la reconnaissance suprême car comme nous le dit si bien Jim : "la star nourrit le système et le système nourrit la star", c'est le deal à respecter...



Mégalo Jim ? Complètement mais aussi très lucide sur les rouages et les magouilles de la grande machine infernale que sont les studios de Hollywood. Et il n'est pas en reste dans ce récit car le premier dont il se moque c'est bien lui-même en nous donnant à voir un Jim Carrey pas au mieux de sa forme physique, gras du bide, en proie à la dépression, tout juste sorti de sa torpeur par son ami Charlie Kaufman (Dans la peau de John Malkovich) qui lui propose le rôle du siècle, le précieux ticket pour les Oscars : incarner Mao Tsé-toung dans son prochain film. Car qui mieux que Jimbo est capable de perfectionner son accent cantonais avec Cary Elwes en un temps record, prendre treize kilos en se gavant de Honey Butter Chicken Biscuit de chez Wendy's, fumer comme un pompier pour feindre l'emphysème dont souffrait Mao ? Personne. Quand on a eu les pouvoirs de Dieu comme Bruce Nolan dans "Bruce tout-puissant" on peut incarner qui on veut.



Mais revenons en à l'intrigue, je ne la dévoilerai pas car ne l'oublions pas nous sommes dans le monde de Jim Carrey, tout est exagéré, décalé, loufoque et cela de manière très pertinente car derrière les pitreries et les bizarreries il y a une véritable analyse. L'air de ne pas y toucher l'acteur dénonce les dérives de l'Amérique de l'opulence, d'une Amérique capitaliste qui surconsomme où le port d'arme est toujours majoritairement autorisé et vous pensez bien que si Jim et ses amis jouent à la guerre face aux aliens qui ont envahi la Terre et si Kim Kardashian monte le cul en premier vers la lumière sous l'oeil médusé de Kanye West qui se prend pour le messie ce n'est pas juste dans le but de nous faire rire (un petit peu quand même).



Quant à la question que de nombreux lecteurs se sont déjà posée avant moi : vraie ou fausse biographie que ces "Mémoires flous" ? Je répondrai : un peu des deux, mais surtout un mélange complètement surprenant de l'homme qu'est certainement Jim Carrey en privé, le père, le fils, à l'approche de la soixantaine et de tous les personnages qu'il a incarnés à l'écran : débile et potache comme Lloyd Christmas dans "Dumb and Dumber" ; prêt à remettre sa vie en question si on lui offre les pouvoirs de Dieu comme Bruce Nolan dans "Bruce tout-puissant" ; à la sensibilité exacerbée, en quête d'identité comme Truman Burbank dans "The Truman Show". Il est tout cela à la fois dans ce roman atypique que j'ai pour ma part pris beaucoup de plaisir à lire. Et que vous dire de plus sinon lisez-le, tentez l'aventure avec Jim Carrey et ... "Au cas où on ne se reverrait pas d'ici là, je vous souhaite une bonne après-midi, une bonne soirée et une excellente nuit !"





*Merci à Pecosa pour la découverte de ce roman déjanté !





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Mémoires flous

Vous avez oublié vos lunettes, vous lisez Mémoires flous de Jim Carrey, et vous embarquez dans un univers parallèle, qui serait une sorte d'Hollywood à peu près, un peu comme Once upon a time in Hollywood de Tarantino, mâtiné de Je Hais les acteurs de Ben Hecht et du Hail, Caesar! des frères Cohen.



Vous plongez dans la vie d'un Jim Carrey à la ramasse, déprimé, dans sa tour d'ivoire, abruti par Netflix, tombé amoureux de Georgie, une actrice de série Z, qui cachetonne en tant que fille secrète de Staline dans la série Oksana. L'univers des stars semble fait de carton-pâte, peuplé d'allumés, de filles qui ont fui la campagne pour réussir à L.A., et tout ce petit monde se réunit et s'emmerde dans d'innombrables soirées, traqué par les caméras de TMZ qui a racheté des hélicoptères au Corps des Marines pour survoler le ciel angelin.



Jim Carrey et son co-auteur s'amusent à recréer une presque vie de l'acteur, et à mettre en scène des stars toutes clairement identifiées (sauf le mari de Katie Holmes, qu'on reconnaitra aisément, c'est Tom Cuise): Goldie Hawn, le fils Smith, Nicolas Cage, Tarantino, Anthony Hopkins, Cameron Diaz… Leurs vies s'écoulent entre ventes aux enchères, pince-fesses, premières, séminaires bien- être, analyses platistes, rendez-vous chez les chirurgiens esthétiques et les gourous arnaqueurs..



