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Critiques de Joe Flanagan (37)
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Un moindre mal

Un coup d'essai et un coup de maître ! Pour son premier roman, Joe Flanagan récite ses gammes du polar noir, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il connaît la musique !



Dès les premières pages d'Un moindre mal, l'atmosphère est posée : les années 50, la côte est des US, Cape Cod, ses happy fews, les flics locaux, les nationaux et les fédéraux. Et des gangsters, du jeu, des paris, des prêts sur gages à rembourser non remboursés. Et des enfants qui disparaissent.



William Warren est lieutenant de police dans ce petit coin paisible qui va se retrouver plongé dans un certains chaos lorsque ces enfants sont retrouvés sauvagement assassinés et mutilés. Les flics d'Etat s'en mêlent. Pas très nets, eux non plus. Tout comme quelques ecclésiastiques aux comportements mystérieux.



Warren et son adjoint Jenkins vont enquêter, officiellement puis un peu moins, mais avec efficacité : pas de bla-bla, du résultat ! Avec Warren, ça déménage !



L'intrigue est parfaitement ficelée - certes parfois un brin compliquée à suivre - et Flanagan réussit parfaitement à faire monter son histoire en puissance, ajoutant ci-et-là une dose d'émotion lorsqu'il évoque Little Mike, le fils de Warren, ou sa platonique attirance pour la jolie Jane.



C'est joliment écrit, noir juste comme il faut et redoutablement efficace !



PS : et pas besoin de nous le vendre comme le L.A. Confidential de Cape Cod...
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Un moindre mal

Un moindre mal de Joe Flanagan



Un avis un peu partagé pour cette lecture. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce livre. Peut-être à cause des nombreux personnages et des différentes intrigues en parallèle, j'avais un peu de mal à suivre, ou tout simplement un manque de concentration de ma part. J'ai mis un temps fou à lire la première partie.

Par contre j'ai dévoré la deuxième moitié du roman. L'intensité monte crescendo dans les dernières pages et ça fini à un rythme effréné.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance très vieux film noir et blanc, sombre, oppressante. Ces petites villes des USA où les riches et puissants font la loi, tout le monde ou presque est corrompu. Les enquêtes à l'ancienne, avant l'ADN et toutes les technologies modernes, les filatures en voiture, les planques, etc.

L'auteur a su recréer parfaitement l'atmosphère de ces annèes là et maîtrise très bien son sujet. Son style est très plaisant, presque poétique par moments.

Les personnages sont très fouillés et réalistes. Une fois qu'on a bien assimilé qui est qui, on arrive à s'attacher à certains.

Petit bémol pour une scène de la fin où le côté "phénomène mytérieux" pour un happy end me paraît un peu too much.

Un livre que je vous recommande malgré tout si vous aimez les grosses enquêtes policières et les romains noirs.

Merci à la masse critique de Babelio et aux Editions Gallmeister pour l'envoi de ce livre.
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Un moindre mal

Un premier roman policier pour Joe Flanagan, un premier essai assez réussi dans l'ensemble malgré quelques faiblesses. L'auteur parvient à créer une ambiance particulière et on sent qu'il connait bien les lieux, la population. Milieu assez fermé, il faut cependant souvent se souvenir, au cours de la lecture, que l'histoire se situe en 1957, cela permet de comprendre certaines choses.

C'est une intrigue policière double puisque parallèlement à une histoire de corruption se déroule une série de meurtres d'enfants. C'est plutôt pas mal ficelé, hormis la touche mystique sur la fin qui tombe un peu "comme ça" dans le récit, mais bon, passons..Les descriptions de scènes de bagarres pour ma part, j'ai du mal à visualiser (du type "machin attrape bidule par le cou et lui fait faire un tour complet sur lui même, tombe à genou et se relève en s'agrippant à la baignoire.." bof, ce n'est pas ce que j'aime le plus et c'est un peu long..heureusement il n'y a pas trop de passages de ce genre :(

Le personnage de Warren est bien campé, par contre les autres restent un peu légers, notamment Dale Stasiak qui est un gros méchant caricatural, sans nuances ni rien..

