Par la non-violence, le courage se substitue à la peur ; l'amour transcende la haine ; l'acceptation dissipe les préjugés ; l'espoir met fin au désespoir.
La violence appelle la violence. Mais le contraire est tout aussi vrai. La rage s'épuise bien vite lorsqu'elle est unilatérale.
Et je n’oublierai jamais la bibliothécaire, Coreen Harvey :
- Mes chers enfants, lisez. Lisez tout ce que vous pouvez.
Je n'arrêterai pas maintenant. Si je fais ça, nous n'obtiendrons que des mots et des promesses.
[...]
S'il vous plaît, allez dire au procureur général que nous avons laissé refroidir pendant 350 ans.
Si nous continuons comme ça, nous serons bientôt gelés. Le voyage de la liberté continue.
Le message du Dr King m’avait frappé comme la foudre. Il appliquait les principes de l’église à ce qui se passait chaque jour, à l’actualité. C’est ce qu’on appelait le gospel social. Et c’est comme si son sermon m’était personnellement destiné.
Si la non-violence est la loi de l'humanité, l'avenir appartient aux femmes.
Je connaissais Malcolm [X], et je le respectais.
Je partageais sa croyance selon laquelle notre lutte n'avait pas lieu que dans les tribunaux, mais aussi dans la rue.
Pourtant, je n'ai jamais eu l'impression qu'il était des nôtres.
Notre mouvement visait à créer une société ouverte et intégrée.
La violence, si justifiée qu'elle puisse sembler, n'était pas quelque chose que je pouvais accepter.
Mais je pouvais comprendre la séduction et le sentiment d'urgence qui l'alimentait.
- Je suis le gérant. Ecoutez... Le règlement stipule qu on ne sert pas les gens de couleur ici.
- Et les étudiants blancs? Est-ce que vous pouvez les servir?
- Non, désolé. Ils sont avec vous, donc on ne peut pas les servir non plus.
- Merci.
Pas d insultes.
Pas de violence.
Notre départ n a même pas attiré l attention.
Je n'arrêterai pas maintenant. Si je fais ça, nous n'obtiendrons que des mots et des promesses.
[...]
S'il vous plaît, allez dire au procureur général que nous avons laissé refroidir pendant 350 ans.
Si nous continuons comme ça, nous serons bientôt gelés. Le voyage de la liberté continue.
Quatre-vingt-deux d’entre nous ont fini en prison ce jour-là. La police ne demandait pas mieux que de se débarrasser de nous, alors la caution est passée de 100 à 5 dollars. Mais cela ne changea rien. Nous n’allions pas coopérer de quelque façon que ce soit avec le système qui autorisait la discrimination contre laquelle nous luttions. Les autorités de Nashville ne mirent pas longtemps à comprendre qu’il était impossible de nous forcer à payer notre sortir. Vers 23H00, nous avons tous été relâchés.