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Citations de Jo Cotterill (61)


Elle rayonne sous le compliment et répond :
-J'aime les mots.
-moi aussi.
J'éprouve un sentiment proche de la surprise. Je n'ai jamais rencontré personne de mon âge qui avoue aimer les mots.
-Les mots, c'est un peu comme de la nourriture, tu ne trouves pas ? demande-telle, les yeux toujours fixés sur la liste imprimée. Ils ont chacun leur arôme, et dans ta bouche, ils ont des goûts différents. (p. 29)
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Si je ne deviens pas écrivain, je serai peut-être psychologue. Les gens sont bien plus intéressants que je ne le croyais, et quand on commence à éplucher leurs couches protectrices, on trouve des choses surprenantes. J'avais toujours pensé que la force intérieure était quelque chose qu'il fallait trouver pour soi-même. Désormais, je sais que les gens les plus forts sont ceux qui aiment les autres et qui se laissent aimer en retour. il y a un poème qui dit: "Nul homme est une île", et je crois comprendre ce que cela veut dire. Si on a de la force intérieure mais personne à aimer, à quoi sert cette force ? (p. 359)
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A ces mots, il lève les yeux.
- Meilleure amie ? Tu as une meilleure amie ?
Cela revient presque au même que s'il disait : " Tu as une licorne ?" Il en serait tout aussi surpris.
-Oui. Elle aime les livres. on écrit une histoire ensemble. (p. 60)
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J'ai donc maintenant une chambre ET une bibliothèque.
Je mesure ma chance parce que je ne connais pas d'autre enfant de mon âge qui ait une pièce à lui tout seul pour ses livres. (...) Parfois, quand je suis dans ma bibliothèque, entourée par mes livres et par les gens qui les ont écrits, je rêve en secret de devenir écrivain moi-même. Je n'ai jamais osé le dire à voix haute, j'ai peur que cela ne brise mon rêve, comme une bulle de savon qui éclate lorsqu'on souffle dessus.
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Maintenant qu'il a terminé son livre, il ne sait plus quoi faire de lui-même.
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Je rêverais qu'on puisse mettre les sentiments en bouteille, pour pouvoir les ressortir à d'autres moments, quand on en a besoin.
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Si les choses changent, vais-je changer aussi ?
Si mon père n'est plus la même personne, qui suis-je, moi ?
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Les articles achetés en magasin sont tous pareils.
J'aime l'idée de fabriquer et de posséder quelque chose d'unique, qu'on ne trouve chez personne d'autre dans le monde. Comme une histoire que personne d'autre ne pourrait écrire, ou un tableau que personne d'autre ne pourrait peindre.
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Elles voudraient que j'entre dans un groupe de jeunes veilleurs.**
-Qu'est-ce c'est que ça ?
-Un groupe pour les enfants qui doivent veiller sur leurs parents.
Mae fronce légèrement les sourcils
-Veiller comment ?
Eh bien... Je ne sais pas très bien. En faisant la cuisine. La vaisselle. En s'assurant que leurs parents mangent ou qu'ils s'habillent, des trucs comme ça.
Elle me fixe avec des yeux ronds.
-Tu dois faire tout ça pour ton père ?
(p. 201)

***"Young carers" dans le texte original. Au Royaume-Uni, les "young carer" sont des enfants qui doivent veiller sur un parent malade ou en difficulté et assumer des responsabilités inhabituelles pour leur âge. Des groupes de soutien et d'entraide leurs sont proposés. Ces groupes n'ont pas d'équivalent en France.
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... ce n'est pas que je n'aime pas les gens. Mais pour être honnête, je préfère les livres. J'aime l'espace de calme qu'ils créent dans ma tête; un espace où peuvent surgir des mondes magiques, des îles ou des mystères.
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Je rêverais qu'on puisse mettre les sentiments en bouteille, pour pouvoir les ressortir à d'autres moments, quand on en a besoin.
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A l'école, les autres enfants n'essaient plus de m'avoir pour meilleure amie. J'aime bien jouer avec eux - ce n'est pas que je n'aime pas les gens. Mais je préfère les livres. J'aime l'espace de calme qu'ils créent dans ma tête ; un espace où peuvent surgir des mondes magiques, des îles ou des mystères.
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[Calypso vit seule avec son père depuis déjà cinq ans]
Depuis que maman est morte, j'ai toujours eu l'impression de ne pas être normale. Comme si je ne rentrais pas dans les cases. Je préférais la lecture à l'amitié. Je vivais avec un père qui, la moitié du temps, ne semblait pas s'apercevoir de ma présence, qui n'aimait pas m'embrasser, et qui mettait l'accent sur la force intérieure. Ca ne me DERANGEAIT pas exactement, mais je ne me sentais pas NORMALE.

[Calypso s'adresse à sa meilleure amie Mae]
- Et si la normalité n'existait pas vraiment ?
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Quand tu es triste, inquiète, quand tu te sens seule, tu dois regarder en toi-même pour trouver ta force intérieure.
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Les gens ont besoin des gens. On ne peut pas passer sa vie à l’écart des autres pour éviter de souffrir. Le seul résultat, c’est qu’on souffre de toute façon et qu’on est seul.
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Quand elle est morte, le rire et la folie ont disparus de nos vies. La folie douce en tout cas. Je découvre aujourd'hui que papa est atteint d'un autre genre de folie.
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Papa dit toujours qu'il faut se considérer comme son propre meilleur ami. Quand j'étais plus petite, je ne comprenais pas ce que ça voulait dire, maintenant, je vois bien. Ça veut dire qu'on doit être heureux quand on est seul ; qu'on ne devrait pas avoir besoin de la compagnie des autres pour être heureux. Papa dit qu'il se passe très bien des autres.
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Par ce livre, nous sommes reliées l'une à l'autre. Et la voici de nouveau qui sourit au soleil dans ma tête. Les livres nous donnent plus que des histoires. Les livres peuvent nous rendre des êtres chers que nous avons perdus.
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Nous sommes devenues amies et je ne l'ai même pas fait exprès.
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- Je savais que tu serais une âme sœur, chuchote-t-elle.
J'inspire puis j'expire très lentement.
- Tu as lu Anne ... La Maison aux pignons verts ?
- Bien sûr. On est comme Anne et Diana, toi et moi.
- Je veux être Anne, dis-je rapidement.
- Je pense que ça te va bien, opine-t-elle. Parce que tu as les cheveux roux et que tu lis beaucoup. Moi, j'ai les cheveux sombres et je pleure pour un rien, comme Diana.
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