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Critiques de Kerri Maniscalco (306)
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Autopsie, tome 1 : Whitechapel

A l’époque victorienne, les jeunes filles de bonnes familles n’étaient pas autorisées à sortir seules dans les rues, elles ne pouvaient porter que des tenues encombrantes, entravées dans des corsets rigides, elles ne pouvaient évidemment pas entretenir de relation avec des jeunes hommes, lire le journal était considéré comme inconvenant…bref, la liberté et l’indépendance n’étaient pas franchement à l’ordre du jour.

L’héroïne de ce roman pour ados a presque 17 ans et aspire à une vie très différente de ce qu’on attend d’elle.

Audrey-Rose aime porter des vêtements confortables, sortir de chez elle le jour où la nuit sans rendre de compte et le pire de tout, du moins aux yeux de son père, elle se passionne pour la médecine légale, en clair, ce qu’elle aime, c’est disséquer des cadavres en compagnie de son oncle.

L’histoire se déroule au moment où Jack l’éventreur sévit à Londres et notre jeune héroïne téméraire va s’immiscer dans l’enquête.

L’auteur reproduit bien l’ambiance de l’époque, les quartiers chics tout autant que les bas-fonds sont bien décrits, on voit bien comment vivaient les gens possédant de l’argent et du pouvoir, le métier de médecin légiste est longuement expliqué, il y a même un début de romance au milieu de toutes ces atrocités.

Un roman agréable à lire, qui ne rassasiera peut-être pas tout à fait les adultes, l’intrigue étant un peu prévisible et l’action primant sur la partie psychologique des personnages, mais ce fut une lecture très plaisante avec une héroïne attachante et sacrément dégourdie.



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Le royaume des damnés, tome 2 : Le royaume de..

Un peu déçue par ce livre-là. Après le premier tome qui avait été un énorme coup de cœur et que j’avais adoré lire, j’avais super hâte d’enfin découvrir la suite (j’avais même hésité à le lire en anglais, mais j’ai pas encore un niveau assez élevé…) du coup j’ai acheté le livre le jour de sa sortie, et j’avais trop hâte de le commencer !



Le roman commençait super bien : je me souvenais assez bien de l’histoire et j’étais très contente de retrouver Colère et Émilia.

Les deux protagonistes m’avaient pas mal manqués et je les trouve géniaux. Ce ne sont pas les personnages les plus développés du monde et il y a quelques clichés, mais on s’attache super vite à eux. Émilia est déterminée, volontaire, mordante, et ne laisse pas marcher sur les pieds. Colère quant à lui, est agressif, renfermé, tête brûlé et protecteur.

Les deux ensemble créent de sacrés étincelles !



Et c’est justement ce que j’avais adoré dans le premier tome : c’était un incroyable ennemies-to-lovers, avec de la tension à souhait, un slow burn parfaitement maîtrisé, et c’était génial à lire ! Ils se lançaient des piques et des répliques mordantes à chaque page, disaient qu’ils se détestaient mais le côté protecteur et farouche de Colère compliquait les choses… bref c’était génial !

Mais on ne retrouve pas du tout cet aspect-là dans ce roman (à part à certains rares moments) et ça m’a beaucoup manqué. J’ai moins adhéré à leur relation parce que je n’avais plus l’impression qu’elle allait quelque part ou qu’elle évoluait, et les scènes de sexe toutes les 5 pages m’ont pas mal agacé aussi… Du coup j’ai été très déçue de la romance, et ça m’a empêcher d’adhérer totalement au récit.



Même l’intrigue était moins bien que celle du tome 1 !

Dans le premier volume, on savait où on allait, on comprenait le but d’Émilia et ça avait du sens. Sauf que là, j’ai vraiment eu l’impression que l’autrice s’éparpillait dans tous les sens et qu’on perdait totalement de vu l’objectif de tout ça. Parce que Kerri Maniscalco développe davantage son univers en l’approfondissant et ça c’est chouette, mais elle a rajouté trop de plans, de machinations et d’objets magiques : on finit par s’y perdre totalement.



Après, je suis très négative dans l’ensemble mais il y a quand même des points positifs !

Comme je le disais, l’univers se développe de plus en plus et, à partir du dernier tiers du roman, il y a pas mal d’action et de révélations qui m’ont permis de retrouver le même entrain que j’avais lors de ma lecture du premier tome.

Et la plume est encore une fois géniale. C’est vraiment quelque chose que j’adore chez cette autrice : sa manière d’écrire est hyper fluide et immersive, avec beaucoup de détails.



En somme, je suis un peu déçue par ce tome, je recommande quand même le premier que j’avais adoré, et j’attend de voir ce que le dernier nous réserve…
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Le Royaume des Damnés, tome 1

Ah la la !! Juste avant d’écrire ces mots, j’étais en train de relire quelques passages du roman et ça m’a conforté dans mon avis : j’ai ADORÉ !

Ce n’est pas un coup de cœur mais c’était une purée de bonne lecture, et après un mois de mai très pourri niveau littérature, ca m’a rappelé pourquoi j’aimais tant lire !

Ça faisait longtemps que je n’avais pas été autant investie dans un roman !!



Déjà, la première chose qui m’a marqué en commençant cette histoire, c’est la plume : elle est super immersive, très fournie et descriptive. J’ai pu me représenter les personnages et les lieux dans les moindres détails, et on est vraiment plongé à 100% dans la lecture au bout de 2 pages !!



L’ambiance instaurée par la plume dans ce roman est juste incroyable !

On est projeté dans ce petit village d’Italie et, en y repensant, j’arrive à le revoir dans ma tête : je peux vraiment me voir y parcourir les rues, je ne sais pas comment le dire autrement !



Sans oublier toute cette atmosphère assez sombre et pesante, sans être trop insistante non plus. Ça faisait pas mal de temps que je n’avais pas lu de roman aussi immersif, avec un univers assez simple en apparence mais super bien introduit !



Et il y a aussi un côté très culinaire : le moindre plat est décrit avec soin, autant les ingrédients que l’odeur. Ça contribue à l’aspect immersif, et je n’ai pas lu beaucoup de livres avec ce côté nourriture autant présent sans pour autant être trop insistant, c’est super (mais maintenant j’ai envie de goûter des plats italiens..) !!



Avant de parler de la principale raison pour laquelle j’ai autant adoré ce livre, parlons deux secondes de l’intrigue !

Elle est incroyable !

