Nationalité : Costa Rica
Né(e) à : Guyabo de Turrialba , le 31/01/1938
Mort(e) à : San José , le 4/08/1967
Né(e) à : Guyabo de Turrialba , le 31/01/1938
Mort(e) à : San José , le 4/08/1967
Biographie :
Né le 31 janvier 1938 à Guayabo de Turrialba à Cartago, province de Costa Rica à l'époque, sous le nom de Jorge Delio Bravo, il grandit dans une famille rurale, travaillant depuis son enfance à mi-temps pour aider sa famille. Dès le plus jeune âge, il montre un goût enthousiaste pour les études. Une anecdote populaire raconte que sa mère lui a appris à écrire sur des feuilles de bananier et qu'il s'est acheté un dictionnaire avec ses propres économies. Il fit ses études en primaire à l'école de Santa Cruz, où sa professeure l'aide à obtenir une bourse de l'Union d'éducation, qui lui permit de terminer le primaire dans la ville de Turrialba, alors qu'il avait déjà 15 ans (l'âge normal était de 12 ans). Des difficultés financières l'obligent à abandonner ses études pour chercher du travail à la Caisse Costaricienne de la Sécurité Sociale (C.C.S.S.), à 17 ans. C'est à cette période qu'il commence à publier dans le journal El Turrialbeño en compagnie de plusieurs jeunes de sa province.
Il avait 21 ans en 1959 quand il épousa Margarita Salazar. il fonda la même année le Cercle de Poètes de Turrialba. En 1960 et 1961 naissent ses deux enfants et il fonde le Cercle des Poètes Costaricains. Toutes ses activités littéraires vinrent rajeunir le littérature costaricienne, rendant possible ce que certains appellent une période d'avant-garde littéraire. En 1965, il finit ses études secondaires et étudie le journalisme par correspondance et d'autres études de manière autodidacte. Il lisait constamment ses livres favoris d'auteurs comme Pablo Neruda, César Vallejo, Amado Nervo, Miguel Hernández, Gustavo Adolfo Bécquer et Walt Whitman.
Jorge Debravo décède à 29 ans, le 4 août 1967, dans un accident de la route, alors qu'il voyageait en motocyclette pour son travail.
Le 31 janvier, jour de sa naissance, fut décrété au Costa Rica Jour national de la poésie
Sa poésie se caractérise par une grande préoccupation pour les questions sociales, avec de grands thèmes récurrents comme la pauvreté, la marginalité et l'armement dans le monde.
+ Voir plusNé le 31 janvier 1938 à Guayabo de Turrialba à Cartago, province de Costa Rica à l'époque, sous le nom de Jorge Delio Bravo, il grandit dans une famille rurale, travaillant depuis son enfance à mi-temps pour aider sa famille. Dès le plus jeune âge, il montre un goût enthousiaste pour les études. Une anecdote populaire raconte que sa mère lui a appris à écrire sur des feuilles de bananier et qu'il s'est acheté un dictionnaire avec ses propres économies. Il fit ses études en primaire à l'école de Santa Cruz, où sa professeure l'aide à obtenir une bourse de l'Union d'éducation, qui lui permit de terminer le primaire dans la ville de Turrialba, alors qu'il avait déjà 15 ans (l'âge normal était de 12 ans). Des difficultés financières l'obligent à abandonner ses études pour chercher du travail à la Caisse Costaricienne de la Sécurité Sociale (C.C.S.S.), à 17 ans. C'est à cette période qu'il commence à publier dans le journal El Turrialbeño en compagnie de plusieurs jeunes de sa province.
Il avait 21 ans en 1959 quand il épousa Margarita Salazar. il fonda la même année le Cercle de Poètes de Turrialba. En 1960 et 1961 naissent ses deux enfants et il fonde le Cercle des Poètes Costaricains. Toutes ses activités littéraires vinrent rajeunir le littérature costaricienne, rendant possible ce que certains appellent une période d'avant-garde littéraire. En 1965, il finit ses études secondaires et étudie le journalisme par correspondance et d'autres études de manière autodidacte. Il lisait constamment ses livres favoris d'auteurs comme Pablo Neruda, César Vallejo, Amado Nervo, Miguel Hernández, Gustavo Adolfo Bécquer et Walt Whitman.
Jorge Debravo décède à 29 ans, le 4 août 1967, dans un accident de la route, alors qu'il voyageait en motocyclette pour son travail.
Le 31 janvier, jour de sa naissance, fut décrété au Costa Rica Jour national de la poésie
Sa poésie se caractérise par une grande préoccupation pour les questions sociales, avec de grands thèmes récurrents comme la pauvreté, la marginalité et l'armement dans le monde.
Source : Wikipedia
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Vengo a buscarte, hermano, porque traigo el poema,
que es traer el mundo a las espaldas.
Soy como un perro que ruge a solas, ladra
a las fieras del odio y de la angustia,
echa a rodar la vida en mitad de la noche.
Traigo sueños, tristezas, alegrías, mansedumbres,
democracias quebradas como cántaros,
religiones mohosas hasta el alma,
rebeliones en germen echando lenguas de humo,
árboles que no tienen
suficientes resinas amorosas.
Estamos sin amor, hermano mío,
y esto es como estar ciegos en mitad de la tierra.
que es traer el mundo a las espaldas.
Soy como un perro que ruge a solas, ladra
a las fieras del odio y de la angustia,
echa a rodar la vida en mitad de la noche.
Traigo sueños, tristezas, alegrías, mansedumbres,
democracias quebradas como cántaros,
religiones mohosas hasta el alma,
rebeliones en germen echando lenguas de humo,
árboles que no tienen
suficientes resinas amorosas.
Estamos sin amor, hermano mío,
y esto es como estar ciegos en mitad de la tierra.
Yo quiero estar desnudo, Dios, mi boca
se quiere desnudar como una loca,
quitarse la palabra que le has dado.
Mi corazón, mi vida, mi costado
se quieren desnudar también de todo.
Se quieren arrancar el viejo modo
de caminar por esta tierra triste;
ser como una mujer que se desviste
a pesar del calor, del miedo y todo
Me quiero desnudar, Señor, del miedo
de no saber por qué me duele el dedo
cuando pienso en la muerte sin motivo.
Yo quiero estar desnudo más que vivo,
desnudo de rencor, de piel, de frente,
tener un corazón desnudo y rudo.
Cuando la muerte venga de repente
hallarme más desnudo que el desnudo.
se quiere desnudar como una loca,
quitarse la palabra que le has dado.
Mi corazón, mi vida, mi costado
se quieren desnudar también de todo.
Se quieren arrancar el viejo modo
de caminar por esta tierra triste;
ser como una mujer que se desviste
a pesar del calor, del miedo y todo
Me quiero desnudar, Señor, del miedo
de no saber por qué me duele el dedo
cuando pienso en la muerte sin motivo.
Yo quiero estar desnudo más que vivo,
desnudo de rencor, de piel, de frente,
tener un corazón desnudo y rudo.
Cuando la muerte venga de repente
hallarme más desnudo que el desnudo.
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