Julien Neel

Ce premier tome est vraiment une pure merveille ! Julien Neel nous croque une jolie petite fille très mûre pour son âge et sa vie d’adolescente. Entre fous rires avec sa meilleure amie Mina et crises de larmes parce-qu’elle a surpris Tristan – celui qu’elle aime en secret – en train de se décrotter le nez « Ce porc se fourre les doigts dans le nez ! », cette bande dessinée est merveilleusement représentative des péripéties qu’une jeune fille peut avoir.



En parallèle, nous suivons sa maman, célibataire mais qui ne recherche pas forcément l’amour. Censée rédiger un roman de science-fiction, elle passe l’intégralité de son temps à jouer aux jeux vidéos et se gaver de pizzas. Lou va tenter de la faire sortir de sa bulle en mettant tout en oeuvre afin qu’elle rencontre le voisin qui vient d’emménager sur le palier d’à côté. Tiens, il a l’air plutôt pas mal non ? L’amour est un thème important dans ce premier tome. Il est traité avec douceur, justesse et spontanéité.



J’ai particulièrement aimé la personnalité de la maman ainsi que sa grande complicité avec sa fille. Elle m’a fait beaucoup rire parce qu’au final la véritable adolescente de la maison, c’est elle ! Mais je me suis souvent dit heureusement que Lou est là pour remettre un tant soit peu de l’ordre au sein de l’appartement !



Ainsi d’autres personnages haut en couleur vont apparaître dans ce premier tome – tous aussi attachants les uns que les autres – tels que la grand-mère acariâtre mais tellement drôle, Richard le nouveau venu dans l’immeuble au look quelque peu particulier et qui va faire tourner la tête de la maman ou encore Mina la meilleure amie de Lou, sur qui on peut toujours compter lorsque rien ne va.



Journal infime est donc une magnifique bande dessinée pleine de joie et de couleurs sucrées. J’ai eu véritable coup de cœur.
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Déçue par le précédent tome, je l’avais lu à sa sortie et n’avais pas compris grand-chose, délaissant ainsi cette série. Cependant, en voyant les tomes dans un magasin je me suis dit pourquoi pas. Me voilà donc après la lecture du tome 7 et j’ai l’impression d’avoir effectué un retour en arrière. Durant cette lecture j’ai replongé en enfance. Des années depuis que je n’avais pas lu un Lou et pourtant il a été très simple d’entrer dans l’histoire.



Les personnages sont toujours attachants, les dessins sont à la fois simples et très beaux, très reconnaissables. Les couleurs sont belles, le récit également. La cabane était franchement magnifique, j’aurais aimé vivre – ne serait-ce qu’un été – dans une telle construction. Les relations sont amusantes et attendrissantes, même si certaines semblent rapides elles fonctionnent.



Je pense lire la suite, en espérant que ce sentiment qui m’est revenu ici soit toujours au rendez-vous.

Un incendie ravage l'immeuble de Lou, et voici donc la petite famille réfugiée dans une chambre d'hôtel...

L'occasion pour la mère de Lou de lui transmettre son carnet intime...

Un épisode où l'on apprend plein de choses sur cette jeune femme, un peu cœur d'artichaut, qui a tout fait pour que son premier enfant ne manque se rien, malgré toutes les galères qui lui sont tombées dessus...

L'année scolaire débute, Lou a 13 ans, et drame insurmontable, elle ne sera pas dans la même classe que sa meilleure amie Mina...

Les 2 filles vont s'éloigner l'une de l'autre, en se créant chacune une nouvelle confidente...

Cela débouche sur des tensions et ajoutez à cela le jumelage de leur appartement avec celui de Richard, ses sentiments pour Paul, et voici La crise d'adolescence !!!

She's a Killer Queen

Gunpowder, guillotine

Dynamite with a laser beam

Guaranteed to blow your mind

Anytime



Queen



Cet album célèbre le renouveau même quand tout part en fumée. L'espoir jusqu'au bout et l'important par dessus tout.

