Julia Golding

❀ 𝕷𝖊𝖘 𝖊𝖓𝖖𝖚𝖊̂𝖙𝖊𝖘 𝖉𝖊 𝕵𝖆𝖓𝖊 𝕬𝖚𝖘𝖙𝖊𝖓, 𝖙𝖔𝖒𝖊 1 : 𝕷𝖊 𝖋𝖆𝖓𝖙𝖔̂𝖒𝖊 𝖉𝖊 𝖑'𝖆𝖇𝖇𝖆𝖞𝖊 ❀



Pour les amatrices de Cosy Mystery, de thé et de Jane Austen, je pense que vous êtes au bon endroit.

Ce petit roman anglais et joliment vintage m'a ravie.

Le style d'écriture est super fluide et poétique.

Les personnages sont tous attachants et l'histoire est assez bien ficelée, chaque élément est un indice.

J'ai vraiment aimé ce petit roman très cottagecore qui se passe à une époque que j'adore.

Un coup de cœur !

Sur ce, bonne lecture !

- Retour, le temps d'une valse, au cœur des préjugés de la société de la fin du 18ème siècle -



Après avoir partagé la découverte du tome 1 avec ma Lutine, je me suis plongée avec plaisir dans la lecture du tome 2.

Pas de grande surprise. On reste dans la lignée proposée par le 1er tome et on passe un bon moment avec ces personnages attachants qu'on se surprend assez vite à aimer et à vouloir innocenter.



Êtes-vous prêts à retrouver Jane et son inépuisable petit chien ?



Dans Un voleur au bal, Cassandre, la sœur aînée de Jane, est invitée par Mme La Tournelle, directrice de l'école pour filles de l'abbaye de Reading où elle et Jane ont été pensionnaires quelques années auparavant, à honorer de sa présence leur bal de fin d'année.

Parmi les invités figurent aussi Elinor et Marianne, deux sœurs qui devraient bientôt rejoindre le pensionnat. Pour cet événement, Elinor a prévu de porter une magnifique parure de diamants venant des Indes. Or celle-ci va mystérieusement disparaître. Et tout porte à croire que le jeune Brandon est coupable. Un coupable peut-être un peu trop idéal ? Face à ce qu'elle ressent comme une injustice, Jane va tout faire pour montrer que son jeune ami n'est pas responsable.



L'histoire se déroule en douceur, l'intrigue avance au fil des pages. Les personnages sont attachants et on se prend à espérer que le jeune musicien ne soit effectivement pas le coupable.



On se replonge au cœur de la société bourgeoise de l'époque georgienne et de ses préjugés en matières de féminisme ou d'égalité des hommes, et où la jeune Jane vient dénoncer les impacts de ces idées dans le quotidien de cette fin du 18ème siècle. De l'importance de l'égalité des sexes et des hommes, quelle que soit leurs origines. Un message qu'il est toujours bon de rappeler...
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Jane Austen est ici l'héroïne de sa propre vie. On l'a retrouvé dans son adolescence bien avant l'écriture de ses romans.

Elle est envoyé tenir compagnie à une lady à l'abbaye de Southmoor, bien connue pour son fantôme ! Jane décide une fois sur place de mener son enquête ! Car pour elle les fantômes n'existent pas !

Durant sa quête elle va se lier d'amitié avec Luke un garçon d'écurie très intelligent et Deepti une lingère d'origine d'Inde plus que maligne. Mais elle va aussi soulever quelques secrets de la famille Cromwell...

Ce fut une agréable lecture. J'aime beaucoup la plume de l'autrice et toutes les références à Jane Austen.

Je vous parle aujourd'hui des enquêtes de Jane Austen. Le premier tome de la série débute alors que Jane n'a que 13 ans, elle est envoyée en tant que dame de compagnie pour quelques semaines dans une noble famille connue des parents Austen, afin d'aider la châtelaine à préparer les festivités pour l'anniversaire de son fils. On pourrait croire qu'une jeune fille de 13 ans ferait sagement ce que l'on attend d'elle, même si c'est un ennui mortel... Mais on oublierait (beaucoup trop vite) qu'il s'agit d'une Austen, famille reconnue pour sa repartie et son esprit d'aventure... Et bien trop pragmatique pour croire aux fantômes ! Non ?...



