Critiques de Katherine Arden (560)
J'ai beaucoup aimé de livre. Il est doux et dur à la fois. On soutient l'héroïne de tout notre cœur et on rage avec elle, et on pleure avec elle. C'est une très belle vision des comtes russes. Un très beau moment, que je n'oublierai pas. J'avoue avoir rêvé d'une romance (je ne dirai pas entre quels personnages) mais finalement, c'est beau ainsi et je n'ai pas de regrets. Seulement de doux rêves pour cette nuit.
J’aime beaucoup la plume, l’histoire est comme un vieux conte en hiver et comme c’est l’hiver c’est mignon je trouve. Je lisais un passage et je me suis rendu compte que se faire battre pour avoir sorti au froid ça fait un moment qu’on ne fait plus ça, évidemment Vassia n’est pas très futée sortir en plein hiver et perdre sa sœur, mais je trouve que c’est un peu fort comme punition, voir triste. Il y a quelques passages qu'ils m'ont semblé compliqué, les démons que je ne connaissais pas et de suivre plusieurs personnage a été un peu mélangeant. On se rend vite compte qu'il n'y a pas grand monde qui aime Vassia, il la trouve imprudente, mais elle est jeune aussi, mais elle m'a l'air de savoir ce qu'elle fait. On y découvre une enfant courageuse et forte, j'ai bien aimé la mort qui pourtant est vu comme méchante et ici je la voyais comme sympathique. La fin est bonne, mais triste qu'elle perdre des êtes chers. Je vais essayer la suite prochainement.
Une lecture qui arrive à point nommé pendant cette période hivernale. Plongez-vous en pleine Russie médiévale avec son folklore, ses légendes et son contexte religieux qui est également au cœur de l’intrigue.
Si vous avez aimé "La fileuse d’argent" ou "Déracinée" de Naomi Novik, vous allez certainement apprécié L’ours et le rossignol de Katherine Arden.
Il s’agit bien d’un tome introductif puisqu’il fait partie de la Trilogie de la Nuit d’hiver. Introductif car les personnages et le cadre spatio-temporel sont bien posés et développés. On prend le temps de plonger dans cette ambiance russe et hivernale, de s’attacher aux personnages, de comprendre et justifier leurs actions.
Je lirai volontiers le tome 2.
Si vous avez aimé "La fileuse d’argent" ou "Déracinée" de Naomi Novik, vous allez certainement apprécié L’ours et le rossignol de Katherine Arden.
Il s’agit bien d’un tome introductif puisqu’il fait partie de la Trilogie de la Nuit d’hiver. Introductif car les personnages et le cadre spatio-temporel sont bien posés et développés. On prend le temps de plonger dans cette ambiance russe et hivernale, de s’attacher aux personnages, de comprendre et justifier leurs actions.
Je lirai volontiers le tome 2.
Ollie adore lire, c’est aussi un moyen d’oublier que sa maman est décédée. Car depuis, difficile pour elle de se faire des amis, ou de simplement écouter en classe. Un jour elle rencontre une femme qui s’apprête à jeter un livre, elle lui vole pour l’en empêcher, et décide de lire cette histoire qui s’appelle « recoin ». Le lendemain à la ferme, elle va se souvenir de cette histoire parce que des événements bizarres vont avoir lieu.
C’est une lecture jeunesse, mais c’est très bien écrit et c’est très entraînant. Ollie est hyper attachante, malgré son caractère. Son amour des livres a résonné en moi. J’ai aimé voir son évolution tout au long du récit et comment elle allait peu à peu se rapprocher de Coco et Brian alors qu’elle les repoussait au début du récit. D’ailleurs, je me suis aussi attachée à ces deux enfants qui vont nous montrer qu’il ne faut pas s’arrêter aux préjugés.
L’histoire est hyper prenante, et m’a bien foutu la trouille tant l’autrice a su bâtir une ambiance qui fait froid dans le dos. Le brouillard, le bus qui s’arrête, le chauffeur effrayant et les choses bizarres qui se passent. J’ai eu peur avec Ollie et j’ai souhaité très fort qu’elle s’en sorte. Si j’avais compris et deviné pas mal de choses, j’ai quand même été agréablement surprise par certains événements. J’ai aimé le déroulement du récit, où se mêle à la fois la peur, mais aussi l’amitié et le courage.
En bref, j’ai dévoré ce livre, c’était une lecture forte en émotion.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
C’est une lecture jeunesse, mais c’est très bien écrit et c’est très entraînant. Ollie est hyper attachante, malgré son caractère. Son amour des livres a résonné en moi. J’ai aimé voir son évolution tout au long du récit et comment elle allait peu à peu se rapprocher de Coco et Brian alors qu’elle les repoussait au début du récit. D’ailleurs, je me suis aussi attachée à ces deux enfants qui vont nous montrer qu’il ne faut pas s’arrêter aux préjugés.