Il fleure bon les souvenirs, Freddy Mercury, les mortes journées et celles à venir. Il clôt joliment la série des Lou ! que je possède (à me demander si la suite vaut la peine qu'on s'y attache, je n'avais pas continué quand j'avais feuilleté l' album suivant à sa sortie).

Bon, et bien, que dire ?

Tout d'abord, ce tome 7 se passe avant le tome 6. Il nous fait y voir un peu plus clair sur cette irréalité qui a saisi "Lou!".

Je dois dire que le tome 6 m'avait un peu rendue folle. On passe de la bande dessinée simple et agréable à de la science fiction sans queue ni tête. Je me réveillais parfois en me disant avoir rêvé, mais quand je reprenais le livre et l'ouvrais, je constatais la vérité : ce n'était pas un rêve.

Je dois dire que ce tome 7 m'a, dans une première partie, rendue ce que j'avais perdu dans cette série, c'est-à-dire de la légèreté. Puis, comme évidemment il se passe avant le tome 7, l'irréel nous a rattrapés...

Je suis encore sceptique sur toute cette histoire. Je pense que le tome 8, si tome 8 il y a, me décidera si je dois continuer cette série ou non...

En bref, ma soif de curiosité n'a pas été comblée durant ce tome, même si il m'a - un tout petit peu - redonnée confiance, quoique.

J’ai découvert Lou à la télévision, la bande-dessinée a été adaptée en dessin animée et j’appréciais la regarder. Du coup, je m’étais dit qu’il fallait que je me lance à lire la bande-dessinée. J’ai lu il y a quelque temps les cinq premiers tomes. Je m’étais régalée et j’avais vu certains avis comme quoi le tome six était une déception, donc j’ai profité de le prendre à ma médiathèque au lieu de l’acheter pour voir ce que j’en pense.



On retrouve Lou deux ou trois ans après le cinquième tome. Elle étudie le phénomène des cristaux qui sont apparus il y a quelque temps d’on ne sait où, ni comment… Elle vit toujours chez sa mère. Sa relation avec Tristan n’a pas changé, il se cherche encore, tandis que Mina et Jean-Jean sont toujours ensemble. Lou a une nouvelle amie où on devine qu’elle est extraterrestre et encore, je me demande vraiment d’où elle sort.



Le coté science-fiction est très mal exploité, je n’ai pas compris grand-chose dessus ce qui est dommage car ça gâche toute la lecture.

J’ai apprécié le fait que Julien Neel veut faire grandir ses personnages, leur caractère change et encore Lou reste la même envers Tristan. Mais elle a plus de responsabilité chez elle. Ce fut un plaisir de retrouver les personnages.

Le style de l’auteur est toujours intéressant, ses dessins sont toujours les mêmes, c’est rempli de couleur, de joie…



Malheureusement, l’intrigue de ce tome ne m’a pas plus et j’en suis très déçue, Lou est une saga à lire mais il faut s’arrêter au tome cinq, même si à la fin on veut découvrir la suite, ce qui est normal… D'ailleurs, quand je vois les notes et commentaires sur ce tome six, Julien Neel a subit une énorme baisse.
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Je continu les aventures de Lou avec ce tome 2 qui est autant bien que le tome 1 ! Il sait passer pas mal de choses dans cette petite BD mais franchement, 48 pages je trouve ça vraiment trop court à mon goût, à peine commencé que c’est déjà fini.



Donc voilà, on retrouve Lou et sa mère pour les vacances d’été. Elles vont aller passer deux semaines à Mortebouse là ou habite la grand-mère de Lou, elles ne sont pas vraiment enthousiastes à partir. Oui, quand on sait que là-bas les choux de Bruxelles les attendent à tous les repas et aussi la grand-mère grincheuse qui ne s’amuse jamais…

De nouveaux personnages font leur apparition, comme Clément Fifrelin, un homme super beau avec de l’argent et tout, bref un gendre parfait… Paul un jeune garçon qui adore Hawaï va sympathiser avec Lou.



