Au bout du compte, dans leur guerre aussi, les femmes ne sont pour les hommes que des produits de consommation, sans distinction de nationalité !
Il y a toujours des intentions cachées dans les guerres. On se justifie toujours, mais en vérité, il n'y a que cupidité politique.
Plus que tout, je refuse catégoriquement le terme de "femmes de réconfort" ! Puisqu’il signifie quelque chose de chaleureux et de doux.
Nous n’étions pas des ‘femmes de réconfort’, mais des victimes de rapts et de viols commis par l’armée japonaise !
Plus que tout, je refuse catégoriquement le terme de "femme de réconfort". Puisqu'il signifie quelque chose de chaleureux et de doux. Nous n'étions pas des "femmes de réconfort"... mais des victimes de rapts et de viols commis par l'armée japonaise !
"Le peuple Yamato, doué de qualités supérieures et d'une capacité de discernement hors du commun, a reçu une mission céleste qui consiste à guider les autres peuples avec générosité et patience, à combler leurs lacunes, à les sortir de leur paresse, à se faire respecter et à les mener sur le chemin de la perfection."
Discours célébrant le 5e anniversaire de l'incident de Mandchourie par l'armée Kwangtung.
D'après le livre "Témoignages", les femmes enlevées par la police s'ajoutaient aux autres victimes d'enlèvements.
Puis sous la surveillance de l'armée, elles étaient déportées vers les "maisons de réconfort" par convois militaires.
Enfin, selon la demande et les instructions de l'armée japonaise, l'appareil de l'Etat colonisé et les trafiquants de femmes ont collaboré dans ce plan d'enlèvements massifs.
Pour des préservatifs de bonne qualité, il faut du caoutchouc, tu sais ?
On est venus dans le Pacifique pour chercher du caoutchouc. Mais pour toujours plus de soldats, il faut toujours plus de caoutchouc.
Cette plaisanterie a un fond de vérité : le caoutchouc de bonne qualité fut, avec le pétrole, le motif principal d'invasion du Pacifique.
"Les femmes épuisées après avoir eu autant d'hommes étaient à moitié mortes. Si l'injection ne changeait rien, on les emmenait en camion dans la montagne pour les abandonner avec celles déjà mortes. Elles étaient à peine recouvertes de feuilles."
Extrait du témoignage de Lee Ok-Boon.
En moins d'un an, les "maisons de réconfort" ont proliféré à travers toute la Chine. Au 28 octobre 1938, lors du siège de Mwuchang et de Hankow, on estimait entre 30 000 et 40 000 le nombre de "femmes de réconfort" sur l'étendue de la ligne de front chinoise.
Plus que tout, je refuse catégoriquement le terme de "femme de réconfort"! Puisqu'il signifie quelque chose de chaleureux et de doux.
Nous n'étions pas des "femmes de réconfort" mais des victimes de rapts et de viols commis par l'armée japonaise!