C’est une sorte d’enquête avec des alliances, des trahisons et des retournements de situation. Le mystère plane tout au long de notre lecture et il reste une part d’inconnu à la fin ce qui rend le livre terriblement addictif ! J’ai essayé de savourer ma lecture en prenant mon temps mais c’est dur de se retenir de le dévorer en quelques heures !



Ensuite, la meilleure partie : les deux personnages principaux et leur relation. C’est absolument tout ce que j’adore : un ennemies-to-lovers superbement bien fait, avec de la tension, des chamailleries, un lien qui se construit petit à petit… incroyable !! On s’attache peu à peu aux personnages et je les ai tous les deux adoré, leur personnalité, leur caractère, tout est parfait (même si j’avoue que j’ai une petit préférence pour Colère…).

J’avais un peu peur du smut (donc des scènes hot, de romance ++..), mais il est quasi inexistant et extrêmement bien dosé, on a des petites doses de temps en temps et rien de concluant, vraiment la tension qui est instaurée est incroyable !



Et je le redis mais leur relation est folle !!

Ils m’ont fait passer par toutes les émotions : d’habitude j’arrive à garder un visage relativement neutre en lisant, mais je ne pouvais pas m’empêcher de sourire et de jubiler à chaque échange, à chaque petit rapprochement, à chaque manifestation inconsciente d’attachement (c’était si dur de m’empêcher de sourire comme une débile en cours en le lisant !!). Ça faisait super longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi impliquée dans une relation et j’ai adoré !



Bon, sans surprise, ce livre a été incroyable, et ça va être une vraie torture d’attendre la suite !!
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Le Royaume des Damnés, tome 1

Ayant adoré Autopsie de la même autrice, j’attendais beaucoup de ce roman qui m’a hélas déçue. Alors qu’il me semble qu’un auteur progresse d’un livre à l’autre, j’ai eu ici l’impression d’une régression : les personnages manquent de profondeur et parfois de cohérence ; cette Italie gothique qu’on m’a promise se limite à l’évocation de recettes traditionnelles et à quelques mots en italien non traduits pour, j’imagine, apporter un peu authenticité ; les émotions sont absentes en raison d’une plume qui a perdu tout panache… C’est simple, je n’ai pas eu l’impression de lire un roman de Kerri Maniscalo !



D’ailleurs, si vous avez découvert l’autrice à travers ce roman et que vous en ressortez déçus, je vous invite vraiment à lui redonner sa chance avec Autopsie qui est d’un tout autre niveau. Je ne peux néanmoins pas dire que j’ai détesté me plonger dans Le royaume des damnés, qui reste sympathique à lire malgré ses notables et manifestes défauts. Nous y découvrons deux jumelles et sorcières, Emilia et Vittoria, qui ont été élevées au son des recommandations, histoires, incantations et rituels de leur grand-mère. Tout autant de choses qu’elles ont toujours considérées d’un œil extérieur et quelque peu sceptique… jusqu’à ce que l’une des deux jumelles meure et que son cadavre soit profané. Sa jumelle n’a alors plus d’autre idée en tête que de retrouver le coupable et le faire payer, quitte à invoquer un démon !



Mais comme Emilia a la capacité de réflexion d’une enfant en plein caprice, elle ne prend aucune précaution et ne se renseigne pas un minimum sur les dangers de ce qu’elle s’apprête à faire… Raison pour laquelle elle se retrouve avec l’un des sept démons de l’enfer sur les bras ! Avec son sens des priorités inégalé, elle pensera heureusement à lui offrir une chemise (mais moche, il ne faut pas exagérer) pour cacher ce beau, fort et musclé torse qu’elle ne saurait voir. C’est vrai quoi, ce n’est parce qu’elle a vu le cadavre de sa sœur privé de son coeur, façon opération Jack l’Eventreur, qu’elle n’a pas le droit d’être un peu pudique. Ce genre de comportement complètement à côté de la plaque, ainsi que les focus sur les torses et vêtements décrédibilisent le travail d’ensemble de l’autrice, et rend un certain nombre de scènes aberrantes, voire ridicules.



Personnellement, une héroïne avec un tel sens des priorités et un tel manque de réflexion, je finis presque par avoir envie qu’il lui arrive des malheurs pour lui mettre du plomb dans la tête ! J’aurais pu pardonner ses errances et cette tendance enfant capricieuse toujours en colère, et même pas contre la bonne personne, si j’avais senti que ses actions étaient guidées par sa peine. Mais que nenni ! L’écriture est tellement superficielle et sans chaleur que je n’ai pas ressenti sa douleur face à la mort de sa sœur jumelle. Vous aurez donc compris que je n’ai pas accroché à l’héroïne. Je n’ai pas non plus été convaincue par le personnage de Colère qui manque d’envergure et qui, beaucoup moins pardonnable, n’a rien du démon qu’on nous vend. Il a été dérangé sans avoir rien demandé, il est houspillé sans arrêt par une écervelée, mais il ne sort jamais les griffes et la sauve même de son impétuosité, pour ne pas dire de sa bêtise. Il a donc une patience d’ange, ce qui est un peu dommage quand on est censé être face à un impétueux démon…



Je reconnais toutefois que j’ai apprécié l’évolution de la relation entre Colère et Emilia, et les quelques échanges piquants qui apportent ce mordant faisant défaut aux personnages. Question personnage, j’avoue également avoir eu du mal à comprendre la grand-mère et son culte du secret, tout comme la manière dont Emilia et Vittoria, supposées très proches, n’ont jamais partagé sur ce qui était important. Elles en paieront toutes les deux le prix, même si je suis quasi certaine d’avoir déjà compris la révélation du deuxième ou dernier tome, comme j’avais anticipé dès le début l’un des retournements de situation. L’autrice joue sur les clichés des romans YA mais elle ne le fait pas avec cette intelligence et cette subtilité qui auraient permis de passer outre. Pour un public adolescent ou plus âgé qui découvre la romantasy, c’est-à-dire un mélange de romance et de fantasy, le roman pourrait néanmoins quand même plaire…



Pour ma part, en faisant abstraction des défauts relevés, j’ai apprécié le mystère entourant une dette de sang et une malédiction, mais aussi le meurtre de Vittoria qui va conduire Emilia a quitté le cadre rassurant du restaurant familial pour retrouver l’assassin. Une mission difficile qui lui fera prendre conscience des dangers dont sa grand-mère lui a si souvent parlé, et qui la conduira à faire différentes rencontres, aucune particulièrement sympathique. Bien que cela reste superficiel, l’autrice nous offre ainsi une petite incursion du côté des péchés capitaux, à travers des démons perfides qui vont, chacun à leur manière, utiliser leur pouvoir pour manipuler Emilia. Ceux-ci éveilleront en elle certaines choses comme des sentiments enfouis et brutaux et une certaine méfiance envers son seul allié. Un allié sur lequel plane un doute quant à son degré de sincérité et ses motivations derrière ses agissements. C’est classique mais ça fonctionne bien.



