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Critiques de Jonathan Hickman (457)
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East of West, tome 3 : Il n'y a pas de

COMICS UCHRONIE / SCIENCE-FICTION.

Dans une uchronie arcanepunk qui n’est pas sans rappeler un mélange entre les univers des JdR "Deadlands" et "Shadowrun", Jonathan Hickman nous raconte une histoire de vengeance dans un monde qui s’effondre. Les partisans de l’Apocalypse et les opposants à l’Apocalypse s’affrontent sans merci. Et tout commence avec la Mort qui a choisi de trahir les siens car elle a pris le parti de l’humanité… Ce tome 3 fait la part belle au droit de quota de flashbacks tandis que la Mort et sa fiancée exercent leur vengeance chacun de leur côté. Les graphismes de Nick Dragotta montent en puissance : To Be Continued, Oh Yeah !!!
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East of west, tome 1 : La promesse

COMICS UCHRONIE / SCIENCE-FICTION.

Dans une uchronie arcanepunk qui n’est pas sans rappeler un mélange entre les univers des JdR "Deadlands" et "Shadowrun", Jonathan Hickman nous raconte une histoire de vengeance dans un monde qui s’effondre. Les partisans de l’Apocalypse et les opposants à l’Apocalypse s’affrontent sans merci. Et tout commence avec la Mort qui a choisi de trahir les siens car elle a pris le parti de l’humanité… Le monde se divise définitivement en deux catégories : d’un côté ceux qui veulent vivent leur vie tranquillement sans rien demander aux autres, et ceux qui ne savent pas quoi faire de leur vie et qui veulent se sentir supérieurs en pourrissant celles des autres… Plus les choses changent, et plus elles restent les mêmes !!!
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East of West, tome 6 : Psaume pour les déchus

COMICS UCHRONIE / SCIENCE-FICTION.

Dans une uchronie arcanepunk qui n’est pas sans rappeler un mélange entre les univers des JdR "Deadlands" et "Shadowrun", Jonathan Hickman nous raconte une histoire de vengeance dans un monde qui s’effondre. Les partisans de l’Apocalypse et les opposants à l’Apocalypse s’affrontent sans merci. Et tout commence avec la Mort qui a choisi de trahir les siens car elle a pris le parti de l’humanité… Dans ce tome 6 l'autoproclamé prophète Erza Orion fait une grosse crise d'autoritarisme qui transforme ses fidèles en fous vivants. Dans le même temps, la Mort doit retrouver son fils Babylone en cavale avant les chasseurs de primes parlant d'eux à la troisième personne qui sont à ses trousses... Bon, elle démarre quand cette guerre totale qu’on annonce depuis la 1ère page du 1er épisode ?
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East of west - Intégrale tome 1

Jonathan Hickman est un auteur ambitieux, donc ces oeuvres sont souvent exigeantes. J'avoue qu'avec une parution mensuelle j'aurai eu du mal à me prêter au jeu tellement le récit est riche et la narration tacite voire laconique. Il faut pas mal d'épisodes et de droit de quota de flashback sergioleogiens pour reconstituer le puzzle, et encore je dois dire bien merci à la somptueuse réédition des 45 épisodes en 3 tomes d'Urban Comics qui avec ses appendices permet de comprendre l'univers, les personnages et les enjeux avant de se lancer dans le grand bain… Et merci à Image Comics de nous offrir des récits décoincés du cul qui nous délivrent du politiquement correct de DC Comics et Marvel Comics…



On d'abord un western tragique, avec haine et amour, damnation et rédemption sur fond de quête de vengeance.

On a ensuite une uchronie cyberpunk, où sept nations se partagent les Etats-Unis d'Amérique sur fond de guerre totale imminente.

On a enfin une dimension fantastico-horrifique avec un gros délire mystico-religieux comme les Américains aiment tant avec les Cavaliers de l'Apocalypse et leurs Illuminatis qui veulent purger l'Amérique des non-croyants (ça où assouvir leurs pulsons et/ou leurs ambition)...



Le talent de Nick Dragotta est mis à rude épreuve par les délires de Jonathan Hickman. Comme dans la saga "Star Wars", on passe sans cesse des espaces urbains étouffants car très densément peuplés aux espaces naturels qui semblent s'étendre à l'infini et où on est confronté à notre propre insignifiance… Je ne suis pas trop fan de son charadesign, mais j'ai été bluffé par son gros travail de story-boarding : c'est très fluide, c'est très dynamique, et il y a un paquet de cases et ou de planches qui pètent une classe de ouf. Pour ne rien gâcher, il rend clairement hommage aux classiques du genre, que ce soit au western à la Sergio Leone, à l'horreur à la H.P. Lovecraft ou à la science-fiction à la Katsuhiro Ōtomo… Cerise sur le gâteau, la colorisation de Frank Martin est vraiment top !



