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Critiques de Judith Peignen (82)
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Les sortilèges de Zora, tome 1 : Une sorcière a..

Grâce à Rageot Editeur, que je remercie, j'ai eu le plaisir de lire Une sorcière au collège, premier tome de la série Les sortilèges de Zora.

Il s'agit de l'adaptation en roman de la bande dessinée du même nom.

Chassées de leur village, Zora, une malicieuse sorcière de 12 ans, et sa grand-mère Babouchka se sont réfugiées à Paris. Elles vivent cachées sur le toit d’un immeuble, au milieu d’un jardin magique.

Babouchka voudrait que sa petite-fille s’intègre parmi les nonsorciers et mène une vie de collégienne normale. Mais Zora n’a aucune envie de se déguiser en élève modèle et surtout : pas question de renoncer à la magie !

Une sorcière au collège est un roman jeunesse sympathique, dans la lignée de la bande dessinée. J'ai dévoré cette dernière et j'ai tout autant apprécié la version en roman jeunesse.

Les textes sont faciles à comprendre ; l'histoire est bien ficelée. C'est simple mais agréable à lire, d'ailleurs les pages se tournent toutes seules :)

Les personnages sont haut en couleur car Zora comme sa grand-mère ont de sacrés caractères. Elles vont amuser les lecteurs avec leur comportement, leur caractère bien trempé. Zora est pétillante, elle m'a autant amusé que dans la BD.

Les illustrations sont superbes, de même que la colorisation.

Amitié et magie sont les mots clés de ce roman, ils sont présents tout du long de notre lecture.

Il n'est pas évident d'adapter une bande dessinée en roman, en général c'est le contraire qui est fait. Je me demandais vraiment ce que ça allait donner et je n'ai pas été déçue.

Je le recommande et le note quatre étoiles.







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Les sortilèges de Zora, tome 1 : Une sorcière a..

A la bibliothèque, j'ai emprunté : Les sortilèges de Zora, premier tome du diptyque Une sorcière au collège.

Zora est une pétillante sorcière de 12 ans qui vit, avec sa grand-mère Babouchka, sur le toit d’un immeuble parisien.

Victimes de la chasse aux sorcières, elles ont trouvé refuge dans une étrange maison, invisible aux yeux des Nonsorciers et entourée d’un immense jardin magique qui les protège de tous dangers.

La vie pourrait être douce mais entre la jeune fille et son aïeul : c’est la guerre. Babouchka n’aspire qu’à une chose que sa petite fille ait une vie normale, une vie dans le monde des Nonsorciers. Zora refuse de céder, elle, ce qu’elle veut, c’est être une sorcière !

Malheureusement, sa grand-mère use de ses pouvoirs pour l’envoyer, contre son gré, au collège du coin…

Les sortilèges de Zora nous fait découvrir une jeune sorcière de 12 ans haute en couleur. Du caractère, cette jeune fille en a.. et pas qu'un peu lol Elle a été envoyé loin de ses parents à cause de dangers dans leur monde. Elle se retrouve donc à Paris avec sa grand-mère, une vieille dame têtue qui a décidée que sa petite fille devait se comporter comme une jeune fille normale ! Pas évident à accepter quand on a 12 ans et pas du tout envie d'obéir à son aïeule !

Sa grand-mère l'envoi au collège en lui jetant un sort pour la normaliser. Évidemment, Zora n'a pas l'intention de se laisser faire !

J'ai aimé la façon dont la grand-mère habille sa petite fille et la coiffe. Pour être vintage, Zora l'est ! Le choc des cultures est donc énorme entre les collégiens classiques et notre jeune sorcière. Elle se fait moquer d'elle et elle ne peut pas faire grand chose.

Cela va s'arranger pour elle, heureusement, et elle va tirer son épingle du jeu.

J'ai apprécié ce premier tome, je serais ravie de lire la suite quand elle sera paru et dispo dans ma bibliothèque.

C'est une bonne BD jeunesse avec des dessins qui m'ont beaucoup plu et une colorisation réussie.