D’ailleurs et c’est là tout le paradoxe, à aucun moment, je n’ai été passionnée par l’intrigue, mais j’ai tourné bien sagement les pages, me laissant bercer par cette atmosphère sombre, où se joue dans le secret de la nuit une lutte entre les sorcières et des forces diaboliques, mais aussi une lutte entre les sorcières et les humains. Raison pour laquelle les sorcières comme Emilia cachent leur véritable nature… Cet aspect chasse aux sorcières n’est pas développé en profondeur, mais il m’a plu et ajoute à cette aura de danger qui plane au-dessus de la tête de notre héroïne. En cherchant à retrouver l’assassin de sa sœur et à la venger, ne risque-t-elle pas d’éveiller autant l’attention des démons que des humains. Des humains que l’on peut considérer comme des démons sans pouvoir magique mais avec un gros pouvoir de nuisance ? De la même manière, j’ai apprécié de découvrir, petit à petit, les véritables enjeux du roman et la manière dont l’enquête d’Emilia lui permet petit à petit de se réapproprier sa propre histoire familiale et des secrets qu’il aurait été préférable d’avoir percés avant que le pire n’arrive…



En conclusion, je lis beaucoup de YA mais il y a des livres qui se démarquent par la profondeur de leur scénario et la psychologie de leurs personnages, Le royaume des damnés n’en fait pas partie. La plume de Kerri Maniscalo ne se révèle pas, en effet, à la hauteur de l’univers sombre et mystérieux dans lequel l’autrice tente de nous plonger avec plus ou moins de force, le manque de cohérence et de jugeote de l’héroïne cassant régulièrement tout effet dramatique. Néanmoins, si vous arrivez à faire l’impasse sur ses défauts, les enjeux du roman permettent de lui apporter une certaine complexité, d’autant que l’enquête d’Emilia sur la mort de sa sœur jumelle contient sa part de révélations et de moments de tension. Un premier tome qui manque de consistance mais qui contient une base assez solide pour espérer une suite plus mature et convaincante…
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Le Royaume des Damnés, tome 1

Je ne sais pas trop quoi penser de ce tome 1 à la fin de cette lecture, je dois bien l'avouer...



L'intrigue avait l'air des plus intéressantes : Emilia est une jeune sorcière, raisonnable et discrète, un peu naïve également. Très en contraste avec sa jumelle, Vittoria, fougueuse, audacieuse et mystérieuse. Mais cette dernière est victime d'un meurtre brutal qui suscite chez Emilia une soif de vengeance, allant jusqu'à aller à l'encontre des enseignements de sa Nonna et de se lier avec un Prince de l'Enfer, Colère. Cette rencontre ne peut que faire évoluer notre protagoniste, la transformant en véritable combattante.

Enquête et romantasy, sur le papier je devais adoré.



Mais... il y a quelques pépins tout de même.



Commençons par le positif. Je trouve l'univers créé très prometteur avec les Princes de l'Enfer qui sont damnés, leur malédiction, les Sorcières , le tout dans une ambiance sicilienne qui donne une certaine atmosphère au récit.

Pour le personnage d'Emilia, ça va. Même si quelques unes de ses réactions peuvent laisser dubitatif, dans l'ensemble elle reste appréciable. Surtout, la relation ennemies-to-lovers avec Colère est plaisante à lire. C'est un trope que j'apprécie beaucoup, donc forcément je me régale de leurs petites punchlines.



A côté de cela, il y a un gros problème de rythme à mon goût. C'est-à-dire que les actions se succèdent bien trop vite, avec beaucoup de facilités et quelques incohérences. Cela crée comme situation que les relations se tissent vite, bien trop vite . Ou alors une absence de réactions, des personnages comme du lecteur, qui peut être un peu dérangeante. . Les actions se succèdent mais l'enquête, elle, elle piétine considérablement. J'ai donc attendu la fin pour avoir quelques réponses et là, je dois bien avouer que je suis bien restée sur ma faim. Alors oui, c'est un tome 1, elles seront sûrement données dans les tomes ultérieurs. Mais tout de même.



Le dernier chapitre soulève beaucoup de réactions. Des réactions qui ne sont pas sans titiller ma curiosité et qui me font aussi redouter la suite...
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Le Royaume des Damnés, tome 1

Je ressors perplexe de cette lecture, beaucoup de choses m'ont dérangée, mais il y a ce « quelque chose » qui fait que j'ai très envie de continuer mon aventure dans cet univers.



Au départ, ça partait mal, je n'adhérais pas aux descriptions culinaires, pire encore, ça m'agaçait. J'ai fini par sauter ces passages aux allures de livre de cuisine qui, à mon sens, ne faisaient qu'alourdir le texte. C'était d'autant plus difficile à supporter du fait que le rythme m'est apparu inégal. Les introspections d'Emilia autour de la mort de Vittoria sont redondantes et font stagner une bonne partie de l'histoire. D'un autre côté, les révélations finales arrivent en condensé et ça fait beaucoup à ingérer d'un coup. Cela a eu pour effet de rendre certaines explications brouillonnes, malgré mon assiduité. Le rythme aurait mérité d'être mieux réparti pour éviter ceci et ce ventre mou du début. Le dernier point qui m'a chagrinée c'est l'absence de précision quant à l'époque où se situe le récit. Les éléments spatiaux temporels sont nécessaires pour que le lecteur puisse comprendre l'univers, la preuve, j'ai été perdue durant ma lecture. Quelques indices sont disséminés, mais ça reste flou, tout laisse à penser que cela se passe aux alentours du 19ème, à contrario, l'héroïne lit des romances contemporaines (c'est du moins ce qui ressort du texte, soit le souci vient de la traduction, soit c'est un véritable anachronisme de la part de l'autrice).



La plume est quant à elle fluide, excepté l'aspect culinaire, ça se lit tout seul. Je regrette seulement les multiples descriptions sur le physique ô combien parfait de Colère. Cela dit, même si j'ai levé les yeux au ciel, j'ai réussi à y faire abstraction car l'intrigue autour des damnés prenaient le dessus. J'ai vraiment adoré l'idée d'avoir des damnés qui représentent les 7 péchés capitaux. Certes, ça restait trop sommaire pour mes attentes, je sentais que l'autrice n'allait pas au bout des choses, pour autant, c'était divertissant. Je ne voyais pas où j'allais tant le mystère s'épaississait au fur et à mesure et j'avais cette envie insatiable d'en savoir plus, un élément de la fin m'a laissée en apnée.