Bref, une pépite jeunesse que j'ai dévorée en moins d'une semaine. La plume est particulièrement savoureuse, les personnages vivants sans tomber dans les caricatures de l'époque, les descriptions soignées et l'histoire sans longueurs ! Que du bonheur !!



Pour les lecteurs assidus d'Austen, vous retrouverez l'esprit volontiers ironique de votre auteur préféré. Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, les quelques allusions ne vous frapperont pas, mais vous passerez un bon moment dans ce roman qui fait preuve d'une grande fidélité historique !



A mettre entre toutes les 👏 !!!

Bien que je ne sois pas le public cible de ce petit roman jeunesse, je n’ai pas pu résister à l’apparition d’une nouvelle saga mettant en scène mon autrice préférée.



Globalement, le roman est plutôt distrayant et l’enquête, bien ficelée. Il se lit extrêmement rapidement et je trouve que c’est très agréable de retrouver Jane Austen dans un roman jeunesse. Même s’il peut paraitre un peu léger aux yeux d’un adulte, ce premier tome promet de jolies heures de lecture pour les plus jeunes.



Une belle mise en page, des personnages intéressants et des lettres disséminées au fil des chapitres rendent le récit très dynamique. Une jolie découverte à mettre entre de nombreuses petites mains.

Retrouvez Jane Austen, 13 ans, dans une nouvelle aventure pour résoudre le mystère entourant « l’évadé du canal » à Oxford. Il s’agit du troisième tome de la série « les enquêtes de Jane Austen ». A chaque tome Julia Golding s’inspire d’un des romans de l’autrice anglaise. Pour celui-ci elle reprend « Orgueil et préjugés » car la jeune Jane est prompte à juger son prochain d’un autre milieu social.



J’avais eu un coup de cœur pour le premier tome avec une enquête prenante et une représentation de la société anglaise intéressante. Le deux m’avait légèrement moins emballée dans son enquête. Celui-ci continue d’exploiter des éléments de société (la gestion des prisonniers, l’injustice sociale face à la « Justice » etc.) qui restent intéressants mais l’enquête arrive trop tardivement pour moi. Il faut attendre la moitié du livre pour que les premiers indices de l’enquête arrivent et ils sont légers. La fuite du prisonnier arrive quasiment à la fin.



Un échappé du canal, une enquête et des sujets sociétaux :

« L’évadé du canal » a les mêmes ressorts que les deux premiers tomes. Jane enquête sur un événement qui révèle aux lecteurs une problématique sociétale. Dans le premier nous avions le mystère du fantôme de l’abbaye avec l’injustice sociale, l’impunité des classes supérieures et la place de chacun dans la société selon une hiérarchie prédéfinie.

Dans le second nous avions le vol du collier et le racisme, la place de chacun et tout ce que cela implique et l’enseignement des jeunes femmes.

Dans « l’évadé du canal » nous avons l’affaire de ce fameux évadé du canal et les préjugés sur certains métiers (ici les bateliers), l’importance de la réputation, l’inégalité face à la justice… Systématiquement nous voyons la place des femmes (surtout que Jane et sa sœur n’ont pas été élevées pour se plier exactement à ce qui est attendu des femmes ; ce qui leur donne la possibilité de critiquer et de constater les différences), et l’injustice sociale qui ne vous donne pas les mêmes chances face à la justice si elle doit s’appliquer.



Orgueil et préjugés :

Il est présent à travers, notamment, Jane. Jane, de par son éducation et son intelligence peut être parfois sujette à l’orgueil. C’est un « travers » qui lui cause quelques soucis, surtout dans ses interactions avec les autres. C’est là que Cassandra vient la compléter à la perfection et compenser ses manques.