Ma note : quatre étoiles.
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Les sortilèges de Zora, tome 1 : Une sorcière a..

La couverture est très alléchante, je me suis fait avoir, mais je ne conseillerai cette bande dessinée à personne.

Zora est une jeune sorcière qui doit aller dans une école pour gens normaux et elle doit donc cacher sa vraie nature, l'occasion de développer un ambiance faite de quiproquos, de frustrations. Allez, encore une histoire de sorcière à l'école, il va falloir ramer pour offrir de l'originalité, ici, je dirais plutôt que ça plonge.

Le dessin est efficace, dans l'air du temps, pas vraiment original, mais assez frais et dynamique. Par contre, le scénario est vraiment mince et déjà vu des milliers de fois, il n'offre pas la moindre originalité et s'engouffre lourdement dans les stéréotypes : La fille libérée à un look gothic, et Zora, pour bloquer ses pouvoir est contrainte de porter le look petite fille sage, bref, tu as des tresse et un jupe qui descend au dessous des genoux, tu es coincée, astreinte ; tu a des mèches bleues et des piercings, t'es cool et libérée. le scénario ne vole pas haut, c'est même franchement lourdingue et primaire, sans parler des dialogues, totalement creux. L'histoire a même quelque chose de dérangeant : Zora est victime de moqueries, je ne parlerai pas vraiment de harcèlement, c'est un peu léger (deux pikez qui gloussent dans son dos, on ne va pas en faire un fromage), mais elle va s'en sortir par une vengeance à coup de baguette magique, bonjour les valeurs ! Zora n'est pas très sympathique, l'auteure voudrait faire passer ça pour de l'espièglerie, là encore on sort les gros sabots, elle est tout aussi pétasse que ses ennemies, ce n'est pas du tout assumé, on passe à côté. Et puis, pas de quête, pas d'objectif, d'enjeux, d'allégorie, l'humour ne vole pas haut, pas de finesses d'esprit, pas de second degré, de sens caché, bref, rien à en tirer, le néant.

Et bien non, cette série n'est vraiment pas nécessaire (euphémisme). Il y a tellement de bande dessinée de ce genre de bien meilleure qualité. Il y a des incontournables, celle-ci est plutôt dans la catégorie “à contourner”.
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Les sortilèges de Zora, tome 1 : Une sorcière a..

J’ai complètement craqué devant la couverture qui vous donne un petit aperçu de la beauté des illustrations d’Ariane Delrieu. Lumineuses et colorées, celles-ci offrent un spectacle de toute beauté qui m’a enchantée ! J’ai particulièrement apprécié la manière dont elles nous permettent d’entrer dans l’antre de deux sorcières, Zora, douze ans, et sa grand-mère avec laquelle elle a un petit désaccord. La première aime sa vie telle qu’elle est, bien qu’elle aimerait retrouver ses parents ; la seconde souhaiterait offrir à sa petite-fille un semblant de normalité. Et pour ce faire, quoi de mieux que de l’envoyer dans un collège de Nonsorciers ?



Une décision à laquelle Zora s’oppose comme elle le peut, mais elle ne fait guère le poids face à sa grand-mère qui n’hésite pas à la priver de ses pouvoirs pour qu’elle lui obéisse. Direction le collège donc ! Mais notre adolescente rebelle n’a pas dit son dernier mot, d’autant qu’elle trouvera sur place une alliée de taille… Bien que le scénario me semble parfaitement adapté au public visé, il aurait peut-être gagné à être un peu étoffé, la rapidité des événements rendant l’attachement aux personnages difficile, du moins pour un adulte. J’ai néanmoins apprécié de suivre cette jeune sorcière dans sa nouvelle vie de collégienne lambda. Enfin pas si lambda que cela parce que chassez le naturel, il revient au galop !



