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Critiques de John Layman (225)
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Tony Chu, détective cannibale, tome 3 : Croqu..

Pas de grosse déception avec ce nouveau tome de Tony Chu, l'inspecteur déjanté et ses amis m'ont encore une fois bien accrochée. Seulement... Il ne se passe pas grand chose dans ce volume! Les chapitres réunis ici semblent plutôt être une transition (relativement longue) avant de nouvelles aventures plus mouvementées.

Bien sur il y a toujours du poulet, du faux poulet et la famille hors norme de Tony, on retrouve même certaines têtes pas vues depuis longtemps. Et, les deux dernières pages laissent augurer de très bons moments à venir.

En bref, j'ai hâte.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 2 : Un go..

Alors qu'il résoud une enquête "à l'ancienne", Tony Chu fait la découverte des propriétés étonnantes du gallsaberry. Parti remonter une piste sur l'île de Yamapalu, il va se faire escroquer, tirer dessus, mettre la tête dans les toilettes, pas forcemment dans cet ordre.



Il y a quelque chose de particulièrement délicieux à essayer de suivre le cheminement d'idées de John Layman. Le premier tome de Tony Chu faisait vivre au héros quelques aventures disparates apparemment sans rapport les unes avec les autres. Dans ce deuxième tome, nous avons une enquête en cours, avec un prologue et un épilogue. John Layman réussit à articuler l'intrigue autour d'éléments loufoques qui n'ont aucun rapport les uns avec les autres. Pour les lecteurs attentifs, ils remarqueront plusieurs détails présents dans le premier tome. L'auteur réussit à prendre des éléments totalement secondaires d'un tome précédent puis les injecte différemment dans un autre tome. Pour le lecteur lambda, les idées semblent bien trouvées. Quant au lecteur qui prend la peine de relire le tome précédent, cette forme d'écriture devient le fer de lance de la série.

Un frère voulant réussir dans la cuisine du poulet (celui-ci étant prohibé par le gouvernement), un chef de tribu obnubilé par la réussite économique de l'île, un coq considéré comme "sacré": tels sont les personnages que va rencontrer notre détective cibopathe. Qu'ils soient juste dérangés ou shizophrène, les traits sont si accentués qu'on ne peut que rire des situations. Cette galerie de personnages déjantés met au second plan Tony Chu, mais le déroulement de l'action va permettre que le lecteur ne s'aperçoive de rien. Toutes ces particularités vont faire de Tony Chu une série grand-guignole, où le loufoque se mêle à l'action.

Rob Guillery suit le même chemin que son collègue. S'il faut accentuer certains traits des personnages, le mot "doux" a été enlevé de son dictionnaire. A l'instar des caractères, le deuxième tome rassemble des personnages dont les traits évoquent une caricature de la réalité: femme à la poitrine débordante, nain au teint maladif, Shérif ressemblant à un vieux-beau des années 90. Si ça ne vous suffit pas, le tome parle sans cesse de nourriture. les plats présentés pourraient donner faim, mais ils sont dessinés de telle façon que la chimie ne fonctionne pas. Ils semblent au mieux, insipides.



Ce deuxième tome de Tony Chu permet de découvrir tout le potentiel du duo Layman-Guillery. La série a récemment reçu un Eisner Award amplement mérité. L'écriture permet de considérer chaque tome comme un one-shot, mais des indices montrent que l'intrigue évolue, comme les personnages. L'humour omniprésent dessert le personnal principal, faisant du personnage principal un anti-héros sympathique, voire pathétique. Une série à déguster dès la première bouchée.
Lien : http://temps-de-livres.over-..
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Tony Chu, détective cannibale, tome 5 : Premi..

L'humour et le décalé sont encore une fois au rendez-vous. Pourtant, Tony et Colby mangent leur pain noir - et plutôt deux fois qu'une pour Tony.

La page en pied de la directrice Peñya reste pour moi la page qui m'aura le plus fait rire. Elle est exceptionnelle - peut-être plus effrayante que drôle ?

Vivement la suite !
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Tony Chu, détective cannibale, tome 4 : Flambé !

Ce tome-ci m'a semblé moins linéaire, mais beaucoup plus décalé. L'humour revient en force, les enchaînements se font rapidement et le mystère ne s'éclaircit pas, au contraire !

En plus de la vraie/fausse grippe aviaire, l'énigme extra-terrestre se densifie. Sans compter celle du Vampire.

On en apprend un (tout) petit peu plus aussi sur les capacités spéciale (cybopathe, et autres).