La torpeur de Carrey s'achève grâce à Charlie Kaufman, le scénariste de Dans la peau de John Malkovich, qui sera pour lui ce que Scorsese fut pour de Niro avec Raging Bull, en lui proposant le rôle du Grand Timonier dans un biopic sur Mao: « Je choisis d'incarner l'esprit de Mao sous les traits d'un Blanc. Et de les présenter l'un et l‘autre comme des avatars d'un démon supérieur , un ogre sans âge ni sexe qui a dévoré des générations entières. »



Il faut se laisser porter par ce roman inclassable -Memoirs and Misinformation- qui commence comme un docu sur Hollywood et qui se termine en roman de S.F., qui flirte avec la réalité, brouille les pistes, se moque de l'homme comme de son entourage, égratigne gentiment mais sûrement, et reflète assez bien la personnalité de l'acteur qu'on aime loufoque quand il chante Cuban Pete -chick-chicky-boom, chick-chicky-boom, chick-chicky- , se colle des asperges dans la bouche - Do I have something in my teeth?-, et se montre impeccable dans The Truman Show , Man on the Moon, ou chez Gondry. Ça part loiiinn, il faut accepter de lâcher prise et de se laisser porter par son esprit déjanté. On espère juste qu'il a de bons avocats au cas où les acteurs mis en scène manqueraient d'humour, de second degré et porteraient plainte en rafale.

Je remercie les éditions du Seuil pour cet ouvrage reçu dans le cadre d'une Opération Masse Critique.
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Mémoires flous

A ceux qui se demandait que diable pouvait faire le mythique comédien Jim Carrey, acteur culte de The Mask ou Eternal Sunshine of the Spotless Mind, vu qu'on le voit plus sur nos écrans depuis bien une décennie, sachez qu'il passe ses journées vaguement dépressif, mal rasé, pas ou peu habillé dans sa maison située sur les hauteurs de Brentwood à Los Angeles, à regarder des documentaires historiques ou animaliers sur Netflix ou à se masturber devant des films pornographiques.



Heureusement que son fidèle ami, le brillant scénariste et réalisateur Charlie Kaufmann, décide de le sortir de sa torpeur en lui proposant un projet fou: la biographie de Mao Tsé-toung avec lui même dans le role du dictateur chinois et Anthony Hopkins dans le role de Nixon....



Mais ses agents font tout pour le dissuader d'accepter ce projet casse gueule et préfereraient largement qu'il accepte plutot ce rôle qu'on dans « Les Hippos gloutons » en 3D…Bon, vous l'aurez compris, ce n'est pas la vraie vie de Jim Carrey qu'on vous raconte là mais celle qu'il nous narre dans son premier roman " Mémoires flous »- co écrit avec Dana Vachon (romancier, essayiste et journaliste pour « Vanity Fair » ou encore le « New York Times »), dans lequel il mélange avec un plaisir évident le vrai et le faux et surtout se lance dans un récit aussi déjanté que complètement fou, totalement fidèle à l'image qu'on a de lui en tant que comédien et personnalité publique.



Plutôt que d’écrire ses classiques mémoires, comme toutes les stars hollywoodiennes ont tendance à le faire à un moment ou à un autre de leur carrière , Jim Carrey a eu envie de prendre le contre pieds de cette démarche et de créer un double bien à la hauteur de sa démesure, héros de cette chronique drôle, foutraque, farcesque, vaguement apocalytpique .



"Mémoires floues" part dans toutes les directions, semble parfois ne pas savoir trop où il va, mais, derrière ce côté très WTF, on arrive à y déceler quelques réflexions bien senties sur son métier et son rapport aux fans et à ses proches.



Car mine de rien, Carrey n'hésite pas à oser l'autocritique et la brillante satire souvent cinglante d'un milieu hollywoodien avec lequel le comédien de The Truman Show semble avoir toujours pris quelques distances . Un récit totalement ovniesque, chaotique, et en tous points surprenants, complètement dingue, bref bien raccord avec ce que l'on connait de l’acteur Jim Carrey .



Les fans du comédien se jetteront dessus, on ne saurait que trop conseiller aux autres, et surtout aux esprits trop cartésiens, de passer leur tour.




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Mémoires flous

Attention les yeux! Oui, j'ose le 5 étoiles!!! Et pourtant...



Évidemment quand on évoque le nom de Jim Carrey, c’est immédiatement son rôle dans « The Mask » qui me vient à l’esprit. Il était tout simplement « génial » dans ce film atypique et tellement drôle. Il y a « Eternal Sunshine.. » aussi dans un autre registre.



Alors, à la proposition de lecture dans le cadre d’une masse critique Babelio "spéciale" avec les Éditions du Seuil, j’ai « sauté » sur l’occasion d’en savoir un peu plus sur l’acteur et je les en remercie.



