Citations de Jim Tenuto (52)
Lorsque vous vivez seul, se parler à soi-même est une chose acceptable, tant que vous ne vous répondez pas.
J'ai lu quelque part qu'il n'existe aucun endroit sur la planète où l'on puisse faire l'expérience du silence absolu.
Tout ce bazar anthropomorphique à la Disney me les brise sérieusement. Un ami m'a dit un jour que si Bambi avait été une truite, la pêche serait interdite aux États-Unis, et il n'avait sans doute par tort.
- Je ne sais pas grand-chose sur la mort, mais je peux vous garantir qu'elle vous placera dans l'incapacité définitive de défendre votre réputation.
Avec les années, les souvenirs s'estompent, deviennent moins nets et certainement moins douloureux.
J'étais terrorisé, presque pétrifié. Mon cerveau se mit soudain à enregistrer tous les sons qui lui parvenaient : le bruit de l'eau, le cri des oiseaux, le souffle du vent.
Lui, par exemple, c'est pas un flot de paroles qui lui sort de la bouche, c'est la fonte des neiges.
Ma définition de la perfection inclut une rivière, de la solitude, une mouche sèche et une truite.
- J'voudrais qu'tu fasses passer un message à Brewster.
Ebon fronça les sourcils.
- Dis-lui que son proctologue a appelé. Ils viennent de retrouver sa cervelle.
Horace éclata de rire, Mordecai pouffa, et Ebon me fixa d'un air bizarre, certain que son patron venait de se faire ridiculiser, mais en quoi exactement, ça, pour le moment, mystère.
"Les poissons n'ont pas ce genre de dialogue intérieur. Tout ce bazar antropomorphique à la Disney mes les brise sérieusement. Un ami m'a dit un jour que si Bambi avait été une truite, la pêche serait interdite aux Etats-Unis, et il n'avait sans doute pas tort. J'ai passé plus de temps sur l'eau que la plupart des gens n'en passeront de toute leur vie. J'ai pris, ou aidé d'autres pêcheurs à prendre, des milliers de poissons. Pas un seul d'entre eux ne m'a communiqué la moindre pensée. Lorsque le mammifère doué du cortex cérébral le plus développé consacre autant d'encre et de papier à la capture d'une créature dotée d'une des plus minuscules cervelles de la nature, çà en dit plus long sur lui que sur elle".
Le moment de perfection était proche. Ma définition de la perfection inclut une rivière, de la solitude, une mouche sèche et une truite. Fabrication de nouveaux souvenirs pour remplacer les vieux.
Vous voulez de la loyauté ? Achetez un chien .
Il m’est arrivé de pêcher avec des hommes qui considèrent le moindre succès de leur femme ou de leur petite amie sur la rivière comme une atteinte à leur virilité. Pas Elden. Il se réjouissait des victoires de Susi autant que des siennes. A la fin de la journée, Elden refusa de me lâcher la main, qu’il me serra pendant un laps de temps digne de figurer dans le Guinness des records. – J’ai passé un excellent après-midi, dit-il. J’ai hâte de remettre ça demain. Aussi tôt que possible. A quelle heure pouvons-nous partir ?
- Alors comme ça, fis-je en me tournant un instant vers Elden, vous vous êtes réveillé un beau matin et vous avez décidé de devenir pêcheur à la mouche?
- Non , ça fait des années que j’ai envie, dit-il. Hemingway.
J’émis un petit grognement.
- Oui, poursuit-il, ça vous dit rien ? Nick Adams? La grande rivière au cœur double?
- Nick Adams, dis-je, était un pêcheur à l’asticot.
- Je croyais que les pêcheurs se levaient aux aurores.
- Pas les pêcheurs à la mouche. Nous pratiquons des horaires plus civilisés.
- Je lui ai promis un coup de pied qui lui ferait confondre ses couilles avec sa pomme d'Adam, répondis-je.
- Internet est aujourd'hui un vrai bouillon de culture pour les obsédés de la théorie du complot, les groupes paramilitaires et les cellules néonazies. Le plus terrifiant, c'est que toutes ces insanités se fondent sur un noyau de vérité. Oui, il y a une société secrète à Yale et, oui, la Commission trilatérale existe bel et bien. Ce sont des faits.
Je me suis littéralement éclatée à la lecture de ce livre grâce à l’humour du personnage principal et à ses répliques claquantes, hilarantes. J’ai été séduite au bout de deux pages quand ont débarqué les blagues sournoises.
Dahlgren Wallace est guide de pêche dans un des plus grands ranch du Montana dont le propriétaire, Fred Lather, est un homme riche qui tente de se faire accepter dans une petite ville du Montana.
Lors d’une expédition avec un couple mormos, Dahlgren découvre le corps du mari dans la rivière. Premier suspect, Dahlgren est arrêté par le FBI qui le libère en le suivant de près en se disant que le coupable le trouvera. Dahlgren se fait alors enlevé par un groupe de néo nazis pas très futés, des éco-terroristes très exigeants et se retrouve à enquêter sur un empoisonnement de bisons. Beaucoup de partis se disputent le ranch, l’argent qu’ils voudraient tirer du propriétaire, ont des convictions et des exigences plus ou moins… loufoques. Dalhgren est, un peu malgré lui, amené à se dépatouiller avec tout ce petit monde pas très accueillants, un peu brutal, au vocabulaire pas très variés.
Un héro que j’ai adoré par son humour, parce ce qu’il traîne en tant que vétéran du Viet Nam, par sa lassitude, sa détermination. Un roman noir dans une petite ville, une bonne enquête, des méchants caricaturés. Une magnifique lecture.
Ma définition de la perfection inclut une rivière, de la solitude, une
mouche sèche et une truite. Fabrication de nouveaux souvenirs pour
remplacer les vieux.
On ne peut attraper de beaux poissons à pois que si on a le nez qui coule.