Zora est une jeune fille facétieuse qui sait se montrer obstinée, un peu à l’image d’une grand-mère qui pense bien faire, mais qui ne prend peut-être pas vraiment le temps d’écouter sa petite-fille. Difficile néanmoins de lui en vouloir. En effet, par le jeu des allusions, on comprend que la situation des parents de Zora est délicate, et qu’offrir à la jeune fille une porte de sortie loin du monde de la magie, pas vraiment une mauvaise idée… Reste à en persuader une adolescente qui finira pas réaliser qu’aller au collège n’a pas que des inconvénients. On peut y rencontrer des personnes, certaines méchantes, l’effet de groupe n’aidant pas, mais d’autres bien plus intéressantes et/ou accueillantes.



Au-delà des scènes qui ne manqueront pas de faire sourire les lecteurs, Judith Peignen, sous couvert de fiction, aborde avec une certaine délicatesse des thématiques importantes et universelles, a fortiori à l’adolescence : les rapports familiaux, l’envie d’être soi, la peur et le rejet de la différence… Zora, dont le look détonne parmi ses camarades, découvre ainsi les moqueries et les méchancetés, tout en devant concilier les souhaits de sa famille de prétendre à la normalité, et son envie de revendiquer son statut de sorcière, sa différence… À cet égard, Zora semble faire preuve d’une certaine imprudence et insouciance, n’ayant pas, malgré les consignes de sa grand-mère et les mises en garde d’une amie, réellement saisi toute la dangerosité de montrer ses pouvoirs au commun des mortels… J’espère d’ailleurs que cet aspect de l’histoire sera un peu plus exploité par la suite.



En conclusion, Une sorcière au collège pose les bases d’une intrigue qui devrait plaire aux jeunes lecteurs, mais aussi aux personnes appréciant les histoires de sorcières et/ou souhaitant découvrir une héroïne intrépide et rebelle aussi amusante qu’insouciante. Quant à l’ambiance graphique, elle est tout simplement… magique ! Joliment illustrée, drôle tout en abordant des thématiques importantes, une BD divertissante que je relirai avec plaisir.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Théa cavalière, tome 1 : Adieu India

Tout bascule pour Théa est Pénélope à la rentrée des cours. Elles apprennent que leur club de chevaux a changé de gérant. Pour nos deux sœurs c'est un déchirement elle était habituée avec India sa merveilleuse jument.
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Les sortilèges de Zora, tome 1 : Une sorcière a..

Ce roman est adapté d'une BD, mais mon faune pourtant adepte du premier format, a préféré avoir la version roman. Et je la comprends. Comme elle a un bon niveau de lecture et un jeune âge, elle regrette souvent que les livres à sa portée ne soient pas illustrés.

On a là des somptueuses images à chaque page, suivant scrupuleusement le texte, à moins que ce soit l'inverse et c'est très agréable (dites quand est ce que vous allez illustrer nos romans pour grands enfants ?).

L'histoire est je trouve trop enfantine pour relater les aventures d'une jeune collégienne mais pour une lectrice en cm1 ça passe très bien. Pour les plus grands, même si le livre est très court, c'est plutôt sympa comme aventure de papier. Entre les illustrations et surtout cette idée de vivre, en sorcière, dans une maison au milieu d'arbres tout en haut d'un immeuble parisien, j'étais pas mal charmée. Faut dire, même s'il y en a beaucoup des histoires de sorcières et sortilèges, j'aime toujours autant ça.
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Les sortilèges de Zora, tome 1 : Une sorcière a..

Une BD et une héroïne qui devraient plaire.

Zora, 12 ans, est une sorcière espiègle et récalcitrante à la vie de moldus...pardon...de non-sorciers.

Placée contre son gré chez sa grand-mère à Paris, Zora devra attendre que cela se calme, là où elle vit d'ordinaire avec ses parents.

On nous parlera rapidement de chasses aux sorcières et nous n'en saurons pas d'avantage pour l'instant.



Zora découvrira sa nouvelle vie temporaire dans un nouveau collège et surtout ... sans pouvoirs.

Car bien entendu il faut que la jeune fille au sale caractère fasse profil bas.

C'est cette installation sur un ton plutôt drôle à laquelle les jeunes lecteurs assisteront.



Zora en fera des tonnes pour ne pas se montrer docile et se faire remarquer bien au contraire au collège.

Bien entendu qu'on la trouvera bizarre, quoi d'autres?



