La Quotidienne - Joseph et son potager extraordinaire
Il y a en permaculture une posture qu'il convient d'acquérir: partant du constat que les écosystèmes naturels sont efficaces, stables, résilients, et de la conviction que jamais nous ne réussirons à faire mieux que la nature, nous devons prendre l'habitude de l'observer attentivement pour s'inspirer de son fonctionnement.
On aurait presque oublié à force de voir "en ville" des pelouses et autres plates-bandes de rosiers au milieu desquels des bouleaux plantés en pieds de marmite semblent s'ennuyer à cent sous de l'heure que sous cette un peu tristoune végétation il y a avant tout de la Terre. Cette Terre qui progressivement s'efface sous les assauts du bitume, du goudron, ou de ce béton qui grignotent petit à petit nos espaces, les réduisant à peau de chagrin.
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Un calendrier du jardinier : découpé en quinzaines, affiné depuis plus de dix ans, il me permet de ne rien oublier et me fait gagner du temps précieux au quotidien.
Un cahier du jardinier : j'y inscris l'ensemble des expérimentations que je met en œuvre au potager, sans oublier d'y compiler les résultats obtenus. Y figurent également les événements climatiques marquants, quelques repères phonologiques, les erreurs commises ou les réussites probantes...
Un tableau de suivi des dates de semis et de récolte : dans un simple tableur Excel, je note pour chaque légume cultivé les dates de semis et de récolte, ainsi que les quantités récoltées (poids de légumes entrant en cuisine).
Nos petits jardins urbains doivent pouvoir concilier productivité élevée, forte résilience et diversité foisonnante.