Nous sommes une quinzaine d'années avant les deux albums de la série "Inguinis", donc à la fin du Ier siècle avant J.-C..
Artemis n'est alors qu'une petite fille de sept ans. Elle vit avec son père, le sculpteur Nicomède, ami du consul Agrippa. Nicomède emploie comme préceptrice (et pas percepteur comme l'indique la 4e de couverture !!) Chrysanthe, une esclave qui, non payée, est obligée de danser nue lors des orgies organisées par Agrippa.
Comme le stipulait leur accord, Nicomède doit affranchir Chrysanthe lorsque la petite Artemis rentre à l'école. Comme cela va être le cas dans un mois, Chrysanthe réclame donc auprès de Nicomède sa liberté, qu'il rechigne à accorder.
Parallèlement, on s'aperçoit que de nombreuses jeunes filles de l'âge d'Artemis disparaissent, elle-même ayant échappé de peu à un enlèvement.
Ne connaissant pas la série originale "Inguinis", je me suis laissé attirer par les critiques dithyrambiques concernant le dessinateur
Nicolas Guenet et j'ai coché l'album "Inguinis Origines, T1") lors d'une Masse Critique. Je remercie donc, au passage, Babelio de m'avoir tiré au sort et Tabou Editions de me l'avoir envoyé. Las ! Quelle ne fut pas ma déception après avoir lu quelques pages ! Certes,
Nicolas Guenet sait dessiner les corps nus, les bites et les vulves, mais dès que ses personnages sont habillés il a plus de mal. Pire, les têtes sont à géométrie variable selon les cases !
Sinon, niveau histoire, ben on ne peut pas dire que les films pornographiques soient réputés pour leur scénario. Et c'est pareil pour les BD pornographiques. Oui, car on peut clairement ranger "Inguinis origines" dans cette catégorie, Chrysanthe se faisant pénétrer à longueur de planche par tout ce qui peut rentrer : bite, doigt, langue, objet, nourriture... on n'est plus dans de l'érotisme mais dans la pornographie.