Cette patience, cette lenteur, souvent dévalorisée en entreprise, puisqu'on exige rapidité et réactivité des salariés, n'est pas synonyme de faiblesse, mais de grande force, selon lui. Nous devrions apprendre à être lents pour devenir forts, car la lenteur permet de ne pas disperser notre énergie à la moindre sollicitation et d'engranger de la puissance.
En somme, à en crois l'un des plus grands penseurs, la lenteur, la patience et l'apprentissage répété procurent plus de sève à nos idées que n'importe quel "séminaire au vert".
La servitude étant et du côté des asservis et du côté de l’ascendant, les deux vices à combattre sont donc l’inertie de l’habitude et le « charme » des fabulations d’un maître.
La rigueur des concepts faisant défaut, la concentration narcissique étant de mise, et les recettes toutes faites délivrées par un tiers, le développement personnel aboutit à une méconnaissance absolue de soi-même.