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Critiques de John Layman (225)
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Aliens / Judge Dredd / Predator : Extermina..

Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre, ne faisant qu'une référence sans importance à Judge Dredd / Predator : Confrontation &Judge Dredd / Aliens : Infestation, juste pour indiquer que Judge Dredd a déjà affronté une fois des Aliens. Il comprend les 4 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2016/2017, écrits par John Layman (le scénariste de la série Tony Chu, détective cannibale), dessinés et encrés par Chris Mooneyham, et mis en couleurs par Michael Atiyeh. Cet album est coédité par Dark Horse (détenteur de la licence Aliens et de la licence Predator) et par IDW qui publie des comics américains de Judge Dredd. Il s'agit donc d'une version de Judge Dredd purement américaine, sans implication de 2000 AD.



Il y a quelques semaines, un Predator blessé était poursuivi dans la jungle dans la région des Alabama Morass. Ses poursuivants étaient 4 individus à la morphologie humaine, avec des têtes d'animaux. Après avoir maîtrisé le Predator, ils ont pénétré dans son vaisseau où ils se sont emparés d'un de ses trophées : un crâne d'Alien. Ils ont rapporté le Predator entre la vie et la mort, ainsi que le crâne à leur chef, le docteur Niels Reinstöt. Au temps présent, Judge Dredd chevauche sa moto à travers la Terre Maudite (la zone sauvage irradiée qui se trouve à l'extérieur de MegaCity One) à la poursuite du dangereux meneur d'un culte, terroriste appelé Archevêque Emoji. Il est accompagné de 3 autres juges : Judge Gilligan, Judge McCrary et la psi-Juge Cassandra Anderson. Ils rejoignent quelques-uns des membres de ce culte dans une taverne.



Après un affrontement vite réglé, les juges interrogent les cultistes pour savoir ce qu'il est advenu de leur meneur. Il a pénétré dans les marécages de l'Alabama, qui ont la réputation de ne jamais rendre aucune personne y étant entrée. Judge Dredd ne l'entend pas de cette oreille et compte bien faire régner la loi dans cette région, comme dans tout le reste du territoire tombant sous la juridiction des Juges. Il y pénètre donc à son tour avec les 3 autres juges. Dans le même temps, le docteur Reinstöt a bien compris le potentiel génétique du crâne d'Alien que lui ont ramené ses hommes et il commence ses expérimentations. Ni lui, ni les juges ne se rendent comptent qu'avant d'être capturé, le Predator a actionné sa balise de détresse. Un groupe de 4 Predators est à sa recherche.



Au milieu des années 1990, l'éditeur Dark Horse prend conscience du capital des Predator, et dans une moindre mesure de celui des Aliens : ils forment des ennemis sans identité propre, en quantité inépuisable, constituant ainsi un stock d'ennemis pour n'importe quel autre personnage. Cet éditeur commence à valoriser ce potentiel, avec 3 rencontres successives entre Batman et les Predator. Ces crossovers un peu contre-nature se poursuivent avec les Aliens contre Superman, et bien d'autres après. Fin des années 1990, début des années 2000, c'est au tour de Judge Dredd de se mesurer d'abord contre les Predator, puis contre les Aliens. Il faut attendre une quinzaine d'année avant que les responsables éditoriaux ne réussissent à monter le projet suivant : Predator + Judge Dredd + Aliens. Ce n'est pas la première fois que les Predators se mesurent aux Aliens, cette idée avait déjà été concrétisée dans plusieurs histoires dont Aliens Vs. Predator Omnibus Volume 2 (1992/1993) par Chris Claremont, Jackson Guice et Eduardo Barreto. Elle avait même débouché sur 2 films Alien Vs. Predator (2004) et Aliens vs. Predator - Requiem (2007).



John Layman prend son temps pour installer la situation conflictuelle. Il commence par montrer comment un Predator isolé et blessé se fait capturer par un groupe d'humains croisés avec des animaux, rappelant de loin ceux de L'ile du docteur Moreau (1896, roman de H.G. Wells). Rapidement il apparaît que le scénariste ne développe pas l'existence de ces créatures et qu'elles ne servent qu'à attester les compétences génétiques du docteur Reinstöt. Du coup le lecteur est censé accepter qu'il soit capable de récupérer les gènes contenus dans le crâne de l'Alien et de jouer avec selon son bon plaisir. Ce bon docteur Reinstöt est réduit au rôle de savant fou, uniquement préoccupé par la possibilité de faire joujou avec le matériel génétique de toutes les créatures qui lui passent sous la main, et d'assoir son pouvoir pour continuer sans être embêté. Le scénariste accommode donc à sa sauce le cycle de reproduction des Aliens, à la fois en en respectant les règles établies, à la fois en créant des variations pour pimenter son récit. Le lecteur en est pour son argent en ce qui concerne une utilisation métaphorique des aliens comme organisme biologique entièrement dévolu à la perpétuation de la race.



Les Predators sont mieux traités que les Aliens, car John Layman prend le temps d'évoquer leur code de l'honneur, leurs compétences exceptionnelles pour traquer leurs proies, et leur forme de respect pour les individus capables de jouer le rôle de proie difficile à attraper. Ils restent quand même globalement indifférenciés, à l'exception de celui dont le visage est à moitié défiguré après avoir reçu du sang d'Alien. Il ne reste plus au lecteur qu'à se raccrocher aux juges pour trouver des personnages dans lesquels il peut se projeter. Cassandra Wilson a droit à 2 moments où elle fait preuve de sa capacité à réfléchir avant de tirer sur tout ce qui bouge, conformément à son rôle aux côtés de Dredd. Sans surprise, les 2 autres juges remplissent leur rôle de chair à canon.



Le personnage de Joe Dredd est plus difficile à écrire que son apparence ne le laisse supposer. Il n'est pas une sorte de Punisher futuriste se contentant de débiter des criminels au kilomètre. Ses meilleures histoires comportent une dimension politique prononcée, sur le prix de la sécurité, des formes d'oppression insidieuses, des problématiques de dépendance, ou encore des comportements déviants comme forme de défense contre une vie trop encadrée. Là encore, John Layman choisit de se limiter à la surface, et de cantonner le personnage au rôle de héros dépourvu d'humour fonçant dans le tas et qu'il est impossible d'arrêter. Cette interprétation réductrice dessert aussi bien le personnage que l'intrigue qui se cantonne à une série d'affrontements. Pour contrebalancer cette vision monolithique, le scénariste a décidé de faire du meneur de secte, une sorte de personnage comique par son apparence et par son cynisme. Mais le traitement premier degré de cette hypocrisie cachant une haine contre les humains neutralise tout effet comique, pour renforcer encore un peu plus la forme premier degré et basique du récit.