En ce qui concerne les personnages, objectivement ça manquait d'approfondissement, ma plus grande déception a été Colère. Sa personnalité m'a de suite fait accrocher (et fangirler), toutefois, à mesure que le récit avançait, les promesses à son sujet n'ont pas été tenues. Il est censé susciter la crainte, c'est un damné, mais rien dans ses actes ne nous le prouve. C'est typiquement le « tell don't show » on nous dit qu'il est effrayant et puissant, mais on ne nous le démontre pas, or c'est ce qui sera déterminant dans la perception que le lecteur en aura. Au final, il a passé son temps à réparer les erreurs d'Emilia, avec une patience légendaire, nous sommes loin du terrible Prince des enfers initialement dépeint. Mais je reste optimiste, certains mystères à son sujet me laissent penser qu'il offrira une évolution intéressante à la trame. Pour ses frères, Envie, Avarice et Luxure, j'aurai aussi voulu qu'on les développe davantage, en définitive on les a vus de manière bien trop sporadique à mon goût, j'espère que la suite saura me contenter. Emilia, m'a quant à elle irritée, si des choses s'expliquent par la perte de sa sœur, elle agit avec impulsivité et incohérence, j'avais envie de la secouer. Par contre, j'ai adoré sa relation enemies to lovers avec Colère. Ce slow-burn combiné aux joutes verbales et aux mystères, est un point fort pour le public cible. La tension entre eux est plutôt bien maitrisée sans le moindre smut (pour l'instant).



J'ai conscience que ce premier tome contient des défauts importants et qu'il ne plaira pas à tout le monde. Pour moi, tout le potentiel n'a pas été exploité et le justifier du fait que ça soit un premier tome n'est pas un argument suffisant. Ce manque d'approfondissement global, les descriptions futiles et le rythme inégal ont été un frein à ma lecture. Pour autant, la dynamique de la relation entre Colère et Emilia combinée à une intrigue divertissante a fait pencher la balance, car ce sont des aspects que j'ai adorés, le nier serait malhonnête. C'est un drôle de sentiment d'être partagée entre deux émotions si différentes. Mais une chose est certaine, le dénouement (et Colère….) m'a donné envie de lire la suite.
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Le Royaume des Damnés, tome 3 : Le Royaume de..

Je ne vais pas innover dans mon propos, je suis toujours partagée entre répulsion et addiction.



Ce dernier tome est meilleur en termes de worldbuilding, on comprend enfin ce qui compose cet univers, les rebondissements sont nombreux et les facilités sont balayés. L'autrice nous livre une nouvelle version de son histoire, remettant en cause l'intégralité de sa trame initiale, j'ai été conquise, je ne m'attendais pas à un tel retournement de situation. Bien sûr, ça n'est pas à la hauteur d'une « high fantasy » où le worldbuilding est étoffé de tout son soûl, mais ça fait bien son travail. J'étais incapable de lâcher le roman, les péripéties sont haletantes, tout s'imbrique et certaines révélations m'ont laissée bouche bée. Le dénouement m'a tout autant convaincue, sur la fin c'était bien rythmé entre actions et émotions, il était impossible de s'ennuyer, à mon sens, ça clôturait bien la trilogie.



Les personnages sont aussi mieux développés, Colère montre définitivement sa puissance par ses actes, et ses faiblesses (oui je continue à fan-girler). Emilia devient enfin supportable, je ne dirais pas que c'est mon héroïne favorite, mais elle était plus agréable à suivre, elle prend des décisions et initiatives cohérentes. J'ai aussi aimé le traitement de sa relation avec, j'ai réussi à palper cette dualité de sentiments qu'éprouvait Emilia à son sujet, on l'aime autant qu'on la déteste (un peu comme moi avec cette saga me direz-vous). Finalement, le duo Colère/Emilia fonctionne mieux ici, ils sont à la fois amants, partenaires et l'égal de l'un et de l'autre. C'est une relation saine où l'amour et la confiance règnent, chose qui m'avait un peu manqué dans le T2 à cause de l'attitude imbuvable d'Emilia. Pour finir, j'ai été plus qu'heureuse d'avoir davantage de passages avec les frères de Colère, même si certains restent en retrait, les répliques entre eux prêtent à sourire, on voit autre chose que des dirigeants. Cette fraternité leur a donné plus de relief et a renforcé mon attachement. Je peux désormais affirmer que j'adore Envie, mais Orgueil et Luxure ne m'ont pas laissée insensible non plus (oui, je suis faible).



Je vais finir sur la note négative de ce roman : le smut. Si je disais du T2 que c'était bien écrit, ici ça a pris un virage auquel je n'étais guère préparée. Comme l'a noté une lectrice « trop de sexe tue le sexe » et je ne peux que m'aligner sur ce propos. Les scènes trop nombreuses pour que je les apprécie n'apportaient rien au récit, je crois qu'il y en a une à la quasi-totalité des chapitres, c'est dire. Et la manière dont c'était écrit ne m'a pas convaincue, la première scène est TRÈS spéciale, voire cringe. Il y a explicite et explicite, j'ai conscience que cet aspect divise, car c'est subjectif d'une personne à l'autre, mais pour moi, ça ne passait pas au point d'en impacter mon appréciation. D'autant plus que je ne pouvais pas sauter ces passages, puisqu'ils étaient liés à des scènes importantes, j'étais donc en « otage » et ça n'a pas aidé à me faire passer la pilule. Par chance, l'intrigue me maintenait dans l'histoire, sinon ça partait en DNF. Et le dernier point, c'est les descriptions à n'en plus finir sur le physique parfait, musclé, ses attributs et que sais-je, de Colère, mais aussi d'Emilia, avec ses multiples robes sulfureuses. Je passais outre jusqu'à présent, mais arrivé au dernier tome le fait que ça soit toujours autant détaillé était rébarbatif.



