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Critiques de Jonathan Swift (134)
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Gulliver : Voyage à Lilliput

Lemuel Gulliver est issu d'une famille modeste. Sa scolarité au collège de Cambridge est interrompue à cause des frais de scolarité trop élevés. Gulliver est alors envoyé en apprentissage auprès de Monsieur Bates, un éminent chirurgien qui va le former à ce métier. 



Passionné de navigation, Gulliver devient médecin sur des navires qui sillonnent les mers. Marié et père, notre héros part une fois de plus en mer en direction des Indes pour gagner de l'argent afin de subvenir aux dépenses familiales.. Mais son navire essuie une tempête et fait naufrage en engloutissant la vie de tout l'équipage mis à part celle de Gulliver qui s'échoue sur une plage. Un peu enivré par l'eau de vie qu'il avait ingurgitée avant le naufrage et épuisé par la tempête marine, Gulliver s'endort profondément.



A son réveil, quelle surprise ! Gulliver ne peut pas se lever, ni même bouger. Il est solidement attaché au sol par tout un tas de cordes et dès qu'il cherche à s'en défaire , une pluie de petites flèches s'abat sur lui.



C'est vraiment extraordinaire ! Gulliver  est entouré de petits hommes hauts d'environ 6 pouces, est lui, parmi ce peuple miniature, fait figure de géant ! 



Dès que Gulliver se calme, les petits êtres cessent de lui tirer des flèches et le nourrissent de petits moutons, de boeufs et apaisent sa soif avec du vin. A la suite de quoi, ils le mettent sur le côté pour qu'il puisse soulager sa vessie !



Avec un système ingénieux, les Lilliputiens déplacent Gulliver dans leur capitale et l'installent dans un grand temple.



Rapidement, Gulliver s'aperçoit que les Lilliputiens est un peuple charmant. L'empereur, l'impératrice et le Prince viennent lui rendre visite, eux aussi sont très agréables, et ils deviennent vite amis… Des savants lui apprennent leur langue pour qu'ils puissent communiquer.



Deux Fonctionnaires reçoivent l'ordre de fouiller celui qu'ils nomment l'Homme Montagne. Ils font l'inventaire de ses poches et on lui retire ses 2 pistolets et son épée.



Pour s'occuper et amuser ses hôtes, Gulliver organise des tournois de Lilliputiens sur son mouchoir qui leur sert de plateau. L'empereur, quant à lui, fait défiler ses soldats entre les jambes de l'Homme Montagne.



Un jour, l'Homme Montagne est libéré par les Lilliputiens qui lui recommandent de faire attention de ne pas abîmer leur champs et de marcher délicatement pour ne pas les écraser par inadvertance, ils vont lui demander aussi de devenir leur coursier…



En réalité, c'est dans les conflits armés entre les Lilliputiens et un peuple voisin que Gulliver va se rendre très utile. Car les Lilliputiens est un peuple guerrier. L'auteur Jonathan Swift nous montre que la guerre est stupide et ridicule. Chez les Lilliputiens, on se bat car certains portent des bas talons et d'autres des hauts talons. Avec leur peuple voisin, ils se battent car certains veulent manger les oeufs durs par le petit bout (appelés les Petits Boutiens) et d'autres par le gros bout (les Gros Boutiens)...



Dans la guerre contre les Blefuscu, Gulliver s'empare de leurs navires accordant ainsi la victoire aux Lilliputiens.



 Mais chez les Lilliputiens, on ne s'ennuie pas. A peine revenu, Gulliver apprend que l'impératrice s'est endormie son livre à la main provoquant l'incendie du palais. Les flammes font des ravages et Gulliver urine sur le palais pour éteindre le feu. L'impératrice est furieuse quand elle l'apprend !



Entre temps, Gulliver fait part aux lecteurs du mode de vie des Lilliputiens, comment ils enterrent leurs morts ou encore comment ils éduquent leurs enfants.



L'Homme Montagne, qui coûte cher aux Lilliputiens à cause de tout ce qu'il mange, devient l'ennemi du trésorier. Surtout qu'on raconte que sa femme est amoureuse de l'Homme Montagne. Ce dernier apprend qu'il va passer en justice pour Haute Trahison d'autant plus qu'il a uriné sur le palais royal... Gulliver s'enfuit chez les Blefuscu chez qui il est bien reçu.