Zora est une vraie chipie, ne voyant en aucun cas les bonnes intentions de son entourage pour la protéger.

Sa seule préoccupation sera de récupérer ses pouvoirs et de les utiliser comme bon lui semblera.

Un peu de bazar en perspective.



Le style graphique d'Ariane Delrieu offrira, comme cela se fait beaucoup aujourd'hui, un chouette art Manga personnalisé d'une French touch.

Le personnage de Zora est sympathique dans son tempérament de tornade et avec la coiffure indomptable qui va avec. Sans doute en apprendrons-nous d'avantage sur ce fameux monde magique dont elle fait parti sur un second volume.

L'illustratrice adoptera un look un peu bohème pour les grands-mères magiques, cela sent la Baba sorcière des contes en caravane.

C'est une bonne mise en place rapide, fraîche et dynamique.

Une lecture sans prise de tête.

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Les sortilèges de Zora, tome 1 : Une sorcière a..

La couverture et l'univers m'ont d'emblée charmée mais je ressors de ce premier volume avec un avis extrêmement mitigé. On a surtout l'établissement de l'environnement de Zora, sa famille et sa relation tumultueuse avec sa grand-mère, sa mauvaise intégration au collège, le rejet des élèves. Ce premier tome plante le décor et même sa première amie, on survole la relation qui se crée entre elles.. J'aime bien le graphisme mais il me manque ce petit truc qui me happe pour la suite. J'ai vu le tome 2 sur un étal de biblio, je vais lui laisser sa chance !
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Les sortilèges de Zora, tome 1 : Une sorcière a..

Un bel ouvrage jeunesse même si on reste toujours dans les clichés des histoires de sorcières :)



Une jeune fille qui vient dans le monde des humains ( enfin plutôt non sorciers) où ses pouvoirs se voient être retirées par sa grand mère...

Elle a du mal a se faire des amis et la seule amie qu'elle a est une sorcière



Cela dit, même si c'est du vu et revu j'ai aimé cette bande dessinée ! Elle est très belle, les illustrations sont vraiment magnifiques :) j'ai aimé tournée les pages



Après niveau dialogues je les aient trouvé pauvres mais ça ne m'a pas dérangé plus que ça, parce que je voulais une lecture sans prise de tête.
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Les sortilèges de Zora, tome 1 : Une sorcière a..

Un avis mitigé pour cette Bd jeunesse qui ne brille ni pas son originalité et encore moins par son scénario.





Zora est une sorcière et vit sur le penthouse d'un building parisien dans ce qui semble être à la fois une forêt magique et sa maison. Vivant avec sa grand-mère, elle se voit obligée d'aller étudier en tant que non-sorcière dans une école normale. Incapable de raisonner sa petite-fille, la grand-mère lui jette un sort qui tresse ses cheveux, la rendant alors incapable d'utiliser ses pouvoirs. C'est donc complètement de mauvaise foi que notre ado brimée entre dans au collège, avec le lot de commentaires désobligeants à son endroit et la palette de soucis avec à peu près tout ce qui jalonne sa journée. Mais au moins, il y a un gars mignon qui semble sympathique. Zora y rencontrera Olga, qu'elle soupçonne être sorcière aussi. Reste à trouver comment le découvrir.





Sans dénigrer le beau travail de décors et de graphisme au niveau des personnages, le reste est incroyablement ennuyeux. Une sorcière forcée d'aller à l'école normale, sans la moindre motivation, qui se découvre une comparse d'infortune, c'est à peu près tout ce qui marque le récit. Il n'y a pas de fond en soit: pas de quête, pas de problématique, pas d'enjeux majeurs. On sait brièvement qu'il y un conflit entre sorciers et non-sorcier, rapidement occulté pour des péripéties recyclées. On découvre au final que Zora a vu juste, Olga est sorcière ( on s'en doutait tous) et la voilà libérée de ses nattes, ce qui lui permet de faire des mauvais coups au collège, façon Mortelle Adèle: méchant, gratuit, sans raisons. On ne va concrètement nul part avec un scénario pareil. C'est donc l'histoire d'une sorcière dans une école normale. Que dire de plus?





