Julie Christol

Alors me voilà plongé dans le second tome de série exception, ce tome va être sur le personnage de Vasili, le frère cadet des Vitaïev. La tête brulée entre les deux frères. Celui qui vous fait rire, celui qui vous comble une nuit mais celui qui cache au fond de lui un désir inavoué.



Dans ce livre Vasili va se retrouver dans une situation particulière, en effet après les aventures précédentes, il va se rendre compte que la vie qu’il menait n’est pas celle qui veut aujourd’hui. Depuis qu’Oksana est rentré dans la vie de son frère, il voit à quel point il fait bon d’avoir une famille. Mais ses démons intérieurs le pousse quand même à croire que cette vie n’est pas pour lui.



Alors quand il va croiser la route de la belle Tanya, cette barman de 25 ans, ses désirs mais surtout ses idées vont vite être ébranlés.

Comment a-t-il fait pour ne jamais la remarquer, elle qui travaille au Platine, la boite des Vitaïev ?



Cette jeune femme n’a pas eu une vie facile, elle a toujours dû se battre dans la vie pour avoir un toit sur la tête mais parfois les choix qu’on fait nous font emprunter des voix des plus précaires. Les sentiments elle ne connait pas, elle ne doit que obéir aux ordres et surtout ne pas faire de vague alors quand elle attire l’attention du plus jeune des frères, sa vite devenir un joli bordel.



Ils se pensent différent, lui vit de luxe, de drogue et de sexe, elle dans la misère, obéissant aux ordres de son mac mais finalement l’un comme l’autre ils ont les mêmes désirs, les mêmes besoins alors on dit souvent que les opposés s’attirent néanmoins ici leur ressemblance va les attirer comme la lumière attire le papillon. Mais attention à ne pas se perdre, à ne pas se bruler les ailes.



Par contre attention ne pensait pas que anya est une faible femme, tout comme Oksana elle a du caractère, elle sait se battre même si elle ne dispose pas des bonnes armes.



L’auteure a à nouveau réussi à me surprendre dans ce tome, je n’aurai jamais pensé qu’elle pouvait imaginer de tels sévices pour ses personnages, j’ai ri, j’ai pleuré, j’ai serré les dents mais je l’ai maudit par moments. J’ai apprécié retrouvé les personnages rencontrés dans le tome sur Vladimir, retrouver le petit volcan qu’est Oksana mais surtout ce que j’ai aimé c’est de en apprendre plus sur les personnages de Vasili et Yuri. Car en effet, Julie nous introduit le geek dans le clan, il va prendre une place plus importante au fur et à mesure de l’histoire de Vasili. Il me tardera de découvrir son histoire à lui.



Alors si vous souhaitiez connaitre mieux notre petit Vasili ainsi que notre geek Yuri et la belle Tanya, plongez-vous dans ce livre où vous voyagerez entre Moscou et Bangkok mais je vous avertit ne soyez pas une âme sensible, n’oublions pas que c’est la mafia et que souvent les ennemis ne sont pas des enfants de cœurs.

Je peux déjà vous dire que j’ai dévoré ce livre, il est pour moi une véritable bombe livresque.



Dans ce livre on fait la connaissance d’Oksana, une jeune femme au tempérament de feu, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Mais il lui a suffi de plonger son regard dans celui de Vladimir pour prendre la fuite.



La hargne et le langage de la jeune femme sont pour le Russe des plus attractifs, effectivement l’impulsivité d’Oksana et le fait qu’elle ose lui tenir tête intrigue Vladimir voir l’obsède. Jamais personne n’avait osé agi de la sorte face à l’imprenable Russe.



Alors après cette altercation avec cette petite tornade, Vlad a besoin de distraction, il a besoin de distraction pour retrouver ses esprits, ou plutôt pour se la sortir de l’esprit.

Mais quelle sera sa surprise quand son garde du corps va au lieu de lui ramener la belle blonde vu dans la boite de nuit, une brune volcanique. Encore une fois, Oksana n’aura pas sa langue dans sa poche et jouera avec le feu avant de le planter comme un con sur son fauteuil.