Gulliver finit par trouver une chaloupe et avec l'aide de l'empereur des Blefuscu, il rentre chez lui. Revenu dans son pays, personne ne croit le récit de son voyage extraordinaire. Seul les petits moutons que Gulliver a rapporté vont convaincre son entourage…



Un  voyage fantastique qui a conduit ce texte - à la fois antimilitariste et humoristique -  du 18ème siècle à nos jours ! Les voyages de Gulliver qui comprend en tout 4 parties est l'oeuvre la plus connue de Jonathan Swift.



1ère Partie : Voyage à Lilliput

2ème Partie : Voyage à Brobdingnag

3ème Partie : Voyage à Laputa, aux Balnibarbes, à Luggnagg, à Gloubbdoubdrie et au Japon

4ème Partie : Voyage chez les Houyhnhnms
Lien : http://litterature-pour-tous..
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Gulliver chez les géants

Un livre plutôt bien mais je préfère Gulliver à Lilliput.
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Gulliver chez les géants

La première fois que j’ai lu cet abrégé, je devais être en 6é ou en 5é. Je me souviens avoir vraiment aimé ce voyage incroyable. C’était vraiment la grande aventure à mes yeux. J’étais assez impatiente de le relire et lorsque ma fille a proposé qu’on le fasse ensemble, j’étais vraiment ravie… cela n’aura hélas pas duré bien longtemps.



Est-ce le récit en lui-même ou est-ce le fait que ma petite demoiselle aie eu du mal à le lire qui en ont fait une si douloureuse expérience? Je ne saurai dire. Sans doute un peu des deux… Mais peut-être est-ce aussi lié au choix des chapitres. C’est sans doute un tout… Les longues descriptions, les chapitres détaillant les mœurs, la politique, le rapport à la religion sont autant de passages qui viennent alourdir le récit; ils rendent presque insignifiant le quotidien que doit supporter Gulliver, exploité, moqué, voir torturé. Si on peut tout à fait comprendre l’intérêt de comparer deux modes de vie différents et pourtant si proches, je ne pense pas que le jeune lecteur puisse trouver amusant de lire l’utilité qu’ont les hommes des armes à feu ou pourquoi ils font la guerre quitte à appauvrir leur pays, leur patrie ou encore comment sont gérées les cultures. J’ai cependant trouvé intéressant le fait que Gulliver soit exploité par les géants comme les hommes exploitent les animaux, forcé de faire des tours ou des démonstrations sans autre utilité que d’amuser la galerie…



Par ailleurs, le vocabulaire employé est certes d’excellente qualité mais trop de mots ne sont plus employés aujourd’hui et je doute que beaucoup de jeunes lecteurs puissent pleinement saisir la richesse du langage utilisé par l’auteur. D’ailleur après en avoir discuté avec ma fille, il apparaît clairement qu’au bout d’un moment, elle trouvait tellement de mots inconnus qu’elle n’osait plus me poser de question de peur de ne jamais finir ce livre. Au final, elle n’a pas compris grand chose à ce qu’elle lisait et je me suis beaucoup ennuyée à tenter de sauver le reste.



Je reste donc déçue de cette petite lecture d’un classique abrégé tant pour la forme que pour le fond.
Lien : https://sirthisandladythat.w..
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Instructions aux domestiques

Ouvrage à la fois savoureux et absurde, c'est une satyre, mais même si la plume est alerte, je me suis ennuyée. Il n'y a pas d'histoire, juste des conseils pour les employés de maison, cochers, cuisinières, femmes de chambre, laquais, valets... Instructions qui se succèdent et tombent à plat, car sous l'apparence du sérieux, l'auteur y dénonce la misère de cette corporation.

Certes, le siècle de Swift n'est pas le notre, mais il fait passer ces gens pour des fainéants, des voleurs, des menteurs, laxistes, insolents, qui dissimulent leurs méfaits par le travail bien fait, car le maître est l'ennemi du serviteur. Par moments, on n'est plus dans la farce, la haine du valet envers l'employeur est flagrante... et les hauts le coeur fréquents ! (On y parle beaucoup de malpropreté, d'urine et de sphincter...)
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L'Art du mensonge politique - Le Mentir vrai

