Citations de Julia London (51)
- Un tronc d'arbre, répéta-t-elle, regardant Cailean. Peut-être pourriez-vous lui apprendre à lancer quelque chose de plus facile, vous ne croyez pas?
- Un Highlander ne lance pas de choses faciles. Nous laissons cela aux fillettes et aux Sassenach. Lord Chatwick et moi en avons discuté et nous avons décidé que nous lancerions un tronc. Ou que nous essaierions, tout du moins. N'est-ce pas?
- Tout à fait, répondit aussitôt Ellis, d'un ton extrêmement déterminé.
- Très bien, dit-il en acquiescant lentement. Prouvez-moi que vous voulez être ma femme, Margot. Pas la femme d'un dandy anglais, soyons clairs, mais ma femme. Une femme qui n'a peur ni de la fête, ni de la famine, ni du travail, ni des épreuves. La femme d'un Highlander. Une Écossaise. Pouvez-vous être cette épouse-là pour moi?
Dans la réalité, elle était seule. Seule face à son destin. Et elle sentait qu'en elle un immense vide s'était creusé.
C'étaient sûrement l'alcool et la faim qui lui brouillaient l'esprit.
Robin entendit le choc du combiné contre la table du téléphone.
-Robbie c'est toi ?
Son grand-père pris la relève.
-Oui oui c'est moi ! Grand-mère va bien ?
-Es-tu vraiment en prison ?
-Oui je ........Mais quel crime as-tu donc commis ?
-Je n'ai pas réellement commis......
-La drogues ?
-Grand-père ! Bien sur que non !
-Quoi alors !un meurtre ?
Les hommes portaient tous le même costume que le sien, redingote à queue-de-pie, gilets blancs et cravates assorties, si serrées que leurs têtes semblaient prêtes à sauter comme des bouchons de champagne.
Nous avons tous en nous une souffrance quelconque, non ?
L’oncle Ivor avait un jour déclaré à Arran qu’il n’y avait rien au monde de plus dangereux pour l’homme que la femme. « Ni bête, ni fléau, ni maladie », avait-il dit gaiement, perché sur un rocher alors qu’ils pistaient des chevreuils. « Les hommes vivent et meurent pour elles, mon garçon. Tu verras ce que je veux dire quand tu seras plus grand, aye ? La solution, c’est d’en trouver une fidèle et de la garder près de soi. »
Arran regrettait de ne pas avoir suivi le conseil de son oncle. Il était encore sous le choc, fou de rage et de déception. Certes, il avait su dès le début qu’il ne pouvait pas faire confiance à Margot. Mais cela n’atténuait en rien sa douleur.
George la regarda partir, tapotant des doigts sur la table. Lui, un joueur expérimenté, venait d'être refait par une débutante!
Les yeux au ciel, elle avait observé les étoiles, si brillantes et pourtant si loin. C’était là qu’elle avait croisé le commandant qui n’avait pas caché sa surprise de la trouver là.
-Vous devez avoir froid, avait-il dit avant de retirer son manteau pour l’enrouler autour des épaules d’Avaline.
Il lui avait montré les constellations – Orion, Sirius et l’étoile polaire. Il avait commencé à naviguer alors qu’il n’était encore qu’un gamin, avait-il raconté. Depuis ce jour, il n’avait plus jamais quitté la mer.
-Aye, je l’adore comme un gosse avec son jouet, avait-il expliqué. Elle change tous les jours.
Que n’aurait donné Avaline pour vivre dans un endroit qui évoluait constamment ? Elle voulait parler des astres, des nuages et de la houle. Aimer quelque chose avec une telle passion qu’elle ne pourrait plus s’en passer. Plonger son regard dans les yeux bleu clair du capitaine, admirer son beau visage et ne plus jamais repenser à son horrible frère.
Les Mackenzie de Balhaire, mari et femme, étaient face à face dans la même pièce et aucun couteau n'avait été tiré! Qu'on appelle les hérauts! Qu'on sonne les trompettes!
Certaines femmes boutonnent leur col, d’autres pas, et cela n’a aucun rapport avec leur sexualité. Je ne pensais pas devoir me pomponner pour travailler. Enfin, vous-même, vous ne vous pomponnez pas pour travailler.
Il se pencha pour l'embrasser, mais elle détourna la tête et plaça sa main entre eux.
- Je suis trop...en colère.
- Peut-être préféreriez-vous que John soit là à ma place, maugréa-t-il, prenant un de ses seins dans sa main.
-Peut-être préféreriez-vous que ce soient deux femmes qui se tiennent là au lieu d'une ! rétorqua-t-elle, furibonde. J'ai entendu parler de vos secrets, aussi !
Les narines de Jeffrey frémirent à ces mots.