A découvrir, on passe tout de même un bon moment!
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Un moindre mal

Très bon premier polar de Joe Flanagan. Roman à la construction atypique où se mêlent plusieurs enquêtes. Disparitions, viols et meurtres d'enfants, flics ripoux mêlés à des trafics de paris illicites, un prêtre étrange qui s'absente pour des ballades en pleine nature et un psychiatre spécialisé dans les maladies mentales déviantes. Beaucoup d'éléments qui peuvent provoquer la confusion au début du roman mais l'action prends vite le pas et la lecture devient prenante et addictive. Agréable traduction de Janique Jouin de Laurens.
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Un moindre mal

Voici sûrement une des plus belles pépites 2017 du roman noir, encore une découverte incontournable des éditions Gallmeister !



Joe Flanagan signe ici un roman sombre, envoutant, composé d'une atmosphère addictive et de personnages très intéressants. Le lecteur est ainsi confronté à une suite d'événements perturbants, des situations qui vont amener la remise en cause de la tranquillité des habitants mais aussi engendrer la confrontation entre le lieutenant Warren et l'officier Stasiak. J'ai adoré voir ce duel au sommet et ce d'autant plus que ce sont des antihéros parfaits, ils sont complexes et charismatiques.



Au-delà des deux personnages principaux, j'ai énormément aimé le portrait des protagonistes secondaires. Plus je lis de romans noirs, plus je m'aperçois que ce sont souvent les êtres les plus intrigants, on souhaite d'ailleurs pouvoir lire tout un roman sur eux.



Si les personnages sont le gros point fort du récit, Joe Flanagan démontre un talent incroyable pour mettre en place une intrigue passionnante et une ambiance bien particulière. Il est dans la lignée des grands romanciers du genre, il a su me rappeler dans une certaine mesure James Lee Burke via cette faculté à s'imprégner des lieux, en ne cherchant pas une violence inutile mais en faisant monter la tension du lecteur. Je suis restée complètement fascinée tout le long et je dois bien entendu saluer le style de l'auteur extrêmement bien traduit par Janique Jouin-de Laurens.



En définitive, si vous avez regardé La Valise idéale de l'été de La Grande Librairie, jeudi 25 mai, vous avez pu voir que le magnifique Dans la forêt publié chez Gallmeister était conseillé. En plus de ce petit bijou, je vous conseille d'y rajouter Un moindre mal : un excellent polar est toujours la bienvenue sur la plage !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Un moindre mal

Cape Cod, 1957. Dans cette petite communauté tranquille, une série de meurtres d’enfants paralyse la population, une famille disparait sans laisser d’adresse, des policiers corrompus. Bill Warren, lieutenant et va être confronté



Nous voici plongé avec le lieutenant Bill Warren chef de police par intérim, dans une enquête difficile. Petits arrangements entre amis, corruption, trahison, mafia et plus encore. UN roman noir très vintage.



Warren est très attachant, sa droiture, sa relation avec son fils handicapé.



Je n’ai pas trouvé de personnages féminins bien développés... Il y a bien l’épouse de Warren et la jeune baby-sitter … Nous sommes dans les années 60..



J’ai eu du mal à visualiser les scènes de bagarres... « .. 𝘦𝘵 𝘭𝘶𝘪 𝘱𝘢𝘴𝘴𝘢 𝘶𝘯 𝘣𝘳𝘢𝘴 𝘢𝘶𝘵𝘰𝘶𝘳 𝘥𝘶 𝘤𝘰𝘶 𝘱𝘢𝘳 𝘥𝘦𝘳𝘳𝘪è𝘳𝘦. 𝘐𝘭 𝘱𝘰𝘴𝘢 𝘭’𝘢𝘶𝘵𝘳𝘦 𝘮𝘢𝘪𝘯 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘵é 𝘥𝘦 𝘴𝘢 𝘮â𝘤𝘩𝘰𝘪𝘳𝘦 𝘦𝘵 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘯ç𝘢 à 𝘧𝘰𝘳𝘤𝘦𝘳... 𝘐𝘭 𝘦𝘴𝘴𝘢𝘺𝘢 𝘭𝘦𝘴 𝘺𝘦𝘶𝘹, 𝘥𝘰𝘯𝘯𝘢 𝘶𝘯 𝘤𝘰𝘶𝘱 𝘥𝘦 𝘤𝘰𝘶𝘥𝘦... » Là, j’avoue que j’ai lu en diagonale...



