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Citations de Kate Mosse (224)


Les prisonniers qui avaient vidé leur sac et ceux qui ne l’avaient pas encore fait étaient incarcérés dans la même cellule, pour rappeler à ces derniers ce que l’art du bourreau était capable de faire à un fragile corps humain.
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Attendre, toujours attendre.../Es totjorn lo meteis, C'est toujours le même refrain..., murmura-t-elle.
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Nul homme ne peut servir conjointement deux maîtres avec loyauté.
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Il savait se trouver dans les cachots de l’Inquisition, ce dédale tristement célèbre de caveaux et de chambres souterraines sous la place du Salin. Les oubliettes : un endroit où on pouvait disparaître de la surface de la terre. Peu de ceux qui étaient incarcérés là se voyaient relâchés. Ceux qui l’étaient, disait-on, étaient tellement brisés par ce qu’ils avaient enduré qu’ils auraient aussi bien pu être morts
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Il est mort, et je m’en réjouis.
Mon époux, le plus vil scélérat qui ait jamais vécu, est mort. Que son corps pourrisse dans le sol froid. Que son âme soit à jamais tourmentée.
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La souffrance de ceux que nous aimons est plus difficile à supporter que tout ce que nous pourrions endurer nous-mêmes.
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Vous savez fort bien que si un mensonge est répété assez de fois, à l’encontre de la plus claire des preuves du contraire, même les hommes les plus sensés commencent à y croire. Les faussetés deviennent aisément une vérité reconnue.
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Le courage est un ami volage.
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Il n’y a pas de secrets dans un village. Même si le temps érode les souvenirs, quelqu’un finit toujours par parler. Convaincu par une pièce dans sa main, un bâton dans son dos, la courbe d’un sein sous une chemise d’été. A mesure que passent les années, les histoires censées rester cachées et celles connues de tous se confondent.
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L'autre garde dégaina son épée, mais pas assez vite. Ramenant vivement ses poings liés vers le haut, Piet lui cassa le nez avec un craquement écœurant.
Il regarda éperdument autour de lui, à la recherche d'une pierre, d'un rocher, n'importe quoi d'assez tranchant pour rompre ses liens en les frottant dessus. Les deux gardes étaient inconscients pour le moment, (...) Mais il ne trouva rien.
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"Je regrette que Vidal domine tes pensées ou ton humeur quand il n'y a aucune justification à cela ; tu lui accordes sur toi un empire qu'il ne devrait pas avoir."
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Dix ans avaient passé. La forêt avait repris vie. De jeunes pousses vertes avaient remplacé les troncs noirs et calcinés, mouchetant d'une douce lumière les nouveaux chemins entre les arbres. Un tapis de fleurs des bois roses et jaunes s'épanouissait à leur pied au printemps. Mais si la terre ne portait plus les traces de la tragédie, c'était une autre histoire pour Minou. Elle gardait profondément en elle l'horreur de ce qu'elle avait vu, telle une esquille de verre remuant dans sa chair. Elle n'avait jamais oublié combien la Mort les avait côtoyés de près. Comment son haleine lui avait brûlé la joue.
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Ils étaient le miroir l'un de l'autre. Les deux faces d'une même pièce.
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La souffrance de ceux que nous aimons est plus difficile à supporter que tout ce que nous pourrions endurer nous-mêmes.
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Comme on nous l'a appris, la vie ne consiste pas à chercher des réponses, mais plutôt à apprendre à poser les bonnes questions.
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- Les morts laissent une ombre derrière eux, l'espace où ils vécurent résonne encore de leur écho. Ils nous hantent, sans jamais s'effacer ni vieillir comme nous le faisons. Ce n'est pas seulement leur futur que nous pleurons, c'est aussi le nôtre.
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- Et donc, ils ne se sont pas rendu compte de votre souffrance ?
- Je ne suis pas sûr que cela aurait changé grand chose. C'était George qu'ils aimaient, comprenez-vous ? Ils n'étaient pas délibérement cruels, mais le chagrin d'avoir perdu leur fils aîné les accaparaît tout entiers et les épuisait. Il ne leur est pas venu à l'esprit qu'il puisse me manquer à moi aussi. Et puis, confusément, j'estimais que leur peine était plus légitime que la mienne. Alors je n'en parlais pas.
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Si je vous raconte cette soirée-là en détail, Saurat, ce n'est pas que Tarascon ait une quelconque importance à mes yeux. Cela aurait pu être n'importe quelle ville de ce coin du sud de la France. Mais il me faut reconstituer par le menu cette nuit banale en elle-même afin que vous compreniez bien que rien ne présageait ce qui allait advenir. Comme d'habitude à cette époque, je me noyais complaisamment dans les souvenirs et l'auto-apitoiement.
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Le temps est élastique, il se dilate, se contracte, mais ne s'arrête pas quand on en aurait le plus besoin.
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Au lieu de héler François, Pelletier se défit de son manteau et, au grand étonnement d'Alaïs, entra dans le lit de la rivière.
« Restez ici », lui commanda-t-il par-dessus son épaule.
Alaïs s'assit, les genoux repliés sous le menton. Elle regarda son père progresser dans le courant au mépris des flots qui débordaient le haut de ses cuissardes. Une fois à proximité du cadavre, il tira son épée et, comme pour se préparer au pire, eut une brève hésitation. De l'estoc, il tira le bras gauche hors de l'eau. La main mutilée et bleuâtre demeura un instant en suspens, puis glissa sur la lame jusqu'à heurter la garde, et retomber enfin dans un funèbre éclaboussement.
Son épée rengainée, Pelletier empoigna le corps et le retourna sans ménagement, produisant une grande gerbe d'eau. À la manière dont elle bringuebalait, on aurait cru la tête prête à se détacher du corps.
Alaïs détourna promptement le regard, peu désireuse de voir l'empreinte de mort sur le visage de l'inconnu.
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