Le lecteur se dit alors qu'il va se rabattre sur la narration visuelle. Le premier contact avec l'ouvrage augure du meilleur avec les illustrations de couverture très travaillées de Glenn Fabry, rehaussées par la mise en couleurs d'Adam Brown. Les 6 premières pages évoquent le travail d'Adam Kubert pour la première rencontre entre Batman et Predator, sombre et mystérieux. Très rapidement le lecteur se rend compte que Chris Mooneyham ne s'intéresse pas beaucoup aux décors, et que les environnements restent très génériques quand ils sont représentés. Lors des affrontements, 3 pages peuvent se succéder sans aucun arrière-plan. Le dessinateur se montre beaucoup plus investi dans la représentation des Aliens, en tout point conformes à leurs caractéristiques dans les films, avec des queues acérées qui transpercent la chair avec une force déchirante. Il prend visiblement plaisir à représenter avec minutie les différentes tenues des Predators, chacun arborant des particularités différentes. Là encore, le lecteur peut observer leur efficacité à manier des lames acérées.



Les créatures humaines à tête d'animal ne font pas peur. Mooneyham les représente de manière réaliste, mais sans réussir à en faire ressortir la monstruosité. Il s'applique pour respecter les caractéristiques visuelles des juges, leur posture pour chevaucher leur lourde moto, ou encore le port de tête de Judge Dredd. Mais le lecteur de 2000 AD se rend vite compte qu'il s'agit de postures d'héros d'action classiques, sans les particularités spécifiques établies de longue date par Carlos Ezquerra pour les Juges. En ce qui concerne les personnages, il reste encore le cas de l'archevêque Emoji. Le dessinateur se retrouve un peu coincé par le manque de parti pris du récit qui le met en scène plus au premier degré, que comme un élément absurde. Du coup, l'artiste s'en tient à cette représentation concrète, ce qui le rend inoffensif et plus idiot que subversif. Les dessins assurent une narration visuelle claire et facile à suivre.



Quoi que le lecteur soit venu chercher (thriller mâtiné d'action, affrontements exagérés jusqu'à l'absurde, ou encore course-poursuite haletante dans un environnement de science-fiction), il découvre un récit assez tiède, dans lequel les Predators sont les personnages avec le plus de saveur. Les aliens fournissent des ennemis anonymes bien pratiques, même si scénariste et artiste respectent leurs caractéristiques. Les juges deviennent des héros quasiment génériques, sans leur saveur visuelle ou totalitaire. Le scénario entremêle plusieurs ennemis, sans réussir à aboutir à une intrigue intéressante, sans réussir à faire exister les personnages. Les dessins racontent l'histoire avec un certain entrain, mais sans panache, et sans trop se préoccuper des différents environnements.
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Batman - Detective Comics, tome 3 : Emperor..

Format: Relié

Ce tome fait suite à Scare tactics (épisodes 8 à 12, 0 et le numéro annuel 1) qu'il n'est pas besoin d'avoir lu avant. Il contient les épisodes 13 à 18, initialement parus en 2012/2013. Tous les scénarios sont de John Layman. Jason Fabok a dessiné et encré les histoires principales (20 pages) de chaque épisode, avec une mise en couleurs de Jeremy Cox. Chaque épisode se termine par une histoire courte de 8 pages dessinée et encrée par Andy Clarke (numéros 13 à 17). Celle du numéro 18 est dessinée par Henrik Jonsson et encrée par Sandu Florea.



Batman est en train de patrouiller Gotham, intervenant pour mettre fin à des crimes de diverse nature qui lui ont été signalés par Alfred Pennyworth à l'écoute des réseaux de la police. Il se dépêche de finir pour assister à l'inauguration de l'aile d'un foyer d'accueil pour enfants, devant être baptisée du nom de sa mère. Oswald Cobblepot a intrigué en sous-main pour y substituer de manière officielle le nom de sa propre mère. Pour être sûr que Wayne n'y trouvera rien à redire, il a conclu un contrat avec les Ghost Dragons pour son assassinat, par l'intermédiaire d'Ignatius Ogilvyn, son second. Par la suite Batman va devoir affronter Poison Ivy (Pamela Isley), Clayface (Basil Karlo), un gang appelé League of Smiles (composé de Dane Butler, Philip Miles, Annie McCloud et David Hill, mené par MerryMaker).



Surprise ! Après 2 tomes écrits par Tony Daniel, la série est confiée à John Layman, le scénariste de l'inénarrable série "Chew" (à commencer par Tasters choice). Il adopte une structure narrative assez sophistiquée. Comme le titre l'indique, l'intrigue principale a pour objet l'ascension d'un nouveau criminel prétendant au titre d'empereur Pingouin.



Layman introduit rapidement ce nouveau personnage dans l'entourage d'Oswald Cobblepot. La première histoire courte lui est consacrée pour lui donner un peu plus de substance. Puis le lecteur peut avoir l'impression que ce fil narratif majeur se perd dans les méandres des intrigues secondaires. Il faut attendre la fin du troisième épisode pour avoir l'explication de l'irruption de Poison Ivy et Clayface dans le récit. Cette impression de délitage s'accentue encore avec la Ligue des Sourires. Layman n'a d'autre choix que de montrer les conséquences du retour du Joker dans Death of the family, mais "Detective comics" ne s'intègre pas à cette histoire puisque les faits et gestes de Batman sont décrits dans la série "Batman" de Scott Snyder & Greg Capullo. Du coup, Layman se retrouve à inclure une intrigue découlant de la présence du Joker, mais sans le faire apparaître.



Le savoir faire de Layman apparaît bien dans ces 2 épisodes avec Merry Maker son gang de malades mentaux. Il introduit Byron Merydeth (un peu gros comme nom, phonétiquement = merry death, mort joyeuse), un psychiatre spécialisé dans l'aide aux victimes du Joker, pas celles qui ont été traumatisées parce que physiquement agressées, mais les personnes dont les névroses sont amplifiées à la vue des actes criminels du Joker. Layman a su s'inspirer d'un personnage récurrent de premier plan de l'univers de Batman, pour créer une criminalité de rue angoissante et dérangée. Là encore, il tire le meilleur parti des histoires courtes de 8 pages pour étoffer ces personnages.



Layman est moins convaincant dans l'utilisation directe d'ennemis établis de Batman. Poison Ivy, Clayface et Victor Zsasz servent uniquement à alimenter l'intrigue, fidèles à leurs caractéristiques principales, mais sans approche originale. Oswald Cobblepot est plus réussi (il a aussi droit à plus de pages), même s'il est évacué en cours de récit, coopté dans "Death of the family". John Layman a donc bien fait ses devoirs (même s'il manque parfois un soupçon d'originalité), avec un souci réel d'être raccord avec la nouvelle continuité "New 52", en particulier l'importance de la famille Cobblepot dans le développement de Gotham (voir Gates of Gotham).