Le style est assez dense et l’écriture parfois poétique avec des descriptions de paysages époustouflants...Nous sommes à Cape Cod !



J’ai bien aimé la petite touche mystique. (J’adore les happy end)



Une histoire qui prend le temps de se poser, de se mettre en place. Un bon roman noir. Je m’étonne qu’il ne soit pas adapté au cinéma tant l’ambiance est cinématographique.
Lien : https://www.plkdenoetique.co..
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Un moindre mal

Un peu compliqué, beaucoup de personnages
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Un moindre mal

Cape Cod, 1957. le lieutenant Warren enquête sur des meurtres d'enfants. Parallèlement une famille disparait et un homme est projeté d'une voiture, mal en point il reste mutique. Stasiak, officier de la police d'Etat est envoyé à Cape Cod pour reprendre l'enquête de Warren, mais ses méthodes sont quelque peu différentes de celles de Warren.



Si le duel flic ripou/ flic qui marche droit est usuel, la galerie de personnages secondaires densifient l'intrigue et lui apportent ses lettres de noblesse. Entre le fils quasi-autiste de Warren, son ancienne femme alcoolique qui a mystérieusement disparu, des antiquaires homosexuels victimes de vol mais dont on en fait aucun cas, des prêtres nébuleux officiant dans l'école voisine, un journaliste tenace refusant de se plier aux règles du système qui voudraient que les politiciens soient intouchables, tous semblent avoir quelque chose à cacher, tous portent leurs plaies. Quand ensuite le FBI lui-même s'en mêle, les pistes se croisent et se décroisent... Dans ce monde régi par l'argent et les relations, les hommes vrais sont rares.



Dés les premières pages, ce premier roman envoutant se démarque par un lyrisme affiché :



"Dans ces eaux vertes peu profondes, les petites créatures de l'océan se montraient. Des vairons ternes apparaissaient là où les herbes marines s'éclaircissaient, leurs yeux de poissons écarquillés par l'étonnement d'avoir survécu à une marée de plus. Des bernard-l'ermite trainaient leur fardeau sur le fond, tels de vieux réfugiés depuis longtemps en peine, et des méduses effilochées dérivaient comme des âmes traversant les limbes."



L'auteur a ce talent pour rendre l'atmosphère des lieux, il lui suffit d'une ombre projetée la nuit sur la maison de Warren pour que le lecteur tremble à l'idée de ce mal qui rôde et l'enserre.



Du grand art de la part d'un auteur à suivre...
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Un moindre mal

Scénario plutôt prenant et personnages plutôt attachants. Rien de marquant toutefois.
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Un moindre mal

Damnés bandeaux titres que j’adore détester, qui ont souvent tendance à trop encenser un roman, ou à la comparer à d’autres, comme ici au L.A Confidential de Ellroy.



Il peut être dangereux de comparer un roman ou un auteur à un autre, déjà célèbre et qui a marqué les esprits…



Ça induit le lecteur en erreur qui pense retrouver l’atmosphère de l’autre roman avec lequel on le compare et bien souvent, ça se termine pas un « Bardaf, c’est l’embardée » comme le disait si bien notre regretté Manu Thoreau.



Pas besoin que vous soyez les enfants naturels de Sherlock Holmes pour en déduire que je suis passé un chouïa à côté de ce roman noir dont on vante les mérites un peu partout.



