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Critiques de Jim Tenuto (35)
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La Rivière de sang

Après une carrière dans le football malencontreusement avortée et quelques années sur le front, Dahlgren Wallace s'est reconverti en guide de pêche. Il travaille depuis quelque temps pour Fred Lather, un magnat des médias, propriétaire d'un immense domaine au cœur de laquelle coule une rivière. De riches industriels ou des hommes politiques aiment venir y titiller le poisson. Elden Elderberry, un riche homme d'affaires californien, et sa femme, Susi, ont justement rendez-vous avec Dahlgren pour une journée d'initiation. Ayant laissé seul quelques instants le mari, dans un bras de la rivière, pour aider la jeune femme, quel choc lorsqu'il retrouve ce dernier gisant entre deux rocs, salement amoché et un flot de sang s'épanchant sous son crâne. Pour la police, la thèse de l'accident semble, à première vue, peu probable et Dahlgren est très vite soupçonné. Qui d'autre aurait pu s'en prendre à l'homme d'affaires d'autant qu'ils étaient seuls dans la rivière ? Le shérif, le FBI et Dahlgren lui-même vont, chacun de leur côté, mener leur propre enquête...



Visiblement, la pêche à la mouche peut s'avérer mortelle. Et Dahlgren Wallace peut fort en témoigner ! Accident stupide ou meurtre planifié ? La police et le guide de pêche vont tout mettre en œuvre pour éclaircir cette sombre histoire qui va s'avérer bien plus compliquée qu'il n'y paraît, d'autant que bon nombre d'hommes, que ce soient des néo-nazis, des militants écologiques, des Hutterites pacifistes ou des industriels, vont s'en trouver mêlés. Des personnages donc hauts en couleurs, à l'image de Dahlgren, un guide de pêche qui ne manque pas d'humour et de réparties ou de ce patron de ranch au langage fleuri. L'auteur, certes, prend son temps mais l'intrigue, aux moult rebondissements, n'en reste pas moins captivante. Oscillant habilement entre nature writing et policier, un roman enlevé et une peinture mordante de l'Amérique ayant pour cadre les grands espaces du Montana...
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La Rivière de sang

Ça faisait un bout de temps qu’il trainait dans ma PAL ce Jim Tenuto, La Rivière de sang, traduit par Jacques Mailhos il y a plus de quinze ans. Et ça faisait longtemps que je n’étais pas retourné en lecture dans mon État fétiche du Montana.



Un pitch on ne peut plus classique : une vaste propriété détenue par un milliardaire et dédiée à l’élevage de bisons et à la pêche à la mouche dans les rivières qui la traversent ; un guide de pêche ex-GI qui accompagne un riche couple de clients dont lui finira mystérieusement assassiné dans la rivière ; et le FBI qui s’en mêle…



Ajoutez à cela des empoisonnements de bétails à répétitions, des tentatives d’extorsions de terres, des communautés de Saints du dernier jour et autres obédiences mormones pas toujours si vertueuses qu’attendues, des groupuscules végans - avant l’heure - bien décidés à imposer leurs vues, une bonne dose de bastons et une OPA juteuse sur une grosse entreprise de contenus multimédias.



Quoi ? Hein ? Ça fait beaucoup ?



Oui, en effet. Et même un peu trop pour un ensemble dont on pourrait croire qu’il n’est qu’une synthèse de Tapply, Trevanian, McCafferty et quelques autres, s’il n’avait pas été écrit si tôt.



Mais pour autant, l’ensemble reste plaisant, notamment pour le grand bol de nature offert par ces passages où l’on se prend à rêver d’être soi-même en waders dans ces rivières, à monter une Gray Wulff au bout de sa canne avant de lancer et de laisser filer la soie, dans l’espoir de lever une belle arc-en-ciel…
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La Rivière de sang

Dahlgren Wallace est un personnage comme on pourrait en croiser des tas dans les romans américains : ex-star de football universitaire, vétéran de la guerre du Golfe, un caractère soupe au lait et les poings qui savent parler. Vu sous cet angle, ça pue le cliché.



Oui, mais... Le cliché étant bien écrit, il passe comme une lettre à la poste.



Bon, je ne vous cacherai pas que le roman coule lentement comme une rivière et que l'auteur profite que son personnage soit guide de pêche pour nous instruire sur la pêche à la mouche.



Ami de la vitesse, va voir ailleurs, ici, c'est pas la vitesse des chutes du Niagara.