En bref, j'ai préféré ce tome concernant l'intrigue, les rebondissements sont surprenants et mieux travaillés, au même titre que les personnages. C'est juste dommage qu'il ait fallu attendre le dernier tome pour apercevoir l'étendue de l'univers et avoir un développement des personnages digne de ce nom. Mais c'est surtout le smut envahissant et très explicite qui a terni ma lecture de manière significative. J'en retire malgré tout la satisfaction d'avoir lu cette trilogie dans son entièreté (et en à peine 6j !). Certes c'est indissociable de cette répulsion que j'ai souvent ressentie, mais je n'oublierai pas l'attraction qui s'en est mêlée. C'était une expérience étrange, mais que je ne regrette pas d'avoir vécue. Je pourrais qualifier ça de plaisir coupable. Pour preuve, en apprenant que l'autrice préparait un spin off sur les frères, dont le premier est déjà sorti en vo, je sais que je me laisserai tenter (je dois être maso…).
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Le royaume des damnés, tome 2 : Le royaume de..

Ce tome me laisse presque autant perplexe que le premier, mais je l'ai préféré. Certes, j'ai retrouvé des défauts mais il y a ce goût de « reviens-y » qui fait que je continue. Et je n'y vais pas par dépit, j'ai un tel engouement que j'ai foncé m'acheter la suite.



Ce tome m'a davantage convaincue, et ce, pour plusieurs raisons. D'abord la plus appréciable, les descriptions culinaires que j'ai tant exécrées ne sont plus présentes dans le récit et le tout est bien plus fluide à lire. J'ai de ce fait, mieux adhéré à la plume. Autre évolution et non des moindres : l'autrice précise enfin l'époque à laquelle se déroule son histoire, fin 19ème. Ça n'efface pas les anachronismes croisés auparavant et je regrette qu'il faille attendre aussi longtemps pour l'apprendre, mais je suis malgré tout ravie d'avoir cette information primordiale. J'ai également été conquise que le récit se passe dans les Enfers, ça renforce l'aspect imaginaire qui, dans mon esprit était moins prégnant dans le précédent opus du fait que l'on restait dans le monde des humains. L'intrigue gagne en profondeur, parfois ça part dans tous les sens avec l'introduction de personnages appartenant au passé, mais aussi par l'existence d'artéfacts magiques, mais ça étoffe considérablement l'univers qui était jusqu'à présent plutôt léger. Le dernier point que j'ai vraiment apprécié, c'est le développement de Colère. Je reprochais qu'il soit sous-exploité et que ça soit du « tell don't show » mais ici, c'est différent. Il gagne en consistance, affirme sa position, on découvre plus de choses sur son passé, et même si je me suis doutée de certaines révélations, ça n'empêche pas que je me sois encore plus attachée à lui et à son background (oui je continue à fan-girler…). J'aurais voulu qu'il en soit de même pour ses frères et justement, on va en arriver aux points qui ont nuancé ma lecture.



Si Colère gagne en consistance, ce n'est pas le cas de tous les personnages. Je me faisais une joie de découvrir les Royaumes de ses frères mais à ma grande déception, ça reste très sommaire. Emilia se cantonne majoritairement dans le Royaume de Colère, certains frères sont presque absents du récit, l'univers aurait pourtant gagné à avoir un tel développement. J'ai misé mes derniers espoirs sur la scène du banquet, qui devait en théorie offrir un moyen de se focaliser sur eux, mais là aussi, ça a été la douche froide. Le déroulement de cet évènement m'a déçue, l'autrice promettait des choses, mais au dernier moment, elle prend une direction inattendue, tellement facile et cliché que ça m'a laissé un goût amer. Il s'agissait d'un des moments clés de l'histoire, il aurait pu être emblématique et riche en action, au lieu de ça, il me laissera un souvenir fade. Ensuite, j'ai eu un blocage avec Emilia, je l'ai trouvé imbuvable, j'avais carrément envie de la gifler. Pour moi, elle est égoïste et irréfléchie, sa vengeance lui fait accomplir les pires décisions, quitte à trahir les personnes qui essaient de l'aider. Pour couronner le tout, cette manière qu'elle a de nier son affection envers Colère est agaçante, j'en suis venue à me demander si elle éprouvait quelque chose pour lui, c'est pour dire à quel point, elle semble détachée. Pour toutes ces raisons, je n'arrivais pas à comprendre ses choix ni à m'attacher à elle. Ça ne m'aidait pas non plus à profiter de la romance.

À cela s'ajoutait un nombre de scène de smut assez conséquent. À proprement parler, il y en a peu, mais l'ambiance est très spicy. L'autrice apporte plusieurs justifications cohérentes d'un point de vue scénaristique, mais c'était quand même trop présent à mon goût. L'entrainement que Colère propose à Emilia pour se protéger de ses frères, en est la parfaite illustration. C'était hypersexualisé alors que ce n'était pas le but initial de ces entrainements. Cela dit, ça n'était pas déplaisant à lire non plus, dans la mesure où ça n'était pas vulgaire ou mal écrit, chose que je tenais à souligner, car si tel avait été le cas, ça aurait été rédhibitoire.



En bref, les nombreux défauts me freinent, mais les rebondissements de la fin, certains personnages, et l'intrigue me procurent une satisfaction indéniable. J'essaie de ne pas me torturer l'esprit en essayant de comprendre pourquoi j'apprécie tant cette saga malgré ses défauts, le principal étant de ressentir du divertissement, c'est important de se le rappeler.
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Autopsie, tome 1 : Whitechapel

Comment arriver à écrire un roman rempli de fraicheur lorsque l’histoire se déroule dans une morgue où arrivent les victimes du célèbre Jack The Ripper ?



On pourrait penser que les pages vont être remplies de relents de corps en décomposition et d’odeurs de putréfaction des viscères…



Il n’en fut rien, et je me suis même surprise à pouffer de temps de rire avec les pensées ou répliques de l’héroïne, Audrey Rose Wadsworth, jeune fille qui, contrairement à ce que pourrait penser la gent masculine, possède un cerveau et sait l’utiliser.



Elle, sa difficulté est de concilier ses envies de découper des corps dans le cabinet de médecine légale de son oncle, alors qu’elle est une jeune fille de bonne famille et que son paternel a d’autres projets pour elle.



Ajoutons aussi la difficulté de se concentrer lorsque son tonton travaille avec un de ses étudiants, Thomas, un beau brun ténébreux qui a tout du fils de Sherlock Holmes tant il est aisé avec l’art des déductions et surprendra plusieurs fois la belle Audrey Rose en lui donnant l’impression qu’il a lu dans ses pensées.



Et pendant qu’elle ne sait pas trop si il lui fait de l’effet ou pas, un sinistre personnage s’en prend aux prostituées, les mutile, avant qu’elle ne se fassent découper dans la morgue de Tonton Wadsworth, aidé de sa charmante nièce.



Si l’écriture est assez simple, elle n’a rien de simpliste et on s’immerge très vite dans le Londres de 1888, même sans devoir avoir recours au bon vieux smog et autres phénomènes climatologiques qui font le charme de Londres.