Les préjugés se retrouvent dans sa manière de juger certaines personnes uniquement parce qu’elles “ressemblent à”, ou “sont des”. Pour l’évadé du canal, elle est prompte à l’accuser et faire de lui un homme ignoble parce qu’elle le voit sale et colérique (ce qui s’explique par ses récentes aventures.) Elle fera de même avec la fille d’un batelier. Là encore, c’est Cassandra qui lui fera ouvrir les yeux.



Le conseil de la bibliothécaire : Comme les tomes précédents, « l’évadé du canal » peut être lu dès 10 ans. Je qualifiais les précédents tomes de cosy mystery. Celui-ci s’en rapproche mais l’enquête est nettement moins présente. Il passe beaucoup de temps à nous expliquer le canal et la vie qui tourne autour (les bateliers, les prisonniers qui purgent leur peine en participant au chantier etc.)
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Ayant beaucoup aimé le premier tome de cette saga éditée chez Albin Michel Jeunesse, j'étais impatiente de continuer l'aventure avec ce deuxième tome apparemment inspiré de Raison et Sentiments, mon livre préféré de Jane Austen.

Alors je ne me souviens plus si c'était le cas dans le premier tome mais j'ai eu un peu de mal avec le parti pris de l'autrice de prendre des noms des personnages de Raison et Sentiments en leur donnant un caractère ou des liens familiaux différents 🤔 Par exemple, si Marianne ressemble un peu à son originale, Elinor n'a rien à voir avec celle de Jane Austen ; un dénommé Edward est leur frère et miss Lucy Palmer leur cousine... Vu le nom de famille, je pense à Charlotte Palmer MAIS son prénom et son caractère font penser à Lucy Steele 🤯 Ce mélange m'a un peu perdue. Si vous n'avez jamais lu Raison et Sentiments ça ne devrait pas vous poser de soucis, mais quand vous connaissez les personnages sur le bout des doigts, c'est plus dérangeant. En tout cas ça l'a été pour moi 😅

Surtout que, si l'autrice n'avait pas utilisé les prénoms des personnages de Raison & Sentiments, je n'aurais pas forcément fait le lien avec ce roman donc c'est dommage : le fait que Julia Golding aborde le thème de l'esclavage et d'une cousine qui dépend de certains membres de sa famille (avec la mention d'une tante s'appelant Mrs Norris) m'ont davantage fait penser à Mansfield Park ! Donc pour moi, le "inspiré de Raison et Sentiments" ne fonctionne qu'à cause des prénoms des personnages, ce qui est maigre 🙁



Bref, de ce côté là, j'ai été perplexe. En revanche, j'ai beaucoup aimé le caractère de la jeune Jane Austen, très proche de ce qu'on peut imaginer être la réalité. Sa relation avec Cassandra est très bien rendue et fait d'ailleurs un peu penser à celle d'Elinor et Marianne. Il y a de l'humour, de la réflexion sur l'esclavagisme, et certaines phrases sur les craintes et les espoirs de Jane m'ont touchée quand on pense à ce qu'a été sa vie et celle de sa sœur. Amoureuse que je suis du colonel Brandon, j'ai bien aimé ce qui en a été fait ici et la sensation que Julia Golding doit bien aimer ce personnage elle aussi 😉😊



Une lecture sympathique, mais les partis pris énoncés plus haut m'ont un peu sortie du récit malgré tout. Je suis curieuse de lire le troisième tome tout de même car la jeune Jane Austen est très attachante 😊

La série Les Enquêtes de Jane Austen de Julia Golding continue avec le troisième tome, L’Évadé du Canal. Après Le fantôme de l’abbaye, premier tome prometteur, qui a su séduire les lecteurs et Un voleur au bal, deuxième tome légèrement plus convenu dans son intrigue, j’avais une certaine attente concernant ce nouvel opus. Et il n’était même pas encore disponible à la médiathèque que je l’avais déjà réservé 😅 Le lecture est toujours aussi sympathique, cependant mon expérience de lecture s’avère quelque peu mitigée.