Jason Fabok dessine les 6 parties principales, en s'encrant lui-même, et c'est très agréable. Il dessine de manière minutieuse et détaillée, de manière très réaliste. Il a pris le parti de conserver la vision établie par David Finch dans les épisodes de la série "Dark knight" (par exemple Knight terrors), en particulier avec un Batman musculeux et massif. Tout comme Finch, Fabok trouve des solutions graphiques convaincantes pour rendre compte des outils technologiques de pointe utilisés par Batman (une case intelligente avec un logiciel de reconnaissance automatique des individus dans une foule).



Pour chaque nouveau personnage, il apporte un grand soin à concevoir une apparence unique et mémorable, en particulier les membres de la Ligue du Sourire sont inoubliables. Oswald Cobblepot est petit avec une attitude agressive, sans devenir une caricature plus risible qu'inquiétante. Par contre il est visible que Fabok n'a jamais eu l'occasion de voir quelqu'un avec un monocle, vue la manière dont il le dessine collé au visage de Cobblepot, sans le soutien des plis de la peau sous l'œil.



Dans chaque épisode, le lecteur peut se régaler de plusieurs images mémorables : le Batplane survolant Gotham (épisode 13), Poison Ivy embrassant Batman dans une double page (épisode 14), le costume spécifique de Batman pour lutter contre Clayface (épisode 15), l'adolescent qui s'est mutilé le bas du visage (épisode 16), MerryMaker s'apprêtant à trancher la gorge d'une femme (épisode 17), la cellule de Zsasz constellée de quatre bâtons barrés d'un cinquième (épisode 18).



Par comparaison, les dessins d'Andy Clark sont encore plus précis et minutieux (avec un encrage des plus fins de Flora), en particulier pour les arrières plans avec des décors plus détaillés.



Ce tome peut déconcerter le lecteur par sa construction alambiquée, obligée d'intégrer l'existence du crossover "Death of the family", tout en n'y participant pas vraiment. À condition d'accepter que toutes les réponses ne viennent pas tout de suite (je cherche encore les conséquences du fait que les Ghost Dragons n'annulent jamais un contrat), le lecteur plonge dans le quotidien mouvementé et brutal de Batman, peuplé de criminels dérangés et originaux.
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Batman - Detective Comics, tome 4 : The Wrath

Ce tome fait suite à Emperor Penguin (épisodes 13 à 18) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Il contient les épisodes 19 à 24, ainsi que le numéro annuel 2, initialement parus en 2013. Ces épisodes sont majoritairement écrits par John Layman (le scénariste de la série Chew), conjointement avec Joshua Williamson pour le numéro annuel 2. Ce recueil comprend à la fois les histoires principales de chaque épisode (celles écrites par John Layman), et les histoires courtes (8 pages) également parues dans ces numéros.



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- Les histoires principales -



Épisodes 13 & 14 – Emperor Penguin (Ignatius Ogilvy) poursuit son ascension rapide et brutale au sein de la pègre, cette fois-ci en utilisant le sérum concocté par Kirk Langstrom (Man-Bat). Épisode 15 – C'est le retour de Moi (une jeune tibétaine) à Gotham, sous la forme d'une supercriminelle.



Numéro annuel 2 – Jane Doe est de nouveau en liberté et elle usurpe l'identité de plusieurs femmes qu'elle assassine. Épisodes 16 à 18 – E.D. Caldwell (un magnant de l'industrie) souhaite racheter une partie de Wayne Industries. Il y a 2 nouveaux supercriminels à Gotham ; Scorn et Wrath, et ils en ont après la police, abattant plusieurs policiers.



La lecture de ce tome et son appréciation ne sont pas facilités par les coupures incessantes des histoires plus courtes, et par le changement de dessinateur régulier, essentiellement Jason Fabok, et Andy Clarke. Alors que Layman développe une intrigue à suivre au fil des épisodes, elle est sans cesse interrompue par les histoires secondaires qui viennent développer l'histoire personnelle d'un personnage ou d'un autre.



Pourtant la narration de l'histoire principale reste dans le ton de récits rapides et efficaces, mettant en avant les capacités d'intervention de Batman, tout en développent en arrière-plan de nouveaux ennemis. Layman poursuit la construction d'Ignatius Ogilvy, avec une franchise rafraîchissante. En cours de route, ce dernier explique qu'il n'avait pas d'illusion sur la durée de son moment de gloire dans le monde criminel, et qu'il recherchait effectivement cette sorte de quart d'heure de célébrité (formule d'Andy Warhol).



Il introduit ensuite un nouvel opposant pour Batman (et Bruce Wayne) : E.D. Cadwell. Le lecteur sent que ce personnage a du potentiel, même s'il s'agit encore une fois d'une variation sur le double inversé de Bruce Wayne/Batman. Il a la surprise de voir que Layman ne fait pas durer les choses, au point d'éprouver le sentiment que l'histoire en est même menée trop rapidement. Il semble que Layman construise surtout ces personnages pour des histoires ultérieures. Il reste de belles séquences d'action insérées dans une intrigue consistante, mais un peu rapide. Layman et Joshua Williamson capturent avec habilité l'essence du personnage Jane Doe pour une histoire cruelle à souhait dans le numéro annuel.



Jason Fabok dessine et encre les épisodes 19, 20, 22, 23 et 24. Le lecteur retrouve son approche réaliste et détaillée, avec une propension à pencher les cadrages pour dramatiser chaque prise de vue. Le lecteur se régale de belles pages d'action, avec des postures iconiques pour Batman, et de beaux gadgets technologiques (un arsenal très, très impressionnant). Les supercriminels sont menaçants à souhait et imposants par leur stature, leur solidité et leur force. La ville de Gotham apparaît froide et inhospitalière, tout à fait propice aux affrontements entre Batman et ses ennemis.



L'épisode 21 est dessiné et encré par Scot Eaton. Le numéro annuel est dessiné par Eaton, et encré par Jaime Mendoza. Les dessins perdent un peu de leur froideur et de leur esthétique incisive, sans devenir enfantins.



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- Chaque épisode est complété par 1 à 3 histoires courtes, majoritairement écrites par John Layman, et mises en images par Andy Clarke. En tout il y a 10 histoires courtes. Elles permettent de développer le personnage de Kirk Kangstrom (4 histoires), d'Ignatius Ogilvy (2 histoires), d'Harvey Bullock, de Bane, et encore de 2 anecdotes.