Bref, un chouette tome qui relance le rythme et l'action de la série.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 3 : Croqu..

Ce tome n'est pas inintéressant, mais il m'a moins emballé que le second. J'ai l'impression que l'auteur met en place des éléments pour la suite. Un peu comme le premier tome présentaient les personnages. La découverte de l'univers décalé en moins.

Il y a quand même pas mal de mystère, entre le complot sanitaire, les capacités gustatives de certains (qui relèvent presque de la magie) et la pointe de SF (humain augmenté, une autre planète). A voir par la suite ce que ce mélange va donner.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 1 : Goût ..

Suite à une liste Babelio sur le cannibalisme (merci @Gabylarvaire) j'ai été intriguée par ce comics.

Ce n'est pas un genre que j'affectionne, tant au niveau du dessin que des intrigues, mais je reste ouverte à la découverte.

"Détective Chu" a pour lui un arrière-plan très post-COVID. Sauf que là, c'est une grippe aviaire sans précédent, entraînant la mort de nombreux humains, qui est à l'origine d'une perte de liberté. Le poulet est désormais prohibé et il fait donc tout naturellement l'objet d'un marché noir.

Que vient faire un détective cannibale dans l'histoire ? Il n'est pas vraiment cannibale, il est cybopathe : il peut retracer l'origine, la vie de ce qu'il mange, végétal comme animal. Alors son patron lui fait croquer dans les humains, morts ou vivants.

En plus de l'enquête sur le trafic de poulet, se dessine un potentiel complot gouvernemental au sujet de la grippe aviaire.

Un premier tome, pas exempt de grosses ficelles, mais qui met en place une histoire qui peut être intrigante. A voir par la suite.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 5 : Premi..

Cinquième tome de Tony Chu et la série se tient toujours bien. Depuis que le virus Covid 19 est apparu, elle a plus de saveur..si on peut dire. Malgré ses états de service, Chu et son coéquipier sont rétrogradés dans des services beaucoup moins prestigieux, mais leur talent leurs permettent de faire des merveilles et de résoudre des affaires très particulières comme par exemple "La curieuse affaire du serveur scélérat et des cafés crème crapuleux".

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Tony Chu, détective cannibale, tome 2 : Un go..

John Layman et Rob Guillory continuent d’exploiter le don remarquable de Tony Chu au service d’une intrigue toujours aussi burlesque. Rappelons, pour ceux qui viendraient de se mettre à table, que Tony est cibopathe, ce qui veut dire qu’il est capable de retracer l’histoire de tout ce qu’il ingurgite. Ce super-pouvoir peu commun lui permet donc, rien qu’en croquant une pomme, de savoir sur quel arbre elle a poussé et de retracer les marques de pesticides utilisés. Si ce don s’avère certes extrêmement utile afin de résoudre les enquêtes et remonter la piste des truands en grignotant quelques cadavres, il est également exploité à des fins burlesques et donne donc lieu à des situations pour le moins surprenantes.



Les autres personnages, tel que le chef de Tony et son ancien coéquipier remis à neuf (pour n’en citer que deux), contribuent également au ton humoristique de ce polar atypique qui enchaîne les situations abracadabrantesques. L’agent Chu, membre de la Food and Drug Administration, se retrouve cette fois sur l’île de Yamapalu, sur la piste d’un mystérieux fruit tropical qui aurait un goût similaire au poulet et pourrait donc bien servir de substitution à cet aliment prohibé depuis cette pandémie de grippe aviaire ayant décimée 116 millions de personnes à travers le monde, dont 23 millions d’américains. Au menu de cette nouvelle aventure complètement déjantée et pourvue de dialogues ciselés, il y a donc des malfrats locaux, des policiers ripoux et un trafique culinaire illégal.



Le graphisme très cartoonesque de Rob Guillory vient encore renforcer l’aspect burlesque de cette saga et permet de livrer quelques personnages hauts en couleurs et très attachants. Les expressions exagérées d’un Tony de plus en plus malmené au fil des pages continuent d’ailleurs de faire mouche.



À consommer d’urgence !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Tony Chu, détective cannibale, tome 4 : Flambé !

Il faut suivre et c'est ce qui rend la série intéressante; d'ailleurs, l'auteur nous aide pour nous y retrouver en présentant désormais les personnages principaux et leurs caractéristiques dans la préface.

