Citations de Kate B. Jacobson (49)
Il a doucement posé un doigt sur mes lèvres. Je sens le désir qui monte en moi, et il est au moins aussi fort que celui que j'ai lu dans ses yeux. Lentement, il retire une à une les pinces qui maintenaient le chignon que j'avais maladroitement échafaudé. Il s'empare à pleine mains de mes cheveux qu'il rejette dans mon dos et plonge son visage dans mon cou qu'il couvre de doux baisers. Il mordille mon oreille, l'explore du bout de la langue et revient à mes lèvres. J'ai l'impression de n'avoir jamais été embrassée auparavant. Pas comme cela, avec une telle fougue et en même temps tellement de délicatesse. Ses lèvres veloutées, sa langue savante... je m'agrippe à sa chemise pour ne pas chanceler. Je suis si tremblante que je ne remarque pas tout de suite que ses mains s'apprêtent à ouvrir la fermeture éclair dans mon dos. Un vent de panique me submerge. Il doit le sentir car il s'arrête.
Il ne pouvait pas passer pour un imbécile, celui qui n’est même pas au courant du mariage de son fils, il fallait qu’il joue la carte de la complicité. Il n’avait pas le choix.
Être le père d’un abruti inconséquent qui épouse une inconnue peu vêtue après une nuit alcoolisée à Las Vegas, c’est sûr que ça ne fait pas le meilleur effet lorsqu’on prétend gouverner la première puissance mondiale.
Ça ne doit pas être facile d’être l’épouse (la vraie) d’un grand avocat, il ne doit pas être très disponible… Mieux vaut être l’aventure d’un soir, avant que la magie ne s’évapore…
Esthétiquement, c’est très beau, mais quand tu vois ce qui se cache parfois sous tous ces beaux vêtements… La vanité, la perfidie…
Chacun fait ce qu’il peut avec ce qu’il a...
L’alcool m’a donné le courage (la folie ?) qui m’aurait fait défaut en temps normal.
Ce n’est quand même pas tous les jours que je croise un homme aussi séduisant ! Et il est d’une élégance folle dans son costume noir un peu cintré. S’il sait désormais que je ne me déshabille pas pour de l’argent, il doit néanmoins me prendre pour une pauvre cruche totalement vulgaire. Le genre de fille qu’il ne doit jamais fréquenter. Et ça, ça me fait enrager.
Tu n’as pas besoin de te maquiller ou d’enfiler des robes pour être une ravissante jeune femme, ma chérie. Tu es jolie comme un cœur, même en jean et baskets, avec ton teint de porcelaine et tes yeux de chat verts. Tu es parfaite comme tu es. Et je ne dis pas ça parce que je suis ta mère. C’est vrai, je pensais avec le temps que tu deviendrais plus féminine, plus coquette, mais je sais très bien que ce n’est pas un un aspect de toi que tu as envie de mettre en avant.