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Critiques de Laetitia Devaux (33)
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On dirait vraiment le paradis

Lecture



Un homme âgé se trouve confronté à la destruction de la nature par un dépôt d'ordures. L'appât du gain, orchestré par "une organisation de type tribal originaire d'Europe du sud", pollue un petit coin de paradis. Cet homme foncièrement optimiste veut faire tout ce qu'il faut pour redonner à cet endroit son aspect idyllique. Non pour sauver le Monde ou par pure conviction écologique mais pour pouvoir exercer son droit de se sentir libre et léger en faisant du patin à glace, pour sauver un petit bout d'Eden.

Cet homme est seul. Resté deux fois veuf de précédents mariages, l'un de passion, l'autre de hasard, il cherche un Amour qui lui permette, malgré son âge, de se sentir toujours vivant. Il le trouve chez une femme plus jeune que lui. Charmante mais détachée, elle ne lui laisse jamais vraiment l'occasion de rentrer dans son mystère.



Il ne lui reste donc qu'à se vouer à ce combat inégal pour un étang.



Avis



Ce roman est assez court (133 pages) mais dense. Il s'agit du dernier roman de John Cheever, écrivain US ayant emporté un Pulitzer et un National Book Award.



En fait, on à l'impression à la lecture qu'il ne s'agit pas vraiment d'un roman mais de son squelette. Décharné, nettoyé de tout parement flatteur mais inutile, il ne présente qu'une trame. L'histoire comporte de nombreuses ellipses . Seuls quelques éléments choisis, en toute partialité, par le narrateur, et donc l'auteur, nous sont présentés? -A nous de combler les détails, les blancs, les descriptions ou les intermèdes.



Cela est tellement déroutant qu'il ma fallu à plusieurs reprises vérifier que je n'avais pas tourné plusieurs feuillets en même temps, craignant d'avoir manqué quelque paragraphe. Cela donne au texte une impression d'urgence, d'échéance imposée. Comme si cet homme âgé devait finir ce qu'il voulait faire avant que la vieillesse ne vienne vraiment l'immobiliser. Comme si l'auteur devait compléter ce livre, avant qu'on ne le finisse.



Pourtant, malgré la pollution, la Mafia, l'incompréhension que le narrateur a de la femme qu'il aime, malgré un psy qui a plus besoin d'être aidé que ses clients, malgré toutes les questions restées sans réponse, ce roman est empreint d'un optimisme sans faille mais réaliste. Dans des eaux acides au point d'en être mortelles, le héros regarde et même observe le monde et les gens à la recherche de lumière, de chaleur, de bonheur. Parfois dépassé par lui-même, il pose toujours un regard tendre sur cette absurdité qui l'entoure.



Les seuls éléments non essentiels du roman sont ces instants de grâce où éclosent joie de patiner, magie d'une rencontre amoureuse, satisfaction de la tâche accomplie. Un long aparté incongru à la rencontre d'un oracle dans un pays improbable vient montrer les peurs profondes.



Je ne résiste pas au plaisir de vous donner deux extraits qui m'ont marqué:



P1 : la mise en bouche:



Cette histoire est destinée à être lue au lit dans une vieille maison par une soirée pluvieuse.(...) La pluie fine est la bienvenue , même si elle n'a rien d'indispensable.



P118 : la philosophie du héros



Il semblait capable d'apprécier des visages selon leur aptitude à capter la lumière. Un visage dépourvu de lumière - dépourvu même de toute promesse de lumière - lui rappelait tristement l'inhumanité de l'homme envers l'homme.



Conclusion



Un roman court et intense. Un nouvel auteur que je vais rechercher, un coup de coeur :



Ma note : 18/20


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On dirait vraiment le paradis

Le livre commence par la phrase suivante : "Cette histoire est destinée à être lue au lit dans une vieille maison par une soirée pluvieuse". Ca me paraissaît fort alléchant. Mais, hélas!, je ne suis pas parvenue à entrer réellement dans le récit. Certes, les conditions n'étaient que partiellement respectées : je n'étais pas dans une vieille maison mais la météo était celle remcommandée !! La quatrième de couverture annonce ce livre comme "un plaidoyer inédit en faveur d'une nature préservée". C'était peut-être l'intention de John Cheever, avec ce roman écrit en 1982 (un précurseur, un visionnaire du XXIe siècle donc), mais les nombreuses digressions noient le lecteur, qui finit par se demander où veut en venir l'écrivain. L'écriture est poétique et donc agréable à lire mais en refermant ce livre on est incapable d'en résumer le sujet réel.