Cette fin de soirée, aurait pu mal finir pour la jeune femme, non pas parce qu’elle a joué avec les nerfs du russe mais plus au vu du comportement irréfléchi de ses 2 amies. Car oui elles vont croiser la route de jeunes garçons qui avaient envie de passer du bon temps en leur compagnie. Heureusement pour elles, Vlad et Alexeï sont intervenus à temps pour leur venir en aide.



Mais pourquoi l’ont-ils fait ?

Eux qui considèrent les femmes comme des êtres faibles, qu’est-ce qui les a poussé à agir ainsi ?



Il va être impossible pour nos deux protagonistes d’oublier le trouble qu’ils ont ressenti en présence de l’autre. Mais lorsque Vladimir va apprendre qui est réellement Oksana, il va avoir un choc. Choc qui va le pousser à rejeter ce petit volcan et à faire ses bagages pour partir de Nice sur le champ.



Mais qui est réellement la jeune femme ?

Pourquoi Vladimir doit se tenir éloigner d’elle ?



Comment dire que le personnage de Oksana est vraiment parfait, c’est une femme au fort caractère, on voit de suite que ce n’est pas une faible femme, elle sait se défendre et elle est surtout très têtue, elle va beaucoup jouer avec le feu et sera l’objet de convoitise du clan Vitaïev, elle va engendrer des tensions entre les deux frères. Néanmoins elle sera en mon sens le remède au problème du clan, elle va souffrir aussi mais cette souffrance sera aussi u moyen pour elle de mieux se relever et de trouver sa place.



Vladimir lui est homme qui a tous dans la vie, il est beau, riche, la quarantaine et toutes les femmes à ses pieds mais il lui en faut toujours plus, plus d’argent, plus de pouvoir plus d’adoration. Mais c’est surtout le chef du clan Vitaïev, l’ainé des deux frères, celui sur qui tout repose, alors il n’a pas le choix il doit être insaisissable alors quand la tornade le touche de plein fouet, il va voir son monde s’ébranler.



Il y aussi le personnage de Vasili, le plus jeune des deux frères Vitaïev, le plus déconneur, celui qui se laisse vivre, celui qui s’amuse sans se soucier des conséquences alors quand il va voir comment son frère est atteint de cette brune, il voit de suite en Oksana une menace. Un interdit qui l’attire plus qu’il ne le voudrait.



L’auteure a su intégrer un univers dangereux dans son livre avec la Mafia Russe, elle a réussi à me subjuguer encore une fois par sa plume, elle m’a plongé dans un univers remplie d’action et d’incertitude, j’ai dévoré son livre, je me suis plongée dans son univers et j’ai vécu chaque rebondissement comme si je les vivais moi-même.

Les Amish, voilà bien un sujet qui me passionne ! Quand Julie Christol m’a dit écrire une romance dans cet univers, je lui ai tout de suite dit que celui-ci j’allais le lire d’office. Je la remercie de la confiance qu’elle m’accorde en me confiant ses romans.



Nous débutons notre lecture au coeur même de la communauté Amish avec deux enfants, très proches l’un de l’autre qui passe tout leur temps ensemble. Le temps de quelques chapitres, nous appréhendons ce monde et ses règles, un peu trop rapidement à mon goût, j’aurai aimé que cette vie et cet univers soient un peu plus approfondis. Mais Julie Christol a choisit d’encrer ses personnages dans ce lieu, pour que leur « non connaissance » de la vie en dehors de la communauté soit mise à mal par la violence et le monde réel. La préservation de toutes tentations est le fondement de leur vie en tant qu’Amish et leur innocence est mise à rudes épreuves quand elle est confrontée à la réalité de la vie à l’extérieur. Le jour de leurs seize ans, les jeunes ont le droit de quitter la communauté pour visiter la ville la plus proche, à eux après cela de décider quelle vie choisir. Hunter a deux ans de plus que Marie, il va donc découvrir cette autre vie avant elle et il ne reviendra pas, abandonnant Marie avec leurs rêves inachevés. Deux ans plus tard, c’est le tour de la jeune fille de sortir, plus jamais rien ne sera la même après cela.