Au final, on obtient un mélange entre les univers des JdR "Deadlands" et "Shadowrun", dans lequel les partisans de l'Apocalypse et les opposants à l'Apocalypse s'affrontent sans merci. Le monde se divise définitivement en deux catégories : il y a ceux qui pensent croient en la liberté, l'égalité et la fraternité, et il y a ceux qui pensent être tout et les autres rien... Plus les choses changent, et plus elles restent les mêmes !!!





Tome 1 : "La Promesse"

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Tome 2 : "Nous Ne Sommes qu'Un"

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Tome 3 : "Il n'y a pas de « Nous »"

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East of West, tome 2 : Nous ne sommes qu'un

COMICS UCHRONIE / SCIENCE-FICTION.

Dans une uchronie arcanepunk qui n’est pas sans rappeler un mélange entre les univers des JdR "Deadlands" et "Shadowrun", Jonathan Hickman nous raconte une histoire de vengeance dans un monde qui s’effondre. Les partisans de l’Apocalypse et les opposants à l’Apocalypse s’affrontent sans merci. Et tout commence avec la Mort qui a choisi de trahir les siens car elle a pris le parti de l’humanité… Dans ce tome 2 si la quête de la Mort continue, on s'attarde sur telle ou telle figure des deux camps avec droit de quota de flashbacks à la clé car les auteurs prennent le temps de bien mettre les pions sur l'échiquier !
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East of West, tome 5 : Vos ennemis sont par..

COMICS UCHRONIE / SCIENCE-FICTION.

Dans une uchronie arcanepunk qui n’est pas sans rappeler un mélange entre les univers des JdR "Deadlands" et "Shadowrun", Jonathan Hickman nous raconte une histoire de vengeance dans un monde qui s’effondre. Les partisans de l’Apocalypse et les opposants à l’Apocalypse s’affrontent sans merci. Et tout commence avec la Mort qui a choisi de trahir les siens car elle a pris le parti de l’humanité… Ce tome 5 poursuit les intrigues et les complots dans chaque factions et entre chaque factions. On visite pendant pas mal de pages la Cité-Machine de la Nation Infinie, mais le prophète autoproclamée Erza Orion relance les délire religieux en convoquant une nouvelle fois les Illuminatis qu'ils considèrent non plus comme des partenaires mais comme des auxiliaires. Bon, elle démarre quand cette guerre totale qu’on annonce depuis la 1ère page du 1er épisode ?
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East of West - Intégrale, tome 2

Jonathan Hickman est un auteur ambitieux, donc ces oeuvres sont souvent exigeantes. J'avoue qu'avec une parution mensuelle j'aurai eu du mal à me prêter au jeu tellement le récit est riche et la narration tacite voire laconique. Il faut pas mal d'épisodes et de droit de quota de flashback sergioleogiens pour reconstituer le puzzle, et encore je dois dire bien merci à la somptueuse réédition des 45 épisodes en 3 tomes d'Urban Comics qui avec ses appendices permet de comprendre l'univers, les personnages et les enjeux avant de se lancer dans le grand bain… Et merci à Image Comics de nous offrir des récits décoincés du cul qui nous délivrent du politiquement correct de DC Comics et Marvel Comics…



On d'abord un western tragique, avec haine et amour, damnation et rédemption sur fond de quête de vengeance.

On a ensuite une uchronie cyberpunk, où sept nations se partagent les Etats-Unis d'Amérique sur fond de guerre totale imminente.

On a enfin une dimension fantastico-horrifique avec un gros délire mystico-religieux comme les Américains aiment tant avec les Cavaliers de l'Apocalypse et leurs Illuminatis qui veulent purger l'Amérique des non-croyants (ça où assouvir leurs pulsons et/ou leurs ambition)...



Le talent de Nick Dragotta est mis à rude épreuve par les délires de Jonathan Hickman. Comme dans la saga "Star Wars", on passe sans cesse des espaces urbains étouffants car très densément peuplés aux espaces naturels qui semblent s'étendre à l'infini et où on est confronté à notre propre insignifiance… Je ne suis pas trop fan de son charadesign, mais j'ai été bluffé par son gros travail de story-boarding : c'est très fluide, c'est très dynamique, et il y a un paquet de cases et ou de planches qui pètent une classe de ouf. Pour ne rien gâcher, il rend clairement hommage aux classiques du genre, que ce soit au western à la Sergio Leone, à l'horreur à la H.P. Lovecraft ou à la science-fiction à la Katsuhiro Ōtomo… Cerise sur le gâteau, la colorisation de Frank Martin est vraiment top !