Après vous aurez droit à du jus de betterave assaisonné de grenoullet trafiqué au bouillon de vache folle.. Et puis aussi vous croiserez une nouvelle organisation "l'oeuf", une station spatiale, un général coréen amateur d'armes chimiques; vous voyagerez également dans la zone 51et ferez connaissance avec un voresophe. Il en manque, c'est normal, je ne vais pas tout vous expliquer non plus ni vous donner la traduction des lettres de feu Alien dans le ciel...
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Tony Chu, détective cannibale, tome 10 : Bouf..

Des personnages sont revenus de leur combat avec le vampire sous un autre aspect. L’ancien boss est monté comme un cheval (dans tous les sens du terme ?)et l’autre à une pince de crabe à la place de la main. Les hommes bioniques font de plus en plus leur place. Le boss remplaçant est un biscuit de Noël géant en costume Men in Black. Ce tome est aussi l’occasion de découvrir une multitude de pouvoir comme celui de faire des golems avec de la purée de pomme de terre ou de décupler ces pouvoirs avec des spaghettis sur la tête. Les magnifiques dessins et le découpage  précis accompagnent merveilleusement la dimension loufoque de l’histoire. Les couleurs peps communiquent une énergie incroyable. Un véritable régal de lecture.



Même si le tome est beaucoup moins épais que les précédents l’action est au rendez-vous. L’amitié et la famille prennent vraiment une autre perspective. Et pour l’amour de sa fille, Olive, notre détective est prêt à tout. Il est excellent dans son rôle de père fou vengeur. En plus, il est entouré d’une fine équipe top niveau. J’ai vraiment hâte de savoir quelle aventure va nous attendre dans l’avant dernier tome. La secte de l’œuf va-t-elle revenir à l’attaque ? et cette plante étrange au goût de poulet va-t-elle envahir la terre ? J’espère le savoir tout bientôt.



Encore un tome qui commence sur des chapeaux de roue et qui se dévore d’une seule traite. Dommage qu’en écrivant une chronique je ne puisse pas lire l’avenir du personnage. Il va falloir attendre de lire le tome 11 et 12.



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Tony Chu, détective cannibale, tome 5 : Premi..

On retrouve un peu la folie des premiers tomes même si cela reste assez décousu. Il faut dire que la publication aux Etats-Unis se fait par épisode dans la presse et se trouve rassembler en tome pour la publication en France. Mais je suis attachée à ce Tony Chu car son don n'est pas si enviable. Connaître l'historique de ce que l'on mange n'est pas toujours avantageux. D'ailleurs, c'est l'une des raisons qui l'ont poussé à ne plus manger de viande animal. Voir l'abattage, le découpage... ont de quoi en dégouter plus d'un. En plus, le poulet est prohibé. Là-dessous, ce cache un mystère bien épais. Nous en saurons plus dans un autre tome. 



Là, on suit la descente aux enfers de ce pauvre agent. D'agent de la RAS, il devient un simple agent. Mais le hasard fait qu'il arrive à aider des collègues en dégustant de la bouilli de cerveaux ou de l'huile de moteur. Tout à un temps, puisqu'il va se faire torturer pour qu'il dévore des cadavres. Qu'est-ce que certain ne se serait pas prêt à faire pour écrire un livre sur les frasques amoureuses de joueurs de baseball? Heureusement qu'Amélia croit en lui et l'aime. Sinon qui s'inquièterait de sa personne? Quelle femme. J'ai hâte de la retrouver dans le prochain tome.



D'autant plus que des petits pois ont été semées. On retrouve l'ancien collègue qui va aider sa fille à développer ces dons. Mais pourquoi faire? Les mystères deviennent de plus en plus présents et la surprise finale risque d'être de taille. J'ai hâte de me plonger dans la suite. Il un méchant derrière tout cela et il est de taille. On nous avait parlé d'un vampire tout puissant. Quelqu'un va t'il finir par arriver à lui faire la peau? 
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Tony Chu, détective cannibale, tome 10 : Bouf..

Une partie des membres de la R.A.S. s’est faite laminée par le Collectionneur (traduit Collecteur dans le précédent tome…) : Applebee, Caesar, John, un autre agent dont j’ai oublié le nom (vu son efficacité au travail c’est logique) et surtout Olive ! Donc Tony est foutrement remonté contre la R.A.S. et surtout contre John. Sans oublier, Savoy qui faisait aussi partie de l’aventure.

