Citations de Kathryn Hughes (103)
La vie était simple et routinière, chaque jour n’était pas très différent du suivant.
Elle est belle et intelligente, elle pourrait avoir tous les hommes qu’elle veut…
Pendant qu'elle creusait un petit trou, elle s'émerveilla de la quantité de choses que pouvaient vous apprendre les enfants, de cette sagesse qui était la leur et que si souvent on sous-estimait, ou même ignorait.
Elle passa son doigt autour du visage de l'enfant en souriant, puis elle se tourna vers Graham. "Tu veux bien demander à l'infirmière de l'emmener ?"
Il se leva d'un bond "si tu en es sûre"
Il appuya sur la sonnette. Au bout de quelques minutes, une infirmière arriva. Tina remonta la couverture rose sur le petit visage du bébé. "Je ne veux pas qu'elle prenne froid" dit-elle d'une voix assurée. Elle regarda son bébé parfait, puis l'embrassa sur le front. "Au revoir, mon petit ange.....je ne t'oublierai jamais. Dors bien." Puis elle passa le bébé à l'infirmière, pour la dernière fois.
_ je pense que vous ne vous rendez pas compte du travail qu'on accomplit ici . Toutes celles qui passent par ce couvent
sont des filles déchues , des dégénérées sur le plan de la morale , que la société a mises à l'écart et qu'ont rejetées leurs familles sur qui elles n'ont apporté que de la honte !
Nous leur donnons un foyer , nous veillons sur elles pendant leur grossesse et nous faisons tout pour que leurs bébés soient recueillis par des parents aimants . Nous nous assurons qu'elles purifient leur âme en effectuant un dur labeur ....
Une lettre que l'on a du mal à refermer. Le thème de "la lettre" a très souvent été utilisé dans la littérature et au cinéma avec plus ou moins de succès. Et là, on peut dire que c'est réussi. Ce livre est très plaisant et facile à lire. Toutefois, je trouve que la répartition des parties est mal proportionnée. Certes, développer davantage aurait sans doute donné une saga en plusieurs tomes mais je pense que j'aurais pris plaisir à les lire. Bonne lecture à tou(tes).
Toutes celles qui passent par ce couvent sont des filles déchues, des dégénérées sur le plan de la morale, que la société a mises à l’écart et qu’ont rejetées leurs familles sur qui elles n’ont apporté que la honte ! Nous leur donnons un foyer, nous veillons sur elles pendant leur grossesse et nous faisons tout pour que leurs bébés soient recueillis par des parents aimants. Nous nous assurons qu’elles purifient leur âme en effectuant un dur labeur.
Votre vraie mère, c’est la femme qui vous a élevé, celle qui vous relevait quand vous tombiez, qui vous rassurait la nuit quand vous faisiez un cauchemar, qui vous
Entrer ici par effraction ne doit pas être de la tarte ! Pas plus qu’en sortir !
C'etait curieux comme tout paraissait aller mieux à la lumière du jour.
Il doit y avoir là une vingtaine de valises, et chacune a une histoire à raconter.
Malheureusement, deux hommes, dont Billy ignorait encore l'existence, allaient conspirer contre lui. L'un était le Dr Skinner, le père de Chrissie, l'autre était occupé à envahir l'Europe, désirant à tout prix étendre son empire.
Il se laissa tomber sur l'herbe et arracha sauvagement la tête d'une jonquille. Les pétales épais et un peu fanés seraient bientôt flétris et affreux, très loin de l'espoir et du bonheur éclatants qu'ils avaient symbolisés avant.
Il fallait qu'elle parte. Sa vie en dépendait.
Le problème de base, c’était qu’il buvait, seulement ce serait trop facile de tout mettre sur le dos de l’alcool… Mon mari était une brute autoritaire qui me manipulait à sa guise. J’ai pensé le quitter pendant des années, mais je n’en ai jamais eu le courage. Il disait tout le temps qu’il me retrouverait, et j’avais peur de lui. En plus, j’aurais eu l’impression de l’abandonner alors que, manifestement, il avait besoin qu’on l’aide
Ils se dévisagèrent en silence pendant ce qui parut durer une éternité, bien que ça n’ait été en réalité qu’une seconde.
Les filles, c’est terminé pour moi… Elles créent plus de problèmes qu’elles n’en valent la peine.
Quelle quantité de souffrance une personne est-elle supposée endurer ?
Les semaines s'écoulaient, lentes et monotones, chaque jour étant dicté par la même routine. Si on n'était pas fou avant d'entrer à Ambergate, on était sûr de l'être lorsqu'on vous laissait en sortir.
- Ma mère est morte en voulant me sauver. Si je m'étais pas précipitée dans le rue, elle serait encore là...et je ne serais pas coincée ici avec un père qui me déteste !
- Il ne vous déteste pas. Vous avez dit vous-même qu'il vous avait pardonnée.
- " Il l'a dit avec la bouche, mais pas avec les yeux."