L’histoire est hyper prenante, et m’a bien foutu la trouille tant l’autrice a su bâtir une ambiance qui fait froid dans le dos. Le brouillard, le bus qui s’arrête, le chauffeur effrayant et les choses bizarres qui se passent. J’ai eu peur avec Ollie et j’ai souhaité très fort qu’elle s’en sorte. Si j’avais compris et deviné pas mal de choses, j’ai quand même été agréablement surprise par certains événements. J’ai aimé le déroulement du récit, où se mêle à la fois la peur, mais aussi l’amitié et le courage.
En bref, j’ai dévoré ce livre, c’était une lecture forte en émotion.
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Avis général :
Gros coup de cœur pour ce roman ! Etant passionnée par la culture russe je n’ai pu qu’apprécier cette réécriture de conte. J’ai beaucoup apprécié l’immersion dans cette culture et dans l’histoire de la Russie. Je trouve le style de l’autrice très agréable, fluide sans être trop simple. La seule critique que je pourrais faire est une petite inégalité dans la qualité de l’écriture, surtout entre les premiers chapitres : j’ai eu l’impression que certains étaient beaucoup plus travaillés que d’autres. Au fil des pages cela s’est harmonisé. En tout cas je confirme ce qui avait été dit lors du choix du livre : il n’y a vraiment aucun rapport avec Déracinée.
Avis sur l’intrigue et le dénouement:
Le déroulement de l’histoire est pour moi assez fluide, quelques longueurs mais je pense qu’elles sont utiles pour poser le cadre de l’histoire. J’ai trouvé que les rivalités historiques (réelles) pour le trône ont été bien exploitées et adaptées aux personnages. Cependant un élément m’a dérangé : le joyau. En effet son rôle dans l’avenir de Vassia m’a intrigué mais on n’a pas vraiment eu de réponse. Il est souvent évoqué mais n’a pour moi pas de réelle utilité.
Pour le dénouement :
J’ai trouvé le dénouement intéressant mais j’ai quelques critiques tout de même.
Sinon globalement : la fin se suffit à elle-même, on n’a pas besoin de lire la suite pour comprendre. (Mais je la lirai quand même la suite hihi)
Avis sur les personnages :
La belle-mère Anna a du mal à trouver son utilité. Elle est difficile à cerner car on ne parle pas d’elle de manière assez régulière.
Le ressentiment de Morozko n’est pas non plus assez développé à mon goût.
J’aurais aimé avoir plus de détail sur le fils qui se fait moine, notamment sur ses exploits pour protéger l’héritier du trône, mais cela nous est peut-être réservé dans un prochain tome.
Lien : https://clotilde-pedronin-au..
Gros coup de cœur pour ce roman ! Etant passionnée par la culture russe je n’ai pu qu’apprécier cette réécriture de conte. J’ai beaucoup apprécié l’immersion dans cette culture et dans l’histoire de la Russie. Je trouve le style de l’autrice très agréable, fluide sans être trop simple. La seule critique que je pourrais faire est une petite inégalité dans la qualité de l’écriture, surtout entre les premiers chapitres : j’ai eu l’impression que certains étaient beaucoup plus travaillés que d’autres. Au fil des pages cela s’est harmonisé. En tout cas je confirme ce qui avait été dit lors du choix du livre : il n’y a vraiment aucun rapport avec Déracinée.
Avis sur l’intrigue et le dénouement:
Le déroulement de l’histoire est pour moi assez fluide, quelques longueurs mais je pense qu’elles sont utiles pour poser le cadre de l’histoire. J’ai trouvé que les rivalités historiques (réelles) pour le trône ont été bien exploitées et adaptées aux personnages. Cependant un élément m’a dérangé : le joyau. En effet son rôle dans l’avenir de Vassia m’a intrigué mais on n’a pas vraiment eu de réponse. Il est souvent évoqué mais n’a pour moi pas de réelle utilité.
Pour le dénouement :
J’ai trouvé le dénouement intéressant mais j’ai quelques critiques tout de même.
Sinon globalement : la fin se suffit à elle-même, on n’a pas besoin de lire la suite pour comprendre. (Mais je la lirai quand même la suite hihi)
Avis sur les personnages :
La belle-mère Anna a du mal à trouver son utilité. Elle est difficile à cerner car on ne parle pas d’elle de manière assez régulière.
Le ressentiment de Morozko n’est pas non plus assez développé à mon goût.
J’aurais aimé avoir plus de détail sur le fils qui se fait moine, notamment sur ses exploits pour protéger l’héritier du trône, mais cela nous est peut-être réservé dans un prochain tome.
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Chronique de Diana :
La plume de Katherine Arden est juste merveilleuse. Je l’ai découverte avec sa trilogie « Nuit d’hiver » qui nous expédie en Russie. J’ai eu un véritable coup de cœur pour cette dernière, mais surtout pour la poésie du style.
Là on passe à un registre différent puisque c’est un roman jeunesse et je dois dire qu’il est parfait pour l’époque et une soirée sombre et froide de novembre ou décembre.
Nous allons suivre Ollie, une petite jeune fille, solitaire et passionnée de lecture. Elle gère le deuil de sa maman comme elle peut. Une rencontre et une excursion scolaire vont changer sa vie et elle vivra des moments périlleux.