De la contagion du mensonge

Sans que cela enlève quoique ce soit à sa valeur et à son mérite, ce petit ouvrage n'est pas de Jonathan Swift comme l'indique sa couverture mais de son ami et complice au sein du Scriblerus Club, John Arbuthnot. Lequel fut par ailleurs un mathématicien tout à fait remarquable et également médecin en plus de ses talents littéraires personnels. Il est fort curieux et pour tout dire quelque peu mensonger de s'être servi du nom de Swift en porte-drapeau pour cette édition; ceci pour pallier probablement à l'oubli, fort injuste, dans lequel est tombé Arbuthnot. Comme quoi, le mensonge n'est finalement pas l'apanage des politiciens; même s'il est vrai que ceux-ci y aient apporté, du fait de leur rôle "représentatif", une forme d'outrance particulière qui banalise le vulgaire mensonge commercial tel qu'il est pratiqué ici. Lequel respecte parfaitement l'un des préceptes de ce livre, à savoir que pour être crédible, le mensonge doit faire preuve d'une certaine vraisemblance. Vraisemblance qui tient ici à l'indéniable parenté d'esprit qui existait entre Swift et Arbuthnot.
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Le conte du tonneau

"Rien n'est constant dans ce monde que l'inconstance."

(J. Swift)



Ecole de la satire pétillante ! Si Raphaël voulait refaire son "Parnasse" en version "18ème siècle", il aurait probablement représenté Swift comme un gnome farouche armé d'un fouet, qui frappe avec une cadence cruelle sur tout et tout le monde autour de lui. Mais ces coups de fouet ne sont pas mesquins - pas tout à fait - ils sont avant tout bougrement drôles.

Le bien nommé Swift se moque d'abord de tous les cultes chrétiens; disons, surtout des catholiques et des calvinistes, en épargnant avec une certaine pudeur les anglicans et les luthériens, qui ne prennent qu'un coup sporadique par-ci, par-là. Il n'épargne pas non plus le "savoir moderne", les sciences (y compris l'ésotérisme et l'occultisme), la Royal Society et certains de ses "savants" avec leur art de discourir pompeusement sur rien. Mais aussi la littérature, la censure, les passions humaines et la société tout court.



Tout ce que Swift a écrit sont des textes satiriques de haut vol, mais "Le conte du tonneau" est d'un envol presque vertigineux. Pour utiliser une charmante expression tchèque, Jonathan Swift possède une capacité de "transformer le pet en boulette", et dans le cas de ce pamphlet, il nous a roulé une sacrée boule ! S'il était un bousier (je sais bien qu'il ne l'était pas, mais essayez au moins d'imaginer qu'il l'était !), il aurait du mal à la pousser devant lui, tellement cette boule serait fabuleusement géante !



Et de quoi nous parle donc cet appréciable fascicule ?

C'est déjà un peu plus difficile...

En tout cas, si vous déduisez du titre qu'il s'agit d'un discours sur un tonneau, vous vous trompez royalement; ce n'est absolument pas le cas. du tout. Cela prouve d'emblée l'imperturbable et hautaine impertinence de Swift. On va croiser ce tonneau uniquement dans une brève remarque qui dit que c'est un bon moyen pour détourner l'attention d'une baleine, si les marins ne veulent pas être attaqués par ce géant des mers. Evidemment c'est encore une allégorie roublarde, comme presque chaque phrase de ce livret. de plus, avant de lire "Le conte", j'avais toujours imaginé que ça doit parler de la vente des carpes de Noël en Bohême, ces carpes vivantes qu'on va choisir dans un tonneau au marché, quelques jours avant les fêtes. Je pourrais longuement discourir sur ces carpes, mais revenons au sujet...



Tout le premier tiers de l'ouvrage consiste en toutes sortes de différentes préfaces, introductions et dédicaces, ce qui est déjà un signe manifeste que vous tenez entre vos mains de la grande littérature. Ha ! Si vous n'aimez pas toutes sortes de préfaces, introductions et dédicaces, vous n'aimerez probablement pas le reste non plus, mais je serais étonnée que des gens aussi moralement diminués puissent exister dans ce bas monde. Ne pas aimer les préfaces, introductions et dédicaces ! Imaginez donc !

Dans les deux tiers restants, Swift développe majoritairement une allégorie sur trois frères et leurs trois manteaux respectifs légués par leur père mourant : un article vestimentaire qu'ils vont s'empresser de transformer, chacun à sa façon. Et pendant que les frères transforment, Swift se lance avec bonheur dans l'art de la digression, et nous bombarde de thèmes divers qui n'ont absolument rien à voir avec le travail acharné de nos trois stylistes.



