Citations de Kennedy Ryan (58)
Ce que tu penses être ta plus grande faiblesse est, en réalité, ta plus grande force. Ta capacité à aimer, tout le monde ne l'a pas. Ce courage de se battre pour ceux qui comptent le plus pour toi, c'est inestimable.
Ne pas pardonner à quelqu'un ne veut pas dire que tu ne peux pas guérir.
Parfois, nous nous accrochons si fort à la douleur de notre passé que nous manquons le bonheur qui nous attend, et s'il y a bien une chose que l'on mérite, Lotus, c'est le bonheur, peu importe l'endroit où on le trouve.
Quand tu accompagnes quelqu'un en enfer, tu te brûles aussi.
Combien de fois dans votre vie obtenez-vous une seconde chance avec quelque chose de sincèrement extraordinaire ? Quelque chose que vous ne pouviez pas apprécier entièrement dans le passé, parce que vous n’aviez pas expérimenté ce que le monde avait à offrir et n’aviez pas découvert qu’il vous manquait ce quelque chose ?
Observer Jared, avoir craqué sur lui pendant des années puis l’embrasser était comme regarder un cyclone depuis la terre ferme, époustouflée par son pouvoir, sa noirceur, sa beauté sinueuse pour se retrouver soudainement et d’une manière improbable en son centre.
Je ne peux pas autoriser cette chose qui bouillonne entre Jared et moi, cette chose qui reprend là où elle s’est arrêtée une nuit glaciale de décembre, une décennie plus tôt, à compromettre mon avenir.
Même dans le noir, je pense que nous nous voyons. Il existe une intimité dans l'obscurité.
À chacun de ses baisers et caresses, il me fait me sentir comme la plus belle femme du monde, suffisamment longtemps pour que j’oublie les bourrelets et les fossettes dont Byron s’est assuré de parler à ses amis. Peut-être que, de je ne sais de quelle manière, c’est moi qui ai jeté un sort à Jared et dès que la lumière sera allumée, ce sort sera rompu.
C’est simplement agréable d’être touchée de cette manière, avec passion et attention. Byron a été le dernier type avec qui j’ai partagé un semblant d’intimité et chaque caresse était un mensonge. Il y a toujours eu une franchise, une honnêteté entre Jared et moi. Cela se traduit par une intimité physique et je veux m’y accrocher aussi longtemps que mon cerveau logique me le permettra. J’ai envie d’arrêter de me demander pourquoi moi et juste profiter de lui, de nous ensemble.
Au final, nous ne sommes que de simples animaux. Des primitifs mus par des envies irrépressibles que nous comprenons à peine, mais qui, avec la bonne personne, font de nous des esclaves.
Banner est la bonne personne.
Même dans le noir, je pense que nous nous voyons. Il existe une intimité dans l’obscurité. Je distingue moins son corps, mais d’une certaine manière, je ressens plus profondément les choses. Chaque odeur, chaque son, chaque texture devient un indice me conduisant à son plaisir. Je plonge en elle et nous prenons tous les deux une profonde inspiration. Elle se crispe autour de moi. Est-elle vierge ? Je n’ai pas pensé à demander. J’aurais dû.
Peu importe. Au-dessus. En dessous. Sur le côté. Tout ce qui m’importe, c’est d’entrer en elle à cet instant. De retour sur mes genoux au bout du canapé, je porte ses jambes au-dessus de mes épaules. Je la touche à nouveau et elle est toujours énormément mouillée, glissante, chaude.
Votre sens olfactif est un prélude à vos papilles gustatives. C’est le cas du sexe de Banner, si doux et musqué qu’il est tout autant une saveur qu’une odeur et je la goûte avant même d’en déguster la première bouchée, d’en boire la première gorgée. Avant que ma langue ne s’insère entre les plis soyeux trempés, je les écarte et pendant quelques secondes me contente de simplement frotter mes lèvres contre les siennes, réunissant sa moiteur et la léchant.
Sa bouche cherche la mienne, avide et douce quand elle m’embrasse. Son plaisir, son excitation correspondent aux miens, répondent et attisent mon désir.
Je ne suis pas un idiot. Elle veut que l’on reste dans le noir parce qu’elle est gênée, mais de mon point de vue, elle n’a aucune raison d’avoir honte.
Je ne suis pas très attentionné, mais quand je suis avec Banner, il m’est difficile de me concentrer sur autre chose. Je perds rapidement mon intérêt, mais je me surprends à penser à des choses qu’elle a dites, à ses opinions des jours plus tard. Elle me fascine sans même vraiment essayer de le faire. Je veux la connaître aussi intimement que possible.
Cette envie dans ces yeux, cette anticipation de son désir pour moi, je ne les possède que depuis une heure. Il est impossible que je puisse les conserver, les alimenter s’il me voit. Je veux simplement m’y accrocher un peu plus longtemps.
Le plaisir engourdissant mon cerveau a mis en sourdine mes pensées rationnelles. Je n’avais pas envisagé que le sexe arrivait typiquement, en majeure partie, nu. Et bien que Jared Foster soit une œuvre d’art, ce n’est pas mon cas.
Désirer autant quelque chose secrètement, pendant si longtemps, et qu’il vous tombe tout cuit dans le bec est déconcertant.