Une fois de plus, Julia Golding fait voyager Jane Austen à travers la campagne anglaise et c’est accompagnée de son père et de sa sœur qu’elle prend la direction d’Oxford. J’ai beaucoup aimé ce décor avec les universités, la campagne et les canaux. Je ne suis pas très calée en géographie anglaise et j’ignorais absolument tout de ces canaux, j’ai donc été ravie d’en apprendre plus à ce sujet. Julia Golding continue d’exceller dans la description des décors et des mœurs de l’époque. Les costumes et les lieux sont dépeints avec un souci du détail qui enrichit l’expérience de lecture et nous transporte efficacement dans l’Angleterre de 1789.



Cependant, l’intrigue se révèle lente à se mettre en place, et l’enquête, que j’aurai pensée être le cœur du roman, n’arrive qu’à un stade avancé du récit. Pire encore, elle s’avère peu passionnante, trop courte et dépourvue de la complexité et de l’ingéniosité attendues. Les indices sont maigres, les rebondissements rares, et la résolution de l’énigme semble évidente dès les premières étapes de l’enquête. Ce manque d’intérêt pour l’enquête est d’autant plus regrettable que le potentiel était bien présent. L’énigme entourant l’évadé du canal aurait pu offrir une intrigue captivante, mais elle est sous-développée et ne parvient pas à maintenir l’attention du lecteur de manière satisfaisante.



L’Évadé du Canal m’a déçu par une intrigue tardive, peu passionnante, trop courte et dotée d’une résolution trop évidente. Bien que les décors historiques soient magnifiques, cela ne suffit pas à compenser les lacunes de l’enquête centrale. Pour les inconditionnels de Jane Austen et de mystères historiques, ce tome pourrait s’avérer une lecture décevante par rapport aux précédents de la série.
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Suite des aventures de Jane Austen, jeune enquêtrice en herbe et future autrice célèbre en 1789. Dans cette trilogie elle a 13 ans et résout des mystères. « Un voleur au bal » est le second tome de la série. Un plaisir de retrouver Jane et sa sœur Cassandra dans un nouveau décor et une nouvelle enquête. Celle-ci s’inspire du roman que Jane Austen écrira plus tard « Raisons et sentiments ».



J’avais beaucoup aimé le premier tome, cette idée d’une Jane Austen jeune adolescente, intrépide, maligne et très loin des convenances (un esprit libre en quelque sorte) et l’enquête proposée. Une sorte de cosy mystery à destination des enfants. Julia Golding renouvelle l’expérience avec « un voleur au bal ». Il y a de multiples références aux livres de Jane Austen mais si vous ne les avez pas (ce qui est sans doute le cas de la plupart des jeunes lecteurs) ce n’est pas gênant.



Un voleur au bal, une enquête, des sujets sociétaux :

Encore une fois Julia Golding, à travers cette enquête de Jane Austen, aborde des sujets liés à la société au 18ème siècle : les castes, la place des jeunes femmes, les injustices sociales avec une forme d’impunité des puissants, dans le premier tome. Dans « un voleur au bal » on parle d’enseignement des jeunes femmes, d’esclavage, de racisme, de la place de chacun dans la société et ce que cela impose à chacun.

Ce vol du collier de diamant est un prétexte pour parler de toutes ces choses mais je ne développerai pas pour ne rien révéler.

Il est aussi l’occasion de retrouver des personnages que nous avions aimé dans le premier tome comme Deepti et Arjun. A travers eux nous découvrons le rapport de l’Angleterre avec l’Inde