J’ai commencé la lecture sans m’attendre à quelque chose de précis. Mi-bio, mi-fiction annonçait la quatrième de couve… Eh bien moi je parlerai plutôt de 4ème dimension. !!! Bien, pas bien ?? Je n’arrive pas à trancher pour le moment…



S’il m’a distraite, ce livre ne m’a pas fait franchement rire, bien au contraire. J’ai trouvé le ton de l’ensemble, cynique et désespéré. Et puis, allez, dans la foulée, je vais vous le dire, j’ai dû le relire une seconde fois pour savoir pourquoi ça ne m’avait pas trop emballée à la première lecture et ce qui m’avait « échappé ». Et finir par l’apprécier à sa juste valeur à la seconde lecture. Ça peut paraitre « bizarre », mais je cherche toujours un sens à mes premiers ressentis négatifs. Il en ressors presque toujours que je n’avais pas vraiment saisi l’intention de l’auteur.



Si on reste « collé » au réel, à l’histoire, ça prend rapidement un sens absurde, ça part dans tous les sens, et il y a surenchère d’invraisemblable et de peu crédible ; quant au final, on a intérêt à avoir suffisamment de distance…



Effectivement, il s’agit bien d’une satire au vitriol du Star System hollywoodien dans toute sa splendeur mais surtout sa démesure. La mégalo est reine ex-aequo avec la parano… pour autant, sont-ils tous aussi « barrés » gravement à la limite de l’internement psychiatrique ?



Au début, c’est « tranquillement » plausible. Jim est en pleine dépression (la « descente » du côté pile de la gloire). Apathique, abattu, reclus, abruti de séries télé et de documentaires Netflix qui le laisse larmoyant et hystérique, il n'est vraiment pas au top!



Seul, entouré de systèmes de sécurité sophistiqués hors-normes et surtout ridicules. Avec ses rottweilers surnommés Jophiel tous les deux (pour ne pas perdre de temps en cas d’attaque vous comprenez…). Ils sont censés non seulement le défendre mais aussi lui « prodiguer » amour et affection sur demande. C’est assez insensé, mais pourquoi pas…. Dans un monde où des chats héritent de certaines grandes fortunes…



Puis après on dérape complètement sur une parodie à la fois burlesque et flippante avec l’entrée en scène de Charlie Kaufman, metteur en scène, qui propose à Jim d’incarner le Grand Timonier version « blanche » pour dénoncer les méfaits du Capitalisme en se servant de ceux causés par l’anticapitalisme…. Ce sera le grand « Come-Back » de l’idole. Pour cela Jim doit grossir, et vite… s’ensuit une scène d’empifrement général à la limite de l’obscénité en compagnie d’un Anthony Hopkins tout aussi déjanté. Tout est dans la démesure encore une fois…. Pourquoi pas, Hollywood dans toutes ses frasques et folies… Enfin c’est tellement décalé que c’est un chouilla déstabilisant quand même, il faut suivre...



Entre temps, notre Jimmy fait une « fixette » sur une actrice de seconde zone qui le fascine dans une série de science-fiction « Aksana ». Le voilà amoureux de Georgie. Et ce que star veux…



Ensuite ça glisse doucement (ou brutalement, c’est selon). On ne distingue pas de prime abord la fiction de la réalité. Dans l’invraisemblable. Et commence les questions existentielles et les métaphores. Car il s’agit bien de cela.



Il s’agit de la véritable personnalité des acteurs qui finissent par se confondre par mimétisme avec les rôles qu’ils interprètent et qui arrivent à s’y perdre eux-mêmes (la scène de l’appropriation du personnage de Mao dans la salle de bain est, ahurissante). Le cumul des jeux d’acteur les rend quasiment fous, dédoublés, schizos.



Pour ma part, je pense que le service de communication de l’éditeur aurait dû bien préciser de ne pas s’attendre à une vraie bio stricto sensus. Et mi-bio ne suffit pas non plus à mon sens. La cible c’est vraiment les adeptes de l’acteur qui connaissent son parcours cinématographique. Pour les autres il aurait fallu être plus explicite. Les amener à envisager le livre comme des divagations de doux-dingues excentriques ultra riches qui peuvent tout se permettre. Surtout la démesure et le grand n’importe quoi. Une galerie de portraits dénonçant les conséquences d’ Hollywood sur la vie de leurs acteurs.



Il s’agit plus d’une psychanalyse de ceux-ci, de leurs questionnements existentiels. Du manque d’amour malgré le débordement d’admirateurs, la solitude malgré l’adulation des foules. De réalités fictives. De revers de médaille et de crise identitaire. De doutes, d’incertitudes, de remises en question. J’imagine que tout acteur (actrice) un tant soit peu « reconnu.e » doit le vivre à un moment donné.