J’ai beaucoup aimé l’ambiance sombre et Katherine Arden prend soin de plonger son lecteur dans l’état d’esprit nécessaire à cette lecture. C’est comme un long frisson qui remonte le long de votre colonne vertébrale. Mais même si on parle d’un petit côté horrifique, il n’y a rien de traumatisant pour les lecteurs de 10-12 ans. Bon peut être qu’ils voudront dormir avec la lumière allumée au moins une nuit mais pas plus.
J’ai beaucoup aimé Ollie, son côté fonceur qui veut aller au bout des choses, sa spontanéité qui est propre à l’enfance. C’est une super histoire d’amitié et de gestion du deuil. Le traitement de ce dernier sujet est d’ailleurs fait avec nuance, délicatesse.
L’avantage des romans de Katherine Arden, c’est qu’on a pas de mal à partir avec ses descriptions. Tout est fait pour transmettre les sentiments des personnages, mais aussi le décor qui les entoure, je ne sais pas trop comment vous l’expliquer autrement mais l’immersion est totale avec cette auteure
Une plume magique, une trame creepy à souhait. Voilà un roman qui tient toutes ses promesses et même plus. Une excellente lecture qui plaira aux petits et aux grands. Pour les plus jeunes ça sera l’occasion de frémir et pour les plus grands, c’est un excellent rappel des romans chair de poule. Une fois commencé, soyez assuré que vous ne lâcherez pas ce roman avant de l’avoir terminé.
Lien : https://followthereader2016...
La plume de Katherine Arden est juste merveilleuse. Je l’ai découverte avec sa trilogie « Nuit d’hiver » qui nous expédie en Russie. J’ai eu un véritable coup de cœur pour cette dernière, mais surtout pour la poésie du style.
Là on passe à un registre différent puisque c’est un roman jeunesse et je dois dire qu’il est parfait pour l’époque et une soirée sombre et froide de novembre ou décembre.
Nous allons suivre Ollie, une petite jeune fille, solitaire et passionnée de lecture. Elle gère le deuil de sa maman comme elle peut. Une rencontre et une excursion scolaire vont changer sa vie et elle vivra des moments périlleux.
J’ai beaucoup aimé l’ambiance sombre et Katherine Arden prend soin de plonger son lecteur dans l’état d’esprit nécessaire à cette lecture. C’est comme un long frisson qui remonte le long de votre colonne vertébrale. Mais même si on parle d’un petit côté horrifique, il n’y a rien de traumatisant pour les lecteurs de 10-12 ans. Bon peut être qu’ils voudront dormir avec la lumière allumée au moins une nuit mais pas plus.
J’ai beaucoup aimé Ollie, son côté fonceur qui veut aller au bout des choses, sa spontanéité qui est propre à l’enfance. C’est une super histoire d’amitié et de gestion du deuil. Le traitement de ce dernier sujet est d’ailleurs fait avec nuance, délicatesse.
L’avantage des romans de Katherine Arden, c’est qu’on a pas de mal à partir avec ses descriptions. Tout est fait pour transmettre les sentiments des personnages, mais aussi le décor qui les entoure, je ne sais pas trop comment vous l’expliquer autrement mais l’immersion est totale avec cette auteure
Une plume magique, une trame creepy à souhait. Voilà un roman qui tient toutes ses promesses et même plus. Une excellente lecture qui plaira aux petits et aux grands. Pour les plus jeunes ça sera l’occasion de frémir et pour les plus grands, c’est un excellent rappel des romans chair de poule. Une fois commencé, soyez assuré que vous ne lâcherez pas ce roman avant de l’avoir terminé.
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Un petit bijou de roman fantastique, qui parle de famille et du choc des spiritualités païenne et chrétienne dans l'ancienne Russie du nord, dominée par l'hiver et les forêts. C'est beau, cruel et poétique comme un conte russe.
Après avoir lu L’ours et le rossignol, je viens de finir le 2ème tome de la trilogie de Katherine Arden : La fille dans la tour. Une lecture assez agréable dans l’ensemble, qui me rend curieuse de découvrir comment cette série va se finir.
L’histoire reprend juste après la fin du tome précédent. Nous retrouvons Vassia qui, suite à tout ce qui s’est passé autour de Morozko, décide de partir découvrir le monde. Mais son voyage ne va pas l’amener aussi loin qu’elle ne le pensait car sur la route elle va se rendre compte que le danger rôde et elle va tomber par hasard sur une personne qu’elle n’avait pas vu depuis des années, ce qui va la conduire à Moscou.
Nous découvrons également ce qu’il se passe à Moscou, avec les membres de la famille de Vassia qui y vivent, et nous découvrons ce qu’ils sont devenus. La vie à la capitale nous montre le côté politique avec ses luttes de pouvoir : le grand-prince veut se battre, alors quand des brigands commencent à bruler des villages et à kidnapper des filles, il part à leurs poursuites, accompagné du prêtre Sacha, le frère de Vassia.
Ce tome aborde un peu plus le côté politique mais la magie et le folklore russe est toujours présent. L’univers est donc toujours aussi riche et intéressant.