On pourrait penser que la vie pour Dalhgren Wallace allait couler comme la rivière, lui qui était devenu guide de pêche pour le magnat des médias Fred Lather... Ce type qui possède un gros ranch entouré de prairies, de gibier, de bisons et au milieu de tout cela coule une rivière.



Jusqu'au jour où l'un des invités se fait assassiner à quelques pas de Dalhgren. Oui, c'est dangereux la pêche à la mouche !



Vu que le gus refroidit était seul dans le bras de la rivière et que c'est notre ami qui l'y avait emmené, les options sont peu nombreuses quand à l'identité d'un présumé coupable...



Hormis un coup d'une truite tueuse, qui d'autre aurait pu tuer l'homme ? Pas sa veuve, elle était restée dans l'autre bras de la rivière.



Accusé du meurtre, embarqué en hélico par le FBI et l'agent Sully (et non pas SCully), Wallace devra répondre à des questions mais sera relâché. Le voici bien décidé à mener sa propre enquête, en digne émule de Sherlock Holmes qu'il devient.



Le Montana a p'têt des décors somptueux, mais la ville est remplie de barjots (pas frigides en plus) : entre les milices de néo-nazis dont le chien se nomme Himmler, entre des éco-terroristes sois-disant défenseurs des droits des animaux, on a aussi des ranchers véreux qui sont prêts à tout pour mettre la main sur le ranch de Lather ou lui faire cesser son élevage de bisons futés.



Bon, si l'enquête possède quelques rebondissements en tout genre, elle prend son temps et j'avoue que cela ne m'a pas dérangé. Wallace a ses défauts, mais je l'aime bien. Il sait réfléchir, prendre des risques, rendre les coups et mener son enquête à l'insu (pas toujours) de l'agent Sully ou du shérif de la ville.



Le roman se lit de manière agréable, parsemé de répliques humoristiques ou de bons mots. On s'instruit sur la pêche à la mouche, sur les Mormons, sur d'autres communautés religieuse de l'Amérique et le temps de lecture file comme l'eau de la rivière.



Petit bémol : que Dalhgren se fasse enlever/menacer par les nazillons de service, ça passe. Mais qu'ensuite ce soit les écolos limite "coco et sadico" qui s'en prennent à lui, ça fait beaucoup pour un roman !



Ma seule remarque... Quant au final, il était... J'ai adoré l'initiative de cette tête brûlée de Dalhgren ! Il a bien mené son enquête et sa persévérance a payée.



"La Rivière de sang" ou le portrait acide de l'Amérique qui part en couille... Première aventure de Dahlgren Wallace que je suis et je compte bien garder un œil sur lui !


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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La Rivière de sang

LA RIVIÈRE DE SANG de Jim Tenuto

Traduit par Jacques Mailhos



Éditions Gallmeister (GF et poche)



Autant le dire dès le départ, j'ai ADORÉ cette lecture ! Pourtant, si je veux être honnête, il me faut bien reconnaître que ce roman ne révolutionne pas le genre... Le guide de pêche qui tombe sur des cadavres et se lance à la poursuite du coupable, c'est du déjà vu (notamment avec William G. Tapply) mais c'est de l'EXCELLENT "déjà vu" et Jim Tenuto ferre son lecteur dès les premières pages.



LA RIVIÈRE DE SANG est le livre idéal pour s'évader de son quotidien... d'où mon seul bémol, puisqu'il n'y a, à ma connaissance, aucune autre aventure de Dahlgren Wallace.



La traduction de Jacques Mailhos est, comme toujours, absolument impeccable.



LA RIVIÈRE DE SANG... un livre mis à l'honneur dans le #PicaboRiverBookClub dans le cadre du "poche du mois de mai".
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La Rivière de sang

J'aime beaucoup les éditions Gallmeister qui me font passer régulièrement de très bons moments de lecture !

J'ai découvert avec plaisir La rivière de sang de Jim Tenuto.

Cet auteur nous emmène au Montana, avec comme personnage principal Dahlgren Wallace qui est guide de pèche.

On découvre dans ce livre les subtilités de la pèche à la mouche ( j'avoue ne rien n'y connaitre, mais les descriptions de l'auteur donnent envie, sinon de pêcher, mais en tout cas de se promener au bord d'un ruisseau au milieu du Montana ), mais pas seulement...

L'histoire prend très vite un autre tournant que celui du bras d'une rivière puisque le dernier client de Wallace va être découvert assassiné en pleine partie de pêche . Comme quoi, même une activité aussi cool que la pêche à la mouche n'est pas sans danger...

