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3.98/5 (sur 65 notes)

Nationalité : Palestine
Né(e) à : Jérusalem , 1989
Biographie :

Karim Kattan est un écrivain palestinien, né à Jérusalem. Il est docteur en littérature comparée. Il écrit en anglais et en français.

Il a publié Préliminaires pour un verger futur aux Éditions Elyzad en 2017. Ce recueil de nouvelles a été finaliste du Prix Boccace de la Nouvelle en 2018.

Son premier roman, Le Palais des deux collines est paru aux Éditions Elyzad en 2021. Ce roman est lauréat du Prix des cinq continents de la francophonie 2021. Il est, de surcroît, retenu dans la sélection du Prix Hors Concours, du Prix Marie-Claire Blais 2023, finaliste du Prix Senghor du premier roman francophone, du Prix Mare Nostrum, et du Prix Alain-Fournier.

Ses textes en anglais sont parus dans de nombreuses publications dont The Paris Review, Strange Horizons, The Maine Review, The Funambulist, +972 Magazine, ou encore Fantasy and Science-Fiction.

Ses écrits ont également été présentés dans de nombreux espaces d'art, dont la Biennale de Venise en 2019, la Biennale d'Architecture de São Paulo, Bétonsalon (Paris), la Fondation MMAG (Amman), le Kaaitheater (Bruxelles), ou encore le Berlinale Forum (Berlin).
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Vidéo de

Avec Rachida El Azzouzi, journaliste à Mediapart, Karim Kattan, écrivain, Sabrina Kassa, journaliste à Mediapart, Sarah Sameur, avocate et Zouhair Lahna, médecin gynécologue de retour de Gaza Une discussion enregistrée dans le cadre du festival de Mediapart le samedi 16 mars au CENTQUATRE-PARIS. .... Mediapart n'a qu'une seule ressource financière: l'argent issu de ses abonnements. Pas d'actionnaire milliardaire, pas de publicités, pas de subventions de l'État, pas d'argent versé par Google, Amazon, Facebook… Pour nous aider à enrichir notre production vidéo, soutenez-nous en vous abonnant à partir de 1 euro (https://abo.mediapart.fr/abonnement/decouverte#at_medium=custom7&at_campaign=1050). Si vous êtes déjà abonné·e ou que vous souhaitez nous soutenir autrement, vous avez un autre moyen d'agir, le don (https://donorbox.org/mediapart?default_interval=o#at_medium=custom7&at_campaign=1050) Inscrivez-vous à nos newsletters ! https://mdpt.fr/newsletters-mediapart

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
«  L’histoire de Palestine, quant à elle, était une histoire de famille.
Chacune des ombres m’en a murmuré un bout, comme une opale qu’elles ont entreposée entre mes mains.
Tant et si bien que je compris rapidement qu’elles m’avaient toutes pris simultanément pour un scribe et un psy: j’étais celui à qui elles pouvaient raconter les traumatismes qu’elles n’oseraient jamais s’avouer entre elles.

Leurs peurs et leurs inquiétudes , j’en étais le récipiendaire . Leurs blessures , elles me les ont transmises avec une telle verve que j’avais l’impression , presque toute ma vie , d’être une plaie béante sur pattes .
On ne m’a jamais appris la Palestine , je l’ai prise en consigne comme une malédiction. »
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"Connais-tu, au moins, l'âme du pays, son bruissement ? Vois, dehors, la lumière parfaite et vois, au loin, l'horizon qui danse et rit, qui s'approche et s'éloigne comme un enfant qui joue au bord de l'eau. Mon pays est flamme, mon pays est océan, mon pays est un cantique qui parcourt les collines, un murmure qui disparaît, se perd dans le vacarme."
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«  Je vis dans l’avenir , quand nos mondes seront réparés , quand le pays sera rendu à la pureté d’un matin qui palpite » .
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Elle a raison : ce pays est comme un chagrin d'amour. On guette la guérison. On se dit que c'est trop bête, que ce n'est rien, ce n'est qu'un homme ou qu'un morceau de terre, des choses inutiles, comment des choses aussi inutiles peuvent-elles faire si mal ? On se le répète. Certains jours de printemps, on se réveille, il y a un peu de soleil sur les draps du lit, on s'étire et on se dit, c'est une bonne journée. La douceur de ce réveil nous fait croire que la guérison est survenue, au cours de la nuit, dans le cerveau désarmé. Désormais c'est la convalescence. Désormais, ce pays-là est fini pour nous. Mais il suffit, le soir même, d'un reflet dans le miroir, d'une personne croisée à qui l'on a envie de dire "Toi ! Toi qui étais bien avec moi, là-bas, il y a si longtemps, n'est-ce pas ?" et c'est fini.
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A l'aéroport, alors que je somnolais à moitié sur le tapis roulant, une affiche longue de plusieurs mètres qui défilait à mes côtés a attiré mon attention : coming soon, à Haïfa, un musée de commémoration de la culture palestinienne. Un grand projet de mémoire, annonce l'affiche à l'esthétique sobre. J'ai compris à ce moment précis que c'était fini, qu'on ait été vendeur de slips ou de fusils. S'ils nous mémorialisent, c'est qu'ils ont gagné ; c'est que, par ce travail de mémoire prospectif, ils président déjà à notre anéantissement. (...) Avant, ils nous accusaient d'être fictifs. Ils se levaient dans leur parlement et face aux étrangers et ils disaient, non, ce sont des êtres de fiction ! Ils n'existent pas ! Ils n'ont jamais jamais existé ! Ils nous assassinent et ils sont dangereux et ils n'ont jamais existé ! Maintenant, ils construisent un musée : ils nous ont posé derrière des vitres avec des robes brodées et un pressoir à olives. Ils ont réussi leur tour de magie : nous sommes vraiment devenus des êtres de fiction.
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«  C’est la vie que nous aimons, quand nous sommes prêts à tout sacrifier pour elle » .
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La solitude m'est douce. le temps a épaissi, est devenu tactile et sonore, a pris la forme d'une grosse couette dans laquelle je m'enroule. Parfois je peux même le goûter. Ca a un goût de fontaine, le temps.
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Il lui a proposé d’aller à l’autre bout du monde pour comprendre pourquoi, quand elle était assise sous le figuier, le jardin et la maison lui manquaient comme s’ils n’existaient déjà plus.
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Jihad aimait me raconter l’histoire de son restaurant. Il me l’a tellement répétée que je me souviens des moindres détails comme si c’était ma propre histoire. C’est souvent comme ça, chez moi. On se transmet les histoires jusqu’à ce qu’on les métabolise et on ne fait plus la différence entre ce qui est à nous et ce qui est aux autres.
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Dès que George parle je l'entends de très loin comme s'il me parlait d'un autre pays et que ses paroles ne me parvenaient qu'au prix d'un long parcours à travers les océans.
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