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Citations de Kun-woong Park (21)


Quand l'homme a une idée en tête, il va jusqu'au bout, quelle que soit la difficulté.
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La chair et les os des exécutés étaient retournés à la nature. Une fois décomposés...ils allaient me nourrir aussi.
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Le Discours.

[...]
Et là... Le chef des hommes en uniforme a pris la parole.
- Aheum !
Votre attention s'il vous plaît !!
Mon nom ne vous dira sans doute rien, mais j'ai pour mission d'assurer l'ordre et la sécurité dans le département de Changju...
enfin bref...
On a reçu l'ordre de vous exécuter aujourd'hui.
La faute en incombe aux traîtres du Nord.
Ils sont responsables de vos malheurs.
C'est à eux qu'il faut en vouloir, pas à nous !
Compris ?
[...]
Évitons de nous appesantir car l'heure tourne...
Oh ! une dernière chose...
cette condamnation concerne l'ensemble des militants répartis sur 12 communes.
Vous ne serez pas les seuls à payer les pots cassés et dès demain...
vos autres camarades vous rejoindront dans la fosse. Il m'a paru important de le préciser...
Sur ce, finissons-en !!
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[NB: L'arrière plan est une salle d'exécution par pendaison où les huit condamnés à mort, innocentés depuis, de cette BD sont menés les uns après les autres, assis, et pendus. Voici les derniers mots de l'un d'eux, relatés par l'officier aumônier ayant assisté à l'exécution de cette sentence inique]

- je meurs injustement comme un oiseau prisonnier dans sa cage.
Cette saleté de gouvernement finira par tomber.

«J'ai encore en mémoire les dernières paroles de ces victimes, dont même les ultimes vœux n'ont pas été exaucés. Je me rappelle notamment celles de monsieur Lee Soo-byeong.»

- Je n'ai fait que protester contre la Constitution Yusin* et lutter...
... pour le peuple et la démocratie. Pourquoi dois-je mourir de façon aussi barbare ?
La justice passera et révélera au grand jour nos morts injustes.

[* imposée par Park-Chung-hee en Octobre 1972, la Constitution Yusin lui attribue tous les pouvoirs et place les forces militaires au cœur de l'échiquier politique.]
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Mon nom ne vous dira sans doute rien, mais j'ai pour mission d'assurer l'ordre et la sécurité dans le département de Changju...Enfin bref...On a reçu l'ordre de vous exécuter aujourd'hui. La faute en incombe aux traitres du nord. Ils sont responsables de vos malheurs.
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Mes feuilles étaient gorgées d'eau de mousson, ce qui les rendait vulnérables à la chaleur. Je devais faire profil bas, en recroquevillant au maximum mon feuillage.
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En perdant cette bataille, l’Armée américaine perdit la confiance que le peuple sud-coréen avait placée en elle. Le doute s’installa dans les esprits, cette armée supposée invincible avait essuyé une si cinglante et rapide défaite. Ces soldats américains trop vite élevés au rang de quasi-divinités avaient rapidement retrouvé leur statut d’hommes
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Nous autres, les arbres, sommes voués à l'immobilité.
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Les humains prétendent que la curiosité est un vilain défaut.
On voit bien qu'ils n'ont jamais été un arbre.
La vision du monde est très étriquée lorsqu'on ne grandit que de quelques centimètres par an.
Les créatures dotées de pattent ignorent à quel points l'état statique peut s'avérer usant.
Or tout être vivant se doit de découvrir le vaste monde.
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Jusqu’à présent, notre village avait été préservé des malheurs de la guerre… Maintenant, il nous fallait fuir, nous possédions juste de l’orge, de quoi tenir une semaine, tout au plus. C’était là toute notre richesse. Nous pensions que si nous quittions le village, c’était la mort qui nous attendait. Personne ne savait combien la guerre serait affreuse, on l’ignorait… Personne n’était capable de nous guider ni de nous indiquer un endroit où se réfugier. Personne n’avait la moindre idée de ce qu’était le communisme. Ce n’est qu’après la libération qu’on a sans cesse entendu dire que sous un régime communiste l’égalité était un concept réel. Pas de riche, pas de pauvre. Comme les Nord-coréens étaient en train de gagner la guerre, de plus en plus de gens pensaient que finalement ce ne serait peut-être pas si terrible de vivre sous un régime communiste
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Soudain, sur la route de Kyung-Bu, j’aperçus une immense marée humaine se déplaçant. C’était un flot ininterrompu d’hommes, de femmes et d’enfants. On eût dit un fleuve de couleur blanche
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Sa première dent est sortie !
Nous étions émerveillés.
Notre fille s'apprêtait à manger par elle-même. En plus de la nourriture, elle allait enfin pouvoir dévorer... Le savoir et la culture. L'art de cohabiter malgré les différences. La mauvaise foi des gens et les insondables mystères de la vie.
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La rue m'appelle. Elle irradie de passion et d'allégresse.
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Mon père bien-aimé que j’ai du mal à nommer tant cela me déchire le coeur.
(p. 196, “Bananes : Ha Jae-wan”).
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Mes chers enfants qui étaient si doux, chaleureux, gentils et pleins de vie. L’odeur du lait maternel émanant de leur petite bouche, leur rire et leurs petits corps si doux… combien de fois ai-je pu frotter mon nez contre leur joue… Ils n’étaient plus là, à nos côtés, nous laissant, ironie du sort, orphelins
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[Affiche de propagande :]
Quelqu’un est bizarre ? Dénoncez-le !
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[Lors d’un interrogatoire musclé:]
- Ecris que tu as donné l’ordre à Yeo Jeong-nam de manifester !
- Yeo Jeong-nam est mon aîné, comment je lui donnerais des ordres ?
- Obéis connard !
(p. 285, “Compagnons de lutte : Yeo Jeong-nam”).
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"Tu veux y jeter un œil ? " C'est avec ces mots que ma grand-mère m'a tendu pour la première fois le cahier qu'elle gardait précieusement au fond d'un tiroir. Il s'intitulait "journal de Jessie", comme le prénom de ma mère. Commencé à la naissance de celle-ci, le manuscrit racontait au jour le jour la vie de la petite famille.
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Nous avons trop longtemps vécu dans un monde de fous où les victimes devaient demander pardon aux bourreaux. (p.298)
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Voici un extrait:
Il faisait nuit quand nous sommes arrivés au crématorium de Byeokje et nous avons attendu encore longtemps. Ils nous ont emmené dans une chambre où reposait le corps de mon père qu’un linceul dissimulait entièrement à notre vue. Je me suis précipitée pour voir le visage de mon père. Mais un homme grand et costaud m’a retenue. Mais l’homme, en pleurs lui aussi, ne m’a pas lâchée. Ils se fichaient totalement de la morale et des liens familiaux, ce qu’ils voulaient c’était de nous empêcher jusqu’au bout de voir le corps supplicié de mon père. Ma mère a perdu connaissance plusieurs fois. Finalement, je n’ai même pas eu droit à une dernière image de mon père. (La fille de Song Sang-jin)
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