Attention ça va spoiler. De cette boucherie va sortir : un John à peine amoché, un Caesar avec un super bras bionique en pince de homard/crabe (bien le genre de bras qui ne passe pas inaperçu), un Applebee dont la moitié inférieure est remplacée par… un corps de cheval bionique (la discrétion n’existait déjà pas chez ce type, mais en plus là, ça va plaire à John) et surtout une Olive très en colère et avec la figure rafistolée avec des agrafes. Ah et Savoy ? Bah il semble amoché mais rien de bien grave comparé aux conditions des autres membres de l’escouade.

Car en fait, la plus remontée de tous, c’est Olive. À côté, Tony paraît presque calme. Presque car en fait il sera véner une grande partie du tome. Et il voudra encore sauver la peau de sa chère fille. Dans tout ça, Amelia aura aussi son utilité en tant que saboscriveuse hors-pair. Elle aide Chu à filer sa fille quand celle-ci décide de faire la fille de l’air en emmenant malle de l’hosto accompagnée de Savoy.

Dans tout ça, il ne faut pas oublier le nouveau destin de Poyo (POYO!) qui va servir à Tony à devenir plus fort pour combattre the big boss ! Eh oui dans ce tome, le Collectionneur, qui pense être préparé, ne va pas s’attendre à recevoir un Tony au plus haut de sa forme. Et les mandales vont pleuvoir !



Ce tome est efficace. Rien à dire de plus. Bastons, humour, surprenantes révélations, re-bastons, re-humour, émotions, des coopérations étranges et des greffes saugrenues ! Les références sont nombreuses comme le corps d’Indiana Jones présent dans une déchetterie et placé dans un réfrigérateur !

On est dans la nette approche d’une fin. Un fil directeur vient de se conclure et il reste le plus important : l’interdiction de manger des poulets ! Et ça, franchement, j’ai bien envie d’apprendre la saugrenue raison qui entoure tout ce mystère !
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Tony Chu, détective cannibale, tome 7 : Dégoûts..

On avait terminé le récit du tome 6 par un moment poignant et on commence ce tome 7 par une réunion de famille au cimetière. Donc si vous en êtes là, vous devez savoir que Toni est morte, torturée puis tuée par le Vampire ! Quant à Tony, toute sa famille s’est rassemblée, comme on peut l’imaginer, pour se serrer les coudes et surtout pour intimer l’ordre à Tony de retrouver le meurtrier de la chère Toni et de lui en faire baver !



Sorti enfin de l’hosto (dans lequel il ne vaudrait mieux pas aller, au vu des pancartes placées sur les murs), Tony va radicalement basculer ! Il ne va plus être le sage et gentil subordonné de la R.A.S. (il a été réintégré de même que Colby). Non, Tony maintenant sort les crocs, figurativement et littéralement ! Il se rebelle contre son boss (à l’en faire pleurer dans une scène à mourir de rire avec un Colby totalement dépassé) et croque tout ce qui se fait de pire (ou pas trop) parmi les criminels (terroristes, membres d’une secte, et j’en passe). Son deuil va tout simplement passer par la traque du Vampire ! Collectionneur glouton des diverses et rares capacités des nombreux freaks rodant dans la nature. Et pour le coup, dans ce tome, on apprend de bien nombreuses capacités ! De l’utile à l’inutile…

Donc John et Tony retournent à leur « routine » : mènent des enquêtes, foncent dans le tas (et réfléchissent après), arrêtent des prises d’otages. Mais… Tony enquête, mord, fouille dans les souvenirs des cadavres et blessés et ce avec férocité. Il part en mission spéciale, sur une île bien connue, avec des membres de la Navy. Des marins très YMCA (le bon gros stéréotype qu’il fallait bien casé quelque part !). Et Tony va avoir dans ses bagages, une arme de choc ! Poy…oh non pas le volatile sauvage… Juste un tas de balles de baseball ! Si vous n’avez pas deviné pour quoi des balles, c’est que vous avez mal lu les précédents tomes. Cette enquête va lui permettre d’en apprendre plus sur le Vampire. Ah, et par la suite, la trame autour de la secte des adorateurs de l’œuf est aussi relancée, et ça augure du bon ! Autre fait intéressant, la mort de Toni va rapprocher Tony de sa fille Olive. Il aimerait que sa fille connaisse mieux sa mère, sa rencontre et sa vie avec elle. Et quoi de mieux, entre cibopathes, que le père partage avec sa fille un bout d’orteil de son ex ?!

Sinon, en dehors de cela, nous avons Colby qui a une vie personnelle des plus agitée !! Surtout quand ses deux boss (R.A.S. et U.S.D.A.) et en fait amants, s’invitent chez lui ! Le délire est au max ! Et c’est bon !