Quand nous retrouvons nos deux personnages, dix années se sont passées et très rapidement nous comprenons le choix qu’a fait Hunter en voulant rester dans cette ville corrompue par le vice, l’argent, la drogue, le sexe… Mais Marie n’a pas choisi d’y rester et n’a certainement pas choisi la vie qu’elle a mené depuis ce jour, où à seize ans, la Baby Mary a complètement disparu, laissant la place à une jeune femme désoeuvrée, malheureuse et sans plus aucune once d’espoir quand à son avenir. L’image des personnages que nous côtoyons au présent dénonce bien l’aspect destructeur de ce monde. Comment la douce, gentille, innocente Marie a-t-elle pu devenir cette femme anéantie, avec cette verve colérique et ce langage châtié ? le contraste est certain et choquant, mais il n’en serait être autrement après avoir traversé ce qu’elle a vécu. Hunter va apprendre à ses dépends tout ce qu’elle a subit, et il va comprendre que c’est uniquement pour le retrouver que cela s’est passé.



C’est une romance assez sombre puisque nous évoluons dans le milieu du proxénétisme, le sort qui fut réservé à Marie durant toutes ces années n’a été que violences, drogues, viols et la jeune fille qui a quitté la communauté est morte le jour où elle a été enlevée. Julie Christol assume encore une fois cette part d’obscurité dans l’histoire, nous proposant ainsi quelques scènes violentes et qui peuvent heurter la sensibilité des lecteurs. Mais elles sont le reflet de ce qu’a vécu Marie, et même si certaines ne sont que citées, sans être détaillées, elles restent suffisamment expressives pour que l’on s’imagine bien l’enfer qu’elle a vécu.



Leurs retrouvailles ne se font pas dans de bonnes conditions et cela va s’avérer être un choc pour chacun d’eux. Lui car il l’imaginait, vivant heureuse chez les Amish avec mari et enfants, tandis qu’elle, ne s’attendait plus à le revoir un jour et encore moins dans la position dans laquelle elle se trouve au moment précis où il la trouve. S’en suit une course poursuite afin qu’Hunter et son équipe puissent abattre le réseau de proxénétisme dans lequel évolue Marie. Elle deviendra leur témoin clé, de par sa position auprès de celui qui contrôle tout, mais Marie est-elle prête à collaborer avec celui qui l’a lâchement abandonnée et à cause de qui, elle a eu une vie si misérable ? Beaucoup de sentiments contradictoires vont venir les assaillir : des sombres comme la colère, la peine, les regrets et la honte, tout comme ceux qui enfuient tout au fond d’eux, leur rappellent qu’ils ont été amoureux l’un de l’autre. Il leur sera difficile de faire face à toute cette déferlante d’émotions.



Après mettre rendu compte que ce n’était pas une romance uniquement centrée au coeur de la vie des Amish, j’ai été finalement happée par la descente aux enfers qu’a connu Marie, et par la vie qu’a choisit de vivre Hunter. Leurs retrouvailles ont été très conflictuelles, car Marie éprouve beaucoup de colère et de rancoeur et ce à juste titre, donc nous comprenons bien tout ce qu’elle ressent. Le fait d’avoir aussi le point de vue narratif de Hunter nous permet aussi de saisir ses choix de vie et ce sans qu’il ait pu imaginer une seule seconde que Marie finirait ainsi. C’est un véritable crève coeur pour lui et pour Marie, le revoir ranime tout ce à quoi elle a cru à une époque, bien mort depuis toutes ces années.