Par contre, pour ce qui est de la description des toilettes de ses dames, nous en avons pour nos sous, sans pour autant que Audrey Rose et les autres ne nous parlent que de chiffons et de robes à la mode dans les salons de thé.



Les personnages sont agréables à suivre, on se pique d’amitié pour eux, surtout pour Thomas qui, sous ses dehors de vaniteux et de prétentieux cache quelques blessures. J’avoue que j’aurais bien craqué pour lui aussi, mais moi, n’étant pas sous le joug des principes de la bonne société victorienne, je lui aurais sauté dessus !



Niveau crimes de celui que la presse surnomma Jack The Ripper (après réception de lettres dont nous n’aurons jamais la certitude qu’elles étaient de sa main), ils sont presque copies conformes des vrais, l’auteur ayant pris quelques libertés avec la réalité pour qu’elle colle avec son récit de fiction (il s’en explique à la fin).



Sans devenir LE romans de l’année, ce polar victorien avait tout pour me plaire et il a rempli son office en me donnant quelques heures de lecture qui m’ont emportées ailleurs, dans un Londres qui souffrait aussi dans sa chair, comme celui de notre époque contemporaine, vu les dernières actualités tragiques de ce mois de juin.



Mais au moins, durant ces heures, je ne pensais plus qu’à l’enquête d’Audrey Rose et de Thomas, arpentant, en leur compagnie, quelques ruelles sombres ou de beaux parcs lumineux, ou carrément l’asile de Bedlam, portant des jolies toilettes à la mode, buvant du thé avant de disséquer un cadavre, me laissant séduire par le beau jeune homme tout en prenant des cours de médecine légale.



Si l’on veut un récit policier bien ficelé (même si j’avais compris qui était le tueur), qui n’a rien de glauque, en apprendre plus sur les balbutiements de la médecine légale, du féminisme, de la place de la femme dans cette société où nous avions autant de droit qu’un enfant de 12 ans… Alors, ce roman est fait pour vous !



Lorsque le tome 2 sortira, je foncerai à la librairie pour me l’offrir car je ne m’étais pas trompée en tombant dessus au détour d’un rayon.


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Autopsie, tome 1 : Whitechapel

Je ne suis pas du genre à aimer à avoir peur mais là, j’ai adoré cette histoire fictive mêlée à l’affaire criminelle réelle et très connue de Jack l’Eventreur. L’auteur manie avec brio les deux histoires pour en faire un récit envoûtant et carrément flippant, dans l'Angleterre victorienne en suivant les pas d'Audrey-Rose qui lutte pour sa propre liberté en tant que femme détentrice de ses droits les plus fondamentaux : celui d'exercer le métier qu'elle souhaite, celui d'aimer l'homme qu'elle a choisi. Vivement le tome 2 !
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Le Royaume des Damnés, tome 1

J’ai beaucoup appréhendé cette lecture pour la simple raison que de nombreux avis sur booktok sont mitigés. Je marche toujours au feeling quand je choisis mes lectures et la couverture y est pour beaucoup lorsque je me décide. Je suis littéralement attirée par celle-ci, elle recèle un brin de pouvoirs, de magies, de mystères et de douceur avec ces pivoines. Et je t’assure que j’ai bien fait de suivre mon intuition parce que je me suis régalée.





Les jumelles sont très vite jeunes initiées à la magie. Leur grand-mère y veille. Entre pratiques, mises en garde et histoires, les filles n’y accordent pas de l’importance. Emilia passe son temps libre à réaliser de nouvelles recettes culinaires alors que Vittoria papillonne. Le meurtre de Vittoria réveille la rage de sa sœur qui décide à tout prix de la venger. La magie noire devient l’évidence pour son plan. Sauf l’incantation récitée fait apparaître le prince Colère qui aussi séduisant soit-il est un brin machiavélique.





Ceci est un premier tome et je vous préviens niveau frustration vous allez être servies. Le royaume des damnés gouverné par les 7 princes représentants les 7 péchés capitaux est un monde encore bien mystérieux même s’il est possible d’émettre quelques hypothèses. Les enjeux ne sont clairement pas nets et ce qui confèrent une atmosphère tout aussi glauque qu’intéressante. C’est un récit où les actions sont omniprésentes entraînées par un personnage féminin têtu, coriace, volontaire, naïve et mû par cette absolue nécessité de découvrir la vérité. Emilia met à rude épreuve vos nerfs. Colère est un personnage mystérieux, sombre, manipulateur mais on entrevoit (peut-être à tort) autre chose. Liée par un sort leur relation est aussi conflictuelle que chaleureuse et elle nous tient en haleine tout au long de l’histoire. Un duo de choc qui rend la lecture intense, addictive et hallucinante. Un roman presque parfait sauf ce final qui m’a un chouia frustré et sur lequel il est bien difficile de présager la suite. Bien évidemment je souhaite que mes espérances de ce premier tome se concrétisent mais cela semble compromis.





J’ai beaucoup aimé : l’ambiance, les personnages, l’intrigue, le décor, les enjeux, la magie, les démons. Une lecture qui ne m’a laissé aucun répit. Quel excellent moment j’ai passé !
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Le Royaume des Damnés, tome 1

Le combo sorcière, prince des enfers et univers sombre m’a captivé dès les premières pages. On se retrouve en Sicile à Palerme dans la famille Di Carlo où les jumelles Vittoria et Emilia vivent avec leurs parents et leur grand-mère. Comme beaucoup de famille de sorcières, elles cachent leur talent aux autres habitants car une menace rode toujours que ce soit les chasseurs ou les démons.

Premièrement, j’ai trouvé l’anglais très abordable et la plume de l’auteure fluide et dynamique. Ensuite les quelques mots italiens qui peuplent le récit sont assez transparents sauf pour un ou deux. Les personnages sont intéressants, il est dommage que l’on n’ait pas pu connaître un peu plus Vittoria. J’aime beaucoup Emilia, cette jeune femme à su rebondir et veut à tout prix venger sa sœur quitte à s’associer à un démon qui pour le coup est l’un des princes des enfers : Wrath (la colère). Ce duo est bien construit, leurs échanges sont faits entre piques, menaces et conseils. On se rend compte qu’ils ont une bonne alchimie et que ni l’un ni l’autre ne semble faible. J’ai beaucoup aimé cette façon de montrer Emilia car j’avais peur de voir un personnage qui s’apitoie tout le temps sur lui-même.