Petit plaisir de Guillory (ou Layman ou des deux) : une photo de la scène de douche dans « Psycho » lors du combat au hachoir entre John et Caesar. J’aime voir ces détails, plus ou moins cachés, et arriver à en deviner (facilement ou non) les références. Par contre, je n’arrive pas à deviner qui peut être le visage scotché partout dans la chambre d’Olive…



Voilà un tome quelque peu sentimental et bien jouissif aussi ! Sans tomber dans le pathos. C’est en fait quasi tout l’effet inverse. Des moments loufoques, barrés, tordants, surprenants ! C’est un bon retour aux affaires de Tony. Et surtout après un bon tome avec Toni qui, elle aussi, cassait bien la baraque.

Ce tome se bâfre tellement il est succulent !
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Tony Chu, détective cannibale, tome 2 : Un go..

Un deuxième tome bien délicieux à lire !

Notre agent Chu est passé pas loin de devenir scato. Heureusement, son ancien coéquipier John Colby, de la brigade des mœurs, devenu son nouvel équipier de la division spéciale de la R.A.S., suite à la défection pour meurtre du premier équipier Savoy (vous suivez ?), donc Colby sauve Chu d’un beau... merdier ! En quoi faisant : juste du boulot « à l’ancienne ».

Pour rappel, dans le précédent tome, Colby s’était pris un hachoir en pleine figure le laissant pour pratiquement mort. Mais grâce à sa nouvelle moitié de visage robotique implantée, Colby est devenu en partie un robocop ce qui lui permet de procéder à différentes choses telles qu’analyser et recouper directement divers documents à l’aide de son implant, et etc. Colby forme, alors, un super duo avec Chu.

Chu décide de se la jouer perso dans ce tome (avec l’aide de son coéquipier qui le protège de leur boss totalement véner’). Après avoir goûter un plat soi-disant au poulet, Chu se rend sur une île paumée du Pacifique. Et bien malgré lui, Chu va résoudre quelques affaires et surtout libérer la belle Amelia retenue sur l’île pour écrire des critiques sur une nouvelle et bizarre plante (un fruit !) au savoureux goût de poulet ! En passant, il va aussi sauver la vie de son idiot de cuistot de frangin.



Ce tome est toujours une réussite : de l’action, des enquêtes, du sang, du vampirisme, le tout sur fond de complot (au goût de poulet), de guerre civile et d’amour ! Et aussi de nouveaux personnages avec des pouvoirs sympas ! J’aime toujours autant les quelques références cinématographiques et aussi les détails-qui-tuent parmi les nombreuses affiches placées dans les décors comme celle-ci : « Guillory interné en asile psychiatrique », Guillory étant le dessinateur de ce comics !



Petite parenthèse… Tony Chu est dit « détective cannibale » dans le titre de la VF… Un ajout que je ne trouve pas entièrement pertinent au titre du comics car Chu est tout simplement un « détective cibopathe ». Et donc omnivore : avaler une simple bière pourrait le conduire à un crime. Tout comme ici dans ce tome, le fait de manger un fruit spécial l’amène à pousser son enquête sur une île. Bon après, vous me direz que je cherche surtout la petite bête (et ce n’est pas faux). Allez… Chu bouffe surtout des macchabées. Et ce toujours sans délectation.



Par contre, c’est avec délectation que je vais passer au tome 3 !
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Tony Chu, détective cannibale, tome 1 : Goût ..

J'ai tout simplement DÉ-VO-RÉ ce comics ! Oui ce n'est pas très original comme mise en bouche mais difficile de trouver mieux. Je remercie Lunalithe de m'avoir très fortement recommandé cette lecture !



Chew (titre en VO, bien plus parlant qu'en français) se mâche avec régal ! On a donc un détective, Tony Chu, qui intègre la division des crimes spéciaux de la R.A.S. (Répression des Aliments et Stupéfiants ou Food and Drug Administration/F.D.A.) où il n'y pas rien à signaler ! Chu parvient à entrer dans cette division grâce à son don. Sa spécialité est de croquer les cadavres ou les criminels. Ça fait de lui, en quelque sorte, un cannibale. Mais il ne s'en délecte pas, parfois les corps à étudier sont en état de décomposition avancée voire même réduits à l'état de cendres... Donc Tony est « cibopathe » : un étrange pouvoir qui lui permet de savoir les méthodes de production et/ou d'élevage de tout ce qu'il mange (sauf des betteraves, ce qui en fait son produit de consommation courant, pas de chance pour lui) et dans sa vie professionnelle de savoir souvent comment ont été perpétrés certains crimes ! Utile quand on est un poulet !



