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Citations de K. J. Charles (57)


Il desserra le pont de sa culotte avec un certain soulagement, et sentit sa verge dure bondir. Il poussa ses vêtements, se dénudant et s’étalant de manière indécente dans l’un des clubs les plus exclusifs de Londres, juste un étage au-dessus de certains des plus grands du bon ton. Cette idée aurait dû calmer ses ardeurs, mais ce n’était pas le cas, c’était même l’inverse. Il fit courir son pouce le long de sa hampe rigide, l’orientant en guise d’invitation vers Julius et il entendit son souffle devenir éraillé.
— Ce que j’avais en tête… dit-il ivre de réussite, d’espoir et de champagne. Eh bien, ce serait fort agréable si vous me suciez.
Julius ouvrit les lèvres. Il y eut un long moment, suffisamment long pour qu’Harry pense : Enfer et damnation, il ne le fera pas, je n’aurais pas dû le proposer, et Julius posa son verre sur le manteau de la cheminée, fit deux pas en avant et se mit à genoux entre les cuisses écartées d’Harry.
— Oh, doux Jésus.
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Harry aurait voulu qu’il dise quelque chose. Et Julius désirait, désirait tant qu’il en avait des crampes et mal à la tête, il voulait briser ses longues années de silence, mais il n’avait aucune idée de ce qu’il devait dire.
Il s’agenouilla par-dessus Harry, manipulant sa verge à pleine main, leurs souffles haletants, l’absence de mot les enveloppant dans son silence. Comment pouvait-il être toujours seul quand ils étaient si proches ?
— Aidez-moi, murmura-t-il.
Harry écarquilla les yeux. Il sortit sa langue en un éclair et la passa sur ses lèvres.
— Devrais-je commencer ?
Julius acquiesça et Harry lui fit un sourire tout à la fois triste, affectueux et excité.
— Vous êtes beau.
Cela paraissait si simple quand Harry le disait.
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Lord Richard s’était grandement querellé avec Mr Frey au sujet de sa liaison dégradante, car, entre autres, ils avaient jadis été amants, et ils étaient amis depuis leur enfance. Lord Richard ferait tout son possible pour empêcher Mr Frey de souffrir.

Lord Richard, ou plutôt, David, car c’était Lord Richard qui donnait les ordres, et David qui les exécutait. Aux yeux du reste du monde, il n’était rien de plus qu’un valet, un domestique portant la livrée de Lord Richard et obéissant à ses directives. Il avait même poudré en blanc ses cheveux d’un roux criard pour satisfaire les exigences de son maître. Mais quand il devait faire respecter la volonté de Lord Richard, David Cyprian était secrètement l’un des hommes les plus puissants de Londres. Inconnu, invisible et silencieux, il dirigeait absolument tout, et cela lui procurait une sensation de plaisir enivrante dans tout son corps.
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Lord Richard entrouvrit la bouche. Sa seigneurie était un grand homme à la fortune immense et profitant de privilèges incroyables, mais à cet instant présent son expression était si douloureusement vulnérable que le cœur de David se resserra dans sa poitrine et il eut le besoin urgent d’alléger son fardeau.

— Mon seigneur, commença-t-il en levant la main.

Lord Richard se mit à parler au même moment en se tournant vers lui et leurs mains se rencontrèrent en plein vol. David devint de marbre.

Il ne pouvait bouger, il ne pouvait s’excuser pour sa maladresse auprès de son seigneur. Il ne put rien faire d’autre que de se tenir immobile, sentant la pression des doigts de Lord Richard contre les siens, son maître se figeant à son tour.
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Le marquis de Cirencester était à la tête de la grande famille Vane et prenait son devoir très au sérieux. Richard préférait être l’allié de Philip plutôt qu’une de ses responsabilités, mais si son frère aîné choisissait de s’intéresser à ses affaires, c’était là son bon droit.

— Vous aurez trente-huit ans lors de votre prochain anniversaire. Il n’est pas déraisonnable de poser la question, expliqua Philip. J’avais déjà engendré quatre enfants à votre âge, et pourtant vous restez désespérément célibataire.

— Certains pensent que vous avez engendré bien assez d’enfants pour notre compte à nous deux. Pourquoi cette question ?
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Lord Richard était parfaitement immobile. Et alors, en une fraction de seconde, il se pencha en avant, David fit de même, et ils s’embrassèrent.

