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Critiques de Jonathan Swift (134)
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Voyages de Gulliver

L'histoire en elle-même je a connais depuis que je suis toute petite fille. je n'en ai pas grand'chose à dire, et le net regorge d'analyses bien plus pertinentes que tout ce que je pourrais faire.

Celui-ci est particulièrement remarquable grâce aux illustrations de Célia Chauffrey qui sont de toutes bonté et empreintes d'une très grande poésie. un très bel ouvrage à mettre das la bibliothèque des petits et des moins petits.
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Voyages de Gulliver

Livre très sympa. Nous connaissons tous l’histoire des voyages de Gulliver car le livre a été maintes fois adapté et diffusé pendant les vacances de Noël. Mais j’ai découvert l’auteur et toutes ses remarques et messages sur la société anglaise qu’il faisait passer en racontant aux rois d’autres mondes les pratiques parfois douteuses de son pays ;-)

Je ne connais pas l’histoire de la publication du livre mais je ne suis pas sûre qu’il ait été bien accueilli à l’époque…



En tout cas ça se lit tout seul, c’est plein d’aventures et de personnages magiques et je n’ai eu aucun mal à me représenter tous les habitants de ces îles imaginaires.
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Voyages de Gulliver



Gulliver



Sept ans après la publication de Robinson Crusoé, le grand essayiste et poète Jonathan Swift compose une satire sur les récits de voyage qui devient immédiatement un best-seller.

Dans son au-delà en tant que classique, Les Voyages de Gulliver fonctionne à plusieurs niveaux.

C'est d'abord un chef-d'œuvre d'indignation soutenue et sauvage, urieuse, déchaînée, obscène.

La fureur satirique de Swift est dirigée contre presque tous les aspects de la vie du début du XVIIIe siècle :

la science, la société, le commerce et la politique.

Puis, dépouillé de la vision sombre de Swift, il devient un merveilleux fantasme de voyage pour les enfants, un favori éternel qui continue d'inspirer d'innombrables versions, dans des livres et des films.

Enfin, en tant que tour de force polémique, plein d'imagination débridée, il est devenu une source pour Voltaire, ainsi que l'inspiration pour une suite pour violon de Telemann, et, La ferme des animaux de George Orwell.



Voyages dans plusieurs nations éloignées du monde de Lemuel Gulliver (pour donner son titre original) se décline en quatre parties et s'ouvre sur le naufrage de Gulliver sur l'île de Lilliput, dont les habitants ne mesurent que six pouces de haut. La partie la plus célèbre et la plus familière du livre (lilliputien est rapidement devenu un mot commun) est un jeu satirique dans lequel Swift prend des photos mémorables des partis politiques anglais et de leurs bouffonneries, en particulier la controverse sur la question de savoir si les œufs à la coque devraient être ouvert au grand ou au petit bout.



Ensuite, le navire de Gulliver, l'Adventure, dévie de sa route et il est abandonné sur Brobdingnag dont les habitants sont des géants au paysage proportionnellement gigantesque. Ici, ayant été dominant sur Lilliput, Gulliver est présenté comme un nain curieux et a un certain nombre de problèmes tels que la lutte contre les guêpes géantes. Il peut également discuter de l'état de l'Europe avec le roi, qui conclut – on retrouve l'esprit venimeux de Swift que 'la majeure partie de vos indigènes [sont] la race la plus pernicieuse de petite vermine odieuse que la nature ait jamais laissée ramper à la surface de la terre'.



Dans la troisième partie de ses voyages, Gulliver visite l'île volante de Laputa (un nom de lieu également référencé dans le film de Stanley Kubrick, Dr Folamour), et Swift monte un assaut sombre et compliqué contre les spéculations de la science contemporaine (notamment en usurpant la tentative d'extraction des rayons de soleil des concombres).