Wallace , en parallèle d'une enquête menée par le FBI ( excusez du peu ) , va lui aussi découvrir qu'il existe un nombre assez impressionnant de suspects potentiels . Entre la milice d'illuminés du coin, les Mormons ( eh oui, même eux !!),et bien d'autres spécimens forts originaux, on ne s'ennuie pas dans ce petit coin du Montana qui se voulait un peu plus paisible que ça dans mes représentations.

Une première découverte de cet auteur qui se révèle être fort sympathique .

Aux dernières nouvelles, il serait en train d'écrire le deuxième volet des aventures de ce guide de pêche pas comme les autres . Affaire à suivre ...

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La Rivière de sang

Normalement une activité de pêche, c’est tranquille ? Eh bien, pas dans ce roman dont l’action se passe dans le Montana avec Dahlgren, guide de pêche chez un important homme d’affaires. Négociations et marchés se font lors de ces sessions de lancer à la mouche, comme débute le roman avec une scène magnifique digne du film ‘Et au milieu coule une rivière’ avec des détails très visuels. Mais le lendemain matin, le client est tué au bord de la rivière, d’où le titre. Et là le festival commence : politique, écologie, FBI, gros sous. Pour se disculper du meurtre, Dahlgren va devoir faire son enquête lui-même. Des dialogues truculents d’humour qui font mouche, ayant pour cadre les grands espaces avec, pour rôle principal, la pêche et la rivière. J’ai apprécié le côté nature, un peu moins celui de la finance.
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La Rivière de sang

Je suis rarement déçue par les choix éditoriaux de la maison Gallmeister, et ça n’est pas ce premier roman de Jim Tenuto (hélas le seul disponible en français actuellement) qui me fera dire le contraire.



Posons-nous quelques temps dans le Montana, au milieu des grands espaces…

C’est ce qu’a fait un jour Dahlgren Wallace, un dur à cuire des Marines, un vétéran de la guerre du golfe.

Wallace est un passionné de la pêche à la mouche, il est guide dans la propriété de son ami milliardaire Fred Lather, prêt à offrir le ‶ Grand jeu″ quand les circonstances le demandent.

Sauf que, les choses se corsent lorsque qu’une grosse pointure est découvert plus mort que mort en pleine partie de pêche. Wallace devient le coupable idéal !



Voilà Wallace bien décidé à éclaircir un mystère dans lequel Mormons et milices nazis tissent leur toile.



Certes ce polar comporte tous les ingrédients du genre avec ses fausses pistes et ses vrais mobiles, les bons et les méchants…Mais il est avant tout une ode à la préservation des espèces, des grands espaces. C’est également l’œuvre d’un passionné de pêche qui n’a pas son pareil pour entrainer la novice que je suis en la matière dans ses subtilités. Il me rappelle à cet égard l’excellent Dark Tiger du regretté Tapply.



Il faut savoir prendre son temps avec Tenuto qui va dans son roman comme au bord de la rivière : patience, calme et détermination ; pas d’action tonitruante, mais juste le rythme d’une nature que l’on devine superbe et reposante. Je salue à cet égard l’excellent travail de traduction de Jacques Mailhos (un habitué de la maison) pour l’humour tout au long du récit, et la précision.

J’espère retrouver Wallace pour de nouvelles aventures, car je l’ai quitté avec regret !




Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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La Rivière de sang

« La rivière de sang » constitue la première aventure de Dahlgren Wallace, ex-star de football universitaire et vétéran de la guerre du golfe, devenu guide de pêche pour un magnat des médias. Malheureusement, ce fut aussi, à ma connaissance, la dernière, aucun autre bouquin de Jim Tenuto n’étant paru depuis chez Gallmeister (ou chez un autre éditeur d'ailleurs). C’est vraiment dommage ! Car cette première histoire était particulièrement prometteuse, entre un personnage central de belle facture, qui se voit accuser du meurtre d’un des invités de son patron pendant une partie de pêche, et l’environnement somptueux du Montana comme toile de fond à l’intrigue…
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La Rivière de sang

Bien évidemment, le héros de ce roman est un ex-star du football américain, mais il aurait été vendeur de frites que l'histoire n'en eût pas été différente. Bien entendu également, il est aussi un vétéran de la guerre du Golfe, avec tout ce que cet attribut peut avoir de repoussant, autant que l'ont été les vétérans de la guerre du Vietnam ou d'ailleurs.