J’avais tellement envie de le lire… Sans doute avais-je aussi un peu la tête ailleurs car j’ai souvent pataugé avec les nombreux personnages, les mélangeant allègrement, ne sachant plus qui était qui dans cette multitude de personnages secondaires.



Non pas qu’ils n’étaient pas bien distincts, que du contraire, même, ils étaient travaillés, réalistes, différents, énigmatiques, mystérieux, mais l’auteur les appelant une fois par leur nom de famille et l’autre fois par leurs prénoms, j’ai fait une soupe avec eux, ce qui ne m’a pas aidé à me concentrer sur le livre.



Dommage que ma tête ait été ailleurs et que le brouhaha dans les transports en commun m’ait empêché de bien m’immerger dès le départ dans ce roman noir car son atmosphère est oppressante et magnifiquement bien décrite.



Entre quelques flics intègres, les ripoux de chez ripoux, les homophobes qui comparent tous les homos à des pédophile, qui cherchent des poux dans la tête du seul couple gay de Cap Cod et les magouilles sadiques d’un policier d’état, on baigne dès le départ dans une ambiance glauque qui fleure bon les années 50 et les petites villes.



De plus, la plume est envolée, lyrique, belle, et nous décrit les choses au point que le film se joue devant nos yeux.



Quant à l’intrigue, elle est complexe, possède des fausses pistes, des ramifications inattendues et son final m’a fait monter ma tension (au moins j’ai ressenti quelque chose).



Comment ai-je réussi à passer à côté et ne pas m’immerger à fond dedans dès le départ ? Il devait y avoir un truc qui coinçait dans ma caboche… Et le panel des personnages secondaires y était pour beaucoup puisque ma concentration n’était pas optimum.



Il avait tout d’un grand roman, j’en attendais beaucoup aussi et au final, je n’ai pas ressenti beaucoup d’émotions durant ma lecture, hormis pour Little Mike et son père. Et encore, pas autant que j’aurais voulu.



Dommage pour moi car ce n’est pas dans les habitudes d’un Gallmeister de me décevoir.



Mais qui sait, peut-être que vous, il vous enchantera si vous pénétrez correctement dans les ambiances sombres la petite ville de Cap Cod et de sa galerie de personnages.



Ce n’est pas parce que moi j’avais des tas de choses dans ma tête que vous ferez la même erreur que moi.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un moindre mal

Toujours dans cette série très américaine Gallmaister dont j'affectionne les auteurs et les premières de couverture qui me font régulièrement de l’œil.

L'histoire se déroule en 1957 à Cope Cod une petite ville du Massachusetts.Des meurtres d'enfants, une famille disparue c'est beaucoup pour cette tranquille petite ville et pour l'honnête lieutenant Warren qui piétine.Il est rejoint par un flic de choc aux méthodes très particulières venu de Boston.

Ambiance US des années 60 garantie
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Un moindre mal

A Cape Cod, en 1957, une série de meurtres d’enfants perturbe la population d’une petite ville. La police locale, menée par l’inspecteur Warren, se voit déposséder de l’enquête au profit de la police d’état, dirigée par Stasiak.

Ce sont deux conceptions du boulot de flic qui s’opposent, car Warren est un flic très honnête, qui comprend très vite que le brutal Stasiak, lui, n’est pas très net… Les personnages ont une belle épaisseur psychologique, y compris les personnages secondaires. Warren est un beau personnage qui mène comme il peut sa carrière et son rôle de père célibataire.

L’intrigue est très bien ficelée, avec suspense, fausses pistes… Le décor est bien planté, dans cette petite communauté fermée, aux dessous assez troubles : homophobie, corruption, paris clandestins, disparitions suspectes, prêtre au passé secret, psychiatre à la solde des laboratoires pharmaceutiques… Tout ceci étoffe le décor sans embrouiller l’enquête.

J’ai juste été un peu surprise au moment de l’intervention divine… Un très bon polar noir, terminé au court d‘ une nuit blanche !