C'est une réflexion sur « comment » vivre sa célébrité et surtout le revers de la gloire. Cela me fait penser au film de Woody Allen, « Celebrity » ou même dans un autre style le célèbre « Boulevard du Crépuscule » en Français -« Sunset Boulevard » de Billy Wilder en 1950 sur l’aveuglement d’une star déchue) ; ça pourrait-être tout aussi bien du Tarantino ou les Frères Coen.



Ce sont des ressentis et des réflexions assez transcendantales, déguisés en superproduction sur des moments « flous » entre rêves et réalité. Ça ressemble à du Beigbeder (toute proportions gardées) sous extasie en perfusions. Une sci-fi décousue qui ne tient pas debout en tant que tel.



Pour finir, j’insisterais surtout et encore, de ne pas rester « scotché » au réel, à l’histoire et garder en tête qu’il s’agirait d’un magistral blockbuster schizophrénique s’il était mis en scène ! Donc… vous tournez le « livre » quand, M. Carrey ?? Et n’oubliez pas vos « potes » Nic Cage, Hopkins et les autres !!!



J’oserais juste deux petites remarques: l’une sur la forme : les phrases sont parfois trop tarabiscotées. La construction étouffe le propos à mon sens. Sur l’histoire : le coup des Aliens à la fin était un peu « too much » pour moi, sinon, rien à dire. Un diamant brut qui parfois « pique » un peu les yeux.

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Mémoires flous

Un roman mi- autobiographique, mi- fiction

Mais complètement délirant

Complètement déjanté

C'est l'histoire d'un acteur à très grand succès qui se sent en mal de tendresse dans sa villa de milliardaire, qui passe ses journées devant Netflix.

Il croira retrouver l'amour, partira dans des scénarios délirants, l'histoire partira dans tous les sens.

Des gens réels du cinéma américain sont des personnages du roman.

Je n'ai aucune culture du cinéma américain.

Je ne connaissais même pas Jim Carrey.

Et je pense que cette lacune m'a empêchée de savourer le livre.

Je n'ai pas réussi à entrer dans l'esprit, surtout dans la deuxième partie du livre.

La vie d'acteur doit parfois poser des problèmes d'identité, c'est ce que j'ai ressenti.

Le monde du cinéma est certainement un monde sans pitié et il ne faut pas grand chose pour passer de la gloire à l'oubli.

Je pense que ce livre ravira les amateurs de cinéma, mais pour les autres comme moi, il n'est pas évident à suivre.
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Mémoires flous

Merci beaucoup aux Editions du Seuil et à Babelio pour ce cadeau.

Désolée cependant mais les aventures complètement déjantées de Jim Carrey et de ses comparses hollywoodiens ne m'ont pas transportée, même si j'apprécie par ailleurs ses talents d'acteur (dans "The Truman show", par exemple, un de mes films préférés).

Nous suivons ses amours et son évolution dans ce petit monde, jusqu'au final apocalyptique. Peut-être se fera-t-il des ennemis parmi ses "collègues", dépeints sans concession, tout comme lui, d'ailleurs. Il est bien noté en quatrième de couverture qu'il s'agit d'un roman "semi-autobiographique" et je veux bien le croire. L'auteur (aidé par son corédacteur) fait montre d'autodérision et ne cache pas ses défauts. Il nous livre des bribes de souvenirs sur son enfance et ses tournages qui pourront passionner ses fans. Pas de pitié non plus pour les starlettes qui gravitent autour de lui.

La fin complètement loufoque et improbable, dans le style des navets de série B, avec Nicolas Cage luttant contre des Aliens, n'a pas, à mon sens, réussi à sauver le roman, c'est plutôt le contraire.

En bref, vous l'aurez compris, j'ai été déçue, cela arrive...
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Mémoires flous

Mon dieu...Nous ne sommes qu'en avril, ce livre pourra donc être détrôné mais pour cela il faudra un niveau d'ennui très intense car c'est ici une énorme déception. Je pensais, j'espérais rire et retrouver l'esprit barré de Jim Carrey, à la place j'ai découvert un délire sans queue ni tête qui m'a ennuyé dès les premières pages. J'ai décroché très rapidement et je suis conforté en constatant la note que reçoit ce livre. Trop de bons livres à lire pour perdre du temps avec celui-ci. Jim Carrey doit définitivement rester acteur...
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Mémoires flous

Un petit tour dans l'univers complètement déjanté de Jim Carrey ! Déjanté, mais également tourmenté. On navigue ainsi entre des diatribes anticapitalistes et les délires mystiques du petit monde des célébrités hollywoodiennes dont fait partie Carrey (Gwyneth Paltrow et Nicolas Cage notamment sont malicieusement croqués comme des doux-dingues).



