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Critiques de Ken MacLeod (10)
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La veillée de Newton

Second roman (traduit) de l'auteur après la division cassini. Un space opera moderne et technologique.



Dans un univers à l'échelle galactique où l'humanité a essaimé plus ou moins chaotiquement, le clan Carlyle fait du commerce et de l'archéologie de combat à travers le réseau de trous de ver crée et abandonné par les IA qui ont accédé à la singularité et abandonné le monde connu. Lorsque Lucinda Carlyle redécouvre et débarque sur Euridyce, les différentes factions humaines vont à nouveau s'affronter pour le contrôle de la technologie découverte et qui pourrait bien anéantir l'humanité.



De la politique il y a. Les descendants idéologiques des américains, les cocos, les chinetoques (euh les chevaliers du savoir), au moins on ne peut pas dire que l'auteur est fade à ce niveau (encore qu'à l'heure actuelle, il manque la dimension religieuse extrémiste qui nous préoccupe tous).

De l'action il y a. Y compris ma préférée, la sf militaire.

De la technologie il y a. Singularité, post-humain ou la possibilité de télécharger l'humain pour le réimplanter ensuite dans un nouveau corps et son questionnement métaphysique (il y a).



Tout était là pour faire de ce roman un divertissement passionnant et pourtant, je me suis ennuyé.

Les digressions théâtrales sur Euridyce n'ont aucun intérêt créant avec d'autres, des longueurs insupportables, ce qui est un comble pour un petit one shot de 350 pages alors que des auteurs comme Hamilton arrivent à maintenir l'attention (tout du moins la mienne) sur 2000 pages.

L'action manque de coffre, les personnages de profondeur, la politique d'intérêt, la technologie de développement.



Dans le genre, préférez la série des orphelins de la terre de Shane Dix (Encore que, à la relecture de ma critique, peut être est-ce mes goûts qui ont changé, ou en tout cas ma capacité à supporter une lecture qui m'ennuie et dans laquelle j'ai du mal à m'immerger et celle à trouver des qualités à un livre que je n'ai pas aimé. Pour qui ? L'auteur ? La susceptibilité des lecteurs fans ? Fuck le politiquement correct.
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La Division Cassini

Space opéra complexe et exigeant.

2303. L’humanité vit dans un système communiste (sans le côté pervers et politique que nous, nous avons connu, toute notion de capitalisme a disparu), essentiellement dans des habitats orbitaux. La terre se régénère et est laissée aux no-co (ceux qui n’acceptent pas l’union solaire). De l’autre côté, des décorporés ayant subit la singularité se remettent à jouer un rôle sur Jupiter au grand dam de la division Cassini, bras armé de l’union solaire, dont l’objectif est de contenir la menace Jovienne. S’ajoute à cela une nouvelle civilisation post-humaine à 10.000 années lumière et 10.000 ans dans le futur, mais à deux pas de notre système solaire par un trou de ver crée par d’anciens post-humains.



Ouf… Comme le titre l’indique, même dans le cadre d’un texte court, la lecture est assez exigeante. Vous aurez la réponse à la vie, l’univers et tout le reste, et ce n’est pas 42.

Cela étant, le récit n’est pas dénué de charme et j’ai bien aimé suivre les tribulations de notre héroïne, figure majeure de la division Cassini. Entrecoupé de quelques flashbacks explicatifs et autres morceaux choisis de l’auteur sur sa vision de la vie, l’histoire n’est pas dénuée de rythme, d’action et même de panache parfois. On est loin d’une sf militaire à la David Weber ou à la Tanya Huff, mais le livre se laisse lire.

Mention spéciale au Scaph, meilleur ami, nounou, protecteur et arme à la fois. Digne du superflingue de Sven Tveskoeg de D. Gunn.



Singularité, téléchargés, post-humains, la conscience est-elle encore l’apanage de l’humanité ? MacLeod explore pas mal de pistes et on sent qu’il en a encore pas mal sous la pédale (son second livre la veillée de Newton reprendra les mêmes thèmes, même si je n’ai pas aimé ce second tome).
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La Division Cassini

La division Cassini est un excellent roman dont la carrière en France fut aussi brève que celle de la collection J'ai lu millénaire !