Au final, on obtient un mélange entre les univers des JdR "Deadlands" et "Shadowrun", dans lequel les partisans de l'Apocalypse et les opposants à l'Apocalypse s'affrontent sans merci. Le monde se divise définitivement en deux catégories : il y a ceux qui pensent croient en la liberté, l'égalité et la fraternité, et il y a ceux qui pensent être tout et les autres rien... Plus les choses changent, et plus elles restent les mêmes !!!





Tome 4 : "A qui profite la guerre ?"

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Tome 5 : "Vos Ennemis sont partout"

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Tome 6 : "Psaume pour les Déchus"

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Les intrigues et les complots vont bon train dans toutes les factions, avec l'autoproclamé prophète Erza Orion qui veut devenir le calife à la place du calife en l'absence des Cavaliers de l'Apocalypse. Les road trips du père et du fils finissent par se rejoindre, mais c'est juste au moment où lesdits Cavaliers de l'Apocalypse font leur comeback... Bon, elle démarre quand cette guerre totale qu'on annonce depuis la 1ère page du 1er épisode ?



PS: Dans un édition deluxe, c'est quand même ballot de se tromper aussi connement dans la numérotation des chapitres... Une simple relecture aurait permis de ne pas commettre cette erreur, mais j'imagine qu'en ces temps de reagano-thatchéro-macronisme triomphant c'est un crime de lèse-majesté que de rétribuer quelqu'un pour le faire...
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East of West, tome 4 : A qui profite la gue..

COMICS UCHRONIE / SCIENCE-FICTION.

Dans une uchronie arcanepunk qui n’est pas sans rappeler un mélange entre les univers des JdR "Deadlands" et "Shadowrun", Jonathan Hickman nous raconte une histoire de vengeance dans un monde qui s’effondre. Les partisans de l’Apocalypse et les opposants à l’Apocalypse s’affrontent sans merci. Et tout commence avec la Mort qui a choisi de trahir les siens car elle a pris le parti de l’humanité… Ce tome 4 passe lentement sur les délires de sociopathes suprématistes des Cavaliers de l’Apocalypse, avant de passer rapidement sur la guerre entre la Nation Infinie et la République du Texas. Ensuite c'est une nouvelle revue d'effectifs de tous les personnages de toutes les factions. Bon, elle démarre quand cette guerre totale qu’on annonce depuis la 1er page du 1er épisode ?
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Fantastic Four - The Complete Collection, t..

Il aura fallu attendre plus d’un an pour disposer du tome 3 de l’interprétation des Fantastic Four par Jonathan Hickman. Mais ça valait la peine d’attendre.



Une fois de plus l’excellent scénariste de comics m’en a mis plein les mirettes. Fidèle à son habitude – qu’il confirmera sur Avengers quelques temps plus tard – il continue à déployer les fils de ce qui n’est en fait qu’une seule histoire d’une infinie complexité, où chacun a dessiné ses propres plans et pense avoir trois coups d’avance sur les autres. Héros, vilains, parfois associés, et êtres cosmiques se collisionnent dans une histoire magistrale pleine de rebondissements inattendus.



Malgré la profusion de personnages, la plupart ont leur rôle à jouer et peu sont en retrait. Mention spéciale à la famille Richards et surtout aux enfants, Franklin dont la puissance est au-delà de l’imaginable, et Val la sœur qui a hérité du génie de son père. Les élans cosmiques cohabitent avec les moments intimes dans une grande harmonie.



Je ne prétends même pas essayer de résumer cette histoire. C’est un must-have pour tout fan de comics. Je m’arrêterai là.



Et bonnes vacances pour les juillettistes !

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Fantastic Four - The complete collection, t..

Ce truc est une tuerie !

Je n’aurais jamais cru que je trouverai un jour l’égal du tandem Stan Lee / Jack Kirby pour les FF. Mais là, je confesse que l’interprétation de Jonathan Hickman l’égale.



Sous sa plume, les personnalités explosent et héroïsent dans des contextes cosmico-cataclysmiques aussi bien que familiaux. Les intrigues se développent sur un nombre impressionnant d’épisodes, et quelque chose d’apparemment anodin peut avoir des répercussions cruciales dix épisodes plus tard. On trouve même des éléments que l’auteur exploitera des années plus tard sur les Avengers. Tout est lié. Tout simplement impressionnant.