Leur baiser était si hésitant qu’il en était absurde. C’était un geste pur, les lèvres de Lord Richard bougeant à peine sur celles de David, tandis qu’il posait ses doigts sur sa joue. David bougea tout doucement, terrifié que son maître puisse se retirer complètement, et il sentit autant qu’il entendit le petit gémissement de la gorge de Lord Richard. Ce dernier ne bougeait que très peu, avant de subitement tirer la tête de David vers lui, et alors ses lèvres, bien que douces dans leurs mouvements, ne furent plus hésitantes.
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— Silas ne m’a pas forcé à monter dans le coche. J’ai pris mon manteau à l’instant où je l’ai vu et je suis persuadé que vous le savez. Il m’est aisé de vous obéir. Je reviens vers vous dès que vous levez le petit doigt, peu importe ce que vous avez fait pour me chasser, tout cela car vous avez été mon maître pendant si longtemps. Et si j’agissais ainsi, nous finirions tôt ou tard par en revenir à notre position initiale, et je ne le permettrai pas. Je me le dois, dit-il d’une voix écorchée.

Richard était figé, la main en l’air. Il la retira doucement, et David sentit la chaleur de sa main disparaître de sa tête.
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David, qui s’était convulsé et tortillé sous son corps, en s’abandonnant au plaisir. David, qui avait exigé, et Richard qui avait exaucé ses désirs, car tout était parfait entre eux.


Quelques semaines auparavant, il aurait été horrifié à l’idée de prendre David sans faire preuve de la plus grande douceur, il ne l’aurait même probablement jamais pris, il n’aurait pu culbuter cet homme et le voir s’exécuter en tant que valet l’instant suivant. Toutes ces pensées lui semblaient incroyablement sottes à présent. David pouvait décider pour lui-même, il n’avait pas besoin de garde-fou. Pourquoi diable choisirait-on d’aimer un homme comme lui pour ensuite le materner ? Autant vouloir domestiquer un renard et le promener en société : il ne faudrait pas s’étonner lorsqu’il mordrait un convive.
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What I mean is, one can’t help one’s fears. The question isn’t if you’re a fellow who cries in the night before a big engagement—and I knew a damned brave man who did exactly that, regularly. It’s whether you pick yourself up the next day.
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To have people cut you dead, or look at you with contempt, or have your friends and family turn their backs— You don’t know what that’s like. I don’t want you to know what that’s like. God damn it, I saw your face when you thought your uncles would get those bloody photographs!
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“Jesus!” he yelped.
“I fear not,” said a silky voice, and Curtis realised that he had collided with da Silva. “Both Jewish, of course, but the resemblance ends there.”
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C'était vraiment un drôle de petit bonhomme. Trop maigre, trop pâle, mais ses traits acérés étaient attirants et, lorsque ses yeux de bronze doré s'étaient éclairés sous l'effet de l'animation, il avait soudain dégagé quelque chose de saisissant. Aucun doute, la passion ferait beaucoup de bien à Stephen Day, pensa Crane.
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« — Une fantaisie. Je me suis retrouvé obligé de me faire faire un tatouage très grand et très cher et ça m’a semblé changer un peu des habituels dragons et carpes. Puis il s’est trouvé que je l’ai bien aimé et j’en ai fait ajouter d’autres.
— Obligé de vous faire faire un tatouage ?
— C’est une longue histoire.
Day ne parvenait pas à détacher son regard du corps de Crane. Les tatouages dont il était orné étaient magnifique, mais ce qu’il recouvrait n’était pas moins impressionnant : un torse musclé, puissant et beaucoup plus large que ce qu’il avait cru. La taille de Crane et la coupe élégante de ses vêtement le faisaient passer pour plus mince qu’il n’était et, lorsqu’on le contemplait torse nu, couvert de tatouages et de cicatrices, ce qu’on voyait était clairement le corps ferme d’un homme dur. Soudain, Day fut parcouru par un frisson.
Il fallait qu’il détourne le regard à présent. »
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Il lui fallait se montrer réaliste, il n’avait pas le choix. Il n’avait ni la stature ni l’argent lui permettant de porter des costumes comme ceux du comte, même s’il s’était soucié suffisamment de ses vêtements pour essayer, et il ne serait jamais physiquement imposant. En temps normal, ça ne lui posait pas de problème. Mais, en temps normal, il faisait cinq à sept kilos de plus et il parvenait à se brancher au flux éthérique
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Dans la maison, je ne peux m’alimenter à aucun flux éthérique, ni à aucune autre source, ce qui signifie que je m’épuise chaque fois que je fais quelque chose. C’est-à-dire que je brûle de l’énergie que j’ai en moi. Comme on le fait lorsqu’on pratique un exercice physique, mais encore plus.
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Le Seigneur des pies a été l’un des personnages les plus importants de notre histoire. Il ne supportait pas l’abus de pouvoir. Il a été l’un de ceux qui ont codifié la loi qui régit les praticiens, établissant la manière dont nous nous gouvernons, en particulier pour éviter que des sorciers fassent du mal à des innocents.
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La noblesse a un certain je-ne-sais-quoi qui exige la présence d’un gentleman, pas d’un mercenaire.
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