Bon sinon, à part ce pouvoir, on se trouve dans un monde où la consommation de volailles est formellement interdite depuis le cas de ce qui serait une étrange épidémie mondiale de grippe aviaire (avec des millions de morts) ! de plus, les enquêtes de Chu vont lui permettre de rencontre la critique culinaire Amelia Mintz. Cette dernière a également un pouvoir. Elle est une « saboscrivner » : elle arrive à décrire la nourriture de façon si réelle que l'on peut avoir la tout aussi réelle sensation de manger ce qu'on lit. Que cela soit délicieux ou purement immangeable… Je vous laisse imaginer ce que la seconde possibilité peut graphiquement donner. Les textes qu'elle écrit font que Chu fond pour la belle Amelia. Pour la première fois de sa vie, il peut ressentir ce que c'est de manger des aliments, sans les problèmes inhérents à son propre pouvoir : l'extase totale pour lui !



Ces cinq premiers chapitre sont directement captivants, accrocheurs, plaisants, colorés. le tout est servi avec un humour noir qui va à ravir, des scènes d'actions musclées, des enquêtes louches, des personnages impayables et un fil rouge mystérieux ! J'apprécie également les différents panneaux, signes, enseignes, frontons qui ne manquent pas d'humour : « Mangez notre nourriture à vos risques et périls », « Les morts ne réclament pas justice », etc. Et dernière chose, la toute première page m'a fait penser au générique de début de la série « Dexter »… Etrange, je m'en rends bien compte !



Sur ce, je commande directement le plat suivant ! Et bon appétit bien sûr !!
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Tony Chu, détective cannibale, tome 12 : Le D..

Un peu désarçonnée par ce dernier volume. Par cette fin.

Une petite frustration également m'empêche de pleinement apprécier les choix scénaristiques : il reste des questions sans réponses, et surtout celle-ci ; Mais quel est donc le pouvoir de Chow ????

Et je ne doute pas que c'est un choix pleinement assumé par les deux hooligans qui ont créés cette série.

A part ça, j'ai admiré le choix qui a été fait de finir cette formidable série sur une telle note tragique ; c'était osé et audacieux, et j'aime ça. Certes, j'ai le cœur brisé, mais, bon... Un happy End aurait-il été mieux ? Pas sûr. On peut dire que cette fin à le mérite d'être marquante.

Je suis quand même vraiment scotchée par le tournant que cette série a pris et de ce sérieux qui est venu insidieusement gagner les situations délirantes du début.

Bref, pour moi, une série d'anthologie, qui me marquera longtemps.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 11 : La G..

Un tome de transition, qui nous mets la pression avant la dernière ligne droite. Toujours aussi drôle, quoique de plus en plus tragique, il y a de quoi se demander comment les auteurs vont finir cette série...

Je suis toujours aussi fan, quoique un poil frustrée par ce tome, qui me laisse sur ma faim !
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Tony Chu, détective cannibale, tome 12 : Le D..

Tony Chu, agent spécial de la RAS a enfin le fin mot de l'histoire concernant la grippe aviaire qui a massacré des millions d'individus. Cependant, même s'il a le fin mot de l'histoire, il ne sait pas comment empêcher la fin du monde.

Mason Savoy, son ancien mantor, aujourd'hui son ennemi va une dernière fois l'aider. Cependant, l solution pour sauver l'humanité risque de ne pas plaire du tout à Chu.



Un dernier volume toujours aussi bon que les précédents de la série mais définitivement bien plus sombre et triste.

Je n'ai pas beaucoup à en dire si ce n'est que je suis triste que la série se termine ici.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 8 : Recet..

Ce tome fait suite à Dégoûts et des douleurs (épisodes 31 à 35) qu'il faut avoir lu avant. Il faut avoir commencé avec le premier tome de la série car il s'agit d'une complète en 60 épisodes, regroupés en 12 tomes. Celui-ci contient les épisodes 36 à 40, initialement parus en 2013/2014, écrits et lettrés par John Layman, dessinés, encrés et mis en couleurs par Rob Guillory.