Le conseil de la bibliothécaire : Comme pour le premier tome, « un voleur au bal » peut être lu à partir de 10 ans (environ.) Comme mis dans le retour de lecture il s’agit d’un bon cosy mystery à destination des enfants : une bonne manière de découvrir ce genre. Une manière aussi intéressante de mettre un premier pied dans les œuvres de Jane Austen. Pour une meilleure expérience de lecture il est préférable de les lire dans l’ordre.
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La couverture ainsi que le pitch du roman donnait envie. Hélas, je n'ai pas été convaincue par ce premier tome. Je me suis d'ailleurs arrêtée aux deux tiers. Non pas que l'écriture soit désagréable, c'est simplement que l'intrigue ne m'a pas captivée. Alors qu'il s'agit pourtant d'une enquête, je n'ai pas ressenti de suspense, je n'ai pas vraiment été intriguée par le dénouement. Qui plus est, j'ai trouvé les personnages assez stéréotypés. Même l'héroïne ne m'a pas convaincue, même si j'ai apprécié les lettres inventives qu'elle écrit à sa sœur. Mais de manière générale, je ne suis pas rentrée dans ce roman.

Cassandra et Jane sont parties avec leur père pour visiter Oxford et y retrouver leur frère Henry. Elles y découvrent la construction du canal qui permettra d'acheminer les marchandises du nord de l'Angleterre jusqu'au Sud, et surtout les conditions de travail des forçats qui s'y rendent chaque jour. Jusqu'au jour où l'un d'eux, qui clamait son innocence (un certain Gardiner), s'évade...



J'ai trouvé le décor toujours aussi réussi, les caractères bien trempés de la famille Austen aussi bien dépeints... Une enquête policière en plein Oxford du XVIIème. J'ai apprécié les clins d'œil au style de Jane Austen (l'auteur cette fois, pas le personnage 😉) : comparé à beaucoup de romans policiers, celui-ci ne brille pas par son suspense haletant. A la manière de Jane Austen, la trame scénaristique permet surtout d'étudier les personnalités des protagonistes, et de poser mine de rien bon nombre de grandes questions sur la justice, l'égalité des classes, l'accès à l'éducation, le système pénitentiaire...



Bref, un beau roman pour jeunes ados, porté par une plume superbe et des personnages hors du commun !!

J'attendais avec impatience la lecture du tome 3 de cette série qui a été un petit coup de cœur tant au niveau du personnage de Jane ou de Cassandra mais également des intrigues bien ficelés pour du jeunesse.

Mais je dois avouer que ce troisième tome m'a déçu par rapport au premier qui a été un véritable coup de cœur !

Je vous présente le livre :

Dans cette histoire, nous allons suivre Jane Austen qui est invitée à Oxford par son frère Henry pour assister à des courses d'aviron. La jeune fille s'y rend en compagnie de sa sœur et de son père et y découvre le chantier d'un canal près de l'université où étudie le jeune homme. Mais lorsqu'un détenu y travaillant s'échappe et que le chien de Jane, Grandison, disparaît avec lui, les sœurs Austen décident d'agir. Qui est donc l'évadé du canal ? Pourquoi rôde- t-il toujours dans les parages de la ville au lieu de s'enfuir le plus loin possible pour ne pas être retrouvé ?

Revenons à ma lecture. Le premier se concentrait sur une affaire de fantôme, un mythe et le deuxième plutôt sur un vol mais le troisième parlait d'escroquerie, de disparition et de canal. Le côté canal, marin ne m'a pas séduite sur le coup mais je me suis laissée tenter. Et j'ai trouvé que l'on traîne un peu trop l'affaire et le mystère de l'évadé et que dans un peu moins des 100 pages de la fin, on découvre vraiment l'action. Je trouve aussi que la place de la femme est vraiment mise en arrière par tout les personnages féminins qui pensent comme les hommes que les femmes sont de pauvres créatures fragiles et qui ne devraient être trop intelligente, à part, évidemment, Jane, l'héroïne et un peu sa sœur. A part ses deux personnages, je trouve que tous les personnages féminins ne se remettent pas en question concernant le féminisme. Je trouve que c'est quand même bien abordé.

Mais, mis à part tous ces petits détails, j'ai trouvé ma lecture assez plaisante.

Je pense que cela peut faire envie pour les fans de la série ou d'enquête jeunesse.

En tous cas, je vous souhaite de bonnes lectures !

Ma première impression fut de me dire qu'il y avait peut-être un décalage entre l'âge cible des lecteurs (10/11 ans) et de ceux qui connaissent Jane Austen et son œuvre.