Cette lecture est donc une déception pour moi car j'ai fini par m'ennuyer.



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On dirait vraiment le paradis

"On dirait vraiment le paradis" fut le dernier roman, paru en 1982 et traduit en français en 2009, du romancier et nouvelliste américain John Cheever.



Un jour, un vieil homme du nom de Lemuel Sears retourne dans le village de Janice pour patiner sur l'étang de Beasley. C'est alors qu'il se rend compte que celui-ci sert à présent de décharge tenue par une puissante organisation criminelle. Alors qu'il lance une procédure en justice pour mettre fin à cette source de pollution, il tombe éperdument amoureux de Renée, un agent immobilier qui a la curieuse habitude de fréquenter les églises pour des raisons obscures et qui s'amuse à faire tourner le vieil homme en bourrique sous prétexte qu'il ne connaît rien aux femmes.

Pendant ce temps, deux couples, les Salazzo et les Logan, se lancent dans une querelle de voisinage.



L'étang de Beasley représente pour Sears un petit coin de paradis qu'il est tout prêt à défendre. Si le récit s'ouvre sur la découverte du vieil homme, l'auteur s'écarte volontiers du sujet pour s'arrêter sur la relation compliquée qu'entretiennent Sears et Renée et bifurquer ensuite sur des disputes entre deux mères de famille, d'abord pour une histoire de chien mort, ensuite pour un carillon et enfin au sujet d'une queue de poisson lors d'un passage à la caisse 10 articles.

Si l'auteur s'amuse à balader son lecteur d'un portrait à l'autre, ce n'est évidemment pas par hasard car chacun des protagonistes se veut impliqué d'une manière ou d'une autre dans l'affaire qui occupe Sears.



Ce billet sera court car autant le dire tout de go, je ne suis absolument pas parvenue à entrer dans ce roman. Si il existe au final des liens entre les différents personnages, l'impression de passer du coq à l'âne ne m'a toutefois pas quittée, j'ai trouvé les personnages inconsistants et peu crédibles, les digressions trop nombreuses (la partie de pêche entre Sears et le garçon d'ascenseur homo, gné?) et l'histoire en elle-même m'a fait mourir d'ennui. La seule chose qui m'ait un tant soit peu intéressée est le point de vue (minime quand même) de l'auteur, exprimé à travers le personnage de Sears, quant à l'importance de l'écologie et de la préservation de la nature.
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On dirait vraiment le paradis

On dirait vraiment le paradis, publié aux États-Unis en 1982, peu avant la mort de son auteur, a été traduit en français plus de vingt ans après. Si le roman semble ne rien avoir perdu de son actualité et de sa pertinence, il ne m’a pas convaincu tant pour l’histoire (ou plutôt les histoires) que pour l’écriture…



Lemuel Sears est un homme vieillissant qui refuse obstinément d’admettre le passage du temps. Il multiplie les aventures amoureuses, si possible avec des femmes impossibles pour que le défi soit plus grand, et se lance dans de nouvelles expériences – gardons le suspense ici, mais la dernière du récit m’a paru moins que crédible. À côté de ses péripéties relationnelles, on suit Sears dans sa récente croisade écologique.

New Yorkais, il est néanmoins très attaché à la nature et notamment à la petite ville de Janice où habite sa fille. Un jour d’hiver qu’il se rend pour y patiner au grand étang non loin de chez elle, il découvre que l’espace est utilisé comme décharge publique, et avec l’aval des autorités ! Il engage alors un cabinet d’avocats pour enquêter sur cette autorisation douteuse et faire les démarches nécessaires à sa mise en cause.

Défilent alors, comme autant de personnages d’histoires parallèles, politiciens véreux, mafieux et citoyens lambda se déchirant pour des prétendues nuisances sonores…

Cheever accole ces courts récits sans les faire se croiser réellement : ils sont certes liés par leur proximité à l’étang, mais le tout manque malheureusement de cohérence.