Dans cette deuxième partie, aucun personnage n’est laissé de côté. En point d’orgue, Johnny Storm qui meurt en défendant héroïquement la porte de la zone négative contre les hordes d’Annihilus. Des obsèques très émouvantes ; un épisode sans aucune parole. Il sera remplacé par Spider-Man (j’ai du mal à l’imaginer dans une équipe, lui). Mais aussi Sue Richards, devenue la plus puissante des 4F, son commandant en second et carrément reine de l’ancienne Atlantis. Mais aussi Ben Grimm à qui la Fondation offre le cadeau de redevenir humain une semaine par an. Mais aussi les enfants, Val le génie et Franklin qui retrouve son potentiel mutant (désormais c’est lui le plus puissant, et de loin). Mais aussi la Fondation, cette bande d’enfants mutants et géniaux et autres jeunes gens (plus un androïde dragon) qui œuvre sous l’égide de Reed Richards.

Et bien sûr Reed, toujours aussi impressionnant d’intelligence, Reed multiplié dans de multiples dimensions, Reed qui en vient à collaborer avec son frère ennemi, Viktor von Doom, pour lutter contre ses doubles.



Album aux accents tragiques aussi bien qu’aux passages potaches. Une grande réussite.

J’ose espérer qu’il existe une suite.

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Secret Wars

Jonathan Hickman termine ici son incroyable saga destinée à révolutionner entièrement le multivers Marvel, en le ramenant à un seul univers (une opération que DC Comics a réalisée en 1985 dans Crisis on Infinite Earths et sur lequel ils sont revenus depuis).



Les univers se sont tous entredétruits. Il n’en reste plus que deux : l’univers de Marvel qu’on connait bien (616) et celui des « ultimates » (1610) qui eut son heure de gloire chez Marvel pendant un temps. La confrontation finale doit achever la destruction totale de la création, dont les géniteurs – les Beyonders – se sont lassés. Mais leur plan final est quelque peu perturbé par Docteur Fatalis (ou Doom), Docteur Strange et l’Homme-Molécule qui parviennent à sauver une planète-patchwork constituée de bouts d’univers, et dont Fatalis est le Dieu : Battleworld.

C’est la nouvelle création « post Ragnarok » selon Fatalis. Il rappelle un peu l’univers reconstruits par la Sorcière Rouge dans Avengers – la séparation, en plus grand.



Fin de l’univers Marvel tel qu’on le connaissait avant 2015, ce comics est aussi un hommage à son illustre prédécesseur Guerre Secrètes dont il reprend de nombreuses idées (Fatalis dieu, l’homme-molécule en centrale d’énergie créatrice, monde patchwork) et même des designs de bâtiments. Il est aussi un hommage aux Quatre Fantastiques et leur némésis qui ont un rôle central, surtout Red Richards. Car évidemment, cette création est temporaire, Fatalis ne peut pas gagner à la fin et Red Richards proposera un univers meilleur, quoique unique.



Les scènes de batailles qui s’enchainent crescendo sont titanesques et la conclusion magnifique. L’humour n’est pas exclu (voir ma citation avec les Spider-men qui sont décidément devenus les amuseurs publics de Marvel). Les couvertures des divers numéros, dessinées par Alex Ross, sont de véritables peintures.



Bref un sans faute pour l’ensemble de la série. Que peut-il succéder à cela ?

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Ultimate Spider-Man (V2), Hors-Série N°4 : Po..

Un énième hors-série d’une obscure revue de chez Panini Comics qui publie de manière toujours aussi bordélique, pourrait-on dire ! Avec cet Ultimate Spider-Man Hors-Série n°4 (rien qu’avec le nom, on s’y perd…), il s’agit surtout de se repérer dans l’univers que nous visitons. Nous sommes déjà dans l’univers Ultimate, version plus ou moins modernisée des héros Marvel. Le récit tourne autour de Spider-Man qui, nous le verrons, en est à une étape cruciale de son histoire. Enfin, ce hors-série fait suite, dans la publication, à une trilogie captivante qui n’est aucunement rappelée ici (c’est le problème des hors-série évidemment).



Tel le roi Arthur dans le futur Kaamelott : Résistance, ce « post mortem » brille par une absence, et de taille : dans l’univers Ultimate, Spider-Man alias Peter Parker est mort ! Et les quelques chapitres retranscrits dans ces pages comptent nous dévoiler les conséquences de cet événement sur son entourage plus ou moins proche. Coup de grisou en plein cœur de New York, la mort et l’annonce de l’identité de Spider-Man font la une ! Mis à part l’événement en lui-même qui est rapidement rappelé, il s’agit surtout de constater les dégâts de cette perte au sein de sa famille, à commencer par Tante May évidemment, au sein de la population new-yorkaise et au sein de la communauté super-héroïque (un Captain America rare mais précieux). En effet, c’est un incroyable symbole qui disparaît avec Peter Parker et si cet arc n’a pas le retentissement du précédent sobrement intitulé « La Mort de Spider-Man », il se laisse lire sans déplaisir. C’est aussi et surtout l’occasion de se rendre compte, pour ceux qui ne le pensaient pas, que l’icône Spider-Man est loin d’être éteinte, puisque nous rencontrons déjà un successeur plus que potentiel au cours de ces pages.