Le roman marque un contraste certain entre la vie dans la communauté des Amish et celle à l’extérieur. Ici elle est d’autant plus marquante quand ces jeunes qui restent dans le monde extérieur à la communauté, vont être confrontés à toutes les travers de ce monde sans y être préparés. On constate alors qu’une jeune fille innocente peut malheureusement être embrigadée dans une vie où le vice sévit et dicte la conduite de ceux qui y vivent. Julie Cristol mise aussi tout sur les rapports que les deux personnages ont pu entretenir durant des années, qui les ont uni pour qu’ils puissent retrouver cela à l’extérieur. Le récit est rythmé par les découvertes de ce qu’ils ont vécu pendant toutes ces années, leurs rêves et espoirs, leurs désillusions et peines face à tout ceci. Elle nous offre une lecture au tempo soutenu par les vices de ce monde, qu’ils vont tentés de combattre pour retrouver un semblant de vie normale et ce des années après avoir quitter les Amish.
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"Je t'adore ange et t'aime femme; Dieu qui par toi m'a complété, à fait mon amour pour ton âme." Victor Hugo

Hope est en couple avec Brett depuis maintenant dix ans. Ils sont à l'écart de la civilisation et vivent dans une ferme. Brett fait des rodéos à travers le pays et s'absente souvent, par conséquent Hope est seule la plupart du temps. Un nouveau voisin, va venir s'installer près de chez eux, et Hope, cette jeune femme attentionnée et empathique va rendre visite à cet homme d'un certain âge. L'accueil est plutôt glacial, le vieux grincheux est un brin arrogant mais ce trait de caractère ne va pas freiner la jeune femme. Au fil du temps, ils vont apprendre à se connaitre, et Gino, le fameux voisin grincheux acceptera la présence quotidienne de sa voisine. Hors, la vie de cette dernière n'est pas du tout rose. Sa maison est son enfer, sa cage dorée, sa prison, son lieu de calvaire. Mais pourquoi?

Pour Brett, elle à tout quitté, son travail d'infirmière, ses amis, sa vie sociale et sa liberté. Lui dit l'aimer mais quelle est sa façon de lui montrer?

Grâce à Gino et à son fils Antonio, elle aura des moments heureux, complices et enthousiasmant. Seulement, Brett ne le verra pas de cet œil et le fera savoir.

Quelle sera sa réaction? Que va faire Hope? Gino et Antonio resteront-ils aux côtés de l'infirmière ou prendront-ils la fuite?

Ce roman m'a énormément émue, bouleversé et chagrinée. Le fond de l'histoire est un sujet qui tend à faire parler de lui assez souvent dans les médias. Hope, est cette personne qui aime inconditionnellement , qui donne sans compter, qui ne demande jamais rien en retour, qui est la douceur et la gentillesse pure, qui est la lumière au milieu des enfers, mais recluse au détriment de sa propre liberté. J'ai eu des moments de colères, de révoltes et de frustrations car certains passages sont relativement difficiles.

Maintenant, passons au négatif, même si je n'aime pas écrire un avis mitigé. L'écriture est trop scolaire, les phrases sont trop courtes, les répétitions de pronom "je" et du mot "Dieu" m'ont gênés durant ma lecture. Julie a conscience qu'elle doit encore s'améliorer et une bêta lectrice serait un plus afin de l'aider à se corriger. Ces bémols sont dommage puisque l'histoire est juste superbe et les personnages très attachants.

Je pense sincèrement qu'une relecture et une correction correcte ferait de ce livre un gros coup de cœur.

Merci Julie Christol pour ce service presse et j'espère que tu trouveras celle qui fera la différence en t'aidant.

Bonne lecture.
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Alors j’étais un peu sceptique à lire cette histoire, un viol, une fille qui du coup se cache et un homme qui va vouloir la faire sortir de sa coquille.



Mais en fait, je l’ai dévoré, cette histoire est juste magnifique, que ce soit par la beauté du récit que par les difficultés que vont traverser nos deux personnages.



Le livre commence par le viol que va subir notre Charlie, une épreuve qui va la changer du tout au tout, on la découvre pétillante, qui aime son père et qui adore se faire belle. Elle va être violée par le fils d’un ami à son père un jour ou elle rend visite à ce dernier. Jamais elle ne se serait imaginée subir cette dure épreuve par une personne qui incarne la droite dans le domaine militaire car oui ce jeune homme à tous les honneurs. Du coup, après ce drame, elle ne peut se résoudre à remettre un pied dans ce lieu qui lui rappelle tant de souffrance.