Cette collection revie aujourd'hui , alors esperons et supplions .... ( sourires ) .

L'auteur a réellement créé un univers de qualité et le bouquin est vraiment intéressant et surtout il y a pas mal de suspens et de rythme . Il y a aussi un humour de popotes qui est ponctuel mais percutant .

Le système solaire en 2203 est une fourmilière très clivée et l'humanité est divisée en branches opposées aux rapports conflictuels ( rien de vraiment nouveau sous le soleil ) .

La terre qui en a vu de toutes les couleurs , n'est pas trop méconnaissable mais les joviens sont décorporisés et ils ont un autre agenda que la bonne vieille terre ..

Il y a d'autre subtilités identitaires dans le vaste système solaire notamment sur Mars ( pas celle que nous connaissons et pas au même endroit ! ) où des décorporés retrouvent les plaisirs de la chair et de l'économie de marché ( je blague ) ..

Un post-humain est par définition une curieuse bestiole , assez difficile à suivre et très dangereuse quand elle se colle au conflit militaire ou à la diplomatie .

Les post humains ouvrent un trou de vers aux abords de Jupiter et malmènent la terre avec des armes à leur image ( de vilains virus qui bousillent l'électronique et l'informatique ) ...

Un rempart pour la terre : La division Cassini , une flotte de guerre .

La flotte entreprend de dissuader , de surveiller , de négocier , d'explorer , bref : elle se comporte comme un véritable pouvoir politique .

Les protagonistes seront amenés à s'engouffrer dans ce trou de vert qui aura tendance à être au centre du roman en devenant un mystère , un lieu nodal du point de vue stratégique .

A un moment le lecteur se demandera s'il ne sera pas le rendez-vous de la jetset , tellement il y a du monde ....

Le roman tournera beaucoup autour de ce trou de vers et de qu'il y a dedans et c'est assez bien fait .

C'est sympathique et cela ne ferait pas honte à p. H. Hamilton , pour faire une comparaison ...

C'est bien écrit et quand on est sur la passerelle en compagnie d'Ellen May Ngwethu', eh bien , on y est vraiment !

L'univers est dense et correctement étayé et il ne sombre pas dans le manichéisme , car les post humains sauront peut-être conquérir les coeurs des habitants de la terre , preuve que la guerre n'est pas le seul avenir possible .

Cependant avant d'avoir un quart de millième de possibilité d'en arriver à ce stade , avouons que nos héros auront pas mal de pain sur ma planche et Ellen May Ngwethu'est une super nana qui ne rigole pas du tout et qui va faire suer tout le monde ...

Un espace opéra très distrayant même si le trou de vers ressemblera peut-être à un plat de spaghetti raté , pour certains lecteurs ( dont moi ) , mais la sauce est tellement bonne que j'en ai oublié que les nouilles étaient un peu ratées ...

Pour les amateurs de space op et d'univers aussi solides que soignés en compagnie d'une super nana tout à fait compétente , dynamique qui ne semble pas avoir besoin d'être séduisante pour réussir son coup ! et qui à la gentillesse de faire une place au lecteur , passager clandestin sur sa passerelle ...

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La veillée de Newton

Salut les Babelionautes

Ce space opéra avait tout pour me plaire mais il lui manque je ne sais quoi pour en faire un bon roman.

L'omniprésence de la nanotechnologie et le fait que la mort n'est plus systématiquement définitive m'avait emmené a penser que j'allais découvrir un nouveau David Weber avec son Héroine "Lucinda Carlyle".

Mais le soufflet est retombée et comme fnitter je me suis ennuyé a lire des paragraphes entier sans pratiquement aucun lien avec le récit.

Merci quand même a Olivier Debernard qui a eu le douloureux privilège de traduire ce roman.
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Dark Light

Dark Light est le deuxième tome de la trilogie de science-fiction Engines of Light de l’écrivain écossais Ken MacLeod. J’avais beaucoup aimé le premier tome Cosmonaut Keep qui était riche en promesses pour la suite de la trilogie. J’ai donc enchainé directement avec le suivant, et je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps : je n’ai pas été déçu !