J’avais acheté ce hors-série sur le bon à-priori laissé par les trois premiers et parce que l’univers Ultimate mérite qu’on s’y intéresse, au moins du point de vue de Spider-Man et je ne regrette donc pas cet achat. Pour autant, quel intérêt de publier ainsi ce mini-arc ? C’est sûrement par manque de temps qu’il s’est retrouvé là, car il aurait très bien pu suivre l’histoire principale puisque même si le personnage principal est absent, il est omniprésent dans toutes les conversations.



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New Avengers Marvel Now, tome 4

Cette fois ça y est, le moment fatidique est arrivé.



Je ne vais pas recommencer à expliquer toute cette histoire qui mélange les épisodes de Avengers et New Avengers. Disons simplement que le groupe de « héros sages » auto-intitulé Illuminati est à l’heure du choix :

Soit détruire l’autre Terre qui entre en collision avec la leur, un véritable génocide.

Soit laisser faire et voir sa propre Terre, son propre univers, réduit en miettes.

Choix impossible pour qui a pour deux sous d’éthique et de morale.

Choix encore plus impossible quand l’autre Terre est protégée par un groupe de héros ressemblant à la Ligue de Justice tout aussi noble.



Les Illuminati se font connaître, essaient de trouver une solution. Mais ça part en sucettes et en gnons.

Qui va oser appuyer sur le bouton ? Dr Strange ? Black Panther ? Reed Richards ? Qui va sacrifier son âme pour commettre le pire et le meilleur ?



Jonathan Hickman va au bout de l’insupportable suspense… ou presque. Il y en a un parmi les Illuminati qui a moins de scrupules que les autres… qui a toujours fleurté avec la ligne séparant les « bons » des « vilains ».

Je ne vais pas vous dire qui… et quoi encore ?



Toutefois, le tournant du scénario désamorce le choix et le fait retomber dans quelque chose de plus commun. On peut dire que Hickman n’a pas osé, ou n’a pas eu le droit, de sacrifier l’âme des héros Marvel. Dommage dans un sens.



Mais les incursions d’autres Terre continuent. Hickman gère. Et cette fois, plus question de scrupules ; pour faire le sale boulot, il faut des salopards, c’est aussi simple que ça.



C’est le dernier New Avengers qui va donc fusionner avec Avengers qu’il est devenu impossible de séparer. Comment tout cela tournera-t-il ?

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Avengers Marvel Now, tome 6

Cette suite part encore dans une direction inattendue.



Ce n'est pas tout à fait la suite directe du tome 5. Les évènements du crossover Original Sin sont venus rebattre les cartes. Je le chroniquerai plus tard, celui-là.

Donc, conséquence du crossover, Captain America se souvient des Illuminati, ses soi-disant amis qui lui ont effacé la mémoire alors qu'il voulait les empêcher de se lancer dans des génocides à répétition dans la catastrophe des collisions entre univers.

Et il est vénère.

Il se précipite chez Tony Stark pour lui réclamer des comptes… et accessoirement lui casser la gueule. Ce dernier les accueille avec une cohorte d'armures dirigées par des IA.



Et c'est le début d'un voyage dans le temps…

Si, si ! Ça s'explique très bien en fait – Jonathan Hickman montre encore à quel point il contrôle son scénario global – mais je n'ai pas envie de rentrer dans les détails. Disons que voilà les Avengers propulsés dans le futur, très très loin, avec des étapes successives.

Et chaque fois c'est un monde de plus en plus futuriste, où l'aura des Avengers reste sensible d'une façon ou d'une autre. Pas d'apocalypse en vue, pas de dérèglement climatique, une technologie qui suit sa croissance exponentielle on ne trop sait comment.

Et le but de ce voyage vise à empêcher Captain America de nuire aux Illuminati. A le convaincre si possible, à le neutraliser si nécessaire.



Evidemment ça ne va pas se passer comme souhaité.

De retour, Captain America est encore plus convaincu qu'il faut stopper les Illuminati. Un terrible combat fratricide s'annonce.



Point de vue dessin, on en prend plein les mirettes. Les décors futuristes sont hallucinant.



Ce tome est le dernier, tout comme s'arrête New Avengers qui raconte le récit des Illuminati. Les deux séries vont fusionner car il devient impossible de séparer les histoires des deux groupes.

On approche à grand pas de la conclusion.



Tout ça me donne furieusement envie d'aller voir Endgame au ciné.