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Un moindre mal

Un thriller policier pas comme les autres, on peut dire d’Un moindre mal qu’il a des personnages forts et profonds et en plus l’étude de leur psychologie augmente considérablement l’intérêt du lecteur. Je suis resté sous le charme de cette intrigue à multiples facettes du début à la fin. Nous sommes dans les années cinquante à Cape Code. Une série de meurtres d’enfants est commise et l’enquête débute, on voit arriver en « renfort » le personnage trouble de Stasiak et on comprend rapidement que la police locale représentée par Warren va être quasiment hors jeu. Une rivalité entre Police d’Etat et la police locale fait apparaître des inimitiés qui vont se révéler dangereuse dans un climat de corruption. J’ai apprécié le personnage intègre, honnête et franc de Warren qui nous change de la plus part de ses collègues à la moralité douteuse. C’est un personnage superbement bien construit et j’ai aimé sentir ses propres fêlures même lorsqu’il fait tout pour être le flic et le père parfait. Warren est naturellement bon et ne peut rester sans rien faire face à l’injustice et le comportement inapproprié de certains de ses collègues corrompus. Il devient de ce fait une cible parfaite. Les thèmes abordés par l’auteur sont nombreux, avec en tête, l’homosexualité, la religion, la toxicomanie, les maladies psychiatriques. Il y a de très belles choses écrites sur ces sujets avec un style simple et posé quasi poétique. Pourtant ce livre n’est pas fait pour les âmes sensibles, les meurtres sont macabres et durs à encaisser dès lors qu’il s’agit d’enfants. Le rythme est juste parfait, il y a de belles montées en tension et des chutes qui nous laissent expérimenter la frustration. Dans la dernière partie du livre, il y a un crescendo en puissance dont l’intensité correspond à tout ce que j’aime trouver dans un final. Un excellent moment passé dans l’univers de Joe Flanagan. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Un moindre mal

Waouh quel polar ! Un coup de maître pour ce premier roman . Une lecture rare , complètement immersive .

L’auteur nous embarque en 1957 , dans le Massachusetts , à Cape Cod , cette presqu’île du Sud Est des Etats Unis .

Une région calme, une nature encore préservée de l’urbanisme galopant et suffisamment éloignée de la métropole de Boston pour transformer l’endroit en un certain havre de paix , où la proximité avec l'océan Atlantique attire en toute saison son flot de touristes . Une population majoritairement rurale , repliée sur elle-même voire rustre et intolérante , laissant aux promeneurs le soin de découvrir ces nombreux marais et ces belles plages désertes .

Mais cette atmosphère va vite changer avec la découverte du corps d’un jeune garçon , disparu depuis quelques jours .

L’enquête est menée par la police du comté de Barnstable , dirigée par le lieutenant Warren , en l’absence du chef , Marvin Holland , en convalescence à l'hôpital après une nouvelle crise cardiaque . L’équipe constituée des deux inspecteurs chevronnés Jenkins et Dunleavy travaillent également sur une affaire de règlement de dettes ayant mal tourné. Le lieutenant ne fait pas l'unanimité dans ses troupes , lui le taiseux qui élève seul son jeune fils handicapé .

Mais le procureur Elliott Yost décide , contre toute attente , de confier l’affaire à la Police d’Etat dirigée par Dale Stasiak , héros de la deuxième guerre mondiale , et récemment sorti auréolé d’une campagne contre la mafia italienne de Boston .

Un choix qui ne manque pas d’envenimer les relations entre les deux équipes aux méthodes d’investigation diamétralement opposées : l’humanité d’un côté contre la froideur et la brutalité de l’autre .Mais, malgré les moyens mis en œuvre , un nouveau corps mutilé est découvert comme une funeste série que ne semble pas vouloir se terminer de si tôt .