La difficulté pour apprécier ces courts récits réside dans le fait qu'ils soient reproduits à la fin de chaque épisode, comme lors de leur parution mensuelle. D'un côté, cela vient perturber le rythme du récit principal ; de l'autre le lecteur doit faire l'effort conscient de se replonger dans l'histoire de Langstrom ou d'Ogilvy. Les regrouper à la fin du tome aurait permis de mieux les apprécier. John Layman réalise un bon travail pour étoffer le couple Langstrom. Il se sert des 2 histoires courtes d'Ogilvy pour apporter un épilogue à son affrontement contre Batman. Andy Clark réalise des dessins très minutieux et appliqués, possédant moins d'élan que ceux de Fabok, mais dégageant plus de réalisme générant une sensation d'immersion impressionnante.
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Batman Eternal, tome 1

Un premier ouvrage sombre, mélancolique, dans lequel Batman se retrouve piégé à perdre tout ce qu’il affectionne.
Lien : http://www.actuabd.com/Batma..
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Batman Eternal, tome 1

Batman Eternal, rien que le titre fait rêver ! Urban Comics publie en albums cartonnés une des trois séries hebdomadaires lancées par DC Comics en 2014. Il s’agit ici pour Scott Snyder et James Tynion IV de brosser un panorama de Gotham en période de crise aigüe, tout en sautant de personnage en personnage.



Qu’il devient difficile d’apprécier l’impact de Scott Snyder (et de son acolyte James Tynion IV) sur Batman et son univers ! L’auteur se gargarise de ses propres histoires (L’An Zéro étant cité comme un fait majeur de Gotham, or pouvons-nous imaginer que ce titre soit resté dans la mémoire collective des habitants ?) ; l’usage de la traditionnelle Harper Row (vous sentez encore la copie d’un autre side-kick connu sous le nom de Roy Harper ?... eh bien, elle est toujours aussi présente sans faire grand-chose, pour l’instant) est tout autant agaçant et dénué d’un véritable intérêt. Ok, Scott Snyder se dit très fan du travail de Frank Miller, mais là l’histoire de la guerre des gangs dans Gotham issue de celle ayant fait rage à Hong Kong, c’est clairement du « foutage de g*eule » ! Attendez-vous donc à croiser, aux côtés ou plutôt face à Batman, un véritable Caïd et une pseudo-Elektra, ni plus ni moins ! Pour le reste, le scénario emprunte un peu à Batman R.I.P. et à Batman Incorporated, Grant Morrison en force donc, mais encore faut-il le savoir, car Scott Snyder fait encore plus que frôler le plagiat. Quand on s’intéresse, en plus, à l’aspect stylistique de l’écriture, l’utilisation à outrance des « plus tard », « tant d’heures plus tôt », « dans tel endroit » ou pire « cependant, quelque part au Brésil » énerve au plus haut point, car si le scénario est bien ficelé, le lecteur s’en rendra bien compte, pas besoin de mâcher tout le travail en le prenant pour un idiot ! Je crois qu’il va donc falloir stopper Scott Snyder sur la destinée de Batman car on tourne en rond et la moindre once d’espoir nous déçoit quand on retombe sur des ficelles énormes et une construction pataude. Alors que quand on passe à un scénario de quelqu'un d’autre, Tim Seeley par exemple, l’épisode concerné est déjà plus frais (sans être fabuleux), alors même que l’histoire est bien sûr toujours ficelée par Scott Snyder et son acolyte-disciple James Tynion IV.



Bien sûr, ne boudons pas notre plaisir de lire (encore) une histoire « chorale » dans l’univers de Gotham ; certes, c’est bien un panorama (incomplet pour ma part) de tout ce qui peut se passer à Gotham en peu de temps, mais Scott Snyder et James Tynion IV, dans leur histoire structurant tout le récit du début à la fin, ne laissent aucune place à la fantaisie. Notons, heureusement quand même, l’intervention récurrente de personnages féminins et d’un policier plus jeune, une fois le commissaire Gordon mis de côté. La première intrigue est efficace, mais elle est largement gommée par le reste des détails scénaristiques plus que douteux : le commissaire Gordon vit vraiment une aventure nouvelle, une expérience dont on se doute qu’il ne se relèvera pas d’un coup d’un seul.

Du point de vue graphique, il est très difficile de faire élaborer à un seul artiste un comics chaque semaine, donc les artistes se succèdent par pelletée dans ce volume. Nous enchaînons, qui plus est, des styles graphiques très différents : même si cela se justifie pleinement par la publication hebdomadaire de cette série et que certains s’appliquent vraiment beaucoup, la cohérence d’ensemble est encore à définir sur ce titre amené à durer un certain nombre de numéros.



[Davantage de contenus (éléments connexes, images, critique plus longue) sur https://bibliocosme.wordpress.com/2015/03/07/batman-eternal-tome-1/ ]

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Batman Eternal, tome 1

Un premier tome qui donne envie d’en savoir plus et de découvrir la suite de l’histoire dans les volumes suivants...
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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Batman Eternal, tome 1

"Batman Eternal" est un DC comics composé de 4 tomes. J'ai lu le premier tome et je dois vous avouez que je ne suis pas un spécialiste des Comics, même si j'en lis de plus en plus. Mon commentaire ici va être assez succinct et ne contiendra pas les connaissances des différents auteurs et illustrateurs présent dans d'autres commentaires. Tout ce que je peux vous dire c'est que ce Comics m'a paru comme étant une jolie réussite. J'ai aimé la présence de nombreux héros originels en plus de Batman et qui font parti de cet univers sombre. J'ai adoré les illustrations même si le fait d'avoir plusieurs de ces derniers et non pas un seul, empêchent une totale adhésion car certains d'entre eux m'ont plu alors que d'autres souffre d'une certaine faiblesse. Dans l'ensemble, à l'image de cette fantastique couverture qui nous plonge tout de suite dans l'univers de cette histoire qui dans "Batman Eternal" est somme toute assez classique. Gotham va mal, le commissaire Gordon est arrêté après avoir tiré sur un homme prétendument désarmé. Qu'a t'il bien pu se passer chez l'incorruptible commissaire Gordon. Résultat de ce tir, un gravissime accident dans le métro de Gotham faisant plusieurs dizaines de victimes. Gordon est arrêté. A sa place, on nomme un homme de paille du criminel qui souhaite dirigé Gotham, un certain Carmine Falcone. L'objectif ultime étant d'éradiquer de Gotham les héros justiciers et surtout le Batman. Un univers très sombre, du suspens, de belles illustrations avec un Batman qui ressemble à celui de Nolan. Aux manettes Scott Snyder et James Tynion IV entre autres scénaristes. Pour les 75 ans de DC Comics, Batman Eternal tome 1 fait bien son boulot. C'est efficace et l'histoire nous donne envie de suivre cette aventure avec un tome 2. Mon seul bémol se situe au niveau des illustrations qui ne sont pas toutes pleinement réussies. J'ai préféré certains illustrateurs à d'autres. Cela procure un petit manque de linéarité. Malgré tout, on passe un moment sympa, sans révolutionner l'univers connu de DC Comics. Je vous conseille cette lecture idéal pour pénétrer davantage dans l'univers du Batman.
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Batman Eternal, tome 1

Pour célébrer le 75ème anniversaire du Dark Knight, DC Comics a eu l’idée de lancer un titre hebdomadaire intitulé Batman Eternal et chapeauté par Scott Snyder et James Tynion IV. Afin de tenir un tel rythme de publication, le duo est secondé par d’autres scénaristes (John Layman, Ray Fawkes et Tim Seeley) et par une flopée de dessinateurs (Jason Fabok, Dustin Nguyen, Andy Clarke, Trevor McCarthy, Emanuel Simeoni, Guillem March, Riccardo Burchielli, Ian Bertram, Mikel Janin et Guillermo Ortego) qui se relaient au fil des semaines.