Mais l'important n'est pas là ! Avec comme prétexte, une histoire de pêche à la mouche, activité sur laquelle on apprend d'ailleurs beaucoup de détails, l'auteur s'offre sur un plateau la possibilité de décrire une Amérique à la ramasse, où tous les coups bas sont permis, où les extrémistes de tout poil s'en donnent à cœur joie pour rivaliser de théories fumeuses et de bêtise crasse, où les néo-nazis refont surface comme les sauterelles dans les champs de blé en été, où les militants farouchement opposés à toute consommation animale brandissent l'étendard du tout végétarien, et où les gros magnats de la finance sont prêts à tout pour agrandir un peu plus leur empire : bref ! Une Amérique comme elle est réellement, dans tout ce qu'elle a de plus abject, de plus fou, mais hélas de plus réel. Un réquisitoire contre la bêtise humaine, sous une enveloppe de grands espaces et de rivières pures où se côtoient en toute simplicité la truite vagabonde et le pêcheur écolo, le choc de deux mondes où l'explosion est inévitable.
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La Rivière de sang

Si je vous parle tout à coup d'une combi Waders, de monter une Adams en 16, d'une Olive Soft Hackle ou d'une Serendipity, il est fort probable que des points d'interrogation vont éclore au dessus de vos têtes. Ou bien vous aurez tout simplement compris qu'il va sans doute être question de pêche dans La Rivière de sang.



Parce qu'il n'y a pas que Joe Pickett dans la vie, ni le très regretté Stoney Calhoun, on va cette fois-ci s'offrir une petite virée avec Dahlgren Wallace, ancienne star du football américain, vétéran de la guerre du Golfe et actuel guide de pêche pour le compte de Fred Lather, le propriétaire, dit-il, de la « plus grosse chaîne d'info du monde ». Ce dernier s'est fait un petit plaisir en achetant un ranch dans les terres très étendues du Montana, dont les terres très étendues suscitent bien des convoitises. Les fonctions de Dahlgren sont simples. Il doit amener les invités de marques de Lather à la pêche, les guider, leur montrer les plus beaux coins et leur sortir le «satané putain de grand jeu » dans le but de les éblouir. Au moment où commence cette histoire il emmène justement un couple de mormons californiens richissimes. Manque de bol, Dahlgren déteste les mormons et les californiens. Manque de bol bis, l'homme qu'il est chargé d'accompagner est assassiné dans le bras d'une rivière reculée. Je vous laisse deviner qui va être suspecté en premier.



Alors, alors, alors... J'aurais bien du mal à vous dire ce que j'ai préféré dans ce roman. La Rivière de sang tire toute sa force et son impact de l'ensemble des éléments qui le constituent. A savoir les grands espaces, cette nature dévoilée, cet appel au calme et au silence cependant brisé par des hommes trouvant toujours le moyen de tout ramener à des considérations mercantiles.



Il y a aussi tous les ingrédients d'un polar efficace dont le rythme est loin d'être indolent. Quand on parle de pêche on aurait tendance à croire que tout se passe dans une lente contemplation. C'est loin d'être le cas. Les personnages brillent de leur présence, révélés tous autant qu'ils sont par un sens du dialogue aussi vif que percutant. Et puis il y a l'humour, aussi, qui finit de faire de La Rivière de sang un bon et grand polar. Il faut voir toute la dérision dont fait preuve Jim Tenuto à l'égard des miliciens néo-nazis, des éco-terroristes protecteurs d'animaux, des ranchers avides, tous prêts à suggérer sans trop se mouiller non plus, attention, qu'ils sont à l'origine du meurtre. Il faut voir cette relation particulière que noue Dahlgren avec un agent du FBI faisant office d'ange gardien, comme il faut entendre, enfin, les répliques cinglantes et dévastatrices fusant de la bouche de notre héros lors de réunions de ranchers.



Alors ce sont des mots tout prêts, tout mâchés, bon à utliliser pour n'importe quel chroniqueur emballé par un ouvrage mais puisqu'ils sont là et qu'ils reflètent une réalité, j'aurais bien tort de m'en priver : en ce qui concerne La Rivière de sang, le cocktail est explosif et dépasse toutes les attentes. Aussi, avant que Jim Tenuto ne nous livre une nouvelle aventure de Dahlgren Wallace, n'hésitez pas à piocher dans le catalogue Gallmeister. On n'est pas loin de toucher à du « à tous les coups on gagne »...
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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La Rivière de sang

Allez hop! Je me suis laissée embarquer dans cette histoire rocambolesque, dans laquelle un ex-vétéran est venu se mettre au vert dans le Montana. Rien de tel que la pêche à la mouche pour se remettre la tête à l'endroit.