On la retrouve des années plus tard, à bord d’un porte-avion pour un reportage, le changement est opéré, adieu la fille féminine et bonjour le treillis et le t-shirt XXL. Elle va faire la rencontre de Camden, un militaire qui a une aversion totale envers les journalistes et qui pour lui, l’arrivée de Charlie ne dérogera pas à la règle. Il ne lui facilitera pas les choses mais pas directement, car ce sont plutôt les hommes sous ses ordres qui vont se charger de jouer des tours à notre reporter.



Mais voilà, un soir, il va découvrir une tout autre Charlie, et à partir de ce moment-là, il va tout faire pour découvrir ce qui se cache derrière ses apparences.



Cette lecture a été intense en sensations, l’auteure a su explorer toutes les failles de ses personnages, le récit à deux voix nous permet de les comprendre tous les deux et de mieux les cerner.



J’ai hâte de découvrir un nouveau roman de Julie.

Comme à son habitude, Julie Christol m'a embarqué avec son histoire. Elle a ce truc pour aborder des thèmes qui déjà m'interpellent et pour proposer des histoires qui vous capturent et vous tiennent en haleine tout du long. Si l'héroïne a quelques similitudes avec celle de son autre roman Mauvais garçon, elles n'ont toutefois aucunement le même vécu et elles sont bien différentes. Nous retrouvons toutefois de personnages féminins forts qui ont été fragilisées par un passé difficile et qui attirent la sympathie.



Son héroïne, Hope est une jeune femme qui vit une situation difficile et elle n'a jamais trouvé de porte de sortie pour s'en échapper. Elle vit dans une ferme isolée et son compagnon est souvent absent, nous découvrons assez rapidement que ses absences ont tendance à soulager Hope, qui aime être seule, ou plus précisément sans lui. Lorsque la ferme voisine de la sienne est de nouveau occupée, elle n'hésite pas une seule seconde et court se présenter à son nouvel occupant. Mais celui-ci lui réserve un accueil peu avenant, voir limite agressif. Hope est quelqu'un de très jovial, de belle humeur quand elle se présente à lui, elle va prendre cela sur le ton de la rigolade vis à vis de cet homme bien grincheux, qui peut aussi par moment l'effrayer.



Les héros masculins dont elle va faire la connaissance appartiennent à la mafia italienne, on ressent leur toute puissance mais aussi cette aura de secret et de confidentialité autour de leurs actes. C'est ainsi qu'elle va parfois être effrayée par certaines attitudes et réactions. Mais cet état de fait est assez peu développé dans le récit, il reste toutefois utile pour évoquer et justifier les engagements et l'importance de la famille pour ces hommes. J'aurai bien aimé que cela soit plus utilisé pour l'histoire, la mafia permettant tellement de possibilités, mais l'on comprend pourquoi l'auteure a souhaité les placer ainsi comme membre de la mafia italienne. Ces hommes sont donc des hommes de pouvoirs, de ceux qui ne dérogent pas aux règles imposées par eux-même dans leur monde et qui les imposent à ceux qui les côtoient. Leur position fait d'eux, qu'ils sont parfois approchés pour de mauvaises raisons, c'est pourquoi ils sont méfiants quand quelqu'un tente de communiquer avec eux. Hope va être confrontée à cet état de fait, et si elle finit par amadouer le père Gino qui habite dans la ferme, le fils Antonio qui lui rend souvent visite est plus dur à convaincre.