J’ai vraiment bien aimé la première partie de ce livre, c’est assez rythmé, avec de l’actions, des combats, avec différents points de vue qui nous donne une bonne idée de l’ambiance et des enjeux de ce monde.
Au niveau des personnages, je suis contente d’en retrouver certains, on en découvre plus sur eux, ils sont bien travaillés et on comprend mieux leurs actions. Par contre, petit bémol (pour moi) pour le personnage de Vassia qui a du mal à grandir, à murir, elle a tendance à m’agacer régulièrement suite à son manque de réflexion, mais bon dans l’ensemble ça passe quand même.^^
Au final ce tome est tout aussi magique que le premier, j’adore cet univers avec le folklore slave, qui est très riche malgré quelques petites lenteurs, et il y a des petites surprises très sympa. J’ai hâte de découvrir comment tout cela va se terminer pour la famille de Vassia.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
L’histoire reprend juste après la fin du tome précédent. Nous retrouvons Vassia qui, suite à tout ce qui s’est passé autour de Morozko, décide de partir découvrir le monde. Mais son voyage ne va pas l’amener aussi loin qu’elle ne le pensait car sur la route elle va se rendre compte que le danger rôde et elle va tomber par hasard sur une personne qu’elle n’avait pas vu depuis des années, ce qui va la conduire à Moscou.
Nous découvrons également ce qu’il se passe à Moscou, avec les membres de la famille de Vassia qui y vivent, et nous découvrons ce qu’ils sont devenus. La vie à la capitale nous montre le côté politique avec ses luttes de pouvoir : le grand-prince veut se battre, alors quand des brigands commencent à bruler des villages et à kidnapper des filles, il part à leurs poursuites, accompagné du prêtre Sacha, le frère de Vassia.
Ce tome aborde un peu plus le côté politique mais la magie et le folklore russe est toujours présent. L’univers est donc toujours aussi riche et intéressant.
J’ai vraiment bien aimé la première partie de ce livre, c’est assez rythmé, avec de l’actions, des combats, avec différents points de vue qui nous donne une bonne idée de l’ambiance et des enjeux de ce monde.
Au niveau des personnages, je suis contente d’en retrouver certains, on en découvre plus sur eux, ils sont bien travaillés et on comprend mieux leurs actions. Par contre, petit bémol (pour moi) pour le personnage de Vassia qui a du mal à grandir, à murir, elle a tendance à m’agacer régulièrement suite à son manque de réflexion, mais bon dans l’ensemble ça passe quand même.^^
Au final ce tome est tout aussi magique que le premier, j’adore cet univers avec le folklore slave, qui est très riche malgré quelques petites lenteurs, et il y a des petites surprises très sympa. J’ai hâte de découvrir comment tout cela va se terminer pour la famille de Vassia.
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Je viens de finir L’ours et le rossignol, le premier tome de la trilogie de Katherine Arden et je dois avouer que ma lecture est un peu mitigée.
Ce livre nous plonge au cœur d’une Russie médiévale où nous allons suivre la vie de la maisonnée de Piotr Vladimirovitch et plus précisément celle de sa fille Vassilissa, dite Vassia. Ce roman nous raconte leur vie avec les traditions, leurs croyances, leurs contes ainsi que la nouvelle place de la religion chrétienne qui va avoir un impact important sur les esprits, et c’est là l’une des intrigues de l’histoire.
J’ai vraiment apprécié découvrir cette mythologie slave, les contes russes, que je ne connaissais pas tellement à part les grands classiques. Le monde des esprits et ses contes ont été plus qu’intéressants et originaux. L’auteur arrive vraiment à nous transporter dans cette époque où les mythes et la réalité ne font quasiment qu’un.
Nous rencontrons beaucoup de personnages très divers et intéressants qui donnent une vision globale de cette époque et des croyances, ils sont tous plus ou moins attachants, même Konstantin que j’ai adoré détesté. Même si parfois l’héroïne, Vassia, a un comportement un peu trop enfantin, voir irréfléchie, j’espère qu’elle va mûrir un peu par la suite.
Par contre, je dois avouer que j’ai vraiment eu du mal à rentrer dans l’histoire, j’ai trouvé le début vraiment trop lent, pour moi l’histoire n’est devenue vraiment intéressante qu’à partir de la moitié du livre, au moment au Vassia a grandi et que le monde des esprits prend une plus grande place. J’ai failli abandonner ma lecture… mais je suis contente d’avoir persévéré car la 2ème moitié vaut vraiment le coup.
Au final, c’était une lecture agréable mais sans plus, je lirais sûrement la suite pour me faire une idée plus globale de l’univers créé par Katherine Arden car il m’a vraiment intrigué et je suis curieuse d’en découvrir plus sur les esprits et sur ce que va devenir Vassia.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Ce livre nous plonge au cœur d’une Russie médiévale où nous allons suivre la vie de la maisonnée de Piotr Vladimirovitch et plus précisément celle de sa fille Vassilissa, dite Vassia. Ce roman nous raconte leur vie avec les traditions, leurs croyances, leurs contes ainsi que la nouvelle place de la religion chrétienne qui va avoir un impact important sur les esprits, et c’est là l’une des intrigues de l’histoire.