Quant à l’histoire, elle est tellement prenante, on ne sait jamais à quoi s’attendre. On passe par un arc-en-ciel d’émotions et la phrase de la fin mais c’est une torture. Je veux la suite et heureusement elle est sortie cette semaine mais ma liste de noël est déjà bouclée.

Pour conclure, ce premier tome a été presque un coup de cœur, tout m’a plu du début à la fin. C’est sombre, dynamique, intriguant. Bref, j’ai adoré.
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Le Royaume des Damnés, tome 1

J’ai forcément craqué pour cette nouvelle sortie de chez desaxus. Aussitôt reçu aussi, ce livre a été dévorée en 5 jours (c’est un exploit pour moi, quand je vois que février n’a pas été grandiose niveau lecture)



Emilia et sa sœur jumelle Vittoria, sont des sorcières qui pendant leurs jeunesses ont été mises en garde contre les princes de l’enfer. Un jour, alors qu’Emilia passe sa soirée dans le restaurant familiale, sa sœur manque à l’appel. Elle part donc à sa recherche sans imaginer une seule fois tomber sur un homme penché au-dessus du corps sans vie de sa jumelle. Elle va alors, essayer de retrouver le meurtrier de sa sœur, pour se venger et comprendre pourquoi Vittoria est morte.



J’ai lu pas mal d’avis mitigés sur cette lecture et franchement ? Je n’arrive pas à comprendre pourquoi. Je veux bien que toutes les histoires ne puissent pas plaire à tout le monde, les goûts et les couleurs… Il en faut pour tout le monde. Mais quand je vois certaines personnes descendre cette histoire autant ?



Alors certes, Emilia a eu des comportements un peu abusés, mais il faut bien se mettre en tête qu’elle a perdue sa sœur. Je pense qu’avec des pouvoirs magiques, on voudrait tous venger sa sœur, et trouver ce qui lui est arrivé.



Je pense aussi, que ce premier tome est là pour mettre en place l’univers, et nous faire comprendre les motivations des personnages et que le deuxième tome sera encore meilleur.



Personnellement, j’ai beaucoup aimé la relation d’Emilia et Colère. La tension entre les deux personnages qui se détestent, mais qui doivent passer du temps ensemble. J’espère qu’on arrivera à en apprendre plus sur les sept princes de l’enfer et… Cette fin ? Desaxus vous ne pouvez pas nous laisser comme ça ?



J’avais tout de même deviner le meurtrier de Vittoria même s'il manque un petit élément pour avoir toute l’histoire.



Si vous aimez, les sorcières, les enemies to lovers, et que vous voulez un livre avec des pages qui défilent toutes seules. Achetez ce livre !
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Le Royaume des Damnés, tome 1

Je suis actuellement en train de lire le tome 2 donc je pense qu'il est grand temps que je vous parle de ce premier tome vous ne pensez pas ?



Je ne savais pas vraiment où je mettais les pieds au début. Les retours que j'avais pu lire étaient assez mitigés donc j'y allais quand même à reculons de peur d'être déçue... et au final j'ai tout de suite accroché à l'univers. Je fais clairement partie de la team qui à kiffé sa lecture !



On est en Sicile, on va suivre deux jumelles, deux sorcières. L'une va mourir, assassinée et on va se concentrer sur la seconde, Emilia qui ne va plus avoir qu'une seule idée en tête : découvrir qui à pu tuer sa soeur.

Rajouter à ça, des démons tout droit sortis des enfers, chacun représentant un des péchés capitaux, une romance caliente et une ambiance aux petits oignons... comment ne pas être hypée après tout ça ?



J'ai vraiment passé un super moment de lecture, j'ai tout de suite accroché à la plume de l'autrice qui a su créer une atmosphère pleine de mystère, avec des rebondissements et une héroïne qui n'a pas sa langue dans sa poche.

j'ai aimé qu'on suive une sorcière, qu'on découvre son quotidien, le lien qu'elle a avec sa soeur, les secrets de famille et son besoin vital de vengeance.



J'ai été quelquefois perdue dans l'intrigue elle comporte quelques petites faiblesses on va pas se mentir c'est parfois un peu confus, mais on rattrape vite le fil et je n'ai franchement pas pu décrocher avant de l'avoir terminé. Les derniers chapitres sont très bons et savent nous donner envie de vite lire la suite, ce qui à fonctionner car j'ai sauté sur le second tome le jour de sa sortie !



En bref, si vous aimez les histoires de vengeance, de meurtre, de sorcières, le tout avec des personnages charismatiques (bonjour Colère héhé) et une romance slow burn c'est fait pour vous !




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Le Royaume des Damnés, tome 1

Emilia et sa jumelle Vittoria sont des streghe, des sorcières qui vivent secrètement parmi les humains. Les deux soeurs habitent en Sicile et tiennent un restaurant avec leurs parents. C’est leur grand-mère qui leur transmet tout ce qu’elles doivent savoir sur leur condition. Un soir, Vittori disparaît. Emilia la retrouve assassinée, le coeur arrachée. Pour se venger et retrouver ses meurtriers, Emilia va faire appel à l’un des sept princes des Ténèbres.



J’ai beaucoup aimé ce roman plutôt destiné à un public jeune (à partir de 15 ans). J’ai d’abord aimé le contexte. Nous sommes au début du 20ème siècle (même si ce n’est pas précisé), en Sicile. On suit Emilia dans son restaurant familial. Elle a une vie plutôt banale avec sa soeur jumelle. Elles seraient des filles presque normales si elles n’étaient des sorcières. L’autrice met ici en scène une sorcellerie discrète, liée aux sorts, aux bougies et à la lune et au coven. Elle mêle habilement ésotérisme et croyances populaires dans une Sicile plus catholique que jamais. C’est très immersif.



Bon point aussi pour la langue, plutôt travaillée. J’aime beaucoup la façon qu’a l’autrice de décrire ses personnages mais aussi la vie quotidienne d’Emilia. J’ai été très agréablement surprise. Il n’y a aucun temps mort, c’est très fluide et les pages se tournent toutes seules.



L’intrigue n’est pas forcément ce que j’ai préféré car elle est assez attendue. Emilia va enquêter et pour venger sa soeur, elle va faire appel à Colère, l’un des sept princes des Ténèbres. Bien entendu, le duo fascination/répulsion va marcher à plein régime avec ces deux-là. Pour moi, c’est du déjà-vu mais j’avoue que j’aurais adoré cette histoire du haut de mes dix-sept ans. Certes ce premier tome souffre de quelques défauts, mais on se laisse facilement prendre à l’intrigue et à l’envie d’Emilia d’en savoir plus sur la mort de sa soeur.