Enfin, dans la section qui a influencé Orwell (Les Voyages de Gulliver était l'un de ses livres préférés), Swift décrit le pays des Houyhnhnms, des chevaux aux qualités d'hommes rationnels. Ceux-ci, il les oppose aux répugnants Yahoos, des brutes à forme humaine.



Quand tous ces voyages sont terminés, Gulliver rentre chez lui ; il est devenu sage, purgé et mûri par ses expériences.

J'écris , conclut-il, 'pour la fin la plus noble, pour informer et instruire l'humanité… J'écris sans aucune vue de profit ou de louange. Je ne laisse jamais passer une parole qui puisse offenser le moins du monde, même ceux qui sont le plus disposés à la prendre. De sorte que j'espère pouvoir avec justice me déclarer un auteur parfaitement irréprochable...'



Lorsqu'il mourut en 1745, Swift, fut enterré à Dublin,

sur la pierre tombale, une épitaphe devenue très célèbre:

'ubi saeva indignatio ulterius cor lacerare nequit'

'où une indignation féroce ne peut plus déchirer son cœur.'
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Voyages de Gulliver

C’est un monstre de la littérature anglaise, qu’il se faut d’avoir lu, même s’il faut s’accrocher. « Les voyages de Gulliver » réponde à un genre très prisé au 18ème siècle : le voyage imaginaire, il suffit pour s’en convaincre de penser à notre Voltaire national. On y rencontre des figures plus que connu avec les lilliputien, on rencontre même une partie de l’imaginaire de Myasaky avec Laputa, mais vous y rencontrerez aussi d’étrange chevaux, les gros et les petits boutiens. Enfin quand on y a pris gout, on ne s’ennuie plus. Il faut quand même réussir à passer la première partie.
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Voyages de Gulliver

Ouvrage écrit par le vieux Jonathan Swift, aigri par la politique et les hommes de son temps. Quatre voyages extraordinaires sont construits de la même façon: Gulliver quitte sa famille, s'embarque pour un voyage en mer, est abandonné de son équipage sur une île inconnue. Là, il lui arrive d'abord des malheurs, mais, grâce à son intelligence pour l'apprentissage des langues, il parvient à être copain ave cle roi de l'île en question. Quelques années passent. Gulliver rentre chez lui. Et on recommence.

La première partie, celle des Liliputiens, est la plus célèbre, mais c'est celles des Houyhnhnms qui est la plus acide contre la société britannique de l'époque: en créant une race supérieure à l'Homme, Gulliver se permet de montrer toute la crasse qui habite le Yahoo (l'humain dans le langage équin), et, à travers cette race inférieure, nous-mêmes, les lecteurs (même ceux d'aujoud'hui!)

Livre pouvant être lu avec différents niveaux de compréhension, il fera le plaisir des plus jeunes pour la qualité des aventures qui s'y déroulent (malgré certaines longueurs), mais aussi celui du philosophe qui y verra une critique fine de la société.

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Voyages de Gulliver

Cet ouvrage est me semble t il un peu compliqué pour des 6ème mais en dehors de ça, j'ai adoré l'histoire, la critique acerbe de la société de l'époque. J'ai l'impression par certains côtés de retrouver des traits de Voltaire et de son Candide. Je recommande cet ouvrage et je vais m'empresser d'acheter la version intégrale et pas condensée!!
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Voyages de Gulliver

il y a trois mondes, les géants, les nains et un troisième , les gens vivent sur une île dans les airs
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Voyages de Gulliver

Ce roman n'est pas mauvais mais j'ai l'impression d'avoir vraiment manqué quelque chose à cause de mon manque de connaissance des évènements de l'époque en Angleterre. Je sais que Swift critiquait la société de son époque. Si certaines critiques envers les scientifiques et la religion sont évidentes, d'autres le sont beaucoup moins.



Dans le même genre de livre, je préfère Voltaire avec Candide ou Zadig. De plus, il y a certains passages qui sont longs et ennuyants comme le voyage dans le pays des géants. Cependant, j'ai bien aimé la dernière partie avec le monde des Houyhnhnms.