Ce premier tome, qui rassemble les épisodes #1 à #13, s’ouvre sur un flash-forward qui n’annonce rien de bon pour Batman et sa ville, tout en faisant bien comprendre au lecteur qu’il s’attaque ici à quelque chose d’énorme. Et il faut bien avouer que l’intrigue commence de manière très prometteuse, avec un commissaire Gordon qui se retrouve emprisonné pour bavure, ouvrant ainsi grand la porte au retour de la corruption à Gotham, ainsi qu’au comeback de Carmine Falcone, alias le Romain !



Si le fil rouge de l’intrigue demeure l’incarcération de James Gordon, le retour de Carmine Falcone n’est que la partie émergée de l’iceberg. Pour fêter dignement l’anniversaire de Batman, les auteurs ont en effet décidé d’inviter un maximum de personnages issus de l’univers du Chevalier Noir et de les mélanger au sein d’une grande machination visant à faire la fête à Gotham et à son héros le plus célèbre. Le récit se densifie donc au fil des pages, mais à force de multiplier les personnages et les intrigues secondaires, le récit a un peu tendance à s’éparpiller, surtout que ces nombreuses menaces ne font pas toujours avancer l’intrigue principale. Certaines menaces sont de surcroît également laissées en suspend durant plusieurs épisodes, ce qui a tendance à diluer encore un peu plus l’ensemble. Si le récit nous emmène du Japon à l’Amérique du Sud, en passant par l’asile d’Arkham, et que ça part un peu dans tous les sens, c’est cependant loin d’être mauvais, bien au contraire. Tout en recyclant le folklore de Batman (et une grosse partie du run de Grant Morrison), les auteurs parviennent à livrer une histoire dynamique et très plaisante à lire. De plus, certains nouveaux personnages font leur apparition, de la surprenante Julia Pennyworth à l’incorruptible Jason Bard, qui comble le vide laissé par James Gordon de manière plus que convaincante.



Visuellement, c’est le grand festival des styles afin de pouvoir respecter la publication hebdomadaire de cette série, mais dans l’ensemble, la qualité est très bonne. Si j’ai particulièrement apprécié le dessin de Jason Fabok, j’ai trouvé que celui d’Ian Bertram tranchait un peu trop avec le reste.



Probablement pas un incontournable, mais indéniablement un excellent moment de lecture que vous pouvez retrouver dans mon Top comics de l’année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Batman Saga, N° 22

Bref, un bon bat-numéro que les bat-fans ne rateront pas !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Batman Saga, N° 23

Bref, encore un numéro incontournable de cette revue Batman Saga !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Batman VS Le Pingouin

Batman VS le Pingouin. Est un comics sorti à l'occasion d'une offre promotionnelle de Urban/DC proposant une dizaine de comics épais sur l'univers de Batman à 4€90/pièce. Je me suis fais plaisir. La pluralité des personnage est intéressant : le Pingouin, L'empereur pingouin, Poison Ivy, Gueule d'argile, les afficionados du Joker... Mais surtout le Pingouin. du côté des gentils on peut compter sur Red Wings et la nouvelle IA de Batman. "Batman est à l'épreuve des balles"... Notre justicier entraîné physiquement pendant plus d'une décennie et protégé par un paquets de gadgets high tech procuré par l'immense fortune de Bruce Wayne (son aka). D'habitude je m'attache à un méchant ou à un personnage secondaire. Là j'ai vraiment aimé le personnage de Batman. J'aime le Batman qui embrasse Poison Ivy, la rendant folle, parce qu'elle ne peut pas le contrôler. Batman, c'est un peu l'incarnation du bien. En plus, même le plus pourri des pourris il lui souhaite pas la mort!!Comme Spider man chez Marvel. On dit que DC est plus noir que Marvel! Pas forcément! Les choses changent... Même si Marvel aura toujours le monopole de l'humour. Tout comme je suis persuadé que la qualité des comics s'améliore avec le temps, et ceux là sont plutôt récents. du côté des méchants, le plus présent est bien sûr le Pingouin, n'étant pas au courant que Bruce Wayne et Batman sont la même personne, il entreprend d'éloigner Batman pour tuer tranquillement Bruce Wayne et ainsi le devancer dans son projet "caritatif". Mission vouée à l'échec! Mais l'assassin qu'il a engagé ne veut pas abandonner... Alors paf une lame dans la gorge et le voici héros de la presse! Ce genre de petites vicieuseries que nous réservent les méchants de DC... J'espère vous avoir donné envie de lire cette collection, très beau papier, couleurs, dessins, textures, super livre, bel objet. Et à ce prix là, ce serait dommage de pas en profiter;)... L'auteur anonyme, a fait un super travail sur le scénario même si ça se résume à problème = baston. Les combats sont très bien chorégraphiés. Enfin ça se lit vite (une bonne heure) c'était vraiment une bonne expérience, et il m'en reste 7 comme ça.x)
Lien : https://allmylinks.com/charl..
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Batman VS Le Pingouin

Batman VS le Pingouin reprend l'essentiel des chapitres de l'album Batman Empereur Pingouin. Oswald Cobblepot, dit le Pingouin, ne veut plus agir dans l'ombre et rêve de la reconnaissance de Gotham. Mais son désir va se retourner contre lui. Les dessins de Jason Fabok et Andy Clarke sont plutôt réussis mais l'intrigue de John Layman est confuse, les liens entre les chapitres ne sont pas clairs.
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Batman VS Le Pingouin

Dessin efficace mais histoire un peu foutraque.

Si le titre indique que le Dark Knight va affronter le Pingouin, il va en fait y avoir bien plus d'adversaires qu'annoncé. Et d'alliances en trahisons, c'est un véritable trombinoscope de la crapulerie gothamite qui nous est offert.



Certaines transitions sont un peu brutales et je n'ai compris l'une des décisions de ce cher Cobblepot vers le début de l'histoire et qui s'avère décisive pour le déroulement de celle-ci.