Ce premier tome du « Royaume des damnés » est une belle découverte! Je lirai la suite avec plaisir.
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Le Royaume des Damnés, tome 1

Un début plutôt prometteur et finalement, assez vite, sont arrivés les clichés, la lourdeur, la romance grotesque et surtout, l'ennui.

Le fond aurait pu être original mais je n'ai pas du tout été conquise malheureusement.

Trop YA, ce n'était pas pour moi, il m'a manqué plus de profondeur, d'aspérités et de relief dans les personnages comme l'intrigue.
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Le Royaume des Damnés, tome 1

Quelle magnifique découverte !! Acheté et lu sans avoir lu le résumé (la couverture seule m'a convaincue sur ce coup), j'ai eu l'excellente surprise de m'immerger dans un monde moderne mais pourtant rempli de sorcellerie, de péchés capitaux et d'ésotérisme, baigné dans une atmosphère sicilienne et ses coutumes ancestrales. Ce mélange détonant se retrouve aussi dans le duo de personnages principaux qui ne manque ni de réparties, ni de charme. La combinaison fonctionne, l'écriture est fluide et addictive, l'histoire rythmée et prenante avec en prime un très beau voyage en Italie. Entre les scènes d'action, les rites magiques, les révélations et la dynamique de la relation entre Colère et Emilia, j'ai trouvé ce tome puissant et le final explosif me fait regretter de ne pas avoir la suite immédiatement...
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Autopsie, tome 1 : Whitechapel

Londres, 1888. Audrey-Rose Wadsworth est une jeune fille de la bourgeoisie londonienne et assez moderne pour une fille de son époque. Au lieu de prendre du thé avec ses amies et faire de la broderie comme une jeune femme de cette société se doit, elle ne fait qu'à sa tête et préfère suivre secrètement des cours chez son oncle Jonathan, médecin légiste où elle étudie les corps des femmes assassinées par l'homme qui se fait appeler Jacques l'Eventreur. Ensemble avec Thomas, un autre apprenti médecin, elle va essayer de comprendre le fonctionnement de ce tueur en série et ensemble ils vont à sa recherche.

Pour le reste de l'histoire je préfère reprendre le 4ème page de couverture :

"J'étudie le corps des femmes qu'il assassine de sang froid

J'assiste, impuissante, à la terreur qu'il fait régner sur Londres

Je sens son ombre peser sur moi, ses sourires malsains, son regard de tueur

Je pense connaître l'éventreur..."



L'histoire est racontée à la première personne par Audrey Rose, je trouve que dans sa manière de parler qu'elle a des réflexions assez matures pour une fille de 17 ans, on dirait plutôt une femme un peu plus âgé.

J'ai bien aimé que Kerri Maniscalco a mélangé des faits divers réels dans cette fiction. Les parties un peu "macabres" où on parle en détails de l'autopsie d'un cadavre ne m'ont pas dérangée ou perturbée dans ma lecture. Je ne sais pas si la suite (ou Audrey-Rose se rendra en Roumanie) va être aussi sympa que ce premier tome, à force de disséquer des corps on pourra peut-être s'en lasser...
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Le Royaume des Damnés, tome 3 : Le Royaume de..

Malgré un tome 2 qui ne m’avait pas convaincu vu le trop plein de spicy et d’émotions, de drague,… j’avais quand même hâte de découvrir la suite surtout avec la grosse révélation à la fin. Je ne vous fais pas languir, je suis très mitigée. J’ai bien apprécié ma lecture, que j’ai lu assez rapidement en plus, mais il y a pas mal de choses qui m’ont dérangées…



Ce qui m’a dérangé, c’est un peu la même chose que dans le précédent : les scènes de smut. Pour moi, il y en a beaucoup qui sont complètement inutiles et n’apportent rien à l’histoire. Si on en retire rien que la moitié, cela aurait déjà permis d’être plus léger et agréable à lire surtout que quand on lit le résumé du tome 1, on ne pense pas que cela va partir là-dessus après. Autre chose qui m’a dérangé : le revirement d’un personnage qui est empli de colère et de vengeance et puis qui au final devient plus doux et tendre d’un coup, je n’ai pas trouvé cela suffisamment crédible. Et dernier élément, les sorcières qui sont aussi au coeur de ce roman et qui d’un coup disparaissent pour ne plus revenir, pourquoi ?!



En dehors de cela, j’ai apprécié les informations qu’on découvre tout au long de l’histoire, on ne s’attend pas du tout à cela (ça reste limite un peu trop tiré par les cheveux mais ça passe). On a le cerveau qui est complètement retourné et on commence à douter de tout ce qu’on a lu depuis le 1er tome. J’ai beaucoup aimé la relation entre Colère et Emilia, c’est une relation d’égal à égale qui est vraiment saine malgré qu’il soit un prince des péchés. Emilia évolue énormément tout au long de l’histoire et c’était intéressant à suivre surtout qu’on se prend d’amitié pour elle et tout ce qu’elle subit. D’ailleurs, au fur et à mesure de l’histoire, on commence à douter des méchants et des gentils, est-ce qu’ils sont vraiment ceux qu’on croit ?



Je suis quand même contente de l’avoir lu mais je pense que je passerai vite à autre chose.
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Le royaume des damnés, tome 2 : Le royaume de..

Le premier tome avait été une très bonne découverte et c’est naturellement que j’ai eu envie de continuer cette histoire avec le second opus.

Premièrement, dans ce tome, la relation entre Emilia et Wrath évolue beaucoup. Un jeu de rapport de force et de caractère. On rencontre aussi une partie des autres princes de ce royaume plongé dans le froid et la neige. Personnellement, la première partie de la réception chez Gluttony, je vais vite l’oublier...

Concernant l’intrigue sur la malédiction, elle avance et quelques secrets/mystères nous sont dévoilés. Et donnent encore plus envie de savoir ce qu’il va se passer dans le prochain tome, car de nouvelles énigmes se sont mises en place. Ce que j’aime également avec cette série, c’est la passion d’Emilia pour la cuisine. À chaque fois qu’elle décrit les plats, le goût, les odeurs, cela me donne envie de goûter les recettes.

Pour conclure, j’ai autant apprécié ce second tome que le précédent. Les personnages ont une certaine profondeur, des personnalités marquées. L’ambiance générale, mystérieuse et oppressante va parfaitement à l’histoire. J’ai hâte de savoir ce qu’il se passe dans le troisième tome, car les révélations dans les dernières pages ont de quoi alimenter ma curiosité.
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