Difficile de lâcher ce livre si intense , à l’écriture fluide et parfaitement rythmée .Avec ce mélange de personnages aussi variés et ce récit aux multiples rebondissements , difficile effectivement qu’il en soit autrement . Outre la rivalité entre les deux protagonistes principaux - le lieutenant Warren,un homme droit marqué par les difficultés de la vie quotidienne et le capitaine Stasiak qui agit comme une véritable star imbue d’elle-même - servant de fil rouge au roman , vous trouverez pêle-mêle : un prêtre au passé trouble , des flics corrompus , des mafieux irlandais très actifs , un procureur à l’ambition démesurée , un couple d’antiquaires homosexuels , un psychiatre aux méthodes controversées , des conseillers municipaux qui se croient au-dessus des lois ou des agents du FBI jouant le rôle d’arbitres .

A l’instar des personnages , l’action comme les intrigues sont multiples et pleines de surprises . Le style, très cinématographique , nous permet de nous projeter aisément dans un film noir des années 50 dans lesquels les coups comme les balles pleuvent à l’envie .La grande place laissée aux dialogues nous ferait plutôt penser aux premiers romans de James Ellroy comme le “Dahlia Noir” - mentionné d’ailleurs ici - dont le mystère autour du crime de cette jeune femme a hanté bon nombre d’américains contemporains des années quarante .



Une véritable réussite pour ce roman noir non emprunt de quelques beaux moments d’émotion que je ne peux que vous recommander . Un auteur dont j’attends impatiemment le nouvel opus .



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Un moindre mal

Cap Cod, 1957. Une série de meurtres d'enfants défraie la chronique... N'en disons pas plus afin de laisser au lecteur le plaisir de découvrir les multiples intrigues de ce roman policier. Ce premier roman est accrocheur et remplit son office : on a sans arrêt envie d'en savoir plus. Les personnages sont attachants et le récit est limpide. Recommandé aux amateurs de polars, même si la référence à L.A. Confidential de James Ellroy est sans doute exagérée.
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Un moindre mal

Un polar noir plaisant, avec une ambiance lourde, où se mêlent corruption et crime d'enfants. Je déplore toutefois le niveau inégal de la traduction, certaines phrases n'ont aucun sens...
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Un moindre mal

C'est grâce aux éditions Totem et ces couvertures de livre acidulées que j'ai découvert Joe Flanagan.

Un moindre mal est son premier roman et c'est une très belle réussite.

Un roman noir qui ressemble aux atmosphères des films de Clint Eastwood, je pense notamment à Mystic River.

Et, oui, dans la police, il y a des bons et des véreux, ce n'est pas nouveau. Mais Joe Flanagan nous entraîne dans l'histoire d'un policier : Waren qui travaille sur la presqu'île du Massachusetts, Cape code. Une station balnéaire qui pourrait presque être trop calme sans une cascade de meutres d'enfants en série.

L'auteur noue une intrigue haletante qui m'a fait dévorer ce roman en très peu de temps. L'intrigue mêle les différentes polices qui aux États-Unis sont assez complexes pour nous.

Waren, notre " héros" est un homme attachant, perdu dans ce monde d'aujourd'hui qui vit avec son petit Mike, un attardé mental.

L'histoire est passionnante, déjouant une corruption de trafics de paris.

Je vous laisse découvrir cet excellent polar et vous souhaite un très bon moment de lecture.
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Un moindre mal

Une bonne pioche sur les étagères de la bibli, sans rien connaître, sauf bien sûr l'éditeur. Cette fois c'est un poil noir bien sûr, mais pas de détails horrifiques ou d'insistance sur les gens tordus, ouf. C'est bien écrit, bien mené, du suspense, des personnages principaux ou secondaires bien présentés et intéressants, et de l'empathie pour certains (faut pas exagérer non plus, les flics pourris, ça passe moins bien)



L'histoire se déroule à Cape Cod, en 1957. Le lieutenant Warren est le chef de la police locale. Son épouse est partie, et il s'occupe de son fils, handicapé mental. Flic intègre et tenace, mais pas parfait non plus, il va affronter Stasiak, de la police d’État, aux méthodes peu recommandables et au passé trouble, qui enlèvera à Warren la direction des enquêtes principales, ainsi que quelques adjoints.