Par rapport au premier roman qui proposait une structure narrative avec deux lignes temporaires, l’une dans le futur proche et l’autre dans un futur et un espace très loin, celui-ci est plus simple : l’action se déroule dans le futur lointain, à des milliers d’années-lumières de notre système solaire, dans la continuité des événements du premier tome. Nous y retrouvons les personnages que nous avions suivi dans Cosmonaut Keep, cette fois réunis au même endroit, au même moment. Cela permet un récit relativement plus simple, maintenant que les bases ont été posées.



Ce récit s’attarde principalement sur les conséquences de l’arrivée de voyageurs interstellaires humains sur la planète Croatan, où des sociétés distinctes vivaient jusque là de façon relativement harmonieuse. Cette arrivée risque de bouleverser des équilibres précaires.



Avec ce roman, Ken MacLeod nous propose d’explorer la rencontre entre des sociétés différentes, avec leur histoire, leur mythologie, leur organisation sociale, leur rapport à la technologie, leur mode de vie. Il y a bien sûr le choc de culture entre les autochtones et les voyageurs venus de l’espace, mais aussi des différentes entre les différentes cultures qui cohabitent déjà sur la planète. Pour l’auteur, dont on connait la fibre politique, c’est l’occasion d’explorer des modèles de société différents.



Il y a notamment toute une réflexion au sein d’une des cultures présentées sur la distinction entre sexe biologique et genre social. Ainsi, nous rencontrons deux personnages qui illustrent cette approche : Stone est né(e) homme mais se reconnait et est socialement reconnu comme une femme car il refuse de se battre ; Gail est né(e) femme mais est socialement reconnu(e) comme homme car elle exerce la profession de mécanicien(ne) considérée comme exclusivement masculine. Bien sûr, cette approche n’est pas exempte de de stéréotypes et de défauts, que l’auteur ne manque d’ailleurs pas de mettre en scène dans le roman.



Par rapport au premier tome qui était principalement centré sur l’aspect technologique de la science-fiction, celui-ci m’a semblé plus politique. Certains personnages parmi les cosmonautes et leurs alliés autochtones illustrent parfaitement la tension entre d’une part le désir d’une démocratie directe avec des assemblées populaires autonomes (sur le modèle de communes en auto-gestion) et d’autre part la volonté d’instaurer un Etat central pseudo-démocratique, dont la principale mission serait de garantir le libre-échange et l’aboutissement serait l’instauration d’un modèle capitaliste étatiste industriel. Ken MacLeod rejoue ainsi, avec plus ou moins de subtilité même si cela ne m’a pas du tout dérangé, bien au contraire, le vieil antagonisme entre communistes et anarchistes, ou plus précisément entre communistes autoritaires et libertaires.



J’ai beaucoup parlé ici des aspects sociaux et politiques du roman, mais cela ne doit pas cacher le récit lui-même, qui tourne autour des inévitables transformations que l’arrivée du vaisseau interstellaire provoque sur la planète Croatan. Entre intrigues politiques, complots commerciaux, révoltes sociales, et tensions raciales, il y a de quoi s’occuper dans ce roman riche mais passionnant, d’autant que la galerie de personnages offre des personnalités originales et mémorables. Une mention spéciale pour Stone, mon personnage coup de coeur de ce roman.



Au moment de terminer ce deuxième tome, j’ai déjà très envie de me plonger dans le suivant, en espérant qu’il clôture en beauté cette trilogie qui a jusque là su me séduire et m’enchanter. On en reparle certainement très vite ici !
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Engines of Light, tome 1 : Cosmonaut Keep

Cosmonaut Keep est le premier tome de la trilogie de science-fiction Engines of Light de Ken MacLeod, un écrivain écossais que j’avais découvert avec The Fall Revolution. J’avais beaucoup aimé ce cycle en quatre romans dans lesquels il mêlait habilement prospective technologique et politique. J’ai retrouvé avec grand plaisir cet aspect dans Cosmonaut Keep.