Dahlgren Wallace exerce en tant que guide de pêche pour le compte d'un milliardaire, propriétaire du plus grand ranch du Montana. Mais l'argent n'achète pas tout, et les gens du cru voient d'un mauvais oeil ce Californien orgueilleux. La mort d'un client richissime de Dahlgren va mettre le feu aux poudres et les diverses coteries locales, néo-nazis, défenseurs des animaux, et autres adeptes de religions sectaires vont s'en donner à coeur joie dans le but de récupérer une part du gâteau. Tout le monde s'en mêle, Dahlgren est arrêté, enlevé, castagné. Le FBI entre en jeu, pas de temps mort.

Les moments consacrés à l'art de la pêche à la mouche sont bienvenus, pour nous laisser respirer un instant, et nous instruire ce faisant. Noeud de cuiller ou noeud plat?

Bref, j'ai bien aimé. Le dépaysement est garanti : action échevelée, dialogues sculptés, avec en prime l'agent Feib, une nounou pas comme les autres...
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La Rivière de sang

RÉSUMÉ : "Ex-star de football universitaire et vétéran de la guerre du Golfe, Dahlgren Wallace n'aspire qu'à poser ses valises. Aussi, lorsque le magnat des médias Fred Lather lui propose de devenir guide de pêche dans sa propriété du Montana, l'occasion est trop belle. Jusqu'au jour où l'un des invités se fait assassiner à quelques pas de lui. Accusé du meurtre, Wallace est contraint de mener sa propre enquête. La liste des suspects ne tarde pas à s'allonger, tandis que la violence se déchaîne : milices néo-nazis, éco-terroristes défenseurs des droits des animaux, ranchers véreux sont prêts à tout pour mettre la main sur le ranch de Lather. Les étendues sauvages du Montana constituent le décor somptueux et menaçant d'une enquête riche en rebondissements. "



MON AVIS : Je ne me suis pas ennuyée un instant tout au long de ma lecture. Il faut dire que le personnage principal Dahlgren Wallace, ne chôme pas pour mener sa propre enquête concernant la mort de son pécheur de client. Pourvu d'un humour désabusé, il survit à toutes sortes d'attaques destinées à brouiller les pistes menant à l'assassin.

Jim Tenuto écrit joliment sur les coins de pêche du Montana, aussi grandioses que dangereux, et nous donne à voir une Amérique peut reluisante, gangrenée par le pouvoir et l'argent.

Il semble que ce roman ne soit que le début des aventures de Dahlgren, et j'ai donc bien envie de poursuivre après cette belle découverte.



J'ai lu ce livre pour le poche du mois du Picaboriverbookclub et j'en suis ravie.



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La Rivière de sang

Si vous aimez la nature et la pêche, ce livre est fait pour vous.



Le héros est un garde pêche qui doit s'occuper de gérer l'ensemble des rivières de l'immense propriété d'un milliardaire. Il doit aussi chaperonner les invités de marque en les emmenant pêcher dans des endroits où ils seront sûrs d’attraper du poisson. Quand l'un d'eux est retrouvé mort dans la rivière il est aussitôt le principal suspect. Il devra utiliser toute sa connaissance de la nature pour traquer le vrai meurtrier et se disculper.



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La Rivière de sang

Il s'agit d'un roman policier qui se passe dans le Montana, région rurale des USA, mais c'est également un cours de pêche à la mouche, sur le fonctionnement des ranchs, l'élevage de bisons, une démonstration de manoeuvres et manipulations boursières, de découverte de mouvements religieux et politiques plus ou moins sectaires ... bref tout un voyage auquel je ne m'attendais pas au départ, et que j'ai fait avec un très grand plaisir.

Une grande partie de l'action est liée à la nature et les descriptions qu'en fait Jim Tenuto sont magnifiques, et, sans avoir jamais pratiqué la pêche (avec ou sans mouche), les heures qu'il a passées à regarder la rivière, depuis le bord ou depuis le milieu du courant, ne m'ont pas fait lâcher le livre.

