Citations de Juliette Parachini-Deny (16)
Au deuxième étage,
il y a celle que j'appelle la Dame blanche.
En silence, je la dévisage...
Elle est toujours très à son avantage !
Dans son armoire, il y a tout un étalage
de voilages et de corsages...
Elle prépare son mariage.
Petit singe aperçoit un lion couché dans de hautes herbes.
- Bonjour lion. C’est toi qui manges des bananes ?
- Non, répond le lion, moi je préfère manger des singes. Tu ferais mieux de t’enfuir sinon JE VAIS TE DÉVORER !
Aujourd'hui je dois emballer
tous mes jouets, tous mes cahiers...
Et surtout ne rien oublier !
Vous savez pourquoi ?
Parce que c'est aujourd'hui que l'on déménage
dans un immeuble de quatre étages
au 3, rue des Blancs-Nuages.
C'est parti pour un grand voyage !
Tom et Enzo se sont promenés toute la journée. A la nuit tombée, sur un grand chêne, ils se posent... ils se reposent. Quand brille la lune, ils s'endorment plumes contre plumes.
Lilou a deux papas, deux mamies, deux papis, deux taties, un tonton et plein de cousins ! C'est sa famille.
J'adore l'automne.
Les arbres prennent des couleurs de feu, comme ma fourrure.
Tous les matins, quelle que soit la météo,
Mademoiselle Sel grimpe au phare des Grands Départs,
dire bonjour aux oiseaux et regarder passer les bateaux.
[Juliette PARACHINI-DENY (texte) & ISALY (illustrations), "Mademoiselle Sel", éditions Des ronds dans l'O (Vincennes), 2012 — page 4]
Je pique mais je ne mens jamais.
C'est un pays bizarre : chez Bleu, les renards ne sont pas roux. Ils sont blancs. Presque invisibles sur cette neige qui recouvre déjà tout en ce début d'hiver.
Nous sommes partis aux premiers jours de l'hiver.
Monsieur Edmond préférait se faire surprendre par des idées nouvelles et expérimenter des situations inédites. Il aimait ainsi faire confiance au hasard.
Oui, mon papa est grand comme une montagne de douceur et de bisous !
Un midi alors que je faisais une sieste, un oiseau est tombé comme une pierre devant mon nez.
En voyant le gros sac du loup,
le Petit Chaperon rouge lui demande :
"Dis, le loup, il y a quoi dans ton énorme besace ?"
"Tu es bien curieuse ! lui répond Garou. Ecarte toi de ma route, il est bientôt midi et j'ai mon repas à préparer !"
Azur s'approcha alors de Jonah et le regarda, intriguée.
- Mais... tu es d'une drôle de couleur !
- Je suis jaune. Les girafes sont jaunes.
C'est toi qui a une drôle de couleur !
- Non, tu te trompes. Les girafes sont bleues !
- Non, jaunes !
Soudain, les nuages se teintent de sombres paillettes.
La fillette s'inquiète.
Le ciel rouspète, c'est la tempête !
[Juliette PARACHINI-DENY (texte) & ISALY (illustrations), "Mademoiselle Sel", éditions Des ronds dans l'O (Vincennes), 2012 — page 20]