J’ai vraiment apprécié découvrir cette mythologie slave, les contes russes, que je ne connaissais pas tellement à part les grands classiques. Le monde des esprits et ses contes ont été plus qu’intéressants et originaux. L’auteur arrive vraiment à nous transporter dans cette époque où les mythes et la réalité ne font quasiment qu’un.
Nous rencontrons beaucoup de personnages très divers et intéressants qui donnent une vision globale de cette époque et des croyances, ils sont tous plus ou moins attachants, même Konstantin que j’ai adoré détesté. Même si parfois l’héroïne, Vassia, a un comportement un peu trop enfantin, voir irréfléchie, j’espère qu’elle va mûrir un peu par la suite.
Par contre, je dois avouer que j’ai vraiment eu du mal à rentrer dans l’histoire, j’ai trouvé le début vraiment trop lent, pour moi l’histoire n’est devenue vraiment intéressante qu’à partir de la moitié du livre, au moment au Vassia a grandi et que le monde des esprits prend une plus grande place. J’ai failli abandonner ma lecture… mais je suis contente d’avoir persévéré car la 2ème moitié vaut vraiment le coup.
Au final, c’était une lecture agréable mais sans plus, je lirais sûrement la suite pour me faire une idée plus globale de l’univers créé par Katherine Arden car il m’a vraiment intrigué et je suis curieuse d’en découvrir plus sur les esprits et sur ce que va devenir Vassia.
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honnêtement, malgré les bonnes critiques et l'envie de le lire depuis quelques temps déjà, je n'ai pas aimé. Trop d'inactivité, trop de temps pour que l'histoire prenne. J'ai apprécié le cadre russe et le grand froid, mais pas du tout accroché pour la suite. Dommage.
Une petite ambiance "game of throne" dans ce roman (sans les longueurs bien heureusement). L'ambiance est extrêmement bien rendue. Que ce soit la description des saisons, les sentiments des différents personnages, tout est parfaitement mis en place .
J'ai moins apprécié la dernière partie, lorsque le roman bascule dans un registre plus fantastique.
La suite est déjà sur ma liseuse...
J'ai moins apprécié la dernière partie, lorsque le roman bascule dans un registre plus fantastique.
La suite est déjà sur ma liseuse...
Fantastique dans tous les sens du terme ! Les contes traditionnels rebrassés par une écriture puissante.
Pour tout vous dire je suis un peu mitigé sur ce livre, j'ai passé un assez bon moment mais plusieurs choses m'ont dérangé.
J'ai commencé l'histoire en ne sachant pas de quoi elle parlait juste qu'il était question de Contes russes et j'etait plutôt intrigué.
On suit l'histoire de la jeune Vassia et de sa famille dans le nord de la Russie médiévale. Elle a perdu sa mère mais elle est plutôt heureuse jusqu'à l'arrivée de sa belle-mère. Cette dernière très pieuse va chercher par tout les moyens à faire oublier les anciens cultes et autres chimères auxquels sont encore attachés certaines contrées.
J'ai beaucoup aimé l'univers, le folklore et les tradition russes proposées dans le roman c'était vraiment intéressant. J'ai bien aimé le personnage de Vassia, jeune fille indépendante qui se fiche de la place de la femme et cherche la liberté. Elle a un sacré tempérament et c'est vraiment chouette.
Après, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, il a pratiquement fallu attendre la deuxième partie (sur 3) ce qui est un peu dommage car j'ai failli abandonner. J'ai aussi eu un peu de mal avec l'écriture que j'ai trouvé parfois brouillonne, répétitive et au contraire parfois exigeante. J'ai aussi trouvé certaines choses un peu étrange dans le sens où on a pas trop eu d'explication, j'espère que cela viendra dans les autres tomes.
Enfin l'histoire est intéressante mais c'est un peu du déjà vue, le schéma narratif étant simplement transposé dans un pays et une époque qui changent un peu.
Je ne sais pas si je lirai la suite....
J'ai commencé l'histoire en ne sachant pas de quoi elle parlait juste qu'il était question de Contes russes et j'etait plutôt intrigué.
On suit l'histoire de la jeune Vassia et de sa famille dans le nord de la Russie médiévale. Elle a perdu sa mère mais elle est plutôt heureuse jusqu'à l'arrivée de sa belle-mère. Cette dernière très pieuse va chercher par tout les moyens à faire oublier les anciens cultes et autres chimères auxquels sont encore attachés certaines contrées.
J'ai beaucoup aimé l'univers, le folklore et les tradition russes proposées dans le roman c'était vraiment intéressant. J'ai bien aimé le personnage de Vassia, jeune fille indépendante qui se fiche de la place de la femme et cherche la liberté. Elle a un sacré tempérament et c'est vraiment chouette.
Après, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, il a pratiquement fallu attendre la deuxième partie (sur 3) ce qui est un peu dommage car j'ai failli abandonner. J'ai aussi eu un peu de mal avec l'écriture que j'ai trouvé parfois brouillonne, répétitive et au contraire parfois exigeante. J'ai aussi trouvé certaines choses un peu étrange dans le sens où on a pas trop eu d'explication, j'espère que cela viendra dans les autres tomes.