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Pax Romana

Urban Comics met régulièrement en avant les travaux d’un auteur particulier avec plusieurs de ses œuvres. Après notamment Brian K. Vaughan, puis Sean Murphy en 2013, 2014 commence avec Jonathan Hickman. Celui qui s’illustre sur les principales séries Avengers de Marvel a débuté sa carrière chez Image Comics en publiant des histoires peu conventionnelles, dont Pax Romana est un parfait exemple.



Dans un monde futuriste, un pape génétique vient conter à un enfant-roi la quête de ses ancêtres à travers l’espace-temps. En effet, au milieu d’un XXIe siècle dominé par l’Islam, les scientifiques soutenus par le Vatican découvrirent le voyage temporel. Aussitôt, un commando d’élite fut monté (les mercenaires pullulent dans ce XXIe siècle très militarisé) et le pape du moment les envoya au IVe siècle à la rencontre de Constantin Ier avec pour mission de faire du catholicisme la religion dominante pour des millénaires et des millénaires. Or, que se passe-t-il quand on lâche quelques centaines de militaires surentraînés avec de la technologie nucléaire en plein Antiquité tardive ? Des dégâts, assurément.

Avec ce monumental pitch de départ, Jonathan Hickman s’est donné les clés pour aller très loin dans sa réflexion sur la religion, l’injustice du libre arbitre et le rapport entre individu et collectivité. Il lâche aux côtés d’un Constantin le Grand opportuniste une ribambelle de personnalités fortes prêtes à tout pour faire leur trou dans le nouveau continuum espace-temps qui s’offre à eux. Si sa façon de distiller les coups de théâtre et les renseignements sur l’intrigue pourra en gêner quelques-uns, nous ne pouvons retirer à Jonathan Hickman son ingéniosité dans la constitution de son uchronie. Il créé une aventure tendue tout du long, et réussit même à nous surprendre encore à la dernière page.

L’aspect graphique fait également de Pax Romana un comics qu’il convient de ne pas proposer sans aide aux néophytes. Par des planches très avant-gardistes, minimalistes et uniquement fondées sur la bichromie, Jonathan Hickman magnifie des situations très tendues et fait de son monde une machine particulièrement ordonnée. Les coups d’éclat, nombreux encore une fois, sont mis en valeur par l’aspect mécanique de leur exécution et par quelques gerbes bien maîtrisées, exceptionnellement écarlates. Même si une quantité folle de textes compose ce comics, il se dévore une fois que nous nous sommes emparés du pitch de départ.



Fans d’uchronies couillues, de remises en cause des religions et de styles graphiques non conventionnels, foncez ! Les autres, abordez ce genre de comics par étape, avec prudence et précaution, cela vaudra toujours mieux que d’être déçu à la lecture de cette idée géniale.



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Avengers VS X-Men

Quatrième volume du coffret Marvel Events : Avengers. Il s’agit d’un autre blockbuster que j’ai trouvé génial : Avengers vs X-Men.

Pourtant le titre peut laisser penser qu’on a fait dans la facilité en montant un ring autour des deux plus célèbres équipes de super-héros de Marvel et en les faisant s’affronter. Je crois qu’éditorialement c’est partiellement vrai : j’ai vu sur le Net qu’avaient été publiés de nombreux comics spécifiques opposant des héros deux à deux, dans un style très jeu vidéo de baston. Cependant le présent volume n’intègre pas ces éléments, ne les mentionne même pas. Il se concentre sur l’essentiel.



Et l’essentiel, c’est le retour de la force cosmique nommée Phénix. Celle-ci a besoin d’un hôte afin de déchaîner les enfers et permettre une renaissance de la vie. Or tout le monde sait que cet hôte, c’est Hope Summers, une ado mutante dont la légende dit qu’elle est le messie de son peuple mutant.

Le monde, et surtout les Avengers, veulent mettre Hope en quarantaine (voire l’éliminer pour certains) afin d’effacer la menace (tout le monde se souvient que Phénix s’était emparée de Jean Grey fut un temps, non ? et qu’elle avait tout simplement bousillé un système solaire).

Les mutants (certains comme Scott Summers alias Cyclope en tout cas), qui depuis l’énorme « House of M » sont une espèce en voie de disparition, voient en Phénix unifié à Hope la renaissance de leur peuple.



Avengers et X-men se rencontrent. On palabre, on s’énerve, un coup part et c’est le bazar. Evidemment on a droit à des scènes de batailles collégiales qui n’ont pas un intérêt phénoménal. En revanche, la transformation de certains X-men en véritables terroristes fanatiques est grandiose. L’évolution dans ce sens de Scott Summers est magique et très osée, quand on sait qu’il a toujours été le bon élève de la cohabitation.