Sinon, niveau personnage, Zora ne m'a pas vraiment conquis et pourtant j'aime beaucoup les personnages un peu décalés, sortis des standards. Ici, hélas, hormis un incontestable talent pour faire des bêtises et courir partout sans réelles motivations, je ne perçois pas de traits de personnalités réellement tangibles chez Zora. Oui, elle est teigneuse et pas motivée, on le comprend, mais ça reste très de surface. Elle veut devenir sorcière, étant fille de sorcier-sorcière, mais ceux-ci refusent. Voilà pourquoi. Mais c'est encore une raison mainte fois vue et revue qui sert encore d'excuses à faire une histoire. Oh, et bien sur, elle a un gros béguin rapide pour le seul personnage qui l'aime bien ( et accessoirement le type super beau de sa classe, évidemment). On reste dans les éléments connus pour la "clientèle jeune ado-fille de base": de la magie tout en couleurs et en lumière, un début de romance, de la "rebéllitude" pas très bien dosée et un choix de carrière que n'approuve pas ses parents. Il n'y a pas beaucoup de choses nouvelles et rafraichissantes dans ce premier tome, hélas, et pour faire le parallèle avec les nombreux autres livres à thématique "sorcellerie" pour la jeunesse, franchement, ça ne vole pas haut. Olga, pour sa part, est un stéréotype ambulant ( bien que visuellement intéressante): parce qu'elle revêt du Noir, parce que sa coupe de cheveux est originale, parce qu'elle a des symboles ésotériques sur sa tenue, bref, parce que son look détonne, forcément, c'est une sorcière. Et elle se transforme en chat Noir. C'est tellement cliché. Les autres personnages sont si tertiaires qu'ils en deviennent invisibles.





La couverture est à mon sens le truc le mieux réussi de la BD: elle a plus d'âme et un meilleur coup de crayon. Ça laissait entrevoir un monde sombre, quelque chose de fort, mais bon, nous sommes encore dans les couloirs d'une école normale, avec des petits tracas de collégiens banals et des sortilèges en latin à foison.





Côté graphisme, il y avait de bonnes idées: la résidence semi enfouie sous une forêt à la flore exotique-fantastique, la salle de magie de la grand-mère, l'allure des trois veilles sorcière à l'heure du thé ( joli contraste), vraiment, c'était de bons éléments, mais sans réel scénario ni contexte solide, ça ne sauve pas l'oeuvre au final. le dessin est un peu skecthy, les couleurs débordent, c'est un style un peu brouillon à mes yeux, pas laid à regarder, mais pas minutieux non plus. Les expression des visages sont souvent incohérentes ou difficiles à cerner.





Les dialogues étaient eux aussi assez mornes ou déjà vus et ne sont pas d'un niveau très recherché.





Je remarque que Zora, comme une formidable quantité de personnages féminin, a encore un chaperon animalier en la personne d'Edgar le corbeau. Curieux comme tous les personnages filles de l'univers fantastique et fantasy ont un animal pour "veiller sur elles".



Bref, on reste dans les conventions: l'air marabout et la tignasse noire de Zora ne font guère illusion là-dessus. Mon impression générale est qu'on a mélangé des éléments "Gagnants" tirés d'autres histoires de sorciers avec la structure typique des BD qu'on destine aux jeunes filles, ce qui est une grossière erreur. D'ailleurs, le carnet à la fin aussi est un truc déjà vu: notez "Mauve Bergamote" (2021), "Carnets de Cerise"( 2012), le Grimoire d'Elfie ( 2021) qui en contiennent aussi. Quand je disais que cette Bd reprend des éléments d'autres BD, en voilà un exemple typique.