Enfin l'histoire est intéressante mais c'est un peu du déjà vue, le schéma narratif étant simplement transposé dans un pays et une époque qui changent un peu.
Je ne sais pas si je lirai la suite....
Une plongée magnifique dans le folklore Rus' ! J'ai adoré découvrir cette culture et suivre l'évolution de Vassia!
Au cœur de l’hiver, cette merveilleuse histoire vous plongera avec intensité aux côtés de Vassia, devotchka très habitée par les contes de Dounia, la vieille servante. Dernière-née de la 1ère union de son père, seigneur respecté, Vassia, en symbiose avec la nature dès son plus jeune âge, se révèle douée du don de double vue et communique ainsi avec les esprits de la forêt et ceux de son foyer.
Mais lorsque son père décide de se remarier, il revient de Moscou avec une fervente catholique, bien décidée à balayer les anciennes croyances de son village. Aidée dans son entreprise par le fascinant prêtre Konstantin, la marâtre est déterminée à éradiquer les démons de leur foyer. Alors l’hiver vient, plus rude que jamais… Vassia parviendra-t-elle à protéger les siens des terribles menaces qui pèsent sur eux ?
Un petit conseil : n’hésitez pas à vous plonger dans les 2 livres à la suite car lorsque vous aurez commencé cette lecture, vous ne pourrez plus cesser de tourner les pages.
Mais lorsque son père décide de se remarier, il revient de Moscou avec une fervente catholique, bien décidée à balayer les anciennes croyances de son village. Aidée dans son entreprise par le fascinant prêtre Konstantin, la marâtre est déterminée à éradiquer les démons de leur foyer. Alors l’hiver vient, plus rude que jamais… Vassia parviendra-t-elle à protéger les siens des terribles menaces qui pèsent sur eux ?
Un petit conseil : n’hésitez pas à vous plonger dans les 2 livres à la suite car lorsque vous aurez commencé cette lecture, vous ne pourrez plus cesser de tourner les pages.
Je découvre avec délice cette auteure, et le début de cette trilogie est vraiment très prometteur.
Le grand saut dans les contes et légendes russes que j'ai vraiment adoré.
Le grand saut dans les contes et légendes russes que j'ai vraiment adoré.
Attention, risque de spoiler sur le tome précédent !
Ayant eu un gros coup de coeur pour le premier tome, je n’ai pas tardé bien longtemps avant de lire la suite de la Trilogie d’une nuit d’hiver, La Fille dans la Tour, de Katherine Arden et c’est à nouveau un gros coup de coeur ! C’était tellement bien, tout était parfait, je ressors éblouie et conquise par cette lecture ! ♥
Changement de décor, Vassia n’est plus dans son village natal dans le nord de la Russie mais à Moscou où elle retrouve son frère et sa soeur. J’aime l’importance que porte l’autrice aux liens qui unissent la famille. C’est un élément très puissant dans cette histoire. J’ai aimé être aux côtés de Sacha et Olga, qui étaient peu présents dans le premier tome, et d’avoir leur point de vue également. Par contre, on retrouve Konstantin dont je me serais bien passée, lui n’a pas changé du tout et reproduit exactement les mêmes erreurs, si pas pires !
Vassia évolue toujours plus, j’admire son courage et sa force. Je me suis beaucoup attachée à elle et j’ai adoré retrouver Morozko aussi. J’aime la relation lente qui s’établit petit à petit entre ces deux-là, et bien que je ne voie pas d’avenir possible pour eux, j’ai néanmoins savouré tous les passages qui les concernaientt. Il y a eu quelques belles scènes dont une qui restera une de mes préférées de tous les temps !
Nouveau tome, nouvelle découverte du folklore russe pour mon plus grand plaisir ! Pour ce qui est de l’imaginaire russe, j’ai été servie. L’autrice mène à nouveau son récit d’une main de maître, faisant de la magie avec ses mots. J’ai été envoûtée une nouvelle fois. Cette suite est plus rythmée, de nouveaux personnages s’ajoutent, de nouvelles intrigues et mythes viennent complexifier encore plus le récit. Ce fut un plaisir à chaque page.
La quatrième de couverture de la version française dit que ce tome peut se lire indépendamment et je ne suis pas d’accord. Ce que ça veut peut-être dire, c’est que l’intrigue présente dans chaque tome se conclut à la fin de ceux-ci, mais on poursuit l’histoire de Vassia et il faut avoir lu le premier tome pour ne pas être perdu.
Bref, La Fille dans la Tour de Katherine Arden est un second tome dont l’histoire m’a à nouveau conquise. Encore un coup de coeur pour cette suite où j’ai tout adoré. Les personnages ne sont pas laissés de côté par rapport à l’intrigue qui, elle, garde toute sa saveur tout en augmentant encore son potentiel. Tout était parfait ! Et savoir qu’il n’y a plus qu’un tome après me fend déjà le coeur.
Lien : https://thenotebook14.wordpr..