Puis le Phénix parvient à s’incarner, d’une manière inattendue. C’est là que Brian M. Bendis est très fort, car au lieu d’entrer dans du déjà vu (je suis tout-puissant, ça me dépasse et ma faiblesse humaine me perd) on a droit à la véritable création d’une utopie… et des Avengers qui entrent dans la résistance et qui pourraient à leur tour être considérés comme des terroristes. La ligne habituelle (je suis tout-puissant, donc je vous élimine) est retrouvée, mais je me demande ce qui se serait passé si les Avengers avaient laissé sa chance au Phénix, sans le provoquer. Aurait-on pu stabiliser la situation ?

Evidemment, c’est impossible d’un point de vue éditorial. L’utopie ne peut se maintenir. On a droit à quelques scènes d’anthologie comme une attaque Atlante (Namor) sur le Wakanda de la Panthère Noire qui laissera des races entre les deux hommes, une Sorcière Rouge si ravissante et puissante, et un baroud d’honneur incroyable de Spider-man.



Bref j’ai passé un très bon moment. Un regret toutefoei : la couverture choisie par Panini oppose Captain America et Wolverine, or ils sont plutôt dans le même camp ici. J’aurais choisi l’une ou l’autre des superbes couvertures originales de Jim Cheung.
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Infinity

Pavlik m’avait bien prévenu : Jonathan Hickman prend son temps pour coudre son histoire mais, une fois les éléments assemblés, c’est exceptionnel.



Ma critique se limite ici à la minisérie Infinity. Bien qu’elle puisse se lire indépendamment, l’éditeur conseille de l’associer aux tomes Avenger vol.4 et New Avengers vol.2 dans un ordre de lecture où l’on passe sans arrêt d’un volume à l’autre. C’est ce que j’ai fait (je crois d’ailleurs que, depuis, Panini a édité un volume complet regroupant l’ensemble des épisodes).



Donc, ça y est ! On est entré dans le vif du sujet. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Hickman n’épargne pas le multivers Marvel en terme de menaces. Il y en a trois, d’un niveau de dangerosité exponentiel, la « moins » léthale étant déjà équivalente à une extinction planétaire. Rangées en ordre croissant :

1) Thanos et ses hordes de dingues de la Mort envahissent la Terre, profitant du départ des Avengers dans l’espace. Hanos veut avant tout retrouver son fils et l’éliminer. Comment un adorateur de la mort tel que lui pourrait accepter de donner la vie ? Logique.

2) Les Bâtisseurs, race la plus ancienne de l’univers qui a donné naissance à la plupart des mondes connus, déploie son immense armada et balaie tous les systèmes sur son passage. Leur but final : anéantir la Terre à cause de la menace 3Z Les plus puissants empires connus – Kree, Skrull, Shi’ar, Broods, et même Annihilus (j’aurais vécu pour lire ça !) – réalisent l’union sacrée pour s’opposer à eux et prennent une bonne fessée. Venus les rejoindre pour servir de chair à canon, les Avengers prennent la tête de la résistance.

3) Les univers parallèles s’entrechoquent et se détruisent. C’est carrément le Multivers qui est menacé. Et la Terre est évidemment le pivot de cette destruction ultime. Comparé à cela, les Bâtisseurs ne sont qu’une anecdote.



Plus cosmique que ça, tu meurs. Hickman n’a pas le temps de s’atermoyer sur les sentiments des uns et des autres : les êtres pensant meurent par millions, les univers même disparaissent. Le rôle des Avengers réside avant tout dans l’espoir qu’ils finissent par incarner face à ces Bâtisseurs. Jamais ils ne plient, jamais ils ne désespèrent. Leur faiblesse relative leur a permis de développer au fil des décennies des tactiques du faible face au fort dont les arrogants empires sont démunis. Le rôle des New Avengers est de résister à Thanos, incident malvenu car il les éloigne de leur préoccupation principale qui est « gérer » la menace 3.



Donc guerre, bataille, et peu d’approfondissement des personnages noyés dans l’action (à quelques exceptions près). C’est efficace, effrayant, on se sent tout petit. Certaines scènes sont magnifiques de signification comme lorsque le marteau de Thor transperce un Bâtisseur.



Une question demeure : pourquoi les puissances cosmiques comme Galactus, les Célestes, etc. n’interviennent-elles pas dans ce galimatias qui les menace tout autant ?

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East of west, tome 1 : La promesse

Difficile de faire une critique pour ce premier volume sans trop en dire pour ne pas vous gâcher la lecture et la découverte du monde tel qui est représenté dans East of West. Car, si l'histoire peut paraitre assez classique, une histoire d'amour, de vengeance et de trahison, là ou tout le volume trouve sa force, c'est bel et bien dans le monde qui est créé.



