Citations de Koko Nhan (257)
Dans le noir le plus complet, il y a parfois cette lumière. Celle qui entretient l'espoir. L'espoir qu'un jour la souffrance ne sera plus qu'un lointain souvenir. L'espoir que de belles choses nous attendent. L'espoir que peut-être notre quota de souffrance est dépassé. Cette lumière, aussi infime soit-elle, nous pousse à nous relever. Et c'est ce qu'il a fait. Quand tout était noir autour de moi, quand tout m'avait l'air trop difficile, quand j’étais brisée. Il m'a montré sa lumière. Lui qui était pourtant dans un noir plus sombre que le mien.
Il y a tant de choses que j'aurais faites différemment. Mais aujourd'hui, je crois que je suis meilleur qu'autrefois...
Je réfléchis parfois avant d'agir.
J'apprends à pardonner et à ne pas toujours condamner.
J'aime, plus que je ne hais.
— Je voudrais que tu me montres à quel point tu m'aimes.
Ce n'est pas un ordre, mais plutôt une supplique. Je ne suis pas certaine de comprendre sa requête, mais même si ce qu'il me demande est réalisable, parce que je ne crois pas que mes actes pourront être à la hauteur de ce que je ressens pour lui.
Quand il me touche, je note chaque sensation : de l'irritation que ses doigts provoquent contre ma peau douce lorsqu'il la presse, aux frissons qu'ils me procurent lorsqu'il m'effleure.
Je ne veux rien oublier. Jamais.
Je crois que nous avons tous une raison d'être en vie. Une quête à accomplir, qu'elle ait de l'importance dans l'histoire ou pas. Aussi insignifiante que soit notre mission, je suis persuadé qu'on en a tous une. La mienne, j'ai la conviction que c'est celle-là : rendre le monde à son image. Le sculpter pour elle.
— Tu devrais la rejoindre.
— Elle est furieuse après moi, je suis peut-être plus en sécurité auprès de vous.
— Tu diriges une armée, tu es sur la première ligne lors des combats, tu dois jouer un double jeu pour rester en vie, et elle t'effraie ?
— Vous ne la connaissez donc pas ? plaisanté-je. Elle est plus coriace que n'importe quel soldat.
Je l'aime de manière insensée, j'en ai parfaitement conscience, mais j'ignore comment aimer autrement.
— Je suis épuisé de lutter contre toi, Shaadi. De me battre contre moi. Tout ce que je peux te demander, c'est de me pardonner pour ces mots que je pourrai parfois prononcer et pour ceux que je pourrai taire. Pardonne-moi pour ce que je ressentirai malgré moi et pour tout ce que tu me feras éprouver malgré toi.
Kalliopée a des formes plus affinées, parfaites pour moi, et elle paraît aussi indomptable qu'aventureuse. Elle ne cherche pas à maîtriser ce qu'elle ressent, elle le vit pleinement.
Kalliopée sait se montrer digne, mais elle n'hésite pas non plus à dévoiler son humanité. C'est une chose que je respecte. Chacun de ses éclats de voix me confirme que si je souhaite un jour régner, je veux le faire auprès d'une femme comme elle. Une qui saura hurler au visage quand une de mes décisions lui déplaira. Une qui aura le cran de me confronter à mes doutes et à mes erreurs. Une qui sera capable de tenir tête à un homme comme moi.
Comme la première fois, j'ai la sensation qu'un brasier prend possession de moi, mais plus incandescent encore. Karel a un parfum brut et épicé qui me rend dépendante. À chacun de ses baisers, j'en redemande.
Elle veut la guerre ? Elle ignore que c'est mon terrain de prédilection et que je suis un adversaire redoutable. Je lui extirperai jusqu'à son dernier souffle. Je l'amadouerai, et quand elle baissera sa garde, j'exterminerai chacun de ses espoirs.
« 𝓟𝓪𝓻𝓬𝓮 𝓺𝓾'𝓾𝓷 𝓫é𝓰𝓾𝓲𝓷, ç𝓪 𝓹𝓪𝓼𝓼𝓮. 𝓛'𝓪𝓽𝓽𝓲𝓻𝓪𝓷𝓬𝓮, ç𝓪 𝓯𝓪𝓷𝓮. 𝓛'𝓪𝓶𝓸𝓾𝓻, 𝓵𝓮 𝓿𝓻𝓪𝓲, 𝓲𝓵 𝓼'𝓲𝓷𝓬𝓻𝓾𝓼𝓽𝓮 𝓹𝓪𝓻𝓽𝓸𝓾𝓽. 𝓘𝓵 𝓻𝓮𝓷𝓭 𝓿𝓲𝓿𝓪𝓷𝓽. »
L’espoir tue, oui. Parce que c’est lui qui, à chaque fois, nous force à nous
relever.
Dans le noir le plus complet, il y a parfois cette lumière. Celle qui nous fait garder espoir. L'espoir qu'un jour la souffrance ne sera plus qu'un lointain souvenir. L'espoir que de belles choses nous attendent. L'espoir que peut-être notre quota de souffrance est dépassé. Cette lumière, aussi infime soit-elle, nous pousse à nous relever.
Quand tout était noir autour de moi, quand tout m'avait l'air trop difficile, quand j’étais brisée. Il m'a montré sa lumière. Lui qui était pourtant dans un noir plus sombre que le mien.
Je comprends ce qu'il voulait dire par « c'était en latence ». Pendant trois ans, j'ai cru que mes sentiments à son égard n'existaient plus, j'en étais persuadée même. Mais non, ils étaient là et, plutôt que de s'atténuer, le fait d'avoir tenté de les étouffer leur a donné plus de puissance. Je suis toujours éperdument amoureuse de lui, et ça me terrifie.
Après deux heures à tourner dans le lit, je m'empare du flacon. Juste un. Pour dormir.
Il semblerait que je sois une bille en arithmétique puisque deux cachets rejoignent ma bouche.
On devrait retourner chacun dans notre chambre. Quitter cette table avant que ça ne dégénère. S'éloigner avant de faire trop de dégâts.
Ou peut-être que non. Peut-être que nous devrions rester. Nous sommes des bombes à retardement et nous finirons, quoi qu'il arrive, par exploser. Alors, autant que ce soit maintenant. Ensuite, on aura tout le temps de ramasser les morceaux les moins abîmés pour voir ce qu'il peut subsister de nous. S'il y a quoi que ce soit à sauver, bien sûr.
Si un jour nos chemins venaient à se séparer, je veux qu'elle compare chaque homme qu'elle rencontrera à moi. Je veux qu'aucun ne m'arrive à la cheville parce que j'ai la conviction qu'aucune autre qu'elle ne parviendra plus à se frayer un passage jusqu'à mon âme.