Sans tomber dans l'apitoiement, on assiste aux affres de la solitude liée à la vie de star, aux difficultés à recevoir un amour sincère, aux problèmes d'un égo surgonflé par l'exposition incessante, mais du coup extrêmement fragile...



On retrouve aussi plusieurs clins d’œil aux films qui ont constitué sa carrière, comme Eternal Sunshine of the Spotless Mind, et c'est ainsi que Jim Carrey et son monde (ou le monde ?) s'effondrent inéluctablement sous nos yeux parfois incrédules, mais souvent amusés.



Le récit finit même par verser dans une sorte de science-fiction de série B (à gros budget, Carrey oblige) parfaitement assumée, et qui passe crème grâce à la plume humoristique des auteurs. Qui nous offrent une fin
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Mémoires flous

Merci à Babélio et aux éditions du Seuil de m'avoir permis la lecture de ce roman semi autobiographique de l'acteur Jim Carrey. On le découvre dépressif ,barricadé chez lui pour fuir les paparazzis et se remettre de ses déboires amoureux ,s'abreuvant durant des heures de séries sur Netflix et s'entourant de tous les gourous qui gravitent dans son milieu.Un personnage aussi déjanté à la ville qu'à la scène ,en fait.Par contre ,la deuxième partie du livre part complètement en vrille et là ,je n'ai plus accroché .Pour les fans et encore !
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Mémoires flous

Le livre s’ouvre sur une mise en abîme particulièrement savoureuse, Jim Carrey parle de lui à la troisième personne et devient un véritable personnage de roman. Il y côtoie Tarantino, Nicolas Cage, Sean Penn… Mais très vite l’auteur-personnage nous embarque dans un méli-mélo sous psychotropes qu’il est difficile de suivre. Pour terminer sur une fin où le grand n’importe quoi l’emporte et perd totalement le lecteur. Mémoire flou est un bon titre car c’est bien le flou qui nous habite lorsque l’on tourne la dernière page.
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Mémoires flous

Spleeeeendid.

C'est facile de commencer par cette réplique culte de Jim Carrey, mais elle est finalement proche de mon ressenti. Un livre réussi, qui a du panache, mais qui s'étire un peu trop en longueur.

A l'image de Jim Carrey, ce roman (parce qu'il s'agit bien d'un roman) part dans tous les sens, y compris au plus profond de la psyché de l'acteur. Angoissé, sentant sa carrière décliner, le retour aux scènes de Vegas est son épée de Damoclès. Il fait des retraites spirituelles en compagnie de Nicolas Cage ou Gwyneth Paltrow. Il trouve l'amour un temps, se console dans les bras d'une Marilyn de pacotille. Et prépare le rôle de sa vie : Mao (oui, le dictateur chinois). Finalement, il va tourner dans un film en image de synthèse, une épopée de Gilgamesh camouflée sous un film familial à base d'hippopotames. Mais ça, c'est avant que les aliens envahissent la terre et que Nicolas Cage (encore lui) et John Travolta, tout de lycra doré vêtu, les combattent.



C'est drôle, ça n'a rien d'une autobiographie, c'est grinçant, c'est presque une autocritique, celle d'un acteur incapable d'aller au-delà du système hollywoodien, qui finit toujours par céder. C'est cruel parfois, tous les personnages (qui existent réellement) sont autocentrés et totalement dingues. Si les passages sur le cinéma sont très plaisant à lire, la fin n'en finit pas d'en finir. Le délire apocalyptique aurait gagné à être plus court.



J'emploie peu le terme d'OVNI, mais là, puisque les extraterrestres ont une place de choix, je ne vais pas m'en priver. Lisez cet OVNI litteraire !
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Mémoires flous

« Je crois que la peur de la mort est tellement forte que l'égo fait tout pour la refouler. On se cache dans des histoires grandioses. Des super-héros, des hommes-dieux. La célébrité est un fléau de l'âme ; on croyait qu'elle nous rendait immortels alors qu'elle nous faisait perdre un temps précieux ». Jim Carrey.



Je mentirais si j'affirmais que le livre se tient là, dans cette citation et ces quelques mots. C'est cependant ce que j'ai choisi d'en retenir.



Voici donc un roman peu ordinaire, une semi-autobiographie.

Une vision de Jim Carrey par Jim Carrey.



Inutile d'essayer de démêler le vrai du faux, Tout est véridique sans l'être.

On est dans la tête de Jim Carrey, dans l'enchevêtrement de ses fantasmes, ses délires, ses obsessions, ses souvenirs.