Pourtant il s'en passe, dans le coin! Des gosses sont tués. Des paris clandestins sont organisés, des gens tabassés, une famille disparait des radars, plus un psychiatre douteux, un prêtre mystérieux. Les événements s'imbriquent, s'éclairent peu à peu.



Je recommande, et pas seulement aux amateurs de ce genre de livre.
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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Un moindre mal

J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire.



Pourtant la quatrième de couverture me plaisait bien, cette histoire sur une ville au bord de mer, un thriller qui commence, avec du suspense à n'en plus finir.



Mais il y a des passages trop longs pour moi, parfois des prolongations qui n'ont pas lieu d'être. Surtout sur tout le 3/4 du livres.

L'action met du mal à arriver. Je veux bien comprendre que l'auteur (sont c'est son premier livre attention !) voulait mettre en place les évènements, les personnages etc.. mais l'intrigue tire en longueur sur tout les 3 premier quart du livre.



Après, une fois ce 3/4 quart du livre passé, l'action commence à bouger pas mal, avec quelques rebondissements (un peu prévisible).



Bon... je critique, mais je ne suis même pas foutu de faire un bouquin dans le style, donc je devrais la fermer.

Malgré tout cela, j'ai quand même apprécier le livre, j'ai réussi à entrer dans l'histoire au bout d'un moment, et aimer suivre les aventures de Waren !



J'ai hâte de voir quel va être le 2ème livre de Joe Flanagan, car j'aimerai bien changer d'avis sur cet auteur.
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Un moindre mal

Quel excellent polar ! Une écriture ciselée, voire poétique qui installe une atmosphère bien particulière dès les premières pages, une enquête sombre, intelligente, parfaitement huilée , un véritable labyrinthe de présomptions, de fausses pistes toutes plus plausibles les unes que les autres et surtout la formidable galerie de personnages tous singuliers et denses, énigmatiques, odieux ou attachants mais jamais insignifiants.



Bill Warren est un flic intègre, de ceux qui ont des valeurs et qui se font un devoir d'aller au bout de leurs convictions. Père isolé d'un petit garçon retardé mental qu'il aime éperdument, il se lance corps et âme dans cette enquête sur la série de meurtres d'enfants qui ébranle sa petite ville jusque là tranquille. Il va très mal accepter d'être mis sur la touche par le procureur au bénéfice de la police d'Etat représentée par Dale Stasiak.

Très vite, il note les manquements de ce dernier et l'affrontement entre eux est violent, brutal, un face à face captivant entre deux flics, l'un intègre et anonyme, l'autre ripoux et adulé.



Warren ne peut se résoudre à lâcher l'affaire et son enquête se heurte aux notables corrompus, aux manigances politiciennes, aux ambitions de ses collègues, aux préjugés ... L'atmosphère est sombre, glauque, un vrai polar noir avec tous les ingrédient du genre : la mafia, des flics ripoux, le FBI, des morts, des passages à tabac, des filatures, des fusillades. Mais il y a aussi quelques moments de grâce et d'émotion autour de Little Mike, la relation père/fils est extrêmement touchante et Jane la baby-sitter vient apporter une petite touche de douceur.



La tension montre crescendo, le lecteur tremble pour Warren, pour Little Mike, il soupçonne chacun des protagonistes tour à tour, les investigations mènent à des impasses, les fils se nouent et se dénouent, et tout s'emballe dans le dernier tiers du livre pour un final étourdissant. Passionnant et maîtrisé de bout en bout !



Certains seront gênés par la petite touche finale, ce n'est pas vraiment mon cas, si je n'ai pas complètement adhéré, j'y ai vu de la lumière, de l'espoir au bout de toute cette noirceur accumulée.



Une excellente lecture !
Lien : https://chezbookinette.blogs..
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