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3.25/5 (sur 65 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Los Angeles , 1972
Biographie :

Justin Gakuto Go est né d'une mère américaine et d'un père japonais.

Il est diplômé de Berkeley et de University College London.

Justin Gakuto Go a vécu à Londres, Paris, Tokyo, New York et Berlin.

Son premier roman, Passent les heures (The Steady Running of the Hour, 2014) a créé l'événement et a été acheté dans plus de 20 pays.

site:
http://justingo.com/the-author/

Source : http://justingo.com/the-author/, http://id.loc.gov/authorities/
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Interview de Justin Gakuto GoJustin Gakuto Go nous parle de Passent les heures, son premier roman événement tout à la fois enquête familiale, roman d'amour, récit initiatique et odyssée historique.


Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Nous disposons de mots pour qualifier les lieux des plus grands bonheurs et des plus terribles douleurs ; nous disons le paradis et l'enfer, et nous les plaçons dans des sphères lointaines, au-delà, bien au-delà de la mort. Mais ceci est une erreur. Ces mots s'appliquent à des choses de ce monde, ici, seulement ici, et je les ai vues se côtoyer sur le même terrain.

page 143 - Grands romans POINTS
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Si vous êtes un homme courageux, vous n'arriverez à rien; si vous avez peur, vous irez loin, car seuls les lâches éprouvent le besoin de prouver leur courage.
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C'est le froid glacial de la montagne qui rend le feu dans l'âtre du refuge si délicieux ; ce sont les courbatures et les crampes musculaires qui font d'un bain ordinaire une révélation sensorielle ; ce sont les heures d'efforts terribles qui font d'un repas de sardines, de biscuits et de confiture un festin plus succulent que mille dîners au Criterion.
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— Ni le passé ni le futur ne seront jamais à ta portée. Tu n'auras jamais que ce que tu as ici et maintenant. Ni plus ni moins.
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Seules les vraies batailles vous révèlent à vous-même.
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Avant d'avoir été au front, Ashley avait souvent songé au destin de ces êtres dont la naissance est désirée, qui sont nourris, lavés et embrassés par des mères aimantes ; éduqués avec soin par des enseignants, soignés par des médecins et caressés par des femmes amoureuses, jusqu'au jour où des hommes qui n'ont aucune raison de les haïr leur arrachent tendon après tendon. C'était absurde, de quelque côté que ce soit.
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A quatre rues de chez moi, sur Valencia Street, il y avait un téléphone public. Le plastique du combiné était à moitié défoncé, mais en y collant mon oreille, j'entendis la tonalité. Il me fallut passer par trois standardistes pour être mis en relation avec l'Angleterre.
La secrétaire du cabinet décrocha. Elle m'informa que Maître Prichard n'était pas dans son bureau, mais que je pouvais parler à Maître Geoffrey Khan. Ce dernier me parut essoufflé à l'autre bout de la ligne.
- Ainsi vous existez. Mon Dieu ! James va être enchanté...On est allé le chercher. Ecoutez...au cas où la communication serait coupée, pouvez-vous me donner votre numéro de téléphone ? Nous avons eu tellement de mal à trouver votre adresse...
- Je n'ai pas de téléphone en ce moment.
- Je vois. Bon, ne quittez pas, James va vous prendre dans un moment. Dites-moi, votre grand-mère était-elle...
Une deuxième voix surgit du combiné. Celle d'un homme plus âgé à l'élocution d'un clarté extraordinaire.
- Ici James Pritchard, Geoffrey, je prends le relais.
En s'excusant, Khan raccrocha aussitôt.
- Monsieur Campbell, dit Pritchard. Pour commencer, je tiens à vous remercier de nous avoir appelés. Si vous voulez bien, afin que nous puissions vérifier que nous parlons à la bonne personne...Au cas où nous nous serions trompés... Puis-je vous poser quelques question ?
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- Il pue la pisse, non ? Une vraie infection.
- Il y a des odeurs encore pires. Un peu de pisse, ça désinfecte mieux une tranchée qu'une savonnette. Je dis que c'est l'eau de Cologne de la Somme.
- N'empêche, il pue la pisse.
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On a beau parfois être amené à affronter des épreuves majeures, on est en général là à s'inquiéter pour le pudding dans le four. Seules les vraies batailles vous révèlent à vous-même.
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Une vie qui ne connait pas le danger, ça n'existe pas, Le danger est partout, tout le temps, penché sur l'épaule du rond-de-cuir, tenant la main des agonisants solitaires sur leur lit d'hôpital. Seuls les sots se détournent du danger et feignent l'immunité, mais les autres s'essayent à remonter jusqu'à la source de toute vie.
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