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Citations de Khaled Hosseini (763)


Je sais que tu es encore jeune, (...), mais je veux que tu comprennes une chose dès maintenant : le mariage peut attendre. Pas l'éducation. Tu es une fille très, très intelligente. Vraiment. Tu pourras faire ce que tu veux plus tard, Laila. Je le sais. Et je sais aussi que lorsque cette guerre sera terminée l'Afghanistan aura besoin de toi autant que de ses hommes, et peut-être même davantage. Parce qu'une société n'a aucune chance de prospérer si ses femmes ne sont pas instruites, Laila. Aucune chance.
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Mariam regarda les flocons de neige tournoyer devant la fenêtre en se rappelant les paroles de Nana : chaque flocon est en réalité un soupir poussé par une femme accablée, quelque part dans le monde. Toutes ces plaintes silencieuses montaient au ciel et y formaient des nuages de plus en plus gros, jusqu'au moment où ils se brisaient en minuscules fragments qui tombaient sans bruit sur la terre.
"C'est pour rappeler aux gens ce que toutes les femmes comme nous peuvent endurer, avait-elle ajouté. Sans jamais se plaindre, en plus".
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Les enfants ne sont pas des livres de coloriage. Tu ne peux pas les peindre avec tes couleurs préférées.
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Peu importe ce que prétend le mollah, il n'existe qu'un seul et unique péché : le vol. Tous les autres en sont une variation.
...
Lorsqu'on tue un homme, on vole une vie. On vole le droit de sa femme à un mari, on prive ses enfants de leur père. Lorsqu'on raconte un mensonge, on dépossède quelqu'un de son droit à la vérité. Lorsqu'on triche, on dérobe le droit d'un autre à l'équité.

[p. 27]
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Si les enfants sont nombreux en Afghanistan, l'enfance, elle, y est quasi inexistante.
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Il vaut mieux être blesse par la vérité que réconforté par un mensonge.
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Rien de bon n’était gratuit. Même l’amour. Il fallait payer pour tout, et quand on était pauvre, la souffrance était votre seule monnaie d’échange. (Belfond, p. 39)
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- Pour toi un milliers de fois, m'entendis-je déclarer.
Et je courus.
Ce n'était qu'un sourire, rien de plus. (...) Un détail. Une feuille dans les bois agitée par le brusque envol d'un oiseau effrayé. Mais qu'à ce la ne tienne je m'en accomodais. (...)
Je courus moi, un adulte, au milieu d'un essaim d'enfants criards. Je m'en moquais. Je courus avec le vent dans la figure et sur mes lèvres un sourire aussi large que la valllée du Pandjshir. Je courus.
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La beauté est un don du ciel énorme, immérité, accordé de manière aléatoire et stupide.
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Il disait que si la culture était une maison, alors, la langue était la clé de la porte principale et de toutes les pièces à l’intérieur. Sans elle, on devenait quelqu’un d’instable, sans foyer et sans identité légitime. P 436
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Révèle ton secret au vent, mais ne lui reproche pas de le répéter aux arbres.
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Les enfants ne sont pas des livres de coloriage. Tu ne peux pas les peindre avec tes couleurs préférées.
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Devant la grimace de Tarik, Laila comprit que les garçons différaient des filles. Eux ne faisaient pas étalage de leurs sentiments. lls n'éprouvaient aucun besoin de s'avouer ce genre de chose. Elle supposa que ses frères avaient été pareils. Pour eux, l'amitié était comparable au soleil : son existence était irréfutable, mais si on appréciait sa lumière, on ne la regardait pas en face.
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« Si les enfants sont nombreux en Afghanistan, l'enfance, elle, y est quasi inexistante. »
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Un jour, en revenant de l’école, il demanda à son père qui se préparait un whisky s’il était un pécheur car selon les enseignements du mollah, il était en train de commettre un péché.
Son père le regarda très sérieusement et consentit à l’éclairer.

– Je vais te parler d’homme à homme, mon fils. Tu penses être à la hauteur?

Le fils acquiesça.

– Peu importe ce que prétendent le mollah et tous ces barbus, il n’existe qu’un seul et unique péché : le vol. Tous les autres en sont une variation.
1) lorsqu’on tue un homme, on vole une vie. On vole le droit de sa femme à un mari, on prive ses enfants de leur père.
2) lorsqu’on raconte un mensonge, on dépossède quelqu’un de son droit à la vérité.
3) lorsqu’on triche, on vole le droit d’un autre à l’équité.

– Un homme qui s’empare de ce qui ne lui appartient pas, termina le père, que ce soit une vie ou du pain, n’est pas un homme intègre. Et si Dieu existe, alors j’espère qu’il a mieux à faire que de s’occuper de savoir si je mange du porc ou si je bois de l’alcool.

Ce qu’Amir comprit, c’est que le vol était impardonnable.
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C'est ce que les gens disent toujours. Un acte de violence insensé. Un meurtre insensé. Comme s'il était possible de commettre un meurtre sensé.
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Il m'évoquait ces veufs qui se remarient mais ne réussissent pas à oublier leur femme décédée. Les champs de canne à sucre de Djalalabad et les jardins de Paghman lui manquaient. Il regrettait de ne plus accueillir d'incessants visiteurs chez lui, de ne plus pouvoir se promener dans les allées animées du Shor Bazaar et saluer des gens qui les connaissaient lui, son père et son grand-père, des gens avec qui il avait des ancêtres communs et dont le passé se confondait par moments avec le sien.
Pour moi, les Etats-Unis représentaient un pays où enterrer mes souvenirs.
Pour Baba, un endroit où pleurer les siens.
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Râler devant l'inévitable ne sert à rien.
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En tant qu'Afghan, je savais qu'il valait mieux souffrir qu'être impoli.
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Bien des années plus tard, lorsque a débuté ma formation de chirurgien esthétique, j'ai compris une chose qui m'échappait encore au moment où j'essayais de convaincre Thalia de partir. J'ai appris que le monde ne voit pas ce qu'il y a en vous, qu'il se moque complètement des espoirs, des rêves, des chagrins qui reposent cachés sous votre peau et vos os. C'est aussi simple, aussi absurde et aussi cruel que ça. Mes patients le savaient, eux. Ils constataient qu'une grande partie de ce qu'ils étaient, de ce qu'ils seraient ou de ce qu'ils pourraient être dépendait de la symétrie de leur ossature, de l'espace entre leurs yeux, de la longueur de leur menton, de leur nez, du fait qu'ils aient ou non un angle naso-frontal idéal ou pas.
La beauté est un don du ciel énorme, immérité, accordé de manière aléatoire et stupide.
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