Le petit derrière de l'histoire 3
Votre diplôme dépend de la sensualité de votre main, Nana. De VOTRE sensualité. Et on n'enlumine pas la Déesse de l'amour sans sensualité.
p.XLIII.
Qu'est-ce que je fous là ?... Je danse. Je me trémousse. J'espère retrouver ma liberté et ma considération. Et ça ne tient qu'à un papyrus et à une enfant qui n'a plus que moi.
Une femme au bon coeur est une déesse incarnée ; la prendre pour épouse, c'est assurer tes vieux jours.
- Je sens que tu as des chose à faire. Si tu veux que je te libère ta soirée, il faudra occuper ta matinée...
- Tu crois qu'en plus je vais me rendre coupable d'adultère avec une femme mariée ?
- Pas vu, pas pris. Comme la tablette.
- Quand une femme sait si bien se servir du corps des hommes, on creuse toujours un peu la question pour savoir qui elle est.
- Et le fait que je sculpte des hommes vous intéresse ?
- Disons que ça explique beaucoup de choses.
Le moins que l'on puisse demander à une sculpture, c'est qu'elle ne bouge pas.
- Chrysanthe : Je te préviens, vieux débris : si tu meurs ici, je… je te tue !
- Cliente 1 : Donc toi non plus, on ne l’a pas retrouvée ?
- Cliente 2 : Et pourtant, on l’a cherchée partout… en vain.
- Cliente 1 : Quel âge avait-elle ?
- Cliente 2 : 7 ans, comme la tienne.
- Cliente 1 : Ce ne sont que nos fillettes, heureusement. Imaginez s’ils nous prenaient nos garçons ?
p.XXIII.
- NICOMÈDE L'ANCIEN !!! ALORS ? ELLE ÉTAIT À COMBIEN CETTE PASSE ?!
- Chrysanthe, calme-toi !
- Ne me dis pas de me calmer quand je suis obligée d'aller danser à poil ! Pour remplacer l'argent que tu ne me donnes pas ! Alors que tu te paies des filles du lupanar du port sans compter !