C'est parfois drôle, perturbant aussi, ennuyeux quelques fois, inégal certainement.

C'est osé lorsqu'il évoque ses petits camarades du cinéma… avec une mention spéciale pour Gwyneth Paltrow, irrésistible psychopathe refoulée ou Nicholas Cage, aventurier visionnaire… J'ai moins souri pour d'autres victimes ; parfois l'acidité pique un peu trop.



C'est touchant lorsque sont remémorés les souvenirs d'enfance : les grimaces pour faire rire sa mère, le boulot au garage pour aider son père, sa fille et son petit-fils : ses deux amours indéfectibles.



C'est caustique lorsque sont présentés le milieu du cinéma et ses coulisses. L'envers du décor est décrit comme souvent décevant et son évocation reste emplie d'amertume.



Bref. Vous l'aurez compris, je suis incapable de vous dire si j'ai aimé ou pas. Je connais peu la filmographie de l'acteur, mis à part The mask et Eternal Sunshine of the Spotless Mind (que j'ai beaucoup aimé). Et peut-être est-ce un handicap pour apprécier cet ovni littéraire à sa juste valeur…



Cette folie livresque grandiloquente et quelque peu cabotine m'a, la plupart du temps, perdue, voire agacée. Étrangement curieuse de découvrir qui se cache derrière le masque, j'en suis restée marri. Une mention spéciale cependant pour un final enchanteur qui m'a laissée le sourire aux lèvres, enfin...
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Mémoires flous

Voici un roman qui m'a laissée pour le moins dubitative. Tout au long de la lecture, et même au moment d'écrire cet avis, j'ai oscillé entre plaisir (plaisir de retrouver cet acteur que j'affectionne beaucoup, cet humour déjanté, ces clins d’œil hollywoodiens...) et scepticisme.

En effet, c'est vraiment très (trop ?) loufoque, et le livre m'a par moments totalement perdue.

Je ne l'aurais jamais lu sans l'envoi en masse critique (merci à Babelio et au Seuil !), donc je n'avais pas d'attentes particulières, je ne suis pas déçue, c'était une découverte originale mais peut-être trop "barrée" pour moi !
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Mémoires flous

Grandeur et décadence d'un acteur de cinéma célèbre pourrait être un sous-titre de cet ouvrage qui relate la vie de Jim Carrey. Il est difficile de suivre cette narration décousue qui parvient parfois et malgré tout à alerter le lecteur sur un épisode méritant une attention plus soutenue. De bonnes descriptions du milieu artistique hollywoodien nous font rencontrer une pléiade d'acteurs et d'actrices connues, de leurs excès, mais aussi de leurs connections parfois profitables au monde réel. La lecture devant avant tout procurer plaisir et/ou intérêt, c'est sans regret que j'ai jeté l'éponge dans le seconde moitié de l'ouvrage.
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Mémoires flous

Jimbo, c'est lui.

A 2 ans il se rend compte qu'il possède un don, son arme : faire rire.

Puis il devient "un dieu du marché culturel "à coup de grimaces, de Grinch, de Truman et d'Ace Ventura. "Fini la comédie, Jimbo !" Commence les emmerdes, les trajectoires déviées chez les gourous, les roulades au seuil des interventions extra-terrestres , les "saisons en enfer", les copains de fortunes, les Nic Cage, Tony Hopkins et autre Sean Penn, et les ennemis à tronche de serpent comme Lee Jones "avec son cou de lézard".

Enfin le voilà au crépuscule de sa cinquantaine de vie, à écrire un peu sur sa vie, roman miroir sur "l'immense star", c'est lui, oui, la star c'est lui. Il faut l'aimer, il joue des rôles scabreux mais il est si seul, à dévorer les reportages et les séries à la con, il est si seul, il faudrait l'aimer.

Alors il nous la joue cinéma, fin du monde, "adulation qui distend l'égo" pour nous faire un final digne de tout bon blockbuster.

Jimbo, c'est lui et il y a du Boris Vian dans ce Jim Carrey là, un Boris mutant certes mais on retrouve bien la poésie derrière les mots, l'anticipation dont on ne comprend rien, la glisse dans les tournures.



C'est un livre complètement barré, un livre qu'on aurait voulu ne pas aimer, mais il y a quelque chose, une sincérité, un visage sali derrière le masque, tragique et triste qui pousse la réflexion, l'introspection, l'imagination.

Jimbo c'est lui.



Je remercie les Éditions du Seuil dans le cadre de masse critique pour cette découverte très spéciale mais ô combien réflexive.
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Mémoires flous

Ami-e-s cinéphiles, Oyez ! le dernier film de Jim Carrey vient de sortir ! Oups, son dernier livre en fait… C'est Mémoires flous, co-écrit avec Dana Vachon, journaliste et humoriste. Et c'est délirant. Marrant. Mais pas transcendant. Mais quand même, c'est drôle et très cinématographique.