Comme j'essaie de le dire, ce livre est d'une grande richesse narrative, l'intrigue pleine de méandres m'a bien accrochée, même si certaines spécificités des USA - judiciaires ou autres - m'ont un peu perdue par moments. On croise une galerie de personnages dont certains sont très étonnants et attachants. C'est une lecture que j'ai hâte de partager !
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La Rivière de sang

Une lecture très rejouissante : La rivière de sang de Jim Tenuto, traduit avec grand talent par Jacques Mailhos, en Totem chez Gallmeister. Parti guider une partie de pêche qu’il espérait tranquille, Dahlgren Wallace se retrouve avec un meurtre sur les waders. Parallèlement à la police locale et au FBI, il mène une enquête pendant laquelle il se heurte à une milice neonazie, à des terroristes écolos et à des dingues de la chasse. Bref, rien d’une rivière bien tranquille, mais plutôt succession de rapides. L’histoire est très bien menée, trépidante, les personnages ont une vraie épaisseur ; et on s’amuse beaucoup, grâce à l’excellent sens de la répartie de Dahlgren Wallace. Jim Tenuto, un auteur à suivre, car il sait s’y prendre pour ferrer le lecteur /la lectrice. Une lecture choisie par #leatouchbook dans le cadre du poche du mois du #picaboriverbookclub
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La Rivière de sang

🎣 La rivière de sang - Jim Tenuto 🎣

Traduction : Jacques Mailhos @editions_gallmeister



Ex-star du football universitaire et vétéran de la guerre du Golfe, Dahlgren Wallace a enfin réussi à poser ses valises. Il mène désormais une existence paisible de guide de pêche dans le ranch de Fred Lather, un magnat des médias devenu éleveur de bisons dans le Montana. Jusqu'au jour où l'un des invités de Lather se fait assassiner à quelques pas de lui. D'abord suspecté du crime, Wallace se trouve embarqué malgré lui dans une enquête où se côtoient milices néo-nazies, éco-terroristes et ranchers véreux prêts à tout pour mettre la main sur le ranch de Lather.



Plantons le décor : le Montana, un ranch, des bisons, Yellowstone comme voisin, des rivières pleines de poissons n'attendant que d'être pêchés. Bienvenue au Carved L 😍 Dahlgren Wallace, guide de pêche du ranch, se retrouve mêler malgré lui à une enquête pour meurtre et devient la cible privilégiée des groupuscules locaux. Les scènes loufoques et les situations improbables s'enchaînent, Dahlgren manie le sarcasme comme personne (ou peut-être comme Bernie Gunther à qui il m'a fait penser par moment) le tout donne un roman drôle et savoureux où le suspens et le rire s'allient pour notre plus grand plaisir. (Décidément avec Les frères Sisters j'enchaîne les lectures cocasses lol)

J'espère que nous aurons le plaisir de retrouver Dahlgren pour une nouvelle partie de pêche à la mouche 😊
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La Rivière de sang

Jim Tenuto a grandi à Chicago où son père était policier, il vit aujourd’hui à San Diego (Californie). Après avoir servi dans le corps des Marines et exercé divers métiers, il a commencé à publier des nouvelles dans des magazines sportifs. Paru en France en 2006, La Rivière de sang, est son premier roman.

Ex-star de football universitaire et vétéran de la Guerre du Golfe, Dahlgren Wallace n’aspire qu’à poser ses valises. Aussi, lorsque le magnat des médias Fred Lather lui propose de devenir guide de pêche dans sa propriété du Montana, l’occasion est trop belle. Jusqu’au jour où l’un des invités se fait assassiner à quelques pas de lui durant une partie de pêche. D’abord accusé du meurtre, Wallace est contraint de mener sa propre enquête. La liste des suspects ne manque pas d’envergure, milices néo-nazis, éco-terroristes défenseurs des droits des animaux, ranchers véreux, tous sont prêts à tout pour mettre la main sur le ranch de Lather et dans l’immédiat c’est Dahlgren qui dérouille.

Un hasard amusant m’a amené à lire, presque consécutivement, deux polars dont les héros sont guide de pêche et j’avoue que c’est un contexte plutôt plaisant. Par ailleurs, comme ici, j’aime bien les bouquins où les chapitres ont des titres et non des numéros, je ne sais pas pourquoi, mais ça m’inspire favorablement. J’étais donc réellement bien disposé pour apprécier ce roman de Jim Tenuto. Ca c’était avant, parce qu’à l’arrivée je l’ai trouvé plutôt décevant.

Les aspects positifs, car il y en a quand même. On apprend beaucoup sur la technique de la pêche à la mouche et on découvre un peu le monde des Mormons. Les aspects négatifs maintenant, l’intrigue n’est pas vraiment passionnante, voire simplette ou lourdingue sous de fausses pistes se voulant complexes, la construction est un peu faiblarde et laborieuse. De plus, mettre dans un seul roman des néo-nazis (les mêmes que ceux du film Les Blues Brothers ? vous voyez le genre) et des militants écologiques extrémistes, ça fait beaucoup. J’imagine que l’auteur a voulu pointer les travers d’une société américaine en pleine débandade mais ça ne le fait pas !