Nous sommes dans un monde que nous connaissons, mais ou tout est différent. Les différences ont eu lieu pendant la guerre de Sécession. Les Etats-Unis ne sont pas, à la place on se retrouve avec un territoire découpé en 7 parties, que l'on appelle ici les Sept nations d'Amérique. Forcément, tout ce qui en découle façonne le pays différemment et les complots et intrigues politiques prennent ici le pas sur la quête du personnage principal.



Un savoureux mélange de Western, de Science-fiction, le tout sur fond politique et mystique, avec beaucoup d'uchronie ! Il fallait oser faire quelque chose d'aussi décalé et pourtant d'aussi simple d'accès.



Un régal et une agréable découverte pour laquelle je dis encore une fois merci à Babelio et aux opérations Masse Critique, qui nous permettent toujours de découvrir de bonnes
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Avengers Time Runs Out, tome 4

Ouf, j’arrive enfin à la clôture de mes billets sur Avengers, Time runs out. J’aurais mis presque deux mois quand même.



Je vais faire court cette fois, parce que faire long signifierait dévoiler tous les secrets, révéler toutes les fins de l’ensemble de cette pelote de fils d’intrigue qui enserrent le multivers Marvel.

D’abord, ce multivers est presque désintégré.

On apprend comment Dr Strange et Fatalis ont réussi à manœuvrer les intrigants Prêtres noirs et les Swans, et comment ils se retrouvent seuls avec l’Homme Molécule face à la menace des Beyonders qui sont les responsables ultimes de tout ce bazar.

Comment la Suicide Squad menée par Thor et Hyperion finit.

Comment la Terre s’oppose à l’armada des empires galactiques venue la détruire.

Pourquoi cela ne sert plus à grand-chose au fond.

Et histoire de terminer par l’absurde, Iron Man et Captain America vident leur querelle personnelle alors que le multivers crie son agonie.



Cette série conclue donc le long arc des incursions développé pendant des années sur les titres Avengers et New Avengers. Jonathan Hickman l’aura menée de main de maître. Le scénario a été pensé dès le départ, j’en veux pour preuve les éléments presque anodins évoqués à un moment quelconque venant résoudre des problèmes à la fin. On se demande bien ce que l’on pourrait écrire après ça.

Un nouveau reboot je suppose.

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Avengers Time Runs Out, tome 1

Avengers Time Runs Out réunit enfin les séries Avengers et New Avengers qui, de fait, parlent du même sujet depuis un moment : la collision des univers, la destruction du multivers. Ça pouvait être compliqué de suivre les deux séries séparément. Panini a décidé de tout réunir sous un seul titre en essayant de maintenir la chronologie des événements (les séries américaines continuant de coexister, ce que je n’avais pas compris au début).



Huit mois ont dont passé. Et la première impression est que ce sont des années qui se sont écoulées. Il a dû s’en passer des choses, pour que l’on retrouve Thor sans son marteau, Hyperion avec une barbe de six mois (incroyable ce qu’il ressemble à un asgardien) et Captain America qui a carrément pris vint ans, tout ridé et les cheveux blancs.

La bonne nouvelle est que l’univers Marvel familier n’a pas disparu (puisqu’on le lit). Il est finalement maintenu en vie par les méchants – la Cabale de Thanos qui a efficacement et avec une joie cruelle remplacé les hésitants Illuminati dans le rôle de la destruction des univers qui menacent le leur. Namor, qui les a réunis, a des scrupules (si, si !). Il va demander l’aide de Fatalis qui le renvoie chez maman. Fatalis a ses propres plans, comme d’habitude.



Bon, ça n’empêche pas les Illuminati de chercher une solution plus globale et d’être pourchassé sans pitié pour cela. Red Richards monte des plans implacables avec peu de pourcentage d’échec pour échapper à la coterie du Shield à présent dirigé par un Captain America qui n’a plus qu’une idée en tête : faire payer Richards, Hulk, la Panthère Noire, le Fauve et consort (mais surtout Tony Stark). Il est psychologiquement brisé par l’oubli que lui ont imposé les Illuminati. Il a recruté Jane Richards qui semble décidée à stopper son mari. Elle m’a presque fait peur avant que je ne comprenne ce qu’il en était vraiment (malin, Red).



Un troisième groupe de héros se monte autour de Solaaar (dont je ne savais pas qu’il était si blindé de tunes) qui souhaite arrêter cette lutte fratricide insensée à une époque où tout risque de s’effondrer. Solaar veut envoyer Thor et Hyperion à l’autre bout du multivers où il pense trouver le coupable de tout cela.



Je vous l’avais dit, il se passe tout un tas de trucs. Une déception : la succession des dessinateurs qui multiplient les incohérences mineures, comme la coupe de cheveu de Hulk qui passe alternativement d’une longueur presque rock n’roll à une coupe mohican.

Pour le reste, c’est bien accrocheur.

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