- Je ne nierai pas que j'ai eu plus d'une femme dans mon lit, en même temps, dit-il. Mais ne commettez pas l'erreur de prendre cela pour de l'affection ou de l'amour. Deux femmes, c'est du sexe. Une seule -vous- c'est bien autre chose.
Il tira sur ses cheveux comme sur une corde, la forçant à ramener son attention sur lui.
- Vous me suffisez, ne le voyez-vous pas ? Vous êtes la seule que je désire combler.
Un frisson parcourut Grace, et elle ne résista pas quand il l'embrassa, cette fois, ni quand ses mains se mirant à courir fiévreusement sur son corps. Il avait raison -elle avait souhaité qu'il vienne à elle et la transporte de ses caresses.
Pour la première fois depuis longtemps, il n’avait pas envie de mettre fin à ses jours. Pire : il enviait ce qu’il avait entrevu entre Cailean et Daisy. Entre Vivienne et Marcas. Il voulait une femme à aimer, des enfants à adorer, toutes ces choses qu’il avait cru pouvoir connaître auprès de Seona. Il comprit, avec une certitude presque douloureuse, que ses désirs ne s’étaient pas évanouis avec la disparition de cette dernière. Ils étaient encore là — faibles et négligés, certes, mais bien vivants au fond de son cœur.
Pour être tout à fait honnête, au début, il n’avait pas déplu à Daisy d’être l’objet de toutes les attentions, après tant d’années passées à s’occuper d’un époux malade. Elle devint très rapidement l’une des femmes les plus courtisées de Londres. Mais il devint très vite évident que ce n’était pas pour elle-même. Jeune veuve, à la tête d’une fortune importante et sommée de se remarier au plus vite, elle était devenue la proie convoitée par les aristocrates célibataires qui la poursuivaient de leurs assiduités. Le temps passant, Daisy avait commencé à se défier de leurs intentions. Elle se sentait étouffer et elle en était venue à ne plus faire confiance à son instinct. Sans compter que l’évêque Craig lui rendait la situation plus intolérable encore, ayant commencé à négocier en son nom, sans qu’elle en soit informée, avec des hommes qu’elle connaissait à peine.
- C'est étrange, dit-elle, que le seul homme qui m'ait jamais regardée véritablement, touchée, et qui ait eu envie de tout connaître de moi, soit seulement mon ami. Qu'il n'éprouve aucun sentiment pour moi.
L'expression de Cailean changea. Son regard s'assombrit.
- Je ne suis pas votre ami, dit-il.
Et il l'embrassa. Avec fougue. Avec une passion, une férocité telle qu'elle se sentit soudain comme happée dans un tourbillon de désir, mue par la même passion, par une fougue égale à la sienne.
Daisy s'interrompit avant d'en dire trop. Il me manque de faire l'amour. Il me manque de sentir les mains d'un homme sur moi. Il me manque d'être désirée, qu'un homme ait envie de moi physiquement. Belinda ne comprenait pas toutes ces choses.
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Son plan à l’épreuve des balles, ce plan si bien conçu, prenait l’eau de toutes parts. Quelle gourde aussi d’avoir servi une histoire aussi abracadabrante à Daphnee ! Si les filles découvraient ce qu’elle avait mijoté, elle redoubleraient d’efforts ou, pire, y verraient une sorte de traumatisme psychologique, qu’elle-même n’excluait pas totalement, soit dit en passant, et continueraient à penser que le seul remède était de lui trouver un homme, un vrai.
Ne lui restait plus qu’une solution : dénicher son Jamie Fraser et programmer une rupture au moment de leur arrivée. Mais oui ! Un coup de foudre, une séparation tout aussi brutale, et hop, elles n’auraient plus qu’à se sauver d’ici pour aller soigner ses plaies sous des cieux plus cléments. Par exemple au centre de balnéothérapie qu’elle avait découvert et leur avait signalé par mail. Par chance, il était juste de l’autre côté des collines.
Bien.
Se concentrer sur l’urgence du moment : trouver l’homme.
Il fit ce qu’elle lui demandait et lui donna tout ce qu’il avait. Ce fut la plus belle étreinte qu’il ait vécue depuis des années. Un abandon complet des personnalités, juste deux personnes recherchant ensemble le plaisir. L’orgasme de Sloane fut explosif ; elle cria si fort qu’un des chiens répondit par un gémissement. Et les contractions de son corps l’amenèrent lui aussi à la jouissance.
Comment se fait-il que, pour les femmes, quelque chose ne peut jamais être noir ou blanc ? Croyez-moi si je vous dis que les hommes aiment le moins compliqué possible, alors que les femmes sont incapables de faire simple. Elles compliquent toujours tout...