Mais un peu de sérieux. Dans un pamphlet sur les excès religieux, les trois frères ne sont pas difficiles à identifier : Pierre (catholique), Jean (calviniste) et Martin (luthérien), et ce manteau qui va se transformer dans les mains de chacun n'a pas besoin d'explication non plus. En ce qui concerne les nombreux détours, appelés clairement "digressions" (y compris l'excellente "Digression à l'éloge de la digression"), Swift, un partisan des "Anciens", dissèque (parfois littéralement, dans la partie sur la médecine) l'esprit de son époque et les changements qu'elle est en train de subir. Il tourne en dérision les contradictions entre "être" et "paraître", le culot des uns et la crédulité des autres, en nous servant un plat hautement digeste et bien épicé.

Le titre anglais "A Tale of a Tub" fait référence à la pièce de Ben Jonson, et il désigne aussi ce qu'on appelait à l'époque les Cock-and-Bull Stories, autrement dit des histoires sans queue ni tête, qui sautent du coq à l'âne. Alors même le titre s'intègre parfaitement à cette parodie, qui se moque de digressions savantes par des digressions encore plus savantes.



5/5 très subjectifs, car je ne sais pas si j'oserais recommander cette lecture peu recommandable; cela dépend si vous êtes sensible au beau langage tordu du 18ème, et à ce côté "grand canular". "Le conte du tonneau, contenant tout ce que les arts et les sciences ont de plus sublime & de plus mystérieux ; avec plusieurs autres pièces très curieuses" (titre complet) était extrêmement populaire à sa sortie (1704) chez les "Anglois", qui ont sans doute apprécié l'humour bien "british" de ce sarcastique Irlandais en perruque.
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Le conte du tonneau

Publié pour la première fois en 1704, le texte connaît sa version définitive en 1710. Swift a une trentaine d’années lorsqu’il compose l’ouvrage, on peut donc le considérer comme une œuvre de jeunesse, et il est bien évidemment bien moins connu que Les voyages de Gulliver. Le livre paraît d’abord sous couvert d’anonymat, et il va déclencher des réactions très violentes, l’auteur a même été taxé de blasphème par certains. Il a contribué à empêcher Swift d’obtenir les fonctions épiscopales auxquelles il aspirait. Il est très composite et complexe à interpréter, mais par moments terriblement drôle, ce qui a mon avis lui permet de susciter un l’intérêt encore de nos jours.



Le texte se place dans le vaste débat que l’on a appelé la querelles des Modernes et des Anciens, Swift prenant place dans les rangs des défenseurs des Anciens. Mais il le fait d’une manière dont le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle est iconoclaste, et en y joignant une discussion de nature religieuse. Le conte du tonneau désigne en anglais un récit sans queue ni tête, et c’est un peu ce genre de construction que l’auteur propose à ses lecteurs.



Le texte commence par une « Épître dédicatoire à son Altesse Royale le Prince Postérité » puis une Préface, qui de manière évidente font partie du texte en tant que tel. Puis viennent onze sections, qui composent l’oeuvre, 6 font référence au Conte du titre, et les 5 autres sont des digressions assumées en tant que telles, au point où l’une est un éloge des digressions.



Le conte à proprement parlé suit trois frères, Peter, Martin et Jack, représentant respectivement le catholicisme, l’anglicanisme (Martin Luther), auquel appartenait Swift en tant qu’ecclésiastique, et le protestantisme dissident, puritanisme (Jean Calvin). Leur père leur lègue à sa mort des habits identiques, avec interdiction d’y changer quoi que soit. Mais chacun des trois frères va interpréter différemment l’héritage paternel : Peter va le surcharger d’ornements, Jack le met en pièces, Martin le dépouille de toute décoration superflue. Swift fustige et moque tour à tour la catholicisme, ses dogmes, ses papes, ses richesses, et les puritains, qu’il accuse de dogmatisme et d’extrémisme. Il parcours l’histoire de la religion chrétienne d’une manière non conventionnelle et ironique.