La structure narrative du roman, relativement originale, a contribué à l’enthousiasme qui a accompagné ma lecture.



D’une part, dans un futur proche où l’Europe a fusionné avec une URSS ressuscitée, Matt Cairns, un programmeur britannique, se retrouve mêlé à une sombre histoire d’espionnage scientifique au moment où une station orbitale russo-européenne annonce au monde entier un Premier Contact avec une race extraterrestre.



D’autre part, dans un futur lointain et dans un système solaire à des milliers d’années-lumières du nôtre, Gregor Cairns, lointain descendant de Matt Cairns, est étudiant-chercheur en biologie marine sur une planète où cohabitent des humains ayant débarqué quelques siècles plus tôt et des « saurs », des extraterrestres à la morphologie similaire à des dinosaures à taille humaine. Il partage son temps entre le laboratoire avec sa collègue Elizabeth, ses obligations familiales avec son grand-père James qui souhaite l’associer à son Grand Projet, et son idylle avec un marchand spatial en visite sur la planète.



Les deux lignes temporelles suivent d’abord leur cours en parallèle avant, comme souvent dans les romans construits ainsi, de se rejoindre d’une façon ou d’une autre. Dans les deux cas, l’intrigue tourne autour de la découverte ou de la re-découverte du voyage à la vitesse de la lumière. Dans notre futur proche, c’est un horizon qui semble inatteignable avant que le Premier Contact ne rabatte les cartes. Dans le futur lointain, seuls quelques marchands associés à d’étranges extra-terrestres ont accès au voyage interstellaire tandis que les différentes planètes habitées vivent isolées les unes des autres.



J’ai retrouvé dans ce roman des ingrédients qui m’avaient déjà beaucoup plu dans The Fall Revolution, même si le dosage est un peu différent. Là où la politique est très présente, c’est ici la technologie qui joue le premier rôle. Même si l’auteur, qui ne cache pas ses sympathies politiques, mentionne à plusieurs reprises différents courants communistes et notamment le trotskisme, cela reste en arrière-plan de la double intrigue autour du voyage à la vitesse de la lumière. C’est différent, mais tout aussi plaisant que The Fall Revolution.



J’ai en tout cas pris énormément de plaisir à lire ce roman, riche en promesses pour la suite. Je vais directement enchainer avec le deuxième roman de la trilogie : Dark Light. Je vous retrouve bientôt ici pour en reparler !
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Fall Revolution, tome 4 : The Sky Road

J'avais autant d'espoir que de crainte en commençant ce quatrième et dernier tome du cycle Fall Revolution de Ken MacLeod. Après un premier tome à l'univers prometteur mais au récit un peu décevant, puis deux excellents volumes, je pouvais espérer le meilleur comme le pire pour conclure le cycle. Heureusement, c'est le meilleur qui est au rendez-vous.



Le récit est d'abord déroutant : il se déroule plusieurs siècles après les événements des tomes précédents, mais sur une Terre très différente, où la technologie a regressé et où la conquête spatiale ne fait que recommencer après des siècles de stagnation. Cette situation est due à des événements ayant eu lieu quelques années après la Fall Revolution, dans une version alternative de l'histoire que nous avons suivi depuis deux tomes. Ce n'est pas toujours simple à suivre, d'autant que l'univers imaginé par Ken MacLeod était déjà riche avec d'ajouter cette complication, mais le récit est captivant du début à la fin et j'ai beaucoup aimé les personnages que nous suivons dans le futur. Le récit parallèle des mésaventures de Myra Godwin dans le passé, s'il n'est pas toujous facile à suivre, est indispensable pour comprendre où l'auteur veut nous amener.



Ce quatrième tome offre en tout cas une conclusion magistrale, à la fois épique et poétique, à un cycle qui a su me séduire après un premier volume un peu lent. Ken MacLeod a écrit ici une des plus grandes sagas de science-fiction que j'ai eu l'occasion de lire.
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La Division Cassini

Ce troisième tome du cycle Fall Revolution de Ken MacLeod m'a beaucoup plu, comme le précédent. Après un premier tome un peu compliqué à lire, l'auteur semble avoir trouvé un rythme de croisière avec deux tomes de très bonne facture.