J'ai moins accroché que pour d'autres volumes de la collection. Un comics de teneur classique.

Reste un bel opus de 240 pages pour 4,90€ qui ravira les fans et pourra servir de mise en bouche pour d'autres.
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Batman VS Le Pingouin

Faisans partie de la collection "urban été 2021", Batman vs le Pingouin (précédemment publié sous le titre Batman Empereur Pingouin), est un des meilleurs / un des seuls bons titres de la cuvée.



En effet, l'édition 2020 avait été très bonne au niveau de la sélection, en 2021 par contre, les choix sont plus que douteux et la plupart des titres sont très moyens.



Enfin, à 4€90 le tome, on peut se permettre la découverte.



Revenons en à ce titre, Batman vs le Pingouin.

Si Oswald Cobblepot est bel et bien un des personnages principaux de l'histoire, le titre donné au récit est un peu trompeur.

En effet, Batman n'affrontera pas que le Pingouin, mais une ribambelle de vilains, et surtout, le Pingouin ne sera pas son antagoniste principal.



Le Pingouin étant un méchant de l'univers de Batman que j'apprécie tout particulièrement, j'avoue avoir été un peu déçu par cela.

Mais ma déception a été consolé par un récit, qui sans être excellent a de bonnes qualités, une histoire qui tient la route, un antagoniste charismatique, et des dessins magnifiques.
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Batman VS Le Pingouin

Bruce Wayne s’apprête à faire une donation à une fondation lorsque le Pingouin, riche homme d’affaires de Gotham, engage des hommes pour l’en empêcher et lui voler la vedette en offrant une plus grosse somme d’argent. Mais les hommes que le soit-disant philanthrope a embauchés, vont se révéler plus malins que de simples exécutants…

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Ce récit propose une trame classique, plutôt basée sur les combats de Batman contre le mal, que sur la psychologie des personnages. Il est malgré tout très agréable à découvrir, car on croise un bel éventail des vilains de Gotham ; le Pingouin, Poison Ivy, Gueule d’argile, la bande de fans du Joker… (une toute petite, minuscule apparition du Joker m’a apporté grande satisfaction !)

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L’univers est très sombre, comme dans la plupart des histoires de l’homme chauve-souris me direz-vous, mais c’est ici assez prononcé (et tant mieux !). Jugez vous-même avec ces quelques planches…

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Chaque chapitre est traité comme une nouvelle problématique à régler, et le fil rouge qui maintient le tout attise notre curiosité et installe un certain suspense. Bref, j’ai trouvé le scénario bien ficelé !

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Les dessins sont clean, modernes et très agréables à admirer (je suis la fille qui reste plusieurs minutes à observer les planches 🤓) si l’on aime le style comics.

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En résumé, revenir à Gotham c’était le pied et je vais essayer d’y retourner un peu plus souvent !
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Chew, tome 1 : Taster's Choise

Énorme !

Génial !

Drôle !

Venez faire la connaissance de Tony Chew, le cybopathe...

Vous savez pas ce qu'est un cybopathe, c'est normal... venez lire... vous comprendrez tout... ça vous donnera même des sueurs froides... ça a un rapport avec la bouffe.. si si... et là vous froncez le sourcil et vous posez des questions...

Pasque Tony, nan il a pas de chance... condamné aux betteraves ... à vie.. ouais c'est moche.. Pasque sinon y a comme des réminiscences non désirées..

Bah de toute façon là où il vit y a des dealer de poulet sous le manteau, alors bon... Une drogue dure le poulet...

J'aurais pas cru...

Et puis le pire c'est que ce pauvre Tony... bin il est flic... et là... ça...

c'est le pire...



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Deadpool / Spider-Man

Mon avis :



L’histoire : L’histoire se découpe en trois récits. Dans le premier Spider-Man va se voir obligé d’accepter l’aide de Deadpool pour affronter le Caméléon. Ce dernier est en train de rendre fou notre araignée favorite en changeant d’apparence constamment et en l’attaquant par surprise. Fort heureusement pour lui – enfin je pense que c’est heureusement, mais ça dépend du point de vue – Deadpool est là et va lui prêté main forte. Pour le meilleur et… le pire. J’ai vraiment apprécié cette courte histoire grâce à l’humour de Deadpool, mais aussi au contexte. C’est assez drôle de voir un Spider-Man dans ses derniers retranchements près à s’en prendre à n’importe qui.

La deuxième histoire se découpe elle-même en trois parties. Nous découvrons Spider-Man et Deadpool accompagné de Bruce Banner, alias Hulk. Nos trois héros vont ce retrouvés dans une réalité différente et vont rencontrer… leur double tout simplement. Au début nous suivons Spider-Man, puis dans la seconde partie Deadpool et enfin Bruce Banner. J’ai beaucoup aimé la manière dont est menée cette histoire-là. Nous suivons chaque héros l’un après l’autre, mais avec les deux autres qui s’en mêle à un moment donné. C’était vraiment intéressant de voir ce qu’aurait pu devenir nos trois héros si un seul détail de leur vie avait changé.

Et enfin nous avons comme dernière histoire nous avons un Spider-Man en mauvaise posture car Hypno-Disco essaye de contrôler son esprit à des fins mystérieuses. Mais pour l’aider, la providence lui envoie Deadpool, mais comme toujours avec lui il faut faire attention. Cette histoire était totalement décalée, que ce soit dans le « rêve » de Spidey ou quand il en sort. Il faut le dire les auteurs se sont lâcher avec cette courte histoire et cela permet à Deadpool de s’en donner à cœur joie.



Les personnages : Nous retrouvons ici plusieurs facettes de Spider-Man. Un sur les nerfs, un autre qui fait face à un double différent de lui et un dernier qui est en plein délire. J’ai trouvé ça intéressant surtout que dans le fond on a toujours le Spider-Man classique et blagueur que j’adore.

Deadpool est lui fidèle à lui-même à chaque instant, bien qu’il est son petit moment de gloire car oui, même si c’est parfois par accident, il lui arrive d’être un véritable héros. En dehors de ça il reste décalé, totalement fou et schizophrène pour notre plus grand plaisir.

J’ai bien aimé voir Bruce Banner, même si c’est loin d’être un personnage que j’apprécie. Ni lui, ni Hulk ne font partit des personnages que j’aime, mais ça reste intéressant de les voir. Lui et son double, car ils ne sont là que dans la deuxième histoire, sont très différent et comme pour Spider-Man et Deadpool, c’était vraiment très drôle à voir.

En dehors d’eux on aperçoit pas mal d’ennemi, dont certain que je ne connaissais pas du tout. Mais entre autres nous voyons Victor Von Fatalis, Kraven, le Bouffon Vert ou encore Venom. Après je ne vous en dis pas plus sur eux car il est bien plus drôle de les découvrir par soit même.