Hope reste très silencieuse quand on lui pose des questions sur sa vie de tous les jours, beaucoup de questions restent ainsi sans réponse. C'est au contact de Gino que nous allons pouvoir découvrir qui elle est, sa véritable personnalité. Ce qu'elle cache devient toutefois très rapidement une évidence pour Gino, mais il a la délicatesse de ne pas insister lorsqu'elle se referme sur elle ou quand elle décide de partir précipitamment. Hop est prisonnière de sa vie, ses libertés sont contrôlées par son compagnon, Brett qui dirige tout dans sa vie. Durant ses absences, elle essaye de faire ce qu'elle veut, avec ce qu'elle a, c'est à dire pas grand chose. Ses moments passés avec Gino lui apportent beaucoup, une fois déridé celui-ci s'ouvre un peu plus à elle et apprécie lui aussi ses visites, leurs balades et leurs conversations. L'attitude de son fils sera plus ambigüe, il est à la fois attiré par le charme de la Bella Hope, mais il se méfie et souhaiterait qu'elle se retire de la vie de son père, ne sachant pas réellement ce qu'elle attend d'eux.



Le récit va nous permettre de suivre ces trois personnages qui vont au fil des pages, apprendre à se connaitre. Hope reste ce personnage gentil, serviable et très agréable, son charme est certain même si elle n'en a pas conscience. Elle a été conditionnée pour ne pas plaire et être celle que Brett veut, soumise et sans possibilité de s'exprimer et de vivre comme elle l'entend. Nous découvrons alors toute l'ampleur de cette vie qu'elle mène auprès de lui, un enfer qui dure depuis bien trop longtemps. Mais c'est cet enfer qui a forgé son caractère mais aussi ses réactions de soumise qui ne croit plus en elle. Cette rencontre avec cette famille va alors changer bien des choses, mais s'ils souhaitent ne pas s'impliquer, les sentiments créent un conflit supplémentaire et il devient difficile de faire les bons choix. Hope va entrevoir l'espoir que sa vie puisse changer mais va vite se rendre compte qu'Antonio a pris des engagements ailleurs et qu'il tient à les respecter.



Avec cette histoire, on se laisse très vite embarquer par Hope, qui a connu une vie si difficile. Nous comprenons alors son ressenti sur le peu d'espoir de s'en sortir et si cette famille parait être la solution toute trouvée, cela s'avère être un peu plus compliquée qu'il n'y parait. Les tenants et les aboutissants des conséquences de cette rencontre pourraient changer bien des choses. Tandis que Gino, bien qu'ancien chef de la mafia, nous attendrit avec sa gentillesse et sa bienséance, nous tombons sous le charme du ténébreux Antonio. Hope ne résistera pas longtemps avant de tomber amoureuse de lui, cela se comprend même si elle sait que jamais elle n'aura la chance d'avoir un homme comme lui qui l'aime. Cette jeune femme va connaitre bien des mésaventures auprès de cet homme avec qui elle vit, mais c'est aussi beaucoup de peine quand au peu d'espoir qu'elle a pu avoir au contact de Gino et Antonio. De multiples émotions vont l'assaillir tout au long du récit et le lecteur va alors éprouver lui même cet amoncellement de sentiments, passant de la peur à la colère, de la tristesse à la joie.



Un roman qui aborde le thème de la maltraitance et au delà de cela, des conditions de vie de ces femmes qui n'ont plus d'échappatoire pour s'en sortir. Le récit est rythmé par les rebondissements dans la vie de Hope, sa position est plus que délicate et elle ne voit pas comment elle pourrait s'en sortir. Le fait que nous ayons le pont de vue de plusieurs narrateurs nous permet aussi de comprendre pourquoi les hommes de cette famille italienne agissent de telle ou telle façon. Même si nous ne sommes pas forcément tout le temps en accord avec leurs décisions, elles restent compréhensibles même si parfois, j'aurai bien secoué Antonio face au fait qu'il soit si buté face à ce qu'il ressent.
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Liberty est une jeune femme qui cherche à faire sa petite vie tranquille. Loin de la vie de son frère, un peu trop complexe pour elle, elle essaie de vivre avec ces moyens. Habitante d’une ferme dans une petite campagne loin de tout, elle n’hésite pas à venir en aide aux plus de personnes possibles. Liberty est belle, généreuse et courageuse mais blessée par le passé. Voulant éviter de souffrir de nouveau, elle s’enferme dans une vie où elle est finalement seule et malheureuse.