Le récit reprend presque immédiatement après la fin du deuxième tome, avec les "retrouvailles" entre des habitants de New Mars avec le système solaire, ses citoyens et sa société anarcho-communiste. Cette fois, Jonathan Wilde n'est qu'un personnage secondaire, presque périphérique, et nous suivons l'action principalement à travers d'Ellen May Ngwethu, membre de la Division Cassini, une organisation chargée de protéger l'humanité contre les IA qui ont colonisé Jupiter.



Ken MacLeod nous propose un excellent récit de science-fiction autour de la question de l'essence de l'humanité, de la frontière entre humain et machine, et des moyens que peut et/ou doit utiliser l'humanité pour sa survie. Je ne sais pas si j'ai été totalement surpris par l'intrigue elle-même, mais c'est très bien exécuté et passionnant à lire du début à la fin. J'ai notamment beaucoup aimé les impressions respectives des anarcho-communistes du système solaire et des anarcho-capitalistes de New Mars sur le fonctionnement de leurs sociétés respectives : choc de cultures garanti !



Ce troisième tome confirme mes impressions lors de la lecture du deuxième : ce cycle propose de la très grande science-fiction, inventive et intelligente. Je vais enchainer directement avec le quatrième et dernier volume du cycle, en espérant qu'il apporte une conclusion digne des deux tomes que je viens de lire avec grand plaisir.
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Fall Revolution, tome 1 : The Star Fraction

J’avais entendu parler de ce roman, et du cycle auquel il appartient, en me renseignant sur des œuvres de science-fiction où des modèles politiques alternatifs sont explorés.



C’est bien le cas ici avec Ken MacLeod qui imagine un futur relativement proche où le Royaume-Uni a éclaté après une guerre européenne ; après une brève République, le Royaume a été restauré mais ne contrôle plus tout le territoire ; des enclaves plus ou moins indépendantes expérimentent des modèles de société alternatifs : écologistes, socialistes, féministes, religieux, etc.



Le cadre imaginé par l’auteur m’a beaucoup plu. Les trois personnages qu’il nous propose de suivre sont également intéressants, même si je n’ai pas forcément réussi à m’attacher à tous. Le récit lui-même est un peu lent à démarrer et je n’ai pas toujours été captivé, mais c’est peut-être dû à mon rythme de lecture très ralenti depuis deux semaines : je suis en vacances avec de longues journées de randonnée, je n’ai lu que quelques pages quotidiennes, ce qui ne facilite pas l’immersion dans le récit. Quoi qu’il en soit, la fin est réussie et donne clairement envie de lire la suite, ce que je vais m’empresser de faire.

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Fall Revolution, tome 2 : The Stone Canal

The Star Faction, le premier tome du cycle "Fall Revolution", m'avait séduit par son univers et notamment son approche de modèles politiques et sociaux alternatifs. Par contre, le récit ne m'avait pas totalement emballé, j'avais eu l'impression de lire un récit qui n'était pas totalement à la hauteur du décor dans lequel il se déroulait. Avec ce deuxième volume, Ken MacLeod a totalement résolu cette difficulté.



L'auteur étend son univers et les problématiques qu'il aborder, ici l'intelligence artificielle, le clonage et la vie après la mort. Il le fait à travers une intrigue captivante du début à la fin et des personnages que l'on prend plaisir à suivre. J'ai particulièrement aimé l'alternance entre des chapitres se déroulant dans un futur lointain et ceux qui sont des flashbacks se déroulant, pour nous lecteurs contemporains, dans le passé ou un futur relativement proche, entre les années 1970 et le courant du XXIe siècle.



J'ai beaucoup aimé ce roman, qui accomplit le potentiel que je devinais dans le premier tome malgré ses défauts. Ken MacLeod propose ici de la grande science-fiction, inventive et intelligente.
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