En somme, je ne suis pas convaincu par cette BD, qui reste beaucoup trop dans les codes plutôt rigides ou empruntés à d'autres oeuvres. Zora ne se démarque pas et ne me semble pas attachante du tout, un peu "vide". le scénario quand à lui ne mène nul part, ce n'est qu'une accumulation de péripéties déjà-lus, sans enjeux de fond ou de contexte clair pour au moins lui maintenir la colonne. Je dirais que cette année, il y a un grand nombre de nouvelles séries et certaines méritent plus d'attention que celle-ci, mieux bâties, plus novatrices, mieux écrites et plus profondes. On oublie souvent qu'une BD aussi peut être profonde tout en étant divertissante. Or, "Les sortilèges de Zora" n'est, à mon avis, ni l'un ni l'autre. Une Bd qui n'exploite pas son potentiel, il me semble.



Pour un lectorat du troisième cycle primaire, 10-12 ans.



PS. Si vous voulez une nouveauté réellement intrigante sur le thème sorcellerie: voyez "Grimoire Noir", plus obscure et plus polar, ou la très jolie BD "Lightfall", plus dans la veine de magie-herboristerie, deux très belles BD jeunesse de 2021. Aussi, "Le garçon sorcière" reste un incontournable dans cet univers.
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Théa cavalière, tome 1 : Adieu India

C'est mignon. Mais en même temps "sérieux", il est question de l'équitation et de l'engagement que cela nécessite pour progresser. Toute l'histoire est enrobé dans une une historiette d'ado.. évidemment, faut que ça reste lisible pour le public visé.

Au passage j'ai appris ce qu'était le galop.

Je m'attendais à quelque chose de creux, je suis assez surprise.

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Les sortilèges de Zora, tome 1 : Une sorcière a..

Une bande dessinée toute colorée très agréable à lire. Zora est un personnage dynamique à laquelle les collégiennes actuelles devraient s’identifier.



« Te voilà une jeune fille comme les autres, prête à aller au collège... La première de la famille à intégrer le monde des nonsorciers...

A 12 ans, il est temps. Je t'assure, sorcière n'est pas un métier d'avenir... » Zora est furieuse ; sa grand- mère l’oblige à aller au collège avec les « nonsorciers », en lui jetant un sort l’empêchant d’utiliser ses pouvoirs. Or, l’adolescente adore utiliser la magie.



« Mais rassure- toi, à Paris, nous sommes sous la protection de la tour Saint -Jacques.

Au sous- sol, se trouve une bibliothèque interdite. Elle agirait comme un méga- talisman pour nous autres, sorcières. » Au bout de quelques jours au collège, Zora va faire la connaissance d’une autre élève qui cache elle aussi son statut de sorcière. Une complice en perspective ?



Un début d’histoire qui laisse présager des tomes intéressants. Les pages du grimoire de Zora vont intéresser les adolescents intéressés par l’univers de la magie.

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Les sortilèges de Zora, tome 1 : Une sorcière a..

J'adore la couverture de cette BD : l'ambiance qui s'y dégage, les couleurs sombres, le corbeau, les longs cheveux qui volent, le regard déterminé de Zora, les potions et les grimoires promettaient un univers de magie incroyable et sombre.... Et en fait... Pas du tout.



Au final, je me suis retrouvée avec une jeune sorcière qui vit chez sa grand mère et qui est obligée d'aller étudier dans une école "normale". Nous sommes loin de l'histoire de sorcellerie à laquelle je m'attendais...



Je n'ai pas accrochée à cette histoire, beaucoup trop survolée, sans fil conducteur franc, pas d'explication concrète... Il est juste mentionnée une chasse au sorcière "dangereuse" mais sans s'attarder plus dessus. Le reste n'est que des petits histoires scolaires et Zora qui boude car elle ne veut pas aller à l'école.



Je dois souligner cependant les illustrations qui sont vraiment magnifiques, notamment la maison de la grand-mère sous forme de maison cachée dans une forêt au sommet des toits parisiens.



Malgré une couverture prometteuse, cette BD est donc une déception pour moi.
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Les sortilèges de Zora, tome 3 : Magie blanch..



Petite lecture toute douce dans un mood halloweenesque/automnal avec cette jolie bande dessinée jeunesse qui a conquis toute la famille.