Ça reste que ce livre a été très influent dans le monde anglo-saxon et pour moi, c'est une bonne chose de l'avoir lu pour ma culture générale.
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Voyages de Gulliver

Paru en 1721, on ne connaît des Voyages de Gulliver que le séjour du marin chez les Lilliputiens. Cette aventure s’avère être la première d’une série de quatre grands voyages : aux être minuscules succèderont les géants de Brobdingnag, les amateurs d’abstraction de Laputa et les chevaux Houyhnhnms doués de raison. Chaises de cheveux, peignes en poils de barbe, églises en guise de maison, escalopes en forme de harpe, immortels irascibles, îles volantes, résurrection des morts, l’œuvre de Jonathan Swift fait la part belle à l’imaginaire… Et se livre pour notre plus grand plaisir à une satire sociale qui n’a rien perdu de son actualité.



Ainsi, les Lilliputiens sont mortellement divisés avec leurs voisins sur la manière d’ouvrir un œuf à la coque. Comme le dit très sagement Gulliver, « les guerres ne sont jamais plus furieuses et plus sanglantes, ni plus longues que lorsqu’elles ont été provoquées par des différences d’opinion, surtout si celles-ci portent sur des affaires sans importance ». Les hommes n’en sont pas exempts, qui se déchirent pour déterminer, d’après les paroles de Jésus, « si la chair est pain, ou si le pain est chair ; si le jus de certain raisin est vin ou sang. » De ses entretiens avec Gulliver, le roi des géants conclut que les hommes « forment, dans leur ensemble, la plus odieuse petite vermine à qui la Nature ait jamais permis de ramper à la surface de la terre. » Chez les habitants de Lagado, l’amour de l’abstraction est tel que, parmi leurs innombrables expériences, celle qui consiste à extraire les rayons de soleil des concombres paraît la plus réaliste…



Au-delà de l’émerveillement, le rire et la réflexion sont la vraie richesse des Voyages de Gulliver. Dénonciation de la guerre et de la bêtise, du mensonge et de l’hypocrisie, le roman de Jonathan Swift pointe du doigt les défauts de nos sociétés, qui sont restés les mêmes depuis le siècle des Lumières. Sa virulence culmine dans le dernier voyage de Gulliver, qui questionne la différence entre l’homme et l’animal. Dans le pays des Houyhnhnms, les chevaux parlants vivent dans le souci constant d’autrui, tandis que les hommes s’entretuent pour des cailloux brillants. L’humanité est lentement déconstruite au fil du roman, pour mieux en questionner les principes élémentaires, bafoués sans vergogne par l’Europe du XVIIIème siècle… Et par le monde d’aujourd’hui.



Pauline Deysson - La Bibliothèque
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Voyages de Gulliver

Avant de débuter ma lecture, je m’attendais à lire quelque chose de drôle et léger. Finalement, j’ai vite découvert qu’il ne s’agissait pas seulement d’une histoire de voyages chez des êtres singuliers, mais plus précisément d’une critique de la société anglaise du XVIIIème siècle. Et si le fait d’avoir un fond d’histoire plus construit que je ne le pensais, c’est assez mitigée que j’ai refermé mon livre, ou plutôt éteint ma liseuse.

Au cours d’une expédition maritime, Gulliver va, de naufrage en naufrage, avoir l’occasion de visiter quatre contrées toutes aussi étranges les unes que les autres :

Lilliput, certainement la plus connue, habitée par des êtres de quelques centimètres seulement. Brobdingnag, où c’est Gulliver qui fait office de miniature. Laputa, une île volante bien particulière, appartenant à un pays où la science prend une place un peu trop importante, omettant l’essentiel pour la survie de ses habitants. Et enfin Hoyhahoms, un pays où l’on se demande qui de l’animal ou de l’homme est le plus évolué.