Une fois encore, un roman qui plus est un polar, c’est comme une recette de cuisine, il ne suffit pas d’y mettre tous les ingrédients pour que ce soit réussi. Le roman n’est pas franchement mauvais, il se lit agréablement mais pour un polar il ne casse pas trois pattes à un canard. La rivière sans retour ?

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La Rivière de sang

Quid de cette Rivière de sang? D'abord Dahlgren Wallace, dont la carrière en football (américain, vous savez, les types costauds et blindés qui cognent, à côté le rugby c'est de l'effleurement) s'est interrompue à cause d'une blessure (une équipe de Mormons s'est jetée sur lui), mais qui n'a pas échappé à quelques mois de guerre du Golfe. Sans effets secondaires prétend-il. Sauf qu'il se met vite en colère, pour pas grand chose apparemment. Quoique, dans ce coin du Montana, est-ce acceptable de boire du whisky light ou la mauvaise marque de bière, on se le demande?







"Ma cabane est mon havre, mon sanctuaire. Je ne vois pas grand-monde, je ne reçois pas beaucoup de visites, et je suis entre deux flirts. Pas de parties de poker, pas de collègues de pêche, pas de vieux potes de fac. Je ne suis pas un ermite, on me décrit souvent comme un gars sympa. Après avoir vécu six mois dans un entrepôt en Arabie Saoudite avec cent cinquante-six de mes amis les plus proches, je me sens juste extrêmement possessif à l'égard de ma cabane."







Il bosse pour un riche propriétaire de ranch, Fred Lather, comme guide de pêche. Truites, mouches, cannes à pêche, il connait tout! Un beau jour de mai, un des clients de Lather est assassiné. D'abord suspecté, Dahlgren est relâché mais les ennemis de son patron, et ils sont nombreux, le prennent pour cible : enlèvement, menaces... S'il ne s'agit pas des Patriotes du Montana (des néo-fascistes grand teint) , ce sont les membres de People for the Ethical Treatment of Every Mammal. Sans parler du Club des frères Africains, qui comme son nom ne l'indique pas est plutôt raciste (branche Ku Klux Klan mâtinée de safari)... Ajoutons que les bisons du ranch sont depuis quelques temps abattus ou empoisonnés, et le tableau est quasi complet.







Petit à petit, au fil de rencontres parfois musclées, de points de suture supplémentaires pour Dahlgren notamment, tout s'éclaire. Pas un temps mort (sauf pour monter quelques mouches, là on se concentre) et beaucoup d'humour.



A quand Dahlgren 2 le retour? Je signe!
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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La Rivière de sang

J’ai lu un article, récemment, sur les avertissements que certains croient utiles de mettre sur les livres (je crois que cela se passe aux Etats-Unis, pas en France, du moins, pas pour l’instant). je ne parle pas bien sûr des bandeaux mis par les libraires pour présenter les livres et dire à quel point ils les ont aimés, non. Je parle de bandeaux expliquant que telle ou telle personne ne devait pas lire ce livre parce que… parce que …. On ne sait jamais ! Lire nuit gravement à la santé.

Je confirme pour ce livre : il nuit gravement à la bêtise, à l’étroitesse d’esprit et à l’inculture. Non, parce que, si vous avez l’esprit étroit, ne jurez que par les belles lettres, les très belles lettres, celles où pas un seul mot ne dépasse, où tout est de bon ton, vous êtes vraiment mal barré. Le lange peut être une arme très efficace. Prenez notre héros, Dahlgren Wallace. Il mène une vie bien tranquille dans le Montana, où il est guide, un peu comme le héros de William G. Tapply dans le Maine. Sa journée idéale se résume à une belle rivière, le calme, et la pêche à la mouche. Une existence des plus ordinaires pour un homme qui a un passé qui l’est un peu moins. Ah, si, tout de même : il a une aversion pour les Californiens, qui se prennent de passion pour la pêche à la mouche tout en n’y connaissant rien du tout mais croyant tout savoir ou presque grâce à leur matériel. Il ne supporte pas non plus les Mormons – et je dois dire que, eu égard à tout ce que j’ai appris sur eux dans ce roman, je les supporte fort peu également, si tant est que j’ai eu des affinités avec eux (lire Le retour du gang de la clef à molette au cas où vous voudriez en faire vos meilleurs potes). Tout allait presque bien dans la vie de Dahlgren, jusqu’à ce que son patron convie pour le week-end la personne à qui il compte acheter beaucoup d’actions, et qui se trouve être mormon ET californien – et oui, tous ne vivent pas en Utah. Il ne vient pas seul : il est accompagné de sa femme, ex-miss Utah. Par contre, c’est seul, au milieu d’une rivière, qu’il a le bon goût de se faire assassiner – et Dahlgren de se retrouver le suspect n°1, ce sont il se passerait bien.