Mais au final cela n'a pas grande importance puisque le récit, et tout particulièrement l'enquête, se tient sans avoir besoin de cette connaissance initiale.

Le personnage de Jane Austen est en avance sur son temps, revendicatrice et irrévérencieuse, des choses tolérées dans son enfance mais qui deviennent problématiques maintenant qu'elle grandit. Le roman rend bien compte de l'ambiance de cette Angleterre de la fin du XVIIIe et des problématiques de l'époque, le tout avec un soupçon de fantastique... à cause d'un fantôme.

Je n'en dirais pas plus pour préserver le suspens mais j'ai passé un bon moment de lecture. L'ensemble se lit avec facilité et enthousiasme.

Angleterre, 1789, Jane Austen est invitée par son frère aîné, Henry, à venir à Oxford pour assister à une course d’aviron. Accompagnée de son père, le révérend Austen, de sa sœur Cassandra et de son chien Grandison, ils assistent à la construction de canaux dans la ville. Ils découvrent le chantier, les canaux étant creusés par des prisonniers, surveillés par des gardiens. Mais il suffit d’une minute d’inattention pour que l’un d’entre eux prenne la fuite. Pour quelle raison, ce détenu s’échappe-t-il ? Coupable à tort, convaincue de son innocence, Jane est prête à tout pour que justice soit faite. Avec l’aide de sa famille, elle va se lancer à la poursuite de l’évadé du canal.



Dans cet opus, nous sommes en compagnie de la famille Austen, à la recherche d’un prisonnier-ouvrier ayant pris la fuite. Jane se montre sous une nouvelle envergure, prête à résoudre cette enquête. Elle fera preuve de malice, d’esprit de rébellion et de volonté de justice. N’ayant pas lu les tomes précédents, il est difficile pour moi de me prononcer sur la qualité de cette nouvelle enquête par rapport aux enquêtes précédentes. Ce qui m’a poussé à lire ce roman est le nom de cette femme lettrée au succès de renom pourtant il faut bien se l’avouer que ce qui s’y passe est bien différent des romans de l’écrivaine comme Orgueil et Préjugés. Ce roman est bien éloigné du réalisme de la vie quotidienne de l’écrivaine car ici l’héroïne est présentée comme une enquêtrice ce qui n’aurait pas été convenable pour les mœurs de son époque. C’est original d’avoir choisi une femme comme personnage principal, occupant ce rôle car très souvent ce sont les hommes qui résolvent les enquêtes, les femmes étant décrédibilisées. Je recommande aux lecteurs qui ont apprécié cette lecture de se lancer dans la série d’enquêtes Sherlock, Lupin et Moi d’Irène Adler.

On retrouve une Jane fougueuse et très curieuse pour son âge. Entêtée comme personne, elle saura démêler le vrai du faux face à des suspects qui ne lui facilitent pas la tâche. C'est un roman très sympathique qui permet un bon moment de détente. Je le conseille néanmoins à un public plus jeune que moi (pour les 13-16 ans).

C'est uniquement le nom de Jane Austen qui a fait que j'ai lu ce roman, qui s'est avéré être le troisième tome d'une série ( que j'ai donc prise en cours...). Je ne rate aucune Austenerie même les plus loufoques (zombies entre autres ...)



Ma première déception vient de ce que ce roman s'adresse à un public très jeune (à mon avis : 8-12ans), et je ne suis pas la cible, donc j'ai essayé de passer outre ,et de le voir pour ce qu'il est : un roman jeunesse.

Il ne se passe pas grand-chose, l'enquête arrivant vraiment aux deux tiers de l'histoire et n'étant pas palpitante pour une adulte.

Les points forts du roman ,c' est l'immersion dans l'époque : on est en 1789 et le décor est bien retranscrit.



Les soeurs Austen sont invitées à se joindre à leur père qui se rend à Oxford , où elle pourront admirer les exploits sportifs de leur frère étudiant , à l' aviron. Elles se balladent dans la ville, achétent des rubans, découvrent le chantier d'un canal , perdent leur chien de compagnie, quand soudain un des prisonniers -ouvriers s'échappe. Jane fera tout pour l'innocenter...