Ces sentiments et ces émotions vont alors vite l’amener à faire des choix différents de ceux qu’elle pensait faire. Mais qui de l’amour ou des doutes va gagner ?



Maddox est un jeune biker qui travaille pour son père. Après un mauvais accident (pas si « accident » que ça…), il va avoir quelques problèmes de mémoire. Sauvée par la merveilleuse Liberty, il va très vite s’attacher à elle et nouer un lien très fort avec elle.

Une fois sa mémoire retrouvée, le présent va être bousculé et leur histoire va exploser. Comment rester ensemble alors que chacun à des responsabilités différentes, des idées diverses et des envies variées ? Cependant quand le coeur prend le dessus sur la raison, rien ne se passe comme prévu.



Les deux personnages principaux vont alors vivre une histoire « je te veux / je te veux pas » par peur des sentiments et par peur pour l’autre. Leur histoire n’aura finalement rien de facile à part au début, où après réflexion, c’est un réel coup de coudre qui s’est produit. Et quand l’amour s’en mêle, peu importe les intentions de chacun, on n’y sort ensemble ou on y sort pas. Les deux personnages vont alors vite apprendre qu’ensemble ils seront plus forts et qu’avec de la confiance tout est plus facile.



L’histoire a réussi à me transporter facilement. J’ai suivi les personnages avec beaucoup d’impatience et de curiosité. J’ai trouvé cette histoire assez addictive, j’ai eu dû mal à lâcher le livre pour faire autre chose tellement je voulais connaître la suite. Je ne me suis absolument pas ennuyée pendant ma lecture, je pense même que certaines actions sont légèrement trop rapides ou avec un petit manque d’explications ce qui est dommage car parfois ça ne parait pas assez réel. (Mais DON’T WORRY c’est pas grave.)



Tout comme j’ai adoré « Military Man » j’ai beaucoup aimé le livre « Mauvais Garçon ». La plume de l’auteure m’a une fois de plus convaincue et je suis vraiment ravie d’avoir découvert le style et l’écriture de Julie Christol. Je ne peux que le conseiller si vous voulez passer un petit moment dans le monde des clubs de bikers. Cette lecture m’a changé les idées et m’a baladé tranquillement avec un scénario simple mais sympa.
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Chronique de Diana :



Voilà un roman qui m’a fait hurler par bien des aspects. Déjà le traitement de son sujet. Il est question de viol et vraiment je trouve qu’il y a beaucoup d’indélicatesse dans ce bouquin.



Charlie a vécu le traumatisme du viol et depuis elle se cache pour ne plus attirer les regards. Cette carapace vole en éclat lorsque pour un reportage elle rencontre Camden.



Mais revenons sur le fond. Bien que tout le récit soit d’une prévisibilité assez ennuyeuse ce qui m’a profondément choquée c’est la façon dont le tout est proposé. Notre héroïne subit donc un viol. Elle est fille d’un gradé, va en école de journalisme et n’est plus à l’age de la naïveté. Et là, on part dans un grand n’importe quoi où elle gobe qu’elle est violée à cause d’un sourire et d’une jolie robe d’été. Je passe encore sur le peu de crédibilité de la scène. Mais de nos jours, oser mettre en avant ces clichés c’est tout bonnement impensable pour moi. Alors non je ne suis pas une féministe acharnée mais là je ne comprends pas que de surcroit dans le contexte actuel on est pas posé un véto pour l’édition de ce roman en l’état.



Je ne vais même pas entrer dans les détails sur le reste pour ne pas m’emporter et détruire complètement ce livre.



Qu’on puisse véhiculer ce genre d’idées est révoltant et je suis extrêmement déçue tant par l’auteure qui est une femme et la maison d’édition.



Donc si vous aimez les clichés, le manque de suspens et bien lisez ce roman mais pour ma part je n’y ai pas trouvé de plaisir et j’espère avoir une belle surprise avec le prochain roman de cette auteure dans le cas contraire je ne pourrais trouver un quelconque intérêt à ses futurs récits.
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Une histoire touchante, qui nous prouve que malgré l’adversité, il faut s’accrocher, y croire. Au milieu de l’enfer qu’on vit, on peut rencontrer de belles âmes.