Encore un tome sympathique à lire, avec des dessins toujours autant colorés, des scènes adorables, tristes mais aussi rigolote. Bref, un tome 2 géniale. Les anecdotes de Julien Neel sont toujours autant agréables à lire. Une super BD à découvrir !

J’ai oublié de vous dire, avant de commencer à lire, l’auteur nous présente la petite vie de Lou dans son journal intime, avec des photos et des descriptions d’une fille de 12 ans (ah non, Lou a fêté ses 13 ans dans ce tome 2). Je trouve ça super à lire.

J'ai découvert Lou! très tardivement et plus par acquis de conscience, pour savoir ce que mes élèves lisaient avec tant de passion. Et j'avais été agréablement surprise. Au-delà du dessin qui peut sembler "bébé" à première vue, Lou est une série fraîche, légère et drôle. J'avais particulièrement aimé l'explication du stratagème pour capturer le chat et le mettre dans son panier de transport. Cependant, en lisant le tome 6, je me suis demandé si j'étais toujours dans la même série. Lou a grandi, certes. C'est une jeune fille à présent. Mais on a quitté un univers réaliste et légèrement satirique pour un univers fantastique sans queue ni tête. Je respecte la démarche de l'auteur de vouloir sortir des sentiers battus mais je n'ai pas compris grand' chose et je me suis demandée, une fois la BD refermée, si Julien Neel était devenu adepte d'une secte New Age ou s'il s'était mis à la fumette. Le mystère reste entier.

Un petit garçon dont les parents sont divorcés passe les vacances avec son père magicien. Celui-ci trouve un job d'été pas tout à fait à la hauteur de ses attentes : il endossera le costume de nounours bleu Butag*z. Ils partent ensemble sillonner les plages de France pour promouvoir la marque, en compagnie de l'assistante, de Pouchard et de Hans le cascadeur reconverti pour l'occasion en chauffeur. Une trentaine d'années plus tard, ces mêmes personnages sont réunis à l'hôpital... L'album est constitué de va-et-vient entre les deux époques, va-et-vient reliés à chaque alternance par des détails communs.



Julien Neel, auteur de la série Lou !, change de registre et évoque cette fois les relations entre un père et son fils, enfant puis adulte. Les dessins sont différents, plus sombres, mais le ton est toujours aussi tendre, émouvant, dans cette histoire d'amour paternel, d'amitié, où un homme confronté à la maladie de son père revisite ses souvenirs d'enfance.

J'adore les aventures de Lou depuis le début. L'idée d'une héroine qui grandit au fil des tomes n'est pas nouvelle, on avait déjà eu ça avec Harry Potter. En revanche, il me semble que c'est la première fois dans une bande dessinée, ce qui est encore plus difficile pour l'auteur car il faut arriver à dessiner un personnage qui change et ça c'est une vraie performance!

J’ai moins aimé ce quatrième tome que les trois premiers – peut-être parce que je trouve qu’on s’éloigne un peu plus de l’innocence de l’enfance – mais il n’en reste pas moins très agréable et drôle à lire.



Cette fois-ci, Lou part en vacances et sans sa maman – des véritables vacances entre adolescentes ! Entre la sublime villa des parents de Marie-Emilie, la plage et les garçons, Lou vit tout ce que peut vivre une jeune fille de quinze ans : premiers émois, premiers baisers, premiers rendez-vous… en bref des idylles à l’état pur !



J’ai été moins attendrie lors de ce tome. Peut-être parce que Lou grandit trop vite à mon goût – on ne dirait pas du tout qu’elle a seulement un an de différence avec le tome 3 ! – j’aurais aimé la suivre bien plus longtemps dans son enfance et sa pré-adolescence. Et puis aussi je n’adhère pas du tout aux nouveaux personnages de Marie-Emilie et Karine. Je les trouve tellement ingrates et à la limite vulgaires. Elles sont tellement opposées à Lou et Mina que je ne comprends pas du tout leur amitié.