Si l'ambiance est assez réussie,mais l'enquête assez douce ( parce que prévue pour un jeune lectorat). Je me suis demandée tout du long : pourquoi Jane Austen ? Si ce n'est pour se différencier, sortir du lot parmi les multiples parution de livres jeunesse, et se servir de son nom, de sa célébrité auprès des adultes décideurs d'achats ( parce que les enfants de 8- 12 ans ne la connaissent pas...).

Pourquoi prendre la famille Austen si c'est pour tordre un peu la réalité, car Jane n'a bien-sûr jamais enquêté !

La quatrième de couverture nous annonce que ce récit s'inspire d'Orgueil et préjugés... En quoi ? !!!! le père Austen est bien moins passif et rêveur que le père Bennet, la mère y est totalement absente, alors qu'elle est une figure majeure du roman "Orgueil.". Les soeurs Austen ont un chien ( de mémoire dans les romans de Jane Austen, il n'y a jamais de chien dans les promenades ), c'est prêter des sentiments très XX et XXI ° siècle au XVIII, que de donner autant d'importance à un animal de compagnie.

Et puis , l'intrigue n'a RIEN, mais RIEN à voir avec celle d' Orgueil et préjugés !

Il n'y a pas d'allusion au fait de marier les soeurs Austen, pas de jeunes prétendants et soupirants, pas de bal, pas d'invitation, , pas d'histoire de maison perdue au bénéfice d'un lointain cousin qui en hériterait parce que c'est la loi..

Rien à voir, donc pourquoi prendre de réelles personnes , pourquoi se servir du nom de Jane Austen, si c'est pour ne rien respecter à part l'époque et les liens de sororité ? Pour vendre ! Voilà ce que j'en ai conclu, et je n'ai pas trouvé ça trés honnête. On ne peut pas mettre Jane Austen à toutes les sauces si on ne respecte pas son oeuvre ou son nom , elle n'est pas une marchandise !



Une série avec une jolie ambiance XVIII ° siècle, charmante, et sympathique , mais une histoire policière un peu fade pour qui dépasse les 12 ans. Ça m'apprendra à leur piquer des romans !

Dans la continuité des deux précédents, on retrouve la jeune Jane Austen, sa sœur Cassandra et le chien de Jane, Grandison. Avec leur père, le révérend Austen, elles sont venues à Oxford rendre visite à leur frère Henry, à l'occasion des courses d'aviron.

Ils en profitent pour visiter le chantier du nouveau canal. Jane est fascinée par les mariniers qui vivent et se déplacent dans leur bateau, tiré par un cheval, le long des berges. Les canaux sont creusés par des prisonniers, sous la surveillance de gardiens. Malgré cela, l'un d'entre eux arrive à s'échapper et Jane envoie son chien à sa poursuite. Malheureusement Grandison ne revient pas et le prisonnier réussit à se dissimuler dans le marais. Jane et Cassandra vont tacher de retrouver le chien et d'élucider le mystère de l'évadé.



J'ai plutôt bien aimé l'intrigue, j'étais également ravie de découvrir l'histoire des canaux. Le caractère curieux et révolté de Jane est parfait. J'aime qu'elle remette à sa place le secrétaire général du canal parce que ses citations sont erronées. Je ne veux pas en dire plus pour éviter les spoilers, mais j'ai trouvé cependant la résolution finale un peu rapide et simpliste.

ET je n'ai vraiment pas compris le rapport - même lointain - avec Orgueil et préjugés , à part le nom du prisonnier évadé...
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J'ai beaucoup apprécié cette nouvelle enquête de la jeune Jane Austen. L'écriture est toujours aussi fluide, j'ai enchaîné les chapitres très rapidement, ça se lit tout seul. Les personnages sont très sympathiques. Les descriptions sont bien détaillées, on peut parfois avoir l'impression d'être dans le roman avec les protagonistes.