Point fort : Avec Spider-Man et Deadpool réuni, l’humour ne peut qu’être présent. Et là ça ne manque pas. Situation loufoque et réaction dingue sont plus qu’au rendez-vous. Après plus que ça j’ai aimé le fait de pouvoir lire ces trois histoires sans me dire « mince je n’ai pas la référence ». Alors bien sûr à un ou deux moments je me le suis dit, mais c’était par rapport à des détails et pas par rapport aux histoires principales.



Point faible : Rien à dire en dehors de mon manque de connaissances perso qui reste dommage, mais rien de dramatique encore une fois. Et aussi le fait que ce soit si court… Dans Spider-Man/Deadpool j’ai la chance de me dire qu’une suite arrive dans deux mois. Mais là… Non, c’est un tome unique. Mais je ne désespère pas, je retrouverai bien assez vite mes deux héros favoris !

Le seul autre point faible que je pourrais trouver, mais encore une fois c’est très personnel, c’est le style graphique. J’ai moins aimé les dessins là par rapport aux comics Spider-Man/Deadpool. Après c’est juste un détail qui ne m’a pas empêcher de profiter de chaque page.



Avis global : Une bonne tranche de rigolade c’est ce que je recherchais en achetant ce comics et le contrat est plus que remplis. J’ai adoré suivre ses trois histoires et comme pour l’autre comics sur ces deux héros que j’ai lu ça m’a vraiment envie d’en lire d’autre. Donc je sais que dès que je le pourrais je vais me mettre dans les comics Deadpool et Spider-Man, plus d’autre au fur et à mesure.
Lien : https://lecturesmmdoriane.wo..
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Deadpool / Spider-Man

Alors que Spider-Man et Deadpool ont actuellement leur propre série à eux, Panini Comics nous propose de revenir sur quelques moments qui ont forcé le tisseur et le mercenaire disert à faire équipe. C'est donc sous la forme d'un beau Marvel Deluxe que nous pouvons apprécier ces trois histoires publiées entre 2011 et 2014 qui mettent en scène les deux protagonistes, tantôt alliés, tantôt rivaux, pour le plaisir de Deadpool et au grand dam de Spidey.

Le première histoire nous montre un Spider-Man traqué et harcelé par Le Caméléon. Ce dernier arrive à droguer l'Araignée, mais Deadpool entre en scène pour mettre son camarade à l'abri avant de décider de piéger à son tour le Caméléon en portant le costume du Tisseur le temps d'une journée.

Avec un dessin moderne et très dynamique, on découvre un Spider-Man en difficulté alors qu'il doit une nouvelle fois faire face à son premier ennemi historique. On prend autant de plaisir à voir Deadpool endosser le costume de l'Araignée que lui-même en agissant comme son idole. Si cette première partie est assez courte, on arrive quand même à y trouver une pointe de complicité entre les deux héros...
Lien : http://pugoscope.fr/2176-dea..
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Eleanor & the Egret

Ce tome contient une histoire complète indépendante de tout autre. Il comprend les 5 épisodes initialement parus en 2017, écrits par John Layman, dessinés et encrés par Sam Keith, avec une mise en couleurs réalisée par Ronda Pattison. Il comprend également une courte introduction d'une page rédigée par Layman, explicitant son intention et celle de Kieth avec cette histoire. Il contient également les couvertures variantes réalisées par Rob Guillory, Elizabeth Torque, Mike Rooth, Sam Kieth et Dave Crossland.



Il y a plusieurs années de cela, quelque part dans un marais, une jeune femme à lunette et en robe rouge fort décolletée dans le dos s'enfuit en courant et en pataugeant dans l'eau. Elle finit par chuter tête la première dans la boue. En se relevant, elle découvre un œuf dans un nid. Au temps présent à Paris (en France), Eleanor s'est rendue au Musée de Couleurs Étonnantes où elle admire les œuvres exposées, en particulier celles de d'Anastasia Rüe. Alors que le groupe dont elle faisait partie s'éloigne, l'oiseau ornant son chapeau donne signe de vie et Eleanor lui sourit. Le lendemain, le chef de police Rabiduex se rend au musée où la peinture d'Anastasia Rüe a disparu. Il est accompagné de l'inspecteur Gilbert Belanger, lui-même accompagné de son chat Cheswick. Ils restent interdits devant l'emplacement vide. L'inspecteur remarque une plume par terre et la ramasse. Rabiduex lui fait remarquer que ça n'a rien à voir avec le vol.



Rabiduex pose des questions à l'inspecteur Belanger pour essayer de deviner le mode opératoire du voleur. Dans le même temps, les cases montrent comment Eleanor et Ellis (son aigrette) s'y sont prises pour neutraliser les caméras de surveillance, découper une ouverture dans le dôme en verre, ouvrir la serrure de la porte de sécurité sans disposer de la clé, passer devant le garde sans qu'il s'en rende compte, franchir les barrières de faisceau laser, et repartir en emmenant la peinture de belle taille. Après être sorti du musée, l'inspecteur suit son idée : identifier l'oiseau ayant perdu une plume. Il se rend dans l'animalerie la plus proche. Le vendeur au comptoir lui indique qu'il a de la chance : dans la boutique se trouve une cliente spécialisée dans les oiseaux qui s'appelle Eleanor. Cette dernière répond par un mensonge pour lancer l'inspecteur sr une fausse piste. De retour chez elle, elle contemple la toile volée en se demandant qu'ne faire. Ellis l'avale d'un coup.



En voyant le nom des auteurs, la curiosité du lecteur est tout de suite éveillée : le scénariste de la série Chew (dessinée par Rob Guillory) et le créateur de The Maxx et l'auteur d'histoires de Batman qui ne ressemblent à aucune autre, par exempleBatman: Ghosts. Dans l'introduction Layman indique que son intention et celle de Kieth était de réaliser un récit léger, un peu fantastique dans la mesure où ils ne s'en tiendraient ni au réalisme, ni à la réalité. Effectivement le point de départ reflète ce choix avec une aigrette dotée de conscience et disposant de capacités surnaturelles, voire même magique. Par exemple, elle est capable de découper du verre avec son bec, ou de faire prendre à son bec la forme de la clé ouvrant la serrure de la porte de sécurité, sans avoir vu ladite clé. Lorsque Ellis (l'aigrette) avale le tableau d'Anastasia Rüe, les proportions de l'œuvre fluctuent fortement, de 2 mètres sur 1 mètre et demi lorsqu'elle est exposée, à 1,5m*1m lorsqu'elle est transportée par l'aigrette, jusqu'à 80cm*60cm lorsqu'elle est avalée par l'aigrette. La narration ne donne pas d'explication quant à ces changements de dimension, et les dessins les montrent clairement.