Hormis tout ça, cet album est vraiment top et plein de fraîcheur ! Les dessins aux sublimes couleurs vives illustrent parfaitement la belle saison que s’avère être l’été et respirent les vacances inoubliables en famille et entre amies !
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Une relation mère-fille assez originale. Lou est une jeune blonde qui aime coudre ses vêtements malgré les moqueries des autres élèves, observer Tristan et tenir son journal intime. Elle est dans la période compliquée où elle l'on sort de l'enfance pour entrer dans l'adolescence. Avec son amie Mina, elles constatent que les plaisirs des jeux d'enfants ne sont plus là. Au contraire de la mère de Lou qui passe des journées en pyjama à jouer aux jeux vidéo et dont l'inspiration littéraire vient quand un beau voisin fait son apparition.

L'histoire est amusante, Lou et sa mère sont des personnages drôles et attachants. Les dessins se marient bien avec le ton humoristique et légèrement déjanté : ils sont très colorés. Une bonne bande dessinée jeunesse pour se détendre.

Rien d'original dans ma critique : autant j'avais adoré les 5 premiers tomes, autant ce 6e est une cuisante déception. Les tomes précédant, chroniques tendres de la vie d'une jeune fille - grandissante - deviennent une sorte de condensé de SF et de préoccupations post-juvéniles inintéressantes et incompréhensibles. Les questions posées précédemment ne trouvent pas de réponses et on ignore ce qui est arrivé à Lou durant - quoi ? - quasiment une dizaine d'années.

Et pour couronner le tout, les dessins jadis pleins de douceur et de charme se sont transformés pour devenir brouillons et absolument immondes.

J'ai été déçue par ce tome qui selon moi est un virage un peu trop "violent" de Julien Neel. Tout d'abord, là où on avait une bande-dessinée pour adolescents plutôt réaliste sur leur quotidien, on passe à la vie d'une jeune adulte dans un monde de science-fiction. Que l'auteur souhaite faire grandir son personnage, je comprends et j'apprécie ce genre d'initiative. Par contre, l'ambiance surnaturelle est vraiment de trop. En plus, elle est assez mal exploitée, le monde à changer mais c'est tout. Les conséquences ne sont pas évoquées, les personnages ne semblent pas plus perturbés que ça. C'est mis dans cet album, comme ça sans qu'on comprenne vraiment l'intérêt. Je ne parle même pas de ce nouvel ami de Lou, extraterrestre on suppose, mais sans qu'on nous explique d'où il sort !







Du côté des personnages, finalement, malgré quelques années de plus, il n'y a pas beaucoup de changements. Lou et Tristan sont plus ou moins amis, Mina et Jean-Jean sont toujours ensembles. La maman de Lou est toujours la même avec son côté très dégagée, mais maintenant en plus d'écrire, elle travaille pour le gouvernement et élève son petit garçon seule (avec l'aide non négligeable de Lou).
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Je suis très déçue par ce dernier tome. Je trouve que l'histoire n'a ni queue ni tête. Je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir. C'est très science fiction, d'ailleurs j'ai attendu un rebondissement qui expliquerait pourquoi on en est arrivé là, mais en vain !

Lou ! fait partie des bandes dessinées que j’apprécie le plus depuis ma plus tendre enfance… mais quelle déception ! Je trouve que Julien Neel s’essouffle et s’éloigne de plus en plus de l’univers qui a été transmis dans les trois premiers tomes.



Qu’il fasse grandir Lou peut être compréhensible – bien que je sois contre pour éviter que cela parte dans le ridicule – mais ce n’est pas pour autant qu’il doit nous la rendre hébétée avec l’âge. Comment dire ? Je ne retrouve plus cette jeune fille mûre que l’on connaissait. Celle qui était si drôle et joyeuse avec ses réflexions bien pensées, qui souriait à la vie accompagnée de sa copine Mina et qui nous attendrissait avec son amour secret Tristan. Là je suis clairement tombée dans le trop-plein de garçons – je choisis Paul ou Tristan ? -, de mauvaises fréquentations comme Marie-Emilie et Karine, de désespoir et de morosité avec l’appartement qui part en fumée, on est donc bien loin de l’innocence et de la gaieté de départ. J’ai juste envie de dire à Monsieur Neel que ce n’est pas parce qu’on grandit qu’on emprunte forcément des mauvais chemins.



