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3.97/5 (sur 17 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) : 1972
Biographie :

John O'Connell est journaliste indépendant, auteur et romancier.

Passionné de musique et de littérature, il collabore de façon régulière avec "The Times" ou "The Guardian".

Auteur de "Bowie, les livres qui ont changé sa vie" ("Bowie's Books: The Hundred Literary Heroes Who Changed His Life", 2019), il a interviewé David Bowie à New York en 2002.

Il vit à Londres avec sa femme et ses deux filles.

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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Nombres de livres de la liste de Bowie sont passionnants, amusants ou instructifs. Nombre d'entre eux sont importants. La Prochaine Fois, le feu est essentiel.
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Au moment où Bowie a conçu Blakstar, probablement conscient qu'il deviendrait l'"album de sa mort", travailler jusqu'à l'épuisement a été son Dylar*. Dans le livre, Murray explique à Jack qu'au Tibet mourir est un art. Bowie a prouvé que cela pouvait également être le cas en Occident.

*Dans Bruit de fond, Don DeLillo : le dylar est un médicament expérimental pour lutter contre la peur de la mort.
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« Le Victoria et Albert Museum publia la liste sur laquelle se fonde le présent ouvrage : celle des cent livres que Bowie considérait comme les plus importants et influents (ce qui ne signifie pas forcément ses préférés) parmi les milliers qu’il avait lus dans sa vie. » (p. 8)
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" Je n'ai jamais été celui que j'aurais dû être jusqu'à il y a douze ou quinze ans, a-t-il confié au présentateur de talk-show Mickael Parkinson en 2002. J'ai passé une très grande partie de ma vie [...] à me chercher. À essayer de comprendre pourquoi j'existais, ce qui me rendait vraiment heureux en ce monde, qui j'étais exactement, et quelles étaient les parts de moi que je fuyais."
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[Henry] Miller ressemble au prophète Jonas en ce sens qu'il s'est isolé dans un espace sombre et confortable, indifférent aux grands événements historiques qui ont lieu derrière ses parois de graisse. Cependant, cette attitude le rapproche finalement des gens ordinaires, car ils sont eux-mêmes essentiellement passifs. Orwell aime la manière dont Tropique du Cancer se concentre sur les expériences ordinaires, quotidiennes, sur les fonctions physiques : vomir, chier, baiser. Cette honnêteté crée un fort lien empathique entre l'auteur et le lecteur. Orwell affirmait qu'en lisant cinq ou dix pages de Miller, on ressentait une sorte de soulagement, "non pas tant de comprendre que d'être compris". On a l'impression que Miller nous connaît, qu'il écrit pour nous et pour nous seul.
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Ce livre n’est pas consacré à l’histoire de David Bowie. Ce genre d’ouvrages, vous en trouverez des étagères entières. Il s’agit plutôt d’un regard sur les ressources dont il s’est servi pour diriger sa vie, ainsi que d’une piqûre de rappel d’une théorie pas forcément en vogue mais que j’ai toujours appréciée : la lecture rend meilleur. Tous les amateurs de biographies savent combien il est rare que ceux qui réussissent leur vie d’artiste réussissent également leur vie personnelle. Après la mort de Bowie, nombre de ses fans endeuillés ont trouvé du réconfort dans le fait que peu de gens disaient du mal de lui. Au contraire, on entendait sans cesse combien l’homme était sympathique, compatissant, intelligent et drôle. (Et séduisant. Il aurait détesté que l’on oublie cela.)
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Il se peut que l'oeuvre de Bowie ne soit pas authentique - rien à redire à cela, l'inauthenticité est une caractéristique centrale de la pop depuis que Brian Epsteina forcé les Beatles à porter des costumes au lieu des tenus de cuir noir qui avaient leur préférence du temps du Cavern Club -, mais il n'y a eu que de rares moments de crise personnelle ou professionnelle où elle a manqué de sincérité. C'est la raison pour laquelle ses chansons et lui ont résisté au temps. C'est la raison pour laquelle tant de gens dans le monde ont été dévastés par sa mort. Et c'est la raison pour laquelle nous nous intéressons, même de loin, à ses cent livres préférés.
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Comme l'a rapporté à l'époque un article du Sunday Times : " Bowie déteste l'avion et c'est donc généralement en train qu'il sillonne les États-Unis, transportant sa bibliothèque mobile, constituée de malles spécialement équipées d'étagères sur lesquelles ses livres sont rangés avec soin. Au Nouveau-Mexique, ces derniers traitaient surtout d'occultisme, sa passion du moment." Cette fameuse bibliothèque mobile comptait environ mille cinq cents titres.
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Je ne pense pas qu'à ce stade Bowie se sentait particulièrement génial ou talentueux. Mais il se rendait forcément compte qu'il était vif d'esprit et brillant, plus charmant, plus ambitieux, et doté d'un plus grand charisme sexuel que la plupart des types de son âge.
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"Bowie n'aurait jamais dû exister. C'est une sorte de construction de Lego. Je suis convaincu que je ne l'aimerais pas, parce qu'il est trop creux et indiscipliné. Il n'y a pas de David Bowie définitif."
- David Bowie, magazine People, 1976
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