Au fur et à mesure de sa carrière, Sam Kieth s'est éloigné d'une représentation purement figurative pour jouer à la fois avec les modèles de ce qui est représenté, mais aussi avec les formes. En tant qu'artiste, il imagine des objets n'existant pas ou il s'inspire de modèles ayant existé mais à une autre époque. Ainsi au cours de ces épisodes, le lecteur découvre des accessoires invraisemblables, anachroniques ou loufoques, pour des effets de décalage. La première vision de Paris comprend à la fois des marquises dans le style Art Nouveau et des tags très modernes, pour une rue qui n'a jamais existé. Les quelques vues suivantes des rues de Paris s'inscrivent dans des visions tout aussi fantasmées, un décor purement imaginaire renvoyant au dix-neuvième siècle, mais avec parfois des éléments modernes, ou des éléments relevant de l'urbanisme américain. Dans une séquence, le lecteur sourit en voyant Eleanor chevaucher une énorme moto sur une route à 2 voies assez large et toute droite, évoquant plus une highway étatsunienne qu'une route de campagne française. Non seulement le lecteur ne doit pas s'attendre à une reconstitution de Paris, mais en plus il ne doit pas espérer une cohérence descriptive d'une séquence à l'autre, voire même à l'intérieur d'une même scène.



Tous les autres accessoires sont soumis à des variations patentes. Les toilettes d'Eleanor constituent un autre exemple parlant. Dans la scène d'introduction (quand elle fuit une maison et qu'elle tombe sur un œuf), elle porte une belle robe longue rouge qui ne semble tenir sur son corps que par miracle. Lorsqu'elle visite le musée, elle porte une longue robe blanche avec un col très haut, et un chapeau à large rebords évoquant les toilettes du début du vingtième siècle, mais beaucoup plus près du corps. Le lendemain, dans l'animalerie, elle est vêtue d'un short et d'un débardeur laissant voir son nombril, avec une casquette de baseball. Par la suite, elle porte également un pantalon et un sweater ou encore une longue blouse blanche. Le lecteur découvre à chaque fois sa tenue, reflétant soit son état d'esprit indépendamment de la possibilité de disposer d'un tel vêtement dans sa garde-robe, soit adaptée à son activité. Là encore, il ne faut pas chercher une forme de cohérence réaliste, mais plus l'expression d'états d'esprit.



En s'affranchissant de ces contraintes de réalisme et de réalité, Sam Kieth plonge le lecteur dans un monde teinté d'onirisme à la consistance fluctuante, parsemé de visuels étonnants. Pour commencer, le lecteur tombe immédiatement sous le charme d'Eleanor, à la fois femme mature avec des formes, à la fois jeune femme souriante vaguement ironique. La mise en scène du premier vol s'avère amusante, puisque les auteurs intercalent les cases de l'inspecteur et de son chef en train de réfléchir aux méthodes pragmatiques des voleurs, avec le déroulé réel reposant sur les capacités surnaturelles de l'aigrette. En début de l'épisode 2, le lecteur bénéficie d'une visite au zoo, avec girafe, tigre, éléphant, rhinocéros et caméléon, pour des images aussi inattendues que réalistes. Un peu plus loin, il découvre le modèle improbable de voiture de l'inspecteur Belanger, à 3 roues, une petite étiquette venant préciser ce détail, pas forcément perceptible sur le dessin. Lors de l'épisode 3, monsieur Ives et son familier suivent Eleanor et Ellis sur la pointe des pieds (pour mieux les surprendre) dans les couloirs d'une galerie d'art, à la fois horribles (la dentition de monsieur Ives) et un peu comiques (du fait de l'exagération physique, de la forme des pieds d'Ives). Kieth joue aussi sur le lettrage très organique des effets sonores pour leur donner du volume et de la texture. La narration visuelle est à la fois loufoque et imprévisible aussi bien capable de détails exubérants, que d'une simplicité désarmante et expressive.



Du fait des caractéristiques de la narration visuelle, le lecteur se laisse prendre par sa poésie, s'attachant moins au scénario ou à essayer d'en anticiper les rebondissements du fait du degré élevé de facétie. L'intrigue suit un déroulement linéaire, avec un petit rappel sur le passé pour expliquer l'histoire personnelle d'Anastasia Rüe. Elle comprend plusieurs rebondissements, comme des combats physiques et de nouvelles expositions d'œuvres d'art. Le lecteur sait dès le départ qu'il n'arrivera rien de grave à Eleanor ou à Ellis. John Layman s'amuse avec une histoire d'amour très légère, sans épaisseur, ainsi qu'avec la notion d'art. Il utilise cette dernière quand il montre que l'aigrette se nourrit d'œuvre d'art, qu'elle dépérit quand elle ne peut pas en consommer. Le lecteur a bien du mal à y voir une métaphore autre que l'art est indispensable à sa vie, et qu'en même temps elle détruit chaque œuvre lorsqu'elle la consomme, puisqu'elle la mange. Ce thème est également développé par le fait qu'Anastasia Rüe s'approprie la créativité d'autres individus. Là encore ce thème reste à ce niveau, sans plus de remarque ou d'analyse sur le vol d'idées ou de propriétés intellectuelles.



Le lecteur ressort de ce tome avec le sourire aux lèvres du fait des visuels surprenants et du ton positif du récit. Il éprouve la sensation d'avoir lu une forme poétique inhabituelle, jouant sur le rapprochement d'accessoires disparates, comme si les personnages imposaient leur propre ressenti de la réalité. En fonction de sa sensibilité, il peut trouver le résultat enchanteur et charmant (4 étoiles), ou un peu superficiel, en particulier du fait que Sam Kieth ressert ses habituelles exagérations donnant l'impression de dessiner chaque page, parfois chaque case sous l'inspiration du moment.
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Judge Dredd / Aliens / Predator : la Totale !

Trois histoires complètes de Dredd.





Dredd vs Alien, Dredd vs Predator, Dredd et Predator vs Alien.

Tout un programme et un gros paquet de pages ultracolorées, pleines de fureur et d’hémoglobine.





Je suis relativement novice en BD de ce genre et j’avoue que je n’ai pas de point de référence pour juger cette anthologie en matière de colorisation, qualité du dessin, dynamique ect... Donc, juste sur ce recueil : Un Dredd bien psychorigide, conforme au personnage, des Aliens bien dessinés et bien hargneux et des Predator qui me rappellent mes plus vieux souvenirs cinématographiques (allez, une petite larme de nostalgie).

Je me suis donc éclaté à lire ce bouquin qui pulse à 100 à l’heure dans un univers futuriste bien glauque. Évitez juste le soir pour les cauchemars…
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