Au final, tout se mêle dans un texte trop court pour cela : les difficultés de l’âge, les relations sentimentales, la pollution organisée, la mafia, les conflits de voisinage, la corruption…

On dirait vraiment le paradis m’a fait l’impression d’une longue nouvelle qui effleure voire mentionne beaucoup de choses mais n’en traite véritablement aucune. Certains lisent dans cette multiplicité une passionnante évocation des tourments de l’époque. À vous de voir…

Quant au style, l’usage intempestif de l’imparfait donne selon moi quelque chose de très artificiel au texte.



En définitive, ce n’était pas une lecture désagréable mais On dirait vraiment le paradis ne m’a pas laissé un grand souvenir…


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On dirait vraiment le paradis

Lemuel Sears est à un âge où l'on se souvient avec nostalgie du passé.

Un homme âgé mais toujours en pleine possession de ses moyens, qui partage son temps entre une dernière relation amoureuse avec une femme plus jeune, un comportement sexuel contradictoire qu'il juge lubrique et une passion pour le patinage qu'il pratique sur l'étang de Beasley dans une petite ville non loin de New-York.

Lorsqu'il découvre que l'étang a été transformé en décharge, Sears révolté, décide de tout mettre en oeuvre pour redonner au site son charme d'antan.



Ecrivain culte au Etats-Unis, chef de file de l'école dite du New-Yorker, John Cheever (1912-1982) n'a été révélé et traduit en France que tout récemment. Cette histoire courte parue en 1982 est la dernière que ce nouvelliste prolixe surnommé le "Tchekov des faubourgs" ait écrite avant sa mort.

Traitant de la pollution et du massacre de la nature à des fins financières, elle résonne de façon étrangement moderne dans notre XXIe siècle.

Le style est impeccable, l'humour fin, les personnages attachants.

Le final est heureux ...mais vaut d'avertissement.

Grâce aux éditions Joëlle Losfeld, on peut désormais (re)découvrir la plume concise, précise et aiguisée de ce grand styliste américain.
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On dirait vraiment le paradis

Il y a bien quelques fulgurances d'écrivain, dans les descriptions de pensées ou imaginaires des personnages, mais au-delà ce ça l'auteur tire sur plusieurs files, prend plusieurs pistes : écologie, amour, mafia, onirique-surréaliste, mais n'aboutit sur aucun de façon valable. On n'a même pas la possibilité de rester sur sa faim, on n'est pas là, on n'est plus là, et avec qui devrait-on être... Rien d'approfondi... Son dernier livre dit-on ? Je trouve ça triste. Je ne connaissais pas Cheever, j'en ai acheté un autre en même temps que celui-ci, je lui donnerai donc sans doute une nouvelle chance, un peu plus tard.

L'auteur termine ainsi son livre : ... c'est là une tout autre histoire. Celle-ci est uniquement destinée à être lue au lit dans une vieille maison par une soirée pluvieuse.
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On dirait vraiment le paradis

croustillant ! un petit plaisir caustique à ne pas rater
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On dirait vraiment le paradis

Récit emmêlé entre quête d'amour et écologie,

j'ai trouvé les personnages sans relief,

mais l'écriture ne manque pas d'humour et certains passages sont vraiment bons.
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On dirait vraiment le paradis

" Cette histoire est destinée à être lue au lit dans une vieille maison par une soirée pluvieuse". Ok pour une lecture au lit, OK pour la vieille maison mais catastrophe il fait un temps splendide, beau et chaud ... J'ai poursuivi ma lecture.

Lemuel Searns est un homme vieillissant, un homme en âge d'être grand-père, un homme en quête d'un but à donner à sa vie. L' amour avec Renée ? une femme surprenante qu'il ne cerne pas vraiment, d'ailleurs elle n'arrête pas de lui dire "qu'il ne comprend vraiment rien aux femmes".

Ressusciter l'étang de Beasley près de Janice? là où vit sa fille aînée, là où il a aimé patiner l'hiver, là où il a eu l'impression d'être en harmonie avec la nature .. l'étang de Beasley est devenu une décharge à ciel ouvert, une décharge qui rapporte gros à ceux qui l'exploitent..

