Makoto: C'est à ce moment-là que j'ai lu pour la première fois un manga pour filles. Au fil des pages, j'ai découvert un univers qui prônât l'acceptation des individus tels qu'ils sont...
Kureha: Ben oui, c'est ça, les shojos!
La nature le pousse vers la mort... Vouloir le retenir, à tout prix, ce n'est rien d'autre qu'un caprice d'humain et à mon sens, c'est encore plus cruel...
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Ce qui est merveilleux avec un chat c'est qu'il n'y a rien à faire quand il vient à vous, qu'à le regarder.
- Elle s’est gavée dehors aussi ? Décidément … entre le fauve et la gamin, pas un pour rattraper l’autre !
- Mais non, elle envoie des mails … à son âge, l’appel des copines est plus fort que celui du ventre !
J'ignore quelle distance ce chat avait parcourue, seul dans les rues... Mais quand je l'ai retrouvé, il était maigre et miteux, presque aussi fin qu'une ombre... Et pourtant... Il avait trouvé l'envie et la force de revenir... Auprès de ceux qui avaient été bons pour lui. Et étrangement... Sur son visage, il m'a semblé voir un sourire...
Au lieu d'essayer de comprendre ce qui l'angoisse, ce qui le fait souffrir... Tu te bornes à le juger selon tes propres critères, et à le brimer !
Tu n'y es pour rien, ce sont les aleas du destin.
Si tu dessines des mangas, tu devrais comprendre. ..que ces planches sont remplies des sentiments de celui qui les a dessinées. Et moi, j'ai été bouleversée par ces sentiments. Je voudrais que les autres aussi.
La nature le pousse vers la mort... vouloir le retenir à tout prix, ce n'est rien qu'un caprice d'humain... et à mon sens, c'est encore plus cruel... alors fiche lui la paix !
Kureha: T'es amoureux de moi, non?
Makoto: Non. Vous êtes... comment dire... comme un être fictionnel. Vous pourriez être vivante ou morte, ça ne changerait rien.