Dans ce troisième opus, nous retrouvons Zora, la jeune sorcière au caractère bien trempé. Depuis peu, elle suit des leçons avec sa grand-mère et deux autres sorcières, afin de maîtriser ses pouvoirs et les règles qui vont avec. Et oui, même si c'est difficile à comprendre pour l'adolescente, elle ne doit pas utiliser ses pouvoirs à tort et à travers. La magie blanche, par exemple, ne peut être utilisée pour aider les Nonsorciers. Mais quand une de ses camarades est harcelée par d'anciennes amies, Zora ne veut pas rester sans rien faire...



***



Encore un chouette épisode, parfait pour la saison ! Je suis toujours aussi conquise par les illustrations d'Ariane Delrieu, par l'atmosphère à la fois sombre et lumineuse qui se dégage des illustrations. Le petit carnet final est superbe !



Zora garde son petit caractère : têtue, elle peine à respecter les consignes et les règles de sa famille. Elle est très humaine, et ne sait pas rester sans rien faire. Elle tente de concilier, non sans catastrophes, son apprentissage de sorcière et sa vie au collège. Un personnage drôle, rebelle, attachant.



On retrouve quelques thématiques abordées dans les tomes précédents : la magie, le harcèlement, l'mitié, les secrets et dangers, mais aussi l'enfermement des animaux. On en apprend également plus sur l'histoire des sorcières, et sur les raisons pour lesquelles elles doivent désormais se cacher. J'ai hâte d'avoir la suite de l'histoire.



En bref : une très belle bande dessinée, pétillante, drôle mais aussi sérieuse, que je vous recommande chaudement si vous ne l'avez pas encore lue ! Vivement la suite !

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Les sortilèges de Zora, tome 1 : Une sorcière a..

J'ai reçu cette bande-dessinée pour le CDI dans le cadre de l'opération 48h de la BD de Ludic. La couverture est vraiment splendide, ça donne envie de se plonger dedans !



Le contexte de l'histoire de Zora est assez classique : Zora est une sorcière, elle vit à Paris avec sa grand-mère mais elles doivent cacher aux Nonsorciers (= les moldus) leurs pouvoirs, de peur d'avoir des problèmes. Zora voudrait vivre au grand jour sa magie mais sa grand-ère lui lance un sort pour qu'elle puisse aller au collège incognito. C'est une grande découverte pour Zora qui n'a jamais été à l'école avec des Nonsorciers et qui ne connait pas leurs coutumes. Elle va y faire l'expérience de l'amitié et de l'amour mais aussi de choses plus négatives...



J'ai beaucoup aimé cette BD ! A travers le prisme de la magie, il est surtout question de la vie au collège, de la façon dont on est traité quand on est différent. C'est bien mené même si bien sûr résoudre les problèmes par la magie n'est pas donné à tout le monde... J'aurai aimé en savoir un peu plus sur les parents de Zora et sur sa vie avant d'arriver à Paris, mais ce n'est pas si grave.



Cette série prévue en deux tomes devrait beaucoup plaire aux collégiens !!
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Les sortilèges de Zora, tome 1 : Une sorcière a..

En dépit d'une couverture réussie, je n'ai pas accroché à ce premier tome. Je n'ai pas aimé l'héroïne que j'ai trouvé capricieuse et butée. L'intrigue est somme toute assez classique avec des sorciers qui, pour leur sécurité, doivent vivre secrètement dans le monde des humains. Si j'ai apprécié la colorisation, j'ai moins adhéré aux dessins, un peu trop lisses à mon goût. Les amateurs de magie et fans d'Harry Potter apprécieront sans aucun doute cette nouvelle série.
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Les sortilèges de Zora, tome 1 : Une sorcière a..

Cette nouvelle série jeunesse est une belle découverte magique, en plus elle bénéficie d'un graphisme très agréable.

Zora est une jeune sorcière de 12 ans à Paris. Elle y vit avec sa grand-mère Babouchka. Nous apprenons tout doucement à les connaître, nous entendons parler de chasse aux sorcières. Zora veut exploiter sa magie à fond, et mène sa grand-mère en bourrique, mais celle-ci veut la préserver, elle dit que sorcière n'est pas un métier d'avenir et veut pour elle une vie normale. Elle va donc l'envoyer au collège des Nonsorciers.