Voilà le synopsis, en gros, parce que c'est quand même dense et touffu tout ça…

Jim se morfond dans son palace Californien, il regarde Netflix en boucle, avachit sur son lit super king size, et, entre deux documentaires qui le laissent tout déprimé, il se demande pourquoi les foules ne l'adulent plus comme avant, comme au temps de The Mask et de The Truman Show. Il a bien fait quelques films notables et respectables, dont celui avec Charlie Kaufman, mais rien ne semble pouvoir le ramener au sommet du podium.

Sur Netflix, après avoir pleuré sur les morts de Pompéi, Jim repère aussi une actrice de seconde zone, Georgie DeBuscherre, ancienne participante de Survivor (le Koh Lanta américain), et décide qu'elle sera sa moitié. Ce que Jim veut, Carrey l'obtient.

Dans cette période de renouveau sentimental, Kaufman le recontacte et lui propose un rôle à sa mesure…. Devenir Mao Tse-Toung le temps d'un film, devenir le plus grand dictateur communiste, enfin, sa réincarnation cosmique, et ça, ça pourrait faire redécoller une carrière.

C'est alors le prétexte d'un délirant échange entre Kaufman, Anthony Hopkins et Jim Carrey dans un sordide motel californien, et le début d'une histoire digne des plus grands films hollywoodiens, avec un casting monstrueux et hétéroclite à souhait, jugez plutôt : Nicolas Cage, Sean Penn, Gwyneth Paltrow, Tom Hanks, Kelsey Grammer, et bien d'autres guests.

Tout cela finira à la sauce hollywoodienne, grand spectacle, arrivée d'aliens, explosions spectaculaires… Et tout ça pour le prix d'un livre à éditer. Si on s'amuse à imaginer un film réalisé d'après ce livre, il y en aurait pour des centaines de millions de productions et de paiement d'acteurs. Jim Carrey a trouvé la parade à la pandémie et aux coûts prohibitifs du cinéma : le livre !

Au départ, il est vrai, je m'attendais à une biographie de Carrey, mais passées les premières pages, je me suis vite rendu compte que j'avais affaire à un récit ultra-romancé. Je pense qu'il doit y avoir quelques anecdotes véridiques au sujet de Jim enfant et ado, mais rien de sûr. Mais on l'aura compris, le but du jeu ici, c'est de rigoler et de se taper un délire sur le gratin d'Hollywood, et pour moi, ça a fonctionné. J'ai bien rigolé, j'ai ricané, et j'ai bien aimé ce délire jubilatoire avec Jim Carrey et Nic Cage en vedette plus vraies que natures.

Merci donc aux éditions du Seuil et à Babelio pour leur envoi et la découverte de ce livre.

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Mémoires flous

Je fais partie des fans de Jim Carrey. J’aime l’univers barré, cartoonesque, grand enfant dans une grande partie de ses films tout comme sa sensibilité dans d’autres. J’ai regardé 21 de ses films, alors quand on me propose son 1er mi-roman, mi-bio et qu’on m’annonce que je vais retrouver l’univers de l’acteur, je dis un immense OUI!



Je finis ce livre et je me demande encore ce que j’ai lu. Un ovni! Je n’ai strictement rien compris au point tel que je me dis que quand on est acteur, on n’est pas romancier. J’ai l’impression d’avoir lu un roman écrit sous acide. A plusieurs reprises j’ai eu un mal fou à tenir le fil rouge de ce roman: l’acteur en perte de notoriété qui accepte un projet de film qui pourrait révolutionner/relancer sa carrière, jouer Mao (oui Mao est un homme blanc américain). Et dans le fatras d’informations délirantes, plop des petites critiques bien piquantes sur notre chère société capitaliste, qui aime que sa population soit toujours au top, consomme et bla bla. Oui j’ose dire bla bla car rien d'extraordinaire dans ces critiques acerbes sur notre belle humanité. Pour ce qui est des notes véridiques, je suppose que toutes celles qui concernent ses films sont vraies mais pour le reste, n’étant pas une enragée de la presse, je ne sais pas si Carrey (dans le livre c’est Carrey) est un inconditionnel de gourou, de sécurité high tech, de Netflix, ni si tous les acteurs cités dans l’ouvrage sont des amis (si ce n’est pas le cas, j’espère qu’ils ont de l’humour). Je suppose qu’il n’a pas deux rottweiler se nommant Jophiel (oui les deux, plus simple quand on les appelle), dressés à lui lécher les larmes, ni que son Google home n’est pas paramétré pour le rassurer à longueur de journée. C’est un roman où il faut accepter de se laisser porter, accepter le petit alien livresque en vous pour aller au-delà de l’écrit, loin, très loin...Oh si loin...