Il y a quelques mois, Antonnelle Chu (Toni, la sœur de Tony) se tenait au chevet de son frère Tony inconscient sur son lit d'hôpital et voyait arriver Amelia Mintz qui s'étonnait de la voir claudiquer. Amelia lui demande alors ce qui s'est passé, et Toni Chu revoit en pensée son acte dans les toilettes, interrompu par l'arrivée de sa sœur Sage Chu qui est cibovoyante, c’est-à-dire qu'elle peut voir les pensées des individus qui mangent le même plat qu'elle. Elle vient demander l'aide de sa sœur car elle a vu les pensées d'un exécuteur professionnel. Toni requiert l'aide de Paneer Sharma. Cet épisode 36 comprend également un dessin en double page consacré à un combat de Poyo.



Épisodes 37 à 40 - John Colby rend visite à Mason Savoy qui est en prison. Il passe le portique de détection, mais c'est un autre visiteur qui se fait prendre avec une lecture subversive interdite : le dernier numéro du magazine Food Luv. C'est également l'occasion de découvrir quelques-unes des interventions de Mason Savoy quand il faisait partie de la Food and Drugs Administration. De son côté, Tony Chu se retrouve à nouveau à manger des parties humaines, ce qui lui occasionne le souvenir désagréable de la première fois où ses parents ont fait l'amour, sur la banquette arrière d'une voiture. Sa dégustation est interrompue par l'arrivée de Chow Chu qui s'est fait piéger par Kenneth Keebler, le photographe du magazine Food Luv, qui dispose lui aussi d'un pouvoir en relation avec la nourriture.



C'est toujours un plaisir sans égal que de retrouver Anthony (Tony) Chu et sa famille, de découvrir de nouveaux pouvoirs liés à la nourriture, et de participer à la découverte et à l'assemblage des pièces du puzzle, tout ça dans un humour absurde qui rehausse le plaisir de la lecture, sans nuire à la narration. Tony Chu est enfin remis sur pied et il va pouvoir reprendre son enquête. Mais le scénariste ne le transforme pas en héros d'action infaillible et doté de capacités extraordinaires En fait il est encore sous le choc du décès dans sa famille (le lecteur aussi), sans réelle prise sur les événements. John Layman montre les conséquences du décès, à court et à moyen terme. Il montre son personnage désemparé, ne trouvant la motivation que quand elle est apportée par les autres, comme tout être humain réconforté par ses proches. Ce principe de codépendance se retrouve dans la forme même de la narration qui ne met pas en scène un unique héros dans 80% des scènes, mais qui développe de nombreux personnages. Le lecteur retrouve avec plaisir John Colby, Olive Chu, Poyo (même si ce n'est que le temps d'une seule image) et l'inénarrable Mike Applebee.



La personnalité de certains protagonistes ressort plus, parce que le scénariste leur donne plus de temps sur la page. D'autres ne servent que de faire-valoir (Caesar Valenzano et l'agent Vorhees dans ce tome), ou de ressort comique (le toujours très réussi Mike Applebee). Les dessins de Rob Guillory n'ont en rien baissé dans leur force comique. Par exemple, Applebee est toujours dessiné avec ses discrètes (mais bien présentes) auréoles sous les bras, et des expressions exagérées pour faire ressortir toute la joie que lui procure le fait de surprendre Tony Chu en pleine erreur professionnelle. Les autres expressions des visages sont également majoritairement exagérées pour obtenir un effet comique quant à la franchise des sentiments qui animent les personnages. Il y a la même exagération dans les postures et les mouvements quand le scénario prend la tangente de la parodie. Ainsi les exploits de Mason Savoy sont montrés sur un ton parodique, tournant en dérision les clichés des aventures d'espionnage, et mettant en scène un individu avec un embonpoint prononcé. Rob Guillory accomplit toujours le prodige de réaliser des compositions qui racontent l'histoire au premier degré, sur un ton humoristique, sans que la deuxième caractéristique ne nuise à la première. En outre, le lecteur constate scène après scène que les 2 auteurs (scénariste & artiste) travaillent en complémentarité, les délires proposés par le scénariste prenant une dimension plus grande avec l'interprétation picturale.