Ayant eu un gros coup de coeur pour le premier tome, je n’ai pas tardé bien longtemps avant de lire la suite de la Trilogie d’une nuit d’hiver, La Fille dans la Tour, de Katherine Arden et c’est à nouveau un gros coup de coeur ! C’était tellement bien, tout était parfait, je ressors éblouie et conquise par cette lecture ! ♥
Changement de décor, Vassia n’est plus dans son village natal dans le nord de la Russie mais à Moscou où elle retrouve son frère et sa soeur. J’aime l’importance que porte l’autrice aux liens qui unissent la famille. C’est un élément très puissant dans cette histoire. J’ai aimé être aux côtés de Sacha et Olga, qui étaient peu présents dans le premier tome, et d’avoir leur point de vue également. Par contre, on retrouve Konstantin dont je me serais bien passée, lui n’a pas changé du tout et reproduit exactement les mêmes erreurs, si pas pires !
Vassia évolue toujours plus, j’admire son courage et sa force. Je me suis beaucoup attachée à elle et j’ai adoré retrouver Morozko aussi. J’aime la relation lente qui s’établit petit à petit entre ces deux-là, et bien que je ne voie pas d’avenir possible pour eux, j’ai néanmoins savouré tous les passages qui les concernaientt. Il y a eu quelques belles scènes dont une qui restera une de mes préférées de tous les temps !
Nouveau tome, nouvelle découverte du folklore russe pour mon plus grand plaisir ! Pour ce qui est de l’imaginaire russe, j’ai été servie. L’autrice mène à nouveau son récit d’une main de maître, faisant de la magie avec ses mots. J’ai été envoûtée une nouvelle fois. Cette suite est plus rythmée, de nouveaux personnages s’ajoutent, de nouvelles intrigues et mythes viennent complexifier encore plus le récit. Ce fut un plaisir à chaque page.
La quatrième de couverture de la version française dit que ce tome peut se lire indépendamment et je ne suis pas d’accord. Ce que ça veut peut-être dire, c’est que l’intrigue présente dans chaque tome se conclut à la fin de ceux-ci, mais on poursuit l’histoire de Vassia et il faut avoir lu le premier tome pour ne pas être perdu.
Bref, La Fille dans la Tour de Katherine Arden est un second tome dont l’histoire m’a à nouveau conquise. Encore un coup de coeur pour cette suite où j’ai tout adoré. Les personnages ne sont pas laissés de côté par rapport à l’intrigue qui, elle, garde toute sa saveur tout en augmentant encore son potentiel. Tout était parfait ! Et savoir qu’il n’y a plus qu’un tome après me fend déjà le coeur.
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Féru.es de contes regorgeants de créatures fantastiques, vous devriez adorer. C'est principalement ce point qui m'a amené à lire ce livre, et ce fût sans regrets.
L'Ours et le Rossignol est le premier roman de Katerine Arden - d'après la fiche de l'auteure - et aussi le premier volet d'une trilogie dont nous n'avons que les deux premiers tomes en français à ce jour. Ses études furent centrées sur la littérature russe et française ; j'ai facilement supposé l'influence qu'elles purent avoir sur ce tome, une fois ma lecture terminée.
Ce livre se passe à une période du passé, déterminée par le pouvoir naissant des églises orthodoxes dans les campagnes russes ( déjà établi dans la capitale ), ainsi que par le nom de certains protagonistes ( précisé en fin de livre ).
On plonge littéralement dans le monde rural russe dès le premier chapitre, côtoyant la vie d'une famille dont la vie est rythmée par les saisons, la naissance d'enfants, les contes lors des veillées ... puis s'enchainent des évènements, des intrigues, tournant subtilement entre ce qui relève de l'ancien temps du nouveau, avec comme personnage principal une femme que l'on suit depuis sa naissance.
Cette dualité est retrouvée largement tout le long du livre à travers les personnages, loin du redondant "camps des gentils/ camps des méchants", et plus axée sur l'évolution de cette société russe à cette époque ( dont je souffre de lacunes historiques dans ce pays) : le maintien du pouvoir dans les familles royales/clergé, la place/destinée des femmes et hommes, un clivage violent entre l'opulence et la misère, la pratique des cultes païens/orthodoxes
L'environnement a joué un rôle important dans l'appréciation de ma lecture, ce sujet primordial dans le déroulement de cette histoire nourrit ces contes et en partie, les êtres fantastiques qui y vivent. Sa description est fluide, vivante, sans jamais être lourde ou maladroite ; elle anime avec justesse l'aura des humains comme des créatures en leur donnant plus de corps. En repensant aux personnages, il m'est presque impossible de les dissocier de l'atmosphère des lieux auxquels ils étaient associés ( par leur statut social, leur métier, leurs loisirs ... ).
Ce fût une lecture agréable fluide grâce aussi - il est important de le signaler - à une plume plaisante à lire, où j'ai retrouvé avec gourmandise des contes et créatures russes intégrés dans le récit sans être caricaturés ou déformés ; il s'agit d'un point important, l'auteure a respecté ce rapport entre l'Homme, les contes et les créatures qui y vivent, leur essence, leurs raisons d'exister, tel que j'ai pu le lire sur des livres traitant le sujet. Il m'est tentant d'imaginer par ailleurs l'influence des contes - que les protagonistes y croient ou non - dans leur rapport avec l'Autre et la Nature.