Les voyages de Gulliver, c’est une grande aventure fictionnelle, et il est vrai que croiser tous ces personnages aussi farfelus les uns que les autres, mais malgré tout bien réfléchis, est assez plaisant. La satire est omniprésente, l’humour ne manque pas, et j’avais bien souvent le sourire aux lèvres. Mais, la descriptions de ces peuples étranges est aussi et surtout l’occasion pour l’auteur de faire un parallèle avec la société anglaise de l’époque. Enfin, surtout ses travers !

Alors oui, j’ai bien compris qu’il y avait une moquerie plus ou moins camouflée du système de la justice, de la religion ou encore de la science. Et si j’en ai bien saisi les grandes lignes, car certaines choses sont universelles et intemporelles, j’ai eu malheureusement l’impression de passer à côté de certains détails, et donc de ne pas saisir l’ampleur de la critique sociale qui se cachait derrière ce récit. Quelque part, je me suis sentie frustrée de ne pas saisir tous les degrés de lecture.

Bien sûr, je n’ai pas boudé mon plaisir en faisant connaissance avec les Lilliputiens et leur drôle de conflit concernant un œuf à la coque. Pas plus qu’en me promenant sur Laputa, et en découvrant ces personnes immortelles, mais pourtant pas si heureuses, ni si enviées que ça pas les autres… Mais au final, je crois que j’en attendais plus. Quoi ? Je ne sais pas exactement. Peut-être de moins voyager et de mieux faire connaissance avec chaque peuple ? Parce qu’en y réfléchissant, (et au fur et à mesure que j’écris cette critique (que, je sais, j’aurais très bien pu mieux structurer, mais moi j’suis comme ça, j’aime bien écrire des avis de but en blanc)), je crois que c’est ça qui m’a frustré : l’impression de ne pas avoir le temps de bien connaître les contrées traversées par Gulliver.

A chaque fois que j’arrivais dans un nouveau lieu, en compagnie du protagoniste, j’avais l’impression de le découvrir à travers les yeux d’un enfant. C’est curieux, ça émerveille, ça fait rire, ça peut même faire peur. Et puis, passés quelques événements, c’est l’adulte qui prend le relai. Je fais plus ample connaissance avec ce petit (ou grand) monde, je comprends qu’il y a là-dessous des enjeux politiques, religieux, scientifiques ou humanistes. J’ai envie d’approfondir le sujet. Mais voilà que Gulliver doit se barrer, et moi je suis obligée de le suivre. Flûte !

Ensuite, j’ai également été frustrée par les récits de voyages entre deux contrées. Parce que, bah finalement il ne se passe rien ! J’ai même eu l’impression que Jonathan Swift n’avait pas eu envie de développer ses voyages, pour avoir le moins possible à faire à la réalité. C’est à peine s’il évoque ses retours en Angleterre, et quel dommage quoi ! Parce que justement, ça aurait pu être tellement intéressant d’appuyer les différences, les points communs d’avec les aventures de Gulliver…



Si j’ai souligné pas mal de points négatifs, ce roman n’en est pas pour autant mauvais, et la plume de l’auteur n’y est pas étrangère. Car malgré ses 300 ans, l’écriture est très agréable, et les quelques mots qui nous sont aujourd’hui désuets ne gâchent en rien la fluidité de la lecture. Le style n’est absolument pas lourd.



En conclusion, Les voyages de Gulliver est un livre sympa, mais que j’aurais aimé apprécier d’avantage.
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Voyages de Gulliver

Satire monumentale, profondément humaine, un roman inclassable, une odyssée du sordide et de la faiblesse, autant d'épithètes pour une seule oeuvre.

Lorsqu'il quitte son maître-prof de chirurgie, le bien nommé master Bates (masturbate), Lemuel Gulliver se marie aussitôt et quitte cette Angleterre déchirée par la politique et le favoritisme. Il deviendra Quinbus Flestrin à Lilliput, arrosant de son membre énorme l'incendie du palais royal, et échappe de justesse à un complot en sabotant cette guerre entre petits-boutistes et gros-boutistes, puisqu'aucun ne sait par quel (énorme) bout le prendre...

Il sera ensuite animal domestique et jouet sexuel pour ces dames à Brobdingnag. Tout en étant la plus odieuse petite vermine sur terre, notre bon Lemuel partagera sa vision d'un monde barbare dans lequel, au nom de dieu, on évangélise-massacre-déporte-viole-soumet en esclavage ses semblables.

L'aventure se poursuit avec l'exploitation, la famine, l'orgueil et la vanité qu'incarne Laputa, la grande putain sale ségrégationniste, raciste, suprémaciste.

Notre voyage se termine alors dans le viol et l'excrément, l'urine seule n'étant plus suffisante face à l'animal doué de raison, ne reste plus que la sagesse froide et sans pitié tissée de peau humaine, sans oublier les femmes et les enfants, réputés pour avoir un cuir plus souple et agréable à travailler...

Bref, un livre à mettre entre les mains des petits enfants pour leur apprendre la bêtise et la stupidité de ce singe qui parle.
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Voyages de Gulliver

Cela faisait un moment que j’avais envie de lire ce livre dont le téléfilm tiré avait bercé mon enfance. Au départ j’ai été déçue de découvrir que ma version était abrégée (de 800 pages à 185), et finalement trouvant déjà quelques longueurs dans cette version, la déception s’est dissipée.



Comme dans mon enfance, j’ai retrouvé la folle aventure: la découverte des lilliputiens, les géants et les chevaux très sages. L’imagination de Jonathan Swift est époustouflante, les détails fournis sur les mondes sont minutieux et passionnants. Ce qui m’a le plus étonné est d’avoir trouver dans le roman une satire sévère de la société anglaise de l’époque et de la nature humaine habillée sous de fins traits d’humour, effets cocasses et grande ironie. Certaines remarques des autochtones de ces voyages s’appliqueraient encore aujourd’hui, 200 ans plus tard !



En revanche, les mondes présentent un intérêt inégal, l’écriture est assez mathématique et factuelle. Les personnages rencontrées souvent bons ou mauvais et manquent de nuance.



Je le recommande tout de même
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Voyages de Gulliver

Cette fiction regroupe les quatre voyages censés avoir été réalisé par M. Gulliver. Ces voyages vont le mener dans des contrées toutes plus extraordinaires les unes que les autres, avec des populations et des moeurs ayant toutes un aspect "décalé".

Mais au delà de cette approche de découverte et de voyage, c'est surtout une critique des moeurs ayant cours dans l'Angleterre du 18è siècle, pays de l'auteur, ainsi que des différentes facettes de l'Humanité qui ne lui conviennent pas.

Il va donc mettre en avant ces travers en créant des sociétés plus ou moins "utopiques" étant opposé à celle de l'époque, avec à chaque fois un point en particulier (système hierarchique, oppression, ...).

Une belle fresque engagée, avec une belle illustration sur le thème du voyage. Un ouvrage à lire et qui présente une belle réflexion.
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Voyages de Gulliver

Moyen

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Voyages de Gulliver

L’ensemble des 4 voyages de Gulliver est ici accessible en édition abrégée (192 pages) et fidèle au chef-d’oeuvre de la littérature anglaise. Les voyages de Gulliver sont illustrés en couleurs au fil des pages avec humour et malice par le grand dessinateur Jacques Touchet. De Lilliput au pays des chevaux, en passant par toutes les tailles et toutes les émotions, les quatre voyages racontés par Lemuel Gulliver forment l’une des oeuvres les plus foisonnantes et intelligentes de la littérature mondiale. Le récit de Swift est drôle et satirique, à la fois roman merveilleux et conte philosophique. Gulliver fait rire et réfléchir. Souvent tronqué et déformé, ce livre extraordinaire est ici à redécouvrir. Le récit est suivi d’un dossier qui explique ses centres d’intérêt et son Histoire.
Lien : https://www.scudery.fr/livre..
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Voyages de Gulliver

Ce livre est souvent présenté comme un livre pour enfant. Bien sûr cela reste vrai au premier degré mais s'arrêter là serait une erreur. Tout comme les romans philosophiques de Voltaire, les voyages de Gulliver recèlent des trésors de critiques. Sur son époque, l'auteur pose un oeil critique quoique pas tout le temps distant de tous les préjugés de son époque toutefois. C'est un roman d'aventure qui vous fera tout de même retrouver une âme d'enfant émerveillé tout en vous tendant un miroir de l'époque de l'auteur mais aussi de notre époque.

Un très bon livre pour tous les âges.
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Voyages de Gulliver

J'a beaucoup aimé cette lecture, dans ces deux voyages nous découvrons d'autres cultures totalement différentes de la nôtre et je trouve cela très judicieux de la part de l'auteur pour aborder le thème des hommes, dans ces voyages j'ai vraiment senti la volonté de vouloir dénoncer la violence, l'inégalité, la loi qui est parfois injuste ou l'esclavagisme. J'ai beaucoup réfléchi sur notre société. . Et pour finir, j'ai vraiment songé sur ces questions: qu'est ce que la vraie nature de l'homme ? Doit-on être fier d'être un homme malgré/avec toute ses imperfections ?
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Voyages de Gulliver

Toute petite Les voyages de Gulliver, le téléfilm de Charles Sturridge avec Ted Danson , était un de films favoris! Il me fascinait à tel point que je me demande encore aujourd'hui pourquoi j'ai tant tardé à lire l'oeuvre originale.



Il s'agit pour moi d'un baptême puisque c'est le premier ouvrage que je lis sur ma kindle toute neuve. Tombé dans le domaine public, j'ai pu acquérir ce livre gratuitement.



Il est paradoxal de constater à quel point le téléfilm est fidèle au roman bien que très différent dans son approche. En effet, dans le film il s'agit bien d'un unique voyage quand il s'agit de trois différents dans le livre. De même le fait que Gulliver soit pris pour un fou dans le téléfilm est un ajout du réalisateur et non un caractère présent dans le livre. D'ailleurs les personnages de la famille de Gulliver sont très peu présent dans le roman, à peine mentionné.



J'ai aimé retrouver toutes les péripéties de ce voyageur invétéré et en découvrir de nouvelles facettes grâce à un langage très imagé et de nombreuse description (un peu fastidieuse parfois). Le roman est très facile d'accès pour n'importe quel lecteur , surtout avec la liseuse grâce à laquelle on peu facilement vérifier en cours de lecture la définition d'un mot sans trop interrompre le récit.



C'est donc une double satisfaction! Je suis très contente d'avoir eu accès à cette lecture gratuitement et agréablement surprise de mon utilisation de la liseuse.

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Voyages de Gulliver

Mais quelle misanthropie ! L’espèce humaine est le principal objet de la satire de Swift, qui la relègue derrière la race animale.

Les voyages sont à la mode à cette époque et il est vrai que Swift ne lésine pas sur l’exotisme (pour doper les ventes ?).

Un peu comme dans Candide, le voyage sert à formuler des critiques contre la société, l’État et la justice. C’est donc aussi un conte philosophique.

Swift était pasteur et sa diatribe se fait volontiers religieuse. Les valeurs prônées (notamment l’humilité) par les Houyhnhnms sont proches de celles de la religion chrétienne.

Lisez-le au plus vite !
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Voyages de Gulliver

ce livre est très beau et bien écrit c'est un classique de la littérature en plus je l'ai découvert sur une brocante derrière des tonnes de vieux magasine mais je ne regrette pas ma trouvaille je le conseille au jeune et au moins jeune car peut être cette histoire vous transporteras bonne lecture
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