Je suis trop terre à terre pour apprécier l’esprit tordu de Carrey (la fin de ce roman...SVP!).



Cette masse critique n’a pas fait mouche, merde-credi🎭.
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Mémoires flous

Tout d’abord, mettez-vous en tête que ce roman n’est pas comme les autres. Nous sommes sur une collaboration entre l’acteur Jim Carrey connu pour ses nombreux films humoristiques et déjantés et le romancier Dana Vachon. À partir de là, vous êtes prêt pour un récit hors norme, chaotique, loufoque teinté de vérité et de sentiments ressentis par Jim Carrey tout au long de sa carrière.

J’avoue qu’à certains moments, quand tout part en vrille dans cette histoire, je me suis demandé comment cela allait évoluer car c’est un récit qui va dans toutes les directions et parfois tellement hors des sentiers battus que l’on se demande où l’on a atterri.

Mais derrière ça, on distingue aussi, ce que ressent au fond de lui l’acteur envers sa carrière, les gens et la sphère d’Hollywood, et cette ambiance parfois pas très saine. On découvre son amour pour sa fille et son petit-fils, sa solitude malgré les fans, les amis. Un manque cruel d’amour des autres. Mais aussi ses rancœurs envers d’autres qui l’ont rabaissé au début de sa carrière, les incertitudes concernant son métier. Au fil de cette histoire frappadingue, l’acteur nous livre quelques morceaux de lui.

Pour conclure, ce roman fut très surprenant, intriguant et chaotique à souhait. Il faut être prêt à ouvrir son esprit pour comprendre ce que les auteurs ont voulu communiquer dans ce texte et aborder ce récit sans barrière.
Lien : https://la-bibliotheque-du-l..
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Mémoires flous

Vous voulez du Jim Carrey, vous aurez du Jim Carrey. Tout y met, même les effets spéciaux. Mais duquel Jim Carrey parle t'on ?

Celui qui jamais ne s'arrête jamais, qui ne peut pas s'arrêter ou que personne ne veut voir s'arrêter.

Pour rencontrer Jim Carrey dans ce livre très spécial, il va falloir y aller avec un scalpel car son portrait se dessine en creux....parfois...de temps en temps....pas souvent....et lorsqu'il sort de son cauchemar.

Il se cache dans cet univers totalement hystérique ou sous extasie h 24 comme un enfant terrorisé qui vient de découvrir que dans la vie, la vraie vie....il y a une fin... une vraie fin. Cette angoisse là, on peut toujours jouer, on peut toujours s'amuser, sauter du haut de la tour, viser les aliens pour les dégommer, elle vous poursuit partout comme une soucoupe volante au dessus de votre tête.

Carrey fusionne avec tout, cette fusion le rend exsangue et perdu, il n'a plus de centre, il est à l'extérieur de lui même, se regarde, regarde les autres et attend la fin dans un bal absurde, la libération ne sera possible que dans la mort. La réalité et la fiction s' emmêlent, on a envie à un moment donné d'appuyer sur le bouton STOP et de lui dire «  maintenant, on se calme, on respire lentement, on pose les armes, on ferme les yeux....Tranquille »

Difficile à lire, ce livre a un rythme perturbant. A la fin de la lecture, j'ai eu l'impression de sortir d'une essoreuse à vitesse maximale. Avec un peu la nausée et une sensation d’écœurement.

Au delà de cette difficulté et de ce grand barnum, il pose la question de l'identité de l'artiste, de ses compromissions face au marché, sa capacité à créer et à se recréer au delà de toutes limites.

Ce livre est un jeu ( je ) qui finit mal.
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Mémoires flous

Mon esprit, bien qu'ouvert à tous les genres et à tous les styles n'a pas résisté à ce roman. Il m'a fallu tellement de temps pour le lire que j'en avais presque oublié le propos. Un ovni littéraire, écrit par un homme qui sait de quoi il parle, mais qui ne réussit pas à transmettre la folie décrite dans ses pages.

Je suis un grand admirateur du travail de Jim Carrey et la simple évocation de certains de ses films suffit à me faire rire ou à m'émouvoir( Man on the moon est une véritable œuvre d'art!). Alors peut-être en attendais-je trop de sa part et qu'une seconde lecture s'imposera un peu plus tard pour en apprécier toutes les subtilités. A voir.

Il n'en reste pas moins qu'avec ce roman J.C nous dévoile une nouvelle facette de ses multiples talents.

Affaire suivre.

Bonne lecture.
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