[...]

Comment ne pas succomber à ce beau pilote, sexy, gentil, attentionné qui fait tout pour qu’on se sente bien malgré la situation et le contexte … C’est que fait Charlie et, mon coeur de midinette aussi ! Je suis sûre que c’est l’uniforme !

Il faut dire que l’auteur nous met bien dans l’ambiance, certes des blagues stupides et misogynes, mais j’ai eu aussi l’impression d’être sur ce porte-avions avec ces espaces exigus sentant la virilité à plein nez.

[...]

Je ne sais pas si c’est la proximité, la courte durée de la mission, mais les sentiments, les actions sont rapides, intenses. Je trouve dommage que les parents de la jeune femme dont son père ancien militaire soit mis de côté, cela aurait été plus réaliste, mais les réactions lors de traumatismes sont inexplicables.



J’ai lu d’une traite cette histoire attendrissante. Je suis certaine que vous ne resterez pas insensible, comme moi, face à l’évolution de Charlie, la voir se révéler, s’affirmer, s’ouvrir au monde aux côtés de militaires fiers au coeur tendre.
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Ce roman commence par une scène difficile, alors attention au lecteur sensible. Une histoire d'amour et de reconstitution, mais aussi de confiance au cœur d'un monde d'homme.



Trois ans avant d'avoir fini son cursus de journaliste, Charlie se fait violer chez ses parents par un soldat. Après cet événement, Charlie fuit la maison familiale, et sa féminité. Dix ans plus tard, elle embarque sur l'USS Roosevelt, pour un reportage sur sa remise en route. Cela doit être un succès, si elle veut atteindre son but, et partit sur le terrain.

Heureux de reprendre du service, Camden redescend vite en apprenant qu'il est affilé à un journaliste pour lui montrer la performance de ce porte-avion. Tout le monde tombe des nus, lorsqu'ils s'aperçoivent que c'est une femme, et non un homme.



Charlie, Green, 30 ans, fille de militaire instructeur, est une journaliste free-lance pour un journal spécialisé dans l'armée. Renfermée sur elle-même, elle préfère passer inaperçue. Elle a fait une croix sur les relations et sa futur famille. D'un côté elle se cache, et de l'autre elle est têtue, battante, courageuse, forte.

Camden Harris, 37 ans «Speed», chef d'escadron, lieutenant-colonel, est un homme arrogant et sûr de lui.



La narration est est en alternance entre le point de vue de Charlie et de Camden. Le changement est amorcé par leurs prénoms, il est très rapide et les chapitres très courts. L'écriture est fluide, très facile à lire.

Après l'agression, le personnage féminin se laisse aller à l'isolement, et est très apeuré. Elle se cache, se fait discrète et se sent repoussante. Pourtant elle va s'entraîner pour apprendre à se défendre, pratiquer deux sports de combat, et devenir une combattante chevronnée. Ce côté de la guérison est très bien intégré.

Par contre, le roman perd légèrement le côté de la renaissance, en laissant plus de place aux scènes de sexe. L'utilisation de ces passages et de la reconnaissance en une personne qui pourra lui redonne le goût de vivre. C'est la confiance en autrui qui est mise ensuite à rude épreuve. Et le personnage de Camden est parfois très dur dans ce contexte.

La découverte du porte-avion à travers les yeux de Charlie est sublime par la découverte de termes, et le travail de notre imagination.



La romance, et surtout l'histoire est prenante et touchante. Le lecteur est entraîné dans un looping de sensations. Les scènes torrides sont fréquentes, néanmoins très sensuelles. L'idée est originale, et surtout le rythme très rapide.

La reconstruction et le drame est bien menée, et la romance attendrissante. Un manque d'enthousiasme pour le personnage masculin face à certaine de ses réactions. Dans l'ensemble, le roman est très captivant et addictif, malgré quelques petits défauts superficiels. Hâte de découvrir le prochain roman de cette auteure !
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