Dans cet entrelacement de créatures fantatique et de monde des hommes tentant de se déchirer, des thèmes comme la mort, la liberté, le pouvoir, la différence, etc. sont évoqués, questionnés, traités tout le long sans pouvoir quitter ce fond surnaturel, même non évoqué explicitement. Aussi, je me suis procurée le tome 2, espérant retrouver cette magie contenue dans ce folklore que j'ai tant adoré et l'évolution des personnages qui ne sera pas, je pense, sans surprise.
Les personnages, lieux, etc. ne sont pas développés volontairement dans cet avis ; l'accroche à cette lecture m'est venu surtout à l'atmosphère, cette dualité dans ce " tout ", qui rends la lecture divertissante comme passionnante et remuante, par la plume et le regard de l'auteure dans ce monde recrée.
Un très bon tome, idéal à lire en ces nuits qui ne cessent de se rallonger.
L'Ours et le Rossignol est le premier roman de Katerine Arden - d'après la fiche de l'auteure - et aussi le premier volet d'une trilogie dont nous n'avons que les deux premiers tomes en français à ce jour. Ses études furent centrées sur la littérature russe et française ; j'ai facilement supposé l'influence qu'elles purent avoir sur ce tome, une fois ma lecture terminée.
Ce livre se passe à une période du passé, déterminée par le pouvoir naissant des églises orthodoxes dans les campagnes russes ( déjà établi dans la capitale ), ainsi que par le nom de certains protagonistes ( précisé en fin de livre ).
On plonge littéralement dans le monde rural russe dès le premier chapitre, côtoyant la vie d'une famille dont la vie est rythmée par les saisons, la naissance d'enfants, les contes lors des veillées ... puis s'enchainent des évènements, des intrigues, tournant subtilement entre ce qui relève de l'ancien temps du nouveau, avec comme personnage principal une femme que l'on suit depuis sa naissance.
Cette dualité est retrouvée largement tout le long du livre à travers les personnages, loin du redondant "camps des gentils/ camps des méchants", et plus axée sur l'évolution de cette société russe à cette époque ( dont je souffre de lacunes historiques dans ce pays) : le maintien du pouvoir dans les familles royales/clergé, la place/destinée des femmes et hommes, un clivage violent entre l'opulence et la misère, la pratique des cultes païens/orthodoxes
L'environnement a joué un rôle important dans l'appréciation de ma lecture, ce sujet primordial dans le déroulement de cette histoire nourrit ces contes et en partie, les êtres fantastiques qui y vivent. Sa description est fluide, vivante, sans jamais être lourde ou maladroite ; elle anime avec justesse l'aura des humains comme des créatures en leur donnant plus de corps. En repensant aux personnages, il m'est presque impossible de les dissocier de l'atmosphère des lieux auxquels ils étaient associés ( par leur statut social, leur métier, leurs loisirs ... ).
Ce fût une lecture agréable fluide grâce aussi - il est important de le signaler - à une plume plaisante à lire, où j'ai retrouvé avec gourmandise des contes et créatures russes intégrés dans le récit sans être caricaturés ou déformés ; il s'agit d'un point important, l'auteure a respecté ce rapport entre l'Homme, les contes et les créatures qui y vivent, leur essence, leurs raisons d'exister, tel que j'ai pu le lire sur des livres traitant le sujet. Il m'est tentant d'imaginer par ailleurs l'influence des contes - que les protagonistes y croient ou non - dans leur rapport avec l'Autre et la Nature.
Dans cet entrelacement de créatures fantatique et de monde des hommes tentant de se déchirer, des thèmes comme la mort, la liberté, le pouvoir, la différence, etc. sont évoqués, questionnés, traités tout le long sans pouvoir quitter ce fond surnaturel, même non évoqué explicitement. Aussi, je me suis procurée le tome 2, espérant retrouver cette magie contenue dans ce folklore que j'ai tant adoré et l'évolution des personnages qui ne sera pas, je pense, sans surprise.
Les personnages, lieux, etc. ne sont pas développés volontairement dans cet avis ; l'accroche à cette lecture m'est venu surtout à l'atmosphère, cette dualité dans ce " tout ", qui rends la lecture divertissante comme passionnante et remuante, par la plume et le regard de l'auteure dans ce monde recrée.
Un très bon tome, idéal à lire en ces nuits qui ne cessent de se rallonger.
Pas de surprise : si le premier roman de l’auteure vous avait plu, alors sachez que celui-ci vous emportera tout autant dans ses contrées froides et pleines de mystère, même si l’on prend cette fois la direction de l’impressionnante cité de Moscou.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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L’un dans l’autre, c’est une réussite, très agréable à la lecture et non dénuée d’une certaine dureté par ailleurs. Le tome 3, The Winter of the Witch, doit quant à lui arriver en anglais dès ce mois d’août !
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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