Nous apprenons autant à découvrir son monde par l'histoire que nous suivons, les pouvoirs que nous voyons se déployer, que par le grimoire à la fin, qui est une source d'information précieuse, et ajoute du cachet à l'histoire. de plus, il y a quelques dessins et une écriture manuscrite.

Zora est aussi espiègle qu'attachante. Comme toujours, les gens fuient ce qu'ils ne comprennent pas, et se montrent parfois cruels, nous allons ainsi découvrir des adolescents dans toute leur splendeur. Heureusement, il y aussi de belles rencontres.

C'est un véritable régal de suivre cette histoire, le graphisme et la magie participent au charme de l'histoire. Les idées mises en place sont plutôt savoureuses : la façon d'arrêter la magie d'une sorcière, les sorcières ne pleurent pas mais ont des émotions, etc.

Belle découverte.
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Les sortilèges de Zora, tome 1 : Une sorcière a..

Je lis très peu de bandes dessinées, je ne connais donc absolument pas la bande dessinée qui a inspiré ce roman de littérature jeunesse, qui comporte de forts belles illustrations.

Zora est une jeune sorcière, qui n’a connu jusqu’à présent que le monde des sorciers, que le lecteur ne découvrira pas, si ce n’est une enclave, protégée du monde des nonsorciers dans laquelle vivent Zora et sa grand-mère, dans laquelle elles reçoivent des visites, parfois. Seulement, la grand-mère de Zora s’est mise en tête que sa petite-fille intègre le monde des nonsorciers, parce que (et la formule est choc) sorcière n’est pas un métier d’avenir.

Et pourquoi non ?

Zora voudrait vivre sa vie de sorcière, ne veut surtout pas aller au collège dans lequel cela ne se passe pas très bien, parce qu’elle ne possède pas les codes de cet univers. Alors oui, cela peut faire sourire, mais je n’ai pas pu m’empêcher de penser à tous ces enfants différents qui se retrouvent ostracisés, pour ne pas dire harcelés, parce qu’ils n’ont pas les bons vêtements, les bonnes références culturelles (ou pas très culturelles d’ailleurs) et cela m’a un peu gênée, comme la manière dont Zora parvient à prendre le dessus, peut-être à ses dépends. J’aurai aimé en savoir plus sur les dangers qui les menaçaient, sur les raisons qui ont amené ses parents à la confier à sa grand-mère (c’est un peu un lieu commun dans la littérature jeunesse). Peut-être est-ce une manière, pour le lecteur, d’être véritablement avec Zora, qui en sait à peu près autant que nous. Elle est à la fois attachante et agaçante mais, peut-être à cause de mon âge ou de ma profession, je me suis sentie davantage du côté de sa grand-mère et de ceux qui tentent de la protéger malgré elle. La curiosité fera peut-être (le mot que j’emploie le plus dans cette chronique) que je lirai le tome 2.
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Les sortilèges de Zora, tome 1 : Une sorcière a..

(SC971) Une sympathique petite histoire de sorcières, certainement à mettre entre les mains des plus jeunes.. Cet album a certainement sa place dans le fonds documentaire d'un collège, mais étant donné qu'il n'apporte pas beaucoup de nouveautés au genre, je suis plus réservée sur l'intérêt de le sélectionner pour le Prix.

(MAB971) Je partage l'avis de (SC971).

(IK971) Effectivement, un album sympathique qui n' a pas besoin du Prix pour être découvert. Pour un fonds Collège/ Lycée.
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Les sortilèges de Zora, tome 3 : Magie blanch..

Graphiquement, je trouve que ce tome est le plus abouti ! Les illustrations et colorisations sont vraiment belles et ajoutent de la magie fantastique au contenu qui est plus difficile autour du harcèlement scolaire. Par contre, le scénario manque de caractère pour moi, c'est peut-être bien trop jeunesse avec un côté vraiment précipité. Affaire à suivre !
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Les sortilèges de Zora

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