Lemuel Searns est un homme qui a réussi, un homme tenace qui sait affronter les difficultés, et qui va jusqu'au bout de ses projets. Va pour l'étang de Beasley.

Dernier texte publié par John Cheever avant son décès ce roman est surprenant. Sans doute inspiré par des réflexions très personnelles, l'âge, le vieillissement, la solitude, la recherche d'un dernier amour et son combat pour la protection de la nature.

J'ai apprécié la première partie de ce court roman, les relations avec Renée, les interrogations existentielles qui poussent Searns à consulter un psychiatre, ensuite le combat mené pour arriver à faire cesser l'exploitation de la décharge dans l'étang. Je me suis par contre perdue dans les dernières pages, plus fiche technique que roman, rien ne nous est épargné de la taille des tuyaux au calibre des bulles d'oxygène envoyées au fond de l'étang... Ce plaidoyer visionnaire a été publié en 1982 ...
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On dirait vraiment le paradis

Je ne connaissais pas l'oeuvre de John Cheever. C'était un auteur américain (il est décédé en 1982), spécialiste des nouvelles (un de ses recueils a même raflé le prix Pulitzer en 1978) et attaché à décrire la middle-class américaine. Mais je suis toujours partante pour découvrir un nouvel auteur américain...

Cependant j'ai ressenti une légère déception à la lecture. Cette histoire est-elle un court roman ou une longue nouvelle ? Dans l'un ou l'autre cas, j'ai regretté que certaines choses ne soient qu'effleurées tandis que certains détails inutiles alourdissaient le texte.



Il faut bien avouer que les passages relatifs à la lutte contre la pollution de l'étang sont peu nombreux. L'écrivain préfère suivre son personnage principal, préoccupé par la fuite du temps et à la recherche d'un nouvel amour. D'autre part, les autres personnages de la banlieue directement concernés par la pollution sont juste esquissés. Les Salazzo, Henry et Betsy sont pourtant des représentants intéressants de cette classe moyenne américaine qui ne semble vivre qu'à travers les centres commerciaux et les voitures.



Tout est résumé dans ces phrases : L'un des quelques plaisirs de la vie de Betsy était d'aller au Buy Brite, un immense supermarché situé dans le centre commercial au bord de l'autoroute dont le nom était composé de trois chiffres, ce qui était très rare. Betsy aimait - adorait même - pousser un chariot muni de jolies petites roues recouvertes de caoutchouc au milieu d'un paradis de conserves, de légumes, de viandes, de poisson, de pains et de gâteaux, le tout sur la musique qui l'avait fait danser l'année où elle était tombée amoureuse d'Henry.



A chacun son paradis : pour Lemuel, c'est patiner en hiver sur un bel étang gelé, en ne pensant à rien sinon à prendre conscience de la grâce de cet instant, pour Betsy, c'est se perdre dans les allées d'un supermarché en oubliant la banalité, la médiocrité de son existence.



C'est bien là que je regrette que l'écrivain ne soit pas allé au bout de ses idées. Il y avait matière à faire de cette histoire quelque chose de poétique et de sauvage, un peu à la manière des écrivains de l'Ouest que j'aime tant.



D'ailleurs, j'adore le début du chapitre 3, j'aurai voulu que tout le livre soit écrit de cette façon :



J'aurai aimé que mon récit débute avec l'odeur de la menthe qui pousse sur la rive où je suis étendu et caché avec mon fusil, prêt à assassiner un prétendant qui vient pêcher la truite. Ce que j'entrevois du ciel est bleu. L'odeur de menthe est très prononcée et j'entends la mélodie de l'eau.



Mais hélas, Cheever se perd un peu, s'éparpille, et passe à côté de ce qui aurait pu être un récit percutant sur un coin d'Amérique souillé où se perdent les rêves de ses habitants. Tant pis pour moi mais cela m'aura donné l'occasion de lire la prose de John Cheever qui m'était jusqu'alors inconnu.



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On dirait vraiment le paradis

Je remercie Livraddict et les éditions Folio pour m’avoir permis de lire un auteur jusque là inconnu pour moi.