La coordination entre les 2 créateurs est telle que bien souvent le lecteur a l'impression qu'il s'agit d'un même et unique auteur. La double page consacrée à Poyo ne fonctionne que par l'alliance de la démesure du dessin (une scène absurde) avec les mentions délirantes qui l'accompagnent. De même ces mentions n'auraient pas le même impact sans la force de l'illustration. De la même manière, la réaction d'un lecteur de la page centrale du magazine Food Luv ne fonctionne que par l'intelligence entre la parodie d'un magazine de charme et l'explication du contenu réel. Tout du long de ces épisodes, le lecteur se repaît de la richesse et de la variété de la narration picturale. Rob Guillory réalise une narration essentiellement descriptive (sans tenir compte des exagérations comiques), avec des cases sagement rectangulaires. Mais le lecteur observe également qu'il créée des leitmotivs visuels discrets, telle que la mise en page de l'afflux de souvenirs chez Tony Chu quand il croque dans un orteil, qui est la même que celle du premier épisode. Comme dans les tomes précédents, le lecteur sait qu'il peut aussi prendre le temps de détailler les dessins pour savourer de discrets détails. Il y a toujours les inscriptions sur les murs qui agissent comme des slogans moqueurs (ou la mention Made in China, sur l'oreille artificielle de Tony). Il est possible aussi d'apprécier le dessin sur les différents teeshirt d'Olive Chu qui sont des clins d'œil aux séries Saga (de Brian K. Vaughan & Fiona Stapples), Ghosted (de Joshua Williamson & Davide Gianfelice) et God hates astronauts (de Ryan Browne).



S'il est gratifiant de ne voir en cette histoire qu'une excellente série d'humour, ce serait passer à côté de bien d'autres ingrédients. Les dessins de Rob Guillory insistent sur les émotions appuyées des personnages pour l'effet comique. Mais ils ne masquent pas complètement la dimension horrifique qui accompagne certains actes. Il peut s'agir d'une horreur de situation, comme 2 personnages s'apprêtant à réduire en purée des chogs (croisement entre des poulets et des grenouilles d'Amazonie) dans un mixer, le lecteur étant poussé à imaginer la souffrance de ces petites bêtes, et la boucherie qui en résultera. Les auteurs inventent à chaque tome de nouveaux pouvoirs liés à la nourriture, dans une inventivité à chaque fois renouvelée. Ils ont choisi de ne pas se servir de ses pouvoirs comme de commentaires sur l'économie de l'alimentation. Mais en y prêtant attention, il apparaît que la cibopathie s'apparente à une forme de cannibalisme au premier degré, et à une forme de de vampirisme psychique à un deuxième niveau. De même, la capacité de Sage Chu l'oblige à commander des plats improbables qui défient le bon goût, jouant sur les conventions culturelles qui régissent les conventions culinaires. À un deuxième niveau, il s'agit d'un commentaire sur le poids que peut ressentir un individu à l'empathie trop développée. De même le magazine Food Luv évoque la puissance du plaisir physique, provoqué par un stimulus artificiel.



John Layman & Rob Guillory ne font donc pas que d'amuser la galerie (avec un rare talent), ils évoquent aussi de manière sous-jacente l'horreur de la condition humaine. Mais ils sont également (à part égale) les conteurs d'une histoire pleine de mystère et de suspense. Le passage à la deuxième moitié du récit (avec le tome précédent) avait marqué une inversion de la proportion nouveaux mystères / explications. C'est avec grand plaisir que le lecteur assemble de nouvelles pièces du puzzle comme les motivations de Mason Savoy, ou des explications supplémentaires sur l'écriture dans le ciel. C'est avec le même plaisir qu'il voit comment des éléments plus anciens reviennent : les fruits Gallsaberry (ou Gallus Sapadillo en provenance de l'île de Yamapalu), ou encore la capacité de sculpter n'importe quoi dans du chocolat.



Ce huitième tome confirme l'excellence de cette série hors norme, réalisée par 2 créateurs en totale symbiose, prenant des risques qui payent (l'incroyable intervention sous substance psychédélique de l'épisode 40), offrant une intrigue prenante, habitée par des personnages attachants, avec un humour irrésistible.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 11 : La G..

Deux ans plus tard.

Tony n'est plus très loin de connaître le fin mot de l'histoire concernant la propagation de la grippe aviaire et l'apparition des mystérieuses écritures apparues dans le ciel.

Amélia est devenue auteure, Olive fait un stage de cuisine à la maison blanche et Savoy tourne toujours autour de Tony.



Un 11ème volume dans la continuité des précédents. L'humour de cette série est toujours bien présent, les personnages sont toujours aussi expressifs et ma lecture toujours aussi agréable.



Ce volume contient de petites révélation même si je regrette qu'il ne fasse pas accélérer l'intrigue générale pus que cela.

J'ai adoré retrouvé Toni malgré son décès et surtout, j'ai adoré lire, encore une fois, toutes les petites affiches, tous les décors de chaque planche, chaque vignette.



Bref, j'ai hâte de connaître la suite de cette série !
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