J'ai hâte de découvrir la suite des aventures de la jeune Jane.

Connaissez-vous bien Jane Austen, la célèbre autrice des romans « Orgueil et préjugés » ou « Raison et sentiments » ? Cette série de roman jeunesse nous apprend que Jane Austen, bien avant d’être l’autrice que nous connaissons, était une jeune enquêtrice en herbe. Voici sa première enquête ! Une histoire de fantôme, de mensonge, d’élite, de normes sociales et de courage. Jane Austen saura-t-elle résoudre l’énigme du fantôme de l’abbaye ?



L’idée de base m’avait intéressée et j’avais eu très envie de lire ce roman jeunesse à la fois historique et policier avec une figure de la littérature anglaise. Il s’agit d’une belle découverte et j’ai déjà hâte de continuer à suivre Jane Austen dans ses enquêtes avec les tomes suivants (au nombre de trois aujourd’hui.) L’enquête réussit à être prenante tout en nous offrant une belle représentation de la société de l’époque avec ses castes et ses us et coutumes.



Jane Austen et le fantôme de l’abbaye

Jane doit remplacer sa sœur Cassandra auprès de Lady Cromwell, ce qui n’enchante pas du tout notre jeune adolescente de treize ans (surtout qu’elle n’est pas sa sœur avec un joli prénom et un beau visage, ce que ne manqueront pas de lui faire remarquer ses hôtes.) Heureusement qu’il y a cette légende du fantôme de l’abbaye. On raconte que quiconque le croise meurt.

Des choses étranges vont se dérouler au manoir. Jane Austen va mener l’enquête car de drôles de lumière apparaissent la nuit dans l’ancienne abbaye en ruine. Est-ce le fantôme ?



Un personnage rebelle !

Il ne faut pas suivre les convenances pour vivre une telle aventure ! Surtout quand vous êtes une jeune fille et que vous ne faites pas partie de ce monde de l’aristocratie. Mais grâce à cette posture vous devenez aussi invisible et vous pouvez récolter toutes sortes de confidences et de secrets.

Jane Austen, comme tous les Austen, a un fort caractère. Ce qui va lui causer quelques ennuis et lui attirer les foudres de certains personnages.



Bien plus qu’une histoire de fantôme

A travers cette enquête nous découvrons les codes sociaux en Angleterre à cette période. Je dis “nous découvrons” mais il n’y a pas vraiment de découverte, ce sont des situations déjà croisées : nous croisons les aristocrates qui se pensent au-dessus des règles et qui peuvent se permettre bien des choses ; nous croisons la “classe moyenne” (celle de Jane, sa famille a des terres mais n’est pas riche) qui a une “place” mais qui ne sert que de dame de compagnie avec la même importance qu’un meuble ; et nous avons les domestiques, corvéables à souhait et sans droits.

L’affaire est plus complexe que prévue et les différentes strates sociales présentes sur le domaine vont s’affronter. Jane Austen choisira son camp. Mais je vous laisserai découvrir tout ça. Rien de nouveau mais c’est intéressant de proposer cette histoire au public jeunesse (pour parler de catégories sociales, d’injustice, de droits etc.)



Le conseil de la bibliothécaire : « Les enquêtes de Jane Austen » peut s’adresser aux enfants à partir de 9-10 ans. Il convient aux jeunes amateurs d’énigmes et d’enquêtes. On parle de fantôme mais il n’y a rien d’horrifique dans cette histoire ! Saurez-vous trouver la clé de cette énigme avant notre jeune enquêtrice ?
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J'ai beaucoup apprécié ma lecture de ce roman jeunesse de Julia Golding. L'écriture est fluide, simple, légère. J'avais l'impression d'être plongée dans chaque scène grâce à la description qui en était faite ! J'ai beaucoup aimé les personnages de Jane, Deepti, Fitzwilliam, Luke, sans oublier Grandison !

Le petit point négatif, c'est que j'y ai trouvé quelques longueurs, une enquête qui pouvait parfois tourner en rond...