En plus, dans le tome 4 Idylles, Lou semblait prendre cinq ans en un an, et dans ce tome 5 où elle est censée être encore plus âgée, on dirait qu’elle a perdu quatre ans… c’est juste incompréhensible.



Malgré tout j’ai une fois de plus beaucoup aimé le personnage de la maman, toujours fidèle à elle-même. Cela m’a touchée quand elle a remonté le moral de Lou lorsque leur immeuble prenait feu en lui annonçant qu’elle aurait un petit frère. Elle est vraiment un personnage génial avec des valeurs, de l’amour à donner et un humour totalement décalé.



Néanmoins, j’aurais préféré que Lou ! soit une trilogie vu la tournure que prennent les tomes. Je ne retrouve plus autant l’ambiance d’avant. Moins drôle, moins agréable à lire, plus sombre, plus triste. Ce tome m’a bien moins plu car il regorge plus de points négatifs que de points positifs. Dommage…
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La troupe des 4 copines sont invitées par la mère de Marie-Emilie a passé leur été ensemble dans leur villa du Sud...

Pendant ce temps là, la mère de Lou invite Richard a la suivre dans la tournée de dédicaces de ce livre...

Le monde est décidément petit pour Lou, devinez qui est aussi en vacances dans le sud ???

Premiers émois amoureux avec plus ou moins de réussite pour nos ados, ça grandit tout ça !!!

Mortebouse a le goût des vacances sans fin, de l'ennui, de la chaleur du soleil, des pluies d'orages et de la torpeur que prend la ville en été.

Mortebouse c'est les sentiments qui éclatent, naissent et se révèlent quand craque le vernis parce qu'on a le temps de le gratter petit à petit.

Mortebouse a le goût des promesses qu'on se fait en début d'année.

Mortebouse est sans doute l'album de Lou ! que je préfère parmi ceux que je possède.

Le tout premier tome de Lou est sorti en 2004, on la découvrait faire son entrée au collège. En 2004, j'avais 11 ans et je faisais aussi mon entrée au collège. Vous l'avez compris, j'ai grandi avec Lou. Je les lisais à la bibliothèque ou au supermarché pendant que mes parents faisaient les courses (oh ça va, je suis sure que je ne suis pas la seule à avoir fait ça haha). Cette sortie d'une nouvelle série consacrée à Lou me réjouissait d'avance. C'est tout de même rare de retrouver un personnage une fois adulte.



Premières pages... Lou emménage dans la ville de Tygre (clin d'oeil à la ville de Lyon où la fille de l'auteur a étudié) où elle commence des études supérieures. Elle prend son indépendance en louant un studio. On vit avec elle ses premières galères quand on s'installe dans une ville que l'on ne connait pas, ses premières gueules de bois, ses premiers moments de solitude...



Ce que j'aime avec Lou, c'est qu'elle vit des choses que l'on a vécu, on se retrouve dans beaucoup de scènes. Vous reconnaîtrez ce professeur un peu abracadabrant qui vous a fait douter de votre choix de filière ou ce voisin ronchon qui se plaint dès que l'occasion se présente. Tout le long, je me disais "mais moi aussi j'ai vécu ça !". L'auteur a su cerner les difficultés de la vie étudiante avec justesse et délicatesse.



Les planches sont toujours aussi magnifiques. J'aime beaucoup le style de Julien Neel qui exprime beaucoup de choses à travers les couleurs et les détails.



Le petit plus que j'ai adoré, c'est le côté connecté de cette BD. A la dernière page, on nous invite à prolonger l'expérience en téléchargeant une application qui nous permet deux choses : donner vie à la couverture de la BD avec une animation super sympa et accéder à une bande son spécialement créée pour la sortie du tome. Juste génial !



Au final, j'ai vraiment aimé ce premier tome introductif de la vie de jeune adulte de Lou, c'est toujours plein de tendresse. La fin du tome laisse présager une suite qui m'a l'air très prometteuse. J'ai hâte !