La suite n’est pas que rocambolesque. Elle permet de découvrir non seulement la beauté des paysages du Montana, mais aussi bien des aspects de l’Amérique profonde. Non, il ne s’agit pas de cow-boy bas de plafond – les cow-boys sont loin d’être les pires et gagnent à être connus, tel le taciturne régisseur de Fred. Non, les pseudo-intellectuel, empêtrés dans leurs croyances, sont de loin bien plus dangereux et bien plus puérils. Ils peuvent faire sourire, parfois. Il faut bien du courage, pour ne pas dire de la témérité à Dahlgren pour les affronter comme il le fait, et de manière pas vraiment volontaire. Ce n’est pas son passé lors des opérations de la guerre du Golf qui peut l’amener à surestimer ses activistes du dimanche qui se croient très malins. Ils se croient très fort, les chers petits – ils ne le sont pas vraiment. Ils pourraient presque faire rire si l’on ne savait qu’il existe, dans chaque parti extrême, des gens prêts véritablement à tout. Et si Fred, le grand patron de Wallace, n’est pas toujours sympathique, ses opposants ne le sont jamais.

Quant aux enquêteurs officiels…. ils sont très doués. Mention spéciale pour l’agent du FBI, qui pratique la récupération de manière particulièrement active.

La rivière de sang est un excellent roman noir, à découvrir pour ceux qui n’ont pas peur des gens qui disent crument ce qu’ils pensent.
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La Rivière de sang

Mon plaisir est de promener sur le web dans les catalogues des maisons d'édition et de repérer des livres plus ou moins récents. Jim Tenuto a publié La rivière de sang en 2006, il a même fait partie des finalistes pour le Prix Elle l'année suivante. Gallmeister a déniché encore une fois une petit diamant brut. Il m'était difficile d'y résister : le Montana, un ranch de bisons, les Hutterites - bref, tout cela m'a ramené quelques années en arrière à l'époque où je foulais le sol de ce magnifique État.



Ex-star du football universitaire et vétéran de la guerre du Golfe, Dahlgren Wallace a enfin réussi à poser ses valises. Il mène désormais une existence paisible de guide de pêche dans le ranch de Fred Lather, un magnat des médias devenu éleveur de bisons dans le Montana. Jusqu'au jour où l'un des invités de Lather se fait assassiner à quelques pas de lui. D'abord suspecté du crime, Wallace se trouve embarqué malgré lui dans une enquête où se côtoient milices néo-nazies, éco-terroristes et ranchers véreux prêts à tout pour mettre la main sur le ranch de Lather.

De faux coupables en vrais crimes, Jim Tenuto dresse avec humour le portrait acide d'une Amérique déglinguée jusque dans les paysages sauvages et menaçants du Montana.



Après un début de lecture compliqué (manque de temps), il aura fallu attendre un week-end pour que je puisse me plonger avec délectation dans les aventures de Dahlgren et avaler d'une traite les 250 dernières pages du roman, le sourire aux lèvres.

Vous aurez compris : j'ai vraiment adoré ce livre même si le personnage principal croise sur son chemin de véritables tarés cupides et avides.



Frédéric Vitoux du Nouvel Obs avait très bien résumé ce livre : "Comment définir cet excellent premier roman ? Comme un polar des grands espaces ? Un chant d'amour au Montana ? Un portrait inquiétant d'une Amérique à la dérive ? Ou comme un livre d'une tonalité plutôt gaie, rapide, tonique, où l'auteur appelle un chat un chat et ne confond pas une truite arc-en-ciel avec une cuttbow ni avec une cutthroat aux traits carmins sous les branchies. Le bonheur en somme."



Si vous êtes d'humour plutôt joyeuse, comme ce fut mon cas par ce grand soleil - vous allez le voir comme un livre tonique, gai et drôle et comme une véritable déclaration d'amour pour le Montana et la pêche à la truite. Si vous êtes d'humeur maussade, vous allez le voir comme le visage sombre de l'Amérique : celui des extrémistes en tout genre : les éco-terroristes, les milices néo-nazies et les éleveurs de bœuf prêts à tout pour récupérer la terre et tuer les bisons.



la suite sur mon blog !
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