Cette lecture, dont j’attendais certainement trop est décevante. En effet, au regard de la 4ème de couverture, je m’attendais à quelque chose d’assez écologique, à une immersion en pleine nature .Or ça n’est pas tout à fait cela, en tout cas à mes yeux.

Je me suis un peu perdue dans ces deux familles. L’intrigue amoureuse qui ne dit pas son nom, tourne un peu en rond.

Et l’étang devenu une décharge publique, dans tout cela ? J’ai trouvé que le sujet était traité très succinctement, un peu à la va vite ; comme si finalement on savait déjà que l’affaire est entendue, et qu’on l’expédie.



Et pourtant la lecture en elle-même n’est pas désagréable. Le style est simple, quoiqu’un peu confus. Les moments poétiques ne manquent pas dans les descriptifs. L’humour ne manque pas non plus. Mais vous l’aurez compris, cela ne suffit pas à assouvir ma faim. En refermant le livre, je reste, en effet sur cette faim de grands espaces, de nature, de combat pour la préserver.

Je ne connaissais pas cet auteur, qui a bonne réputation, surtout dans la nouvelle. Je ne regrette pas de l’avoir lu, le livre est court. En revanche, je n’ai pas spécialement envie de poursuivre avec cet auteur.


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On dirait vraiment le paradis

Autant le dire tout de suite: je n'ai pas aimé!







Je m'attendais à trouver dans ce livre une histoire traitant d'écologie agrémentée de relations humaines. Alors oui, ces ingrédients en font partie mais le problème, c'est que je n'ai pas trouvé beaucoup de sens dans tout cela.







Beaucoup de thèmes sont abordés, tous de façon trop superficielle à mon goût. Ils arrivent tous les uns à la suite des autres dans le récit mais sans vraiment de lien, ça n'a ni queue ni tête. Je suis d'accord que le tout se recoupe à la fin, que finalement tout (ou presque) à un sens mais, en attendant, j'ai lu plus de 100 pages sans vraiment comprendre où l'auteur voulait en venir et je vous assure que ce fut long!







J'espérais trouver un message, des convictions mais j'ai l'impression que les idées ont été jetées sur le papier sans avoir été creusées. C'est dommage.







Honnêtement, je ne pense pas retenter une lecture de cet auteur!
Lien : http://livresque.over-blog.n..
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On dirait vraiment le paradis

Cette histoire est destinée à être lue au lit dans une vieille maison par une soirée pluvieuse.



Les 126 pages du livre vont effectivement très vite à lire. Et au cours de ma lecture je n'ai cessé de m'interroger. Au vue de la quatrième de couverture, je m'attendais à un roman engagé traitant de l'écologie. Je pensais retrouver un combat à la Erin Brockovich. Mais non, Le lac est quasi inexistant dans le livre, juste un point de départ pour lancer l'histoire. Enfin, disons les histoires. D'un côté, nous avons Lemuel Sears, vieil homme, conscient de son vieillissement, qui cherche un raison de continuer à vivre. Et de l'autre côté, nous avons Betsy, Henry, Maria et Sammy : deux couples voisins entre qui rien ne va.



Le style est fluide et un peu poétique. Lemuel est un personnage nostalgique et romantique. On comprend bien vite qu'il regrette les années où la technologie n'était pas aussi présente. Il se remémore souvent sa jeunesse, il regrette l'automatisation des guichets, les files d'attente. On comprend bien vite que le futur ne lui plait pas et qu'il fait tout pour oublier son âge. J'ai apprécié le personnage décallée de Betsy qui n'a pas froid aux yeux. Une femme pleine de pep's.

Mais cela n'a pas suffit à donner du rythme à l'histoire. L'auteur parle beaucoup pour ne rien dire, et on finit la page en se disant que l'histoire n'a toujours pas avancé. J'ai espéré, à chaque page tournée qu'il se passerait quelque chose mais non. J'ai eu l'impression que le livre n'était pas terminé. Par moment, l'auteur laissait entrevoir une zone d'ombre à l'histoire promise par le résumé. Mon coeur a battu un court instant espérant qu'il allait développer et enfin amener le combat écologique que j'attendais. Mais j'ai refermé le livre ; un peu perplexe par les cent vingt-six pages que je venais de lire.
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