Cette partie du texte est encadrée par les digressions, qui évoquent la fameuse querelle des Anciens et Modernes. Swift fustige tour à tour les critiques littéraires, les éditeurs, les plumitifs en quête du succès à tout prix, la science et les savants, bref toutes les manifestations du savoir, ou de la prétention à ce savoir, de son époque. Et les revendiqués Modernes, qui pensent en savoir bien plus que les Anciens, qu’ils pillent, ou qu’ils réinventent sans même sans rendre compte, en partie par ignorance, en partie par mauvaise foi. Ces préoccupations apparaissent par moments dans la partie consacrée aux trois frères, les deux proses ne sont pas imperméables l’une à l’autre. Les célébrités de son temps en prennent pour leur grade, en particulier Temple, un ardent défenseur des Modernes qu’il démonte impitoyablement, et parmi les auteurs un peu plus connu, Hobbes. Le titre (Le conte du tonneau) pourrait être inspiré par le Léviathan de cet auteur. En effet, est citée une anecdote, dans laquelle les marins menacés par une baleine, auraient l’habitude de lui lancer un tonneau pour distraire l’animal et lui faire oublier le bateau. Le livre de Swift serait donc ce leurre, censé distraire, faire perdre son temps aux monstres modernes.



Là où les choses se compliquent, lorsqu’on veut des interprétations au texte de Swift, c’est qu’il est difficile de distinguer ce qui relève de l’ironie, de la moquerie, de la dénonciation comme on dirait aujourd’hui de ses opinions véritables. Où s’arrête la parodie et où commence la profession de foi ? Difficile de le dire. D’où les multiples et contradictoires lectures faites de l’oeuvre.



Le livre n’est pas forcément simple à lire, du fait de ses multiples références, à la religion, aux personnages célèbres dont la majorité est bien oubliée aujourd’hui, aux événements historiques, au contexte de la controverse des Anciens et des Modernes etc. Mais Swift est très drôle, très caustique, et cet humour reste efficace dans une bonne partie du texte, même pour le lecteur actuel.
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Le conte du tonneau

Pour connaître le sujet et le ton de ce livre, je vous conseille de lire la critique précédente qui le défend brillamment. Pour ma part, ayant été forcée de l'étudier et de le disserter, j'en garde le souvenir d'un ennui abyssal. Beaucoup trop de mots pour une satire des religions qui pourrait tenir en deux pages! Le Conte du tonneau est un document intéressant au plan historique, mais en ce qui me concerne sans plaisir de lecture. Dans le genre satirique swiftien, je préfère sa Modeste proposition, plus courte et percutante, sur le thème de la pauvreté en Irlande.
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Le voyage à Lilliput

Un ton léger, des aventures rocambolesques et des confrontations de personnages si différents. A lire !
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Le voyage à Lilliput

J'avais lu ce livre quand j'étais petite, dans une édition illustrée où figurait une image de Gulliver maintenu au sol par une multitude de câbles fins comme des cheveux et où une foule de petits personnages lui couraient dessus (je suis certaine que ma phobie des insectes qui grouillent vient de là !)



J'ai relu cet ouvrage avec un grand plaisir, découvrant un conte philosophique qui dénonçait sans les nommer certains usages de son temps.



J'ai beaucoup apprécié la narration de la querelle entre Anciens et Modernes portant sur le côté par où commencer à manger les oeufs (gros bout ou petit bout)



Le ton de cet ouvrage m'a remis en mémoire certains passages de Zadig et de Candide ... que je vais inscrire à mon programme de lectures de l'année !



Bref, un ouvrage attrapé au hasard des rayons de ma liseuse et qui fut un réel plaisir de lecture !



Une belle (re)découverte :)


Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Le voyage à Lilliput

Gulliver va au collège Emmanuel à l'âge de quatorze ans pour faire des études de médecine . Il fait preuve d'assiduité et de courage



Un jour dans sa vie il embarque dans un bateau pour l'inde .

Mais le bateau coule et Gulliver se retrouve dans le monde des lilliputiens. Je trouve Gulliver passif envers les lilliputiens qui ont failli lui crever un œil. Il s’est montré clément envers eux en détruisant la flotte des ennemis des lilliputiens. Mais je le trouve assez prétentieux. Paul D54 livre numéro 1
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Le voyage à Lilliput

Être le plus grand, être le plus fort, mais tellement grand et tellement fort qu'on n'a aucun besoin d'imposer sa taille ni sa force, c'est la situation dans laquelle se trouve Gultiver à Lilliput. Et il en profite, tranquille comme une montagne, pour observer l'agitation, les intrigues des hommes, ces tout petits.

Ce voyage à Lilliput représente de belles aventures, où l'imagination et l'humour sont de la fête. Mais le plus vif de ce livre est ailleurs, dans une réflexion légère sur ce qui occupe et motive la société des hommes, si bien qu'on trouve là un apprentissage de la politique et de sa nécessité, mené avec un naturel qui efface la leçon et ne touche que par l'expérience.

89 pages
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Le voyage à Lilliput

Voilà un livre que j'ai lu il y a si longtemps déjà, mais dont j'avais gardé un bon souvenir.

Classique de la littérature de l'imaginaire écrit il y a maintenant 3 siècles mais qui n'a pas pris une ride.

Tout le monde a entendu parler de Gulliver et des Lilliputiens.

Lilliput qui est gouverné par un Empereur tout puissant et qui règne en maître absolu.

Lilliput qui n'a qu'une idée, c'est détruire la cité rivale de Blefuscu, dans laquelle les exilés de Lilliput ont l'habitude d'aller trouver refuge.

Sous couvert d'une histoire imaginaire, l'auteur règle quelques comptes avec les moeurs de son époque, et la querelle entre les anciens qui veulent continuer à manger leur oeuf en le cassant par le gros bout comme cela s'est toujours pratiqué et les modernes qui veulent manger leur oeuf en le cassant par le petit bout, en est un exemple on ne peut plus révélateur de même que la trahison dont sera l'objet Gulliver.

Un joli livre que j'ai pris bien du plaisir à relire.

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Le voyage à Lilliput

j'ai pas trop aimé ce livre car , on se mélange trop il raconte trop de chose en meme temps . On comprend plus rien a force.
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Le voyage à Lilliput

Certes un grand classique mais je n'y ai pas trouvé grand intérêt.

On n'est pas emporté par l'histoire, le personnage principal est fade. Je n'y suis vraiment pas rentrée et j'ai seulement survolé la deuxième moitié pour glaner quelques informations sur les péripéties du héros.
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Le voyage à Lilliput

Nous avons bien aimé certains passages comme au début quand Gulliver était attaché par les Liliputiens tout petits comparés à lui. Il y avait des passages humoristiques par exemple quand Gulliver éteint l'incendie en urinant sur le château. Le personnage principal n'est pas toujours un héros de conte. Mais nous n'avons pas aimé le livre parce que ce n'est pas très réaliste et que nous avons trouvé l'histoire ennuyante : il n'y avait pas d'action et ça manquait d'images. Le vocabulaire était vieux et à cause de ça nous n'avons pas vraiment tout compris à l'histoire. Nous avons préféré le film car il y avait beaucoup plus d'action que dans le roman.
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Le voyage à Lilliput

Le voyage à Lilliput est l’occasion de la découverte d’un peuple, de ses lois, de ses us et coutumes et de les confronter à ceux en vigueur dans l’Angleterre du XVIII ème siècle. Certes nous n’avons là, pour un lecteur du XXI ème siècle, ni grand mystère ni de rebondissements exhaltants, mais que la langue est savoureuse, et rien que pour cela cette lecture vaut bien un petit détour.
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Le voyage à Lilliput

Offert en livre audio à ma petite fille tout juste en âge de lire , et dans cette édition pour plus tard ; j'ai redécouvert cet opus en forme de conte philosophique, dans lequel pointe quelques considérations humaines et politiques du siècle des lumières, toujours d'actualité sur la domination, le respect etc...
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Le voyage à Lilliput

Un grand classique... Je suis un peu déçue car la couverture indique "Texte intégral" et en fait il s'agit d'une mise en bouche, car ce Voyage à Lilliput est en fait la première partie des Voyages de Gulliver, oeuvre la plus connue de l'auteur.

Roman d'aventure qui peut être lu à toutes les époques de la vie, jeune pour pouvoir rêver de voyages, expéditions, découvertes de mondes inconnus, ou d'âge mûr pour la critique de la société, de la monarchie, des institutions, de la religion et de ses dérives.

Un livre qui invite à la découverte d'un roman plus volumineux. J'ai apprécié cette entrée en matière.
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Le voyage à Lilliput

Ce livre est destine en priorite aux enfants,ce livre se presente comme un conte qui pourra plaire aux petits et aux grands car il permet de retrouver son ame d'enfant.Un petit livre qui se lit vite et qui a neanmoins un bon style et une